deyaziz a écrit :Bien dis amine et ce n'est qu'avec ses propres enfants que l'Algérie pourra crier l'industrie dans tous les domaines car les étrangers viennent surtout pour gagner de l'argent et ils s’en foutent si on va réussir ou pas c'est comme dans le foot ball .

Justement,
en parlant d'equipe de football, c'est la ou le bat blesse car, c'est...presque la meme chose.

Tu peux ramener toutes les individualites qui existent a l'etranger, mais sans chef d'orchestre, sans 'integrateur', tu n'auras rien sinon qqe chose de mediocre.
Le commentaire d'Amine laisse penser que les grosses boites sous-traitent tout donc ne font pas grand chose a part 'manager' les projets. Pour la fabrication en elle-meme des parties de l'avion, vu ce qui se fait avec l'Airbus et s'est fait avec le F-35 par example, je suis d'accord. Mais la fabrication n'est pas tout.
Pour ce que j'en sais, plus de 30 ans dans l'engineering et R&D a l'etranger, dans un domaine autre que l'aeronautique, les grosses boites ont toujours leurs ingenieurs, chercheurs, testeurs, quality control, 'product managers', etc. bref leur personnel technique. Allez donner du SW development a plusieurs petites boites et essayer de consolider le tout. Et le SW il y en a plein aujourd'hui dans les avions
Dans notre monde d'aujourd'hui, donc avec le besoin de demeurer agile et flexible, et lower-cost, on finit pas s'occuper du systeme en entier, donc definir les specifications et ensuite reviser/revoir les designs des sous-traitants, et le plus important faire le montage et l'integration & testing end-to-end comme on dit.
Et croire que se debarasser des etrangers ferait notre beurre, je ne suis pas du tout d'accord. Les algeriens ont encore beaucoup a apprendre. Il ne suffit pas d'etre technicien pour reussir. Il faut cette discipline, cette vision, cette organization, ces processus, ces skills (competences) etc. qui font enormement defaut. Je suis d'avis que seules des boites privees, soutenues par des fonds publics, seraient en mesure de relever le defi. Un peu comme les Israeliens. Mais on ne peut comparer la encore.
Sans s'attarder sur la pertinence de produire chez nous si on se limite au marche domestique et vue la competition sur les marches exterieurs.