La Santé en Algérie

Toutes les discussions a propos de la politique, de l'économie et de la société Algérienne (uniquement)
Répondre
Avatar de l’utilisateur

tchpako
Liwaa (لواء)
Liwaa (لواء)
Messages : 4898
Inscription : 31 mars 2012, 19:11
Localisation : DZALG
Contact :

Re: La Santé en Algérie

Message par tchpako »

Le géant américain investit dans la santé en Algérie : General Electric crée un Centre d’applications avancées
Écrit par Farid Messaoud
Lundi, 01 Avril 2013 23:05

Le géant américain General Electric (GE) diversifie ses activités en Algérie, en investissant dans la santé. GE a inauguré, hier au Val d’Hydra (Alger), le centre d’applications avancées de santé. C’est un établissement doté de moyens sophistiqués de GE Healthcare. Il devrait être opérationnel au mois de mai prochain.

Ce Centre dispensera une formation professionnelle continue en matière d’applications cliniques destinée aux professionnels de santé : radiologues, médecins et techniciens. Présent à la cérémonie inaugurale, Farid Fezoua, président de GE Healthcare Africa, explique que le Centre d’applications avancées dont il s’agit est « le seul fournisseur global et direct de technologies avancées en imagerie médicale en Algérie ».

Ce centre témoigne de « l'engagement » de GE à promouvoir la localisation et le développement du capital humain en Algérie, ainsi que le souligne Alain Messi, directeur général de GE Healthcare en Algérie. D’évidence, les cours dispensés par le centre permettront aux professionnels de santé « d’étendre l’utilisation des fonctionnalités avancées des technologies médicales de GE et d'améliorer la productivité, apportant plus d’efficacités opérationnelles dans les départements de radiologie des hôpitaux ».

« Le Centre d’applications avancées en imagerie médicale de GE Healthcare peut ainsi consolider l'efficacité dans le secteur de la santé et contribuer à la construction d'un vivier de professionnels de santé locaux et qualifiés », ajoute M. Messi, qui s’est attardé sur le contenu des programmes de formation.

Il s’agit de cours d'initiation sur les technologies d'imagerie et de diagnostic, ouverts à tous les acteurs qui souhaitent acquérir de nouvelles compétences, des applications, de la lecture et de l'interprétation des images du scanner (CT), IRM, et des images échographiques ainsi que plusieurs types de spécialités, notamment l'oncologie, la cardiologie et la neurologie.

C’est une formation dans des applications encore plus avancées. Les cours seront assurés par les spécialistes des applications de pointe au sein de GE Healthcare, ainsi que par des médecins experts qui seront amenés à partager leurs connaissances avec les médecins qui participent aux programmes de formation. Dans ses projections, GE Healthcare veut introduire les technologies les plus modernes en matière d’imagerie médicale, à travers son initiative Healthmagination, afin d’accroître l'accès aux soins médicaux « à plus de personnes et à moindre coût », dira M. Messi. GE a l’ambition de former, dans le cadre de ce centre, entre 1 000 et 1 500 professionnels de la santé annuellement.

Le département Santé de General Electric, spécialisée dans les équipements d'imagerie médicale et de diagnostic médical, a établi, en 2008, des opérations directes en Algérie.
GE dispose aujourd’hui de deux bureaux et de deux établissements en Algérie avec plus de 440 employés, dont 50 professionnels féminins.
http://www.reporters.dz/index.php?optio ... -ouverture
Image Image
Avatar de l’utilisateur

Souf
Arif Awal (عريف أول)
Arif Awal (عريف أول)
Messages : 365
Inscription : 30 mars 2012, 17:34

Re: La Santé en Algérie

Message par Souf »

BerrouLana a écrit :Allah idjib ch'fa
LE PRÉSIDENT ALGÉRIEN BOUTEFLIKA HOSPITALISÉ À PARIS

le président algérien Bouteflika a été hospitalisé samedi soir vers 21heures à l’hôpital du Val de Grace à Paris révèle RTL.fr. Hier soir, la télévision algérienne avait indiqué que président avait été victime d’un petit accident vasculaire cérébral, sans séquelle, vers 12H30...
http://www.estrepublicain.fr/actualite/ ... se-a-paris

T'ffouuuuuuuuuuuuu 3lik...
PROUDLY MUSLIM
PROUDLY ALGERIAN : 22/12/2012 à cause de boutef

Le Roi prédateur
Avatar de l’utilisateur

tchpako
Liwaa (لواء)
Liwaa (لواء)
Messages : 4898
Inscription : 31 mars 2012, 19:11
Localisation : DZALG
Contact :

Re: La Santé en Algérie

Message par tchpako »

(APS) dimanche 28 avril 2013 19 : 28
Ziari reçoit une délégation parlementaire britannique

ALGER - Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari, a reçu dimanche à Alger une délégation parlementaire britannique conduite par Mark Menzies, président du groupe parlementaire d’amitié algéro-britannique, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Les entretiens entre les deux parties ont permis de "passer en revue l’état des relations bilatérales dans le domaine de la santé" et ont porté sur "les voies et moyens de consolider le partenariat en la matière entre l’Algérie et le Royaume-Uni", a précisé la même source.

Les deux parties "ont convenu de mettre en œuvre tous les moyens à l’effet de développer cette coopération et la porter à la hauteur des relations politiques qui unissent les deux pays", a ajouté le communiqué.

Dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, les deux parties ont noté "avec satisfaction" les "importants projets de partenariat en cours de finalisation entre des entreprises algériennes et britanniques".

Elles ont, également, exprimé le souhait d’élargir ces relations "dans le cadre de la volonté affichée par le gouvernement algérien de développer l’investissement dans la production pharmaceutique pour couvrir, à terme, 70% des besoins de l’Algérie par la production locale".

En matière d’infrastructures, les parlementaires britanniques "ont affiché l’intérêt qu’ils accordent au programme de développement du secteur de la santé en Algérie" et exprimé le "souhait" de "voir des entreprises britanniques spécialisées dans la construction hospitalière prendre pied dans le pays".

Les deux parties ont abordé aussi "les possibilités de partenariat dans la gestion hospitalière à la lumière de l’expérience en cours dans deux établissements hospitaliers à Alger", a encore ajouté la même source.
http://www.aps.dz/Ziari-recoit-une-delegation.html
Image Image
Avatar de l’utilisateur

tchpako
Liwaa (لواء)
Liwaa (لواء)
Messages : 4898
Inscription : 31 mars 2012, 19:11
Localisation : DZALG
Contact :

Re: La Santé en Algérie

Message par tchpako »

240 BEDROOM HOSPITAL IN DRARIA, ALGERIA

Type: Public Medical Facility
Location: DRARIA, Algeria
Client: DIRECTION DE LA SANTE ET DE LA POPULATION
Building status: concept proposal
Number of stories: 3
Site size: 40000 m2
Site type: urban
Building area: 20000 m2

Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image Image
Avatar de l’utilisateur

tchpako
Liwaa (لواء)
Liwaa (لواء)
Messages : 4898
Inscription : 31 mars 2012, 19:11
Localisation : DZALG
Contact :

Re: La Santé en Algérie

Message par tchpako »

maquette de l'hopital Baraki

City Baraki / Nation Algeria
Design 2009 / Completion -
Location Baraki, Algeria
Use Medical facilities
Site Area 24,600 m2
Floor Area 9,170 m2
Total Floor Area 26,407 m2
Floor 1B, 4F
Structure Reinforced concrete

Image
Image Image
Avatar de l’utilisateur

tchpako
Liwaa (لواء)
Liwaa (لواء)
Messages : 4898
Inscription : 31 mars 2012, 19:11
Localisation : DZALG
Contact :

Re: La Santé en Algérie

Message par tchpako »

Sanofi Aventis Distribution Centre

Image
Image
Image
Image Image
Avatar de l’utilisateur

tchpako
Liwaa (لواء)
Liwaa (لواء)
Messages : 4898
Inscription : 31 mars 2012, 19:11
Localisation : DZALG
Contact :

Re: La Santé en Algérie

Message par tchpako »

Image Image
Avatar de l’utilisateur

tchpako
Liwaa (لواء)
Liwaa (لواء)
Messages : 4898
Inscription : 31 mars 2012, 19:11
Localisation : DZALG
Contact :

Re: La Santé en Algérie

Message par tchpako »

(APS) samedi 25 mai 2013 17 : 39
Algérie-GB : vers le renforcement du partenariat dans la construction et le management hospitaliers

ALGER - L’Algérie et la Grande-Bretagne ambitionnent de renforcer leur partenariat dans les domaines de la construction et du management hospitaliers, indique samedi le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dans un communiqué.

L’annonce a été faite lors d’un entretien entre le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari, et le représentant du Premier ministre britannique chargé de la promotion des relations économiques avec l’Algérie, Lord Richard Risby.

Le ministère a indiqué, à ce propos, que les futures investissements entre les deux pays entrent dans le cadre de la mise en oeuvre du programme de développement du secteur de la santé.

Il a ajouté que d’"importantes actions d’investissement et de partenariat en matière de production pharmaceutique sont en cours".

La même source a précisé que les discussions entre M. Ziari et Lord Risby ont été l’occasion de "passer en revue l’état des relations bilatérales en matière de santé et notamment le degré d’avancement des projets en cours, initiés particulièrement dans les domaines de l’industrie pharmaceutique et dans celui de l’étude et de la réalisation d’infrastructures hospitalières".
http://www.aps.dz/Algerie-GB-vers-le-re ... nt-du.html
Image Image

tayeb
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 10216
Inscription : 17 janvier 2013, 17:26

Re: La Santé en Algérie

Message par tayeb »

Image
Réplique presque identique du célèbre établissement parisien, l'institution militaire d'Aïn Naadja figure parmi les meilleures du continent. Pourtant, les dirigeants algériens continuent d'aller se faire soigner à l'étranger.

Abdelaziz Bouteflika hospitalisé au Val-de-Grâce, l'ex-président Ali Kafi décédé dans un hôpital de Genève, Abdelmadjid Sidi Saïd, patron de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), soignant son hypertension en France, Abdelaziz Belkhadem, ex-patron du Front de libération nationale (FLN), admis à la clinique ophtalmologique Barraquer, à Barcelone, Abdelkader Messahel, secrétaire d'État aux Affaires africaines, récupérant d'une rupture d'anévrisme en Belgique... Depuis deux mois, la liste des personnalités algériennes parties se faire soigner sous d'autres cieux plutôt que dans les hôpitaux de leur pays est impressionnante. Une « tradition » inaugurée par Boumédiène, hospitalisé en octobre 1978 dans une clinique de Moscou pour soigner un mal mystérieux (la maladie de Waldenström, qui l'emportera trois mois plus tard).

Ce ballet de personnalités interpelle l'opinion, tant en Algérie qu'à l'étranger. Dans la presse populaire, on dénonce la nomenklatura qui se soigne en Europe, on moque Bouteflika, qui critique le système colonial français mais séjourne dans un hôpital parisien, on se gausse des carences du système de santé algérien et de l'incurie des gouvernants, qui ne consacrent que 3,6 % du PIB aux dépenses de santé, alors que les voisins marocains et tunisiens, nettement moins riches, y allouent le double.

Pourtant, il existe un « Val-de-Grâce » algérien, réplique presque à l'identique de cet hôpital du 5e arrondissement de Paris où le président Bouteflika a été admis le samedi 27 avril à la suite d'un accident ischémique transitoire (AIT), huit ans après y avoir séjourné pour soigner un ulcère hémorragique. L'hôpital central de l'armée (HCA), couramment appelé Aïn Naadja, figure pourtant parmi les meilleurs établissements d'Afrique. Médecine de qualité, matériel moderne, personnel hautement qualifié... Sa réputation n'est pas usurpée. Tous les VIP du pays y reçoivent des soins de qualité sans débourser un millime. Ou presque. Relevant de l'autorité militaire, interdit d'accès aux journalistes, cet hôpital n'a jamais livré aucun de ses secrets, surtout pas ceux de ses illustres patients.

Excellence

L'idée de doter l'armée d'un hôpital remonte à 1972. À l'époque, Boumédiène rêvait d'un hôpital moderne, avec 1 200 lits et toutes les commodités pour soigner militaires algériens et chefs d'État d'Afrique et d'Asie. C'était le temps où Alger était La Mecque des révolutionnaires. Mais, faute d'argent, le projet reste dans les cartons. Il faudra attendre presque dix ans pour que l'idée soit exhumée par Chadli Bendjedid, élu président en février 1979. Ironie du sort, ce dernier rendra son dernier souffle le 6 octobre 2012 dans cet hôpital dont il autorisa la construction en 1981. « L'édification du HCA était d'autant plus nécessaire qu'aux débuts des années 1980 le montant des prises en charge de nos malades à l'étranger était aussi élevé que le coût d'un hôpital », se souvient un officier à la retraite.

Confié à une filiale du français Bouygues, l'établissement, qui s'étend sur une superficie de 120 ha, est construit sur les hauteurs de la capitale. La proximité avec l'aéroport international et la présence d'un axe routier desservant les quatre coins du pays expliquent le choix du site. « Vous avez 80 millions de dollars, pas plus. Et je veux un hôpital de référence... », aurait dit Chadli aux militaires. Les premiers coups de pioche sont donnés en 1984. L'enceinte sera livrée clé en main trente-quatre mois plus tard. Quand le président l'inaugure, le 27 février 1987, les premiers patients ont déjà été pris en charge par les médecins qui officiaient auparavant à l'hôpital militaire de Maillot, dans le quartier de Bab el-Oued.


Depuis l'ouverture de l'établissement, le pavillon VIP a vu défiler Bouteflika, Ahmed Ben Bella, Liamine Zéroual, Chadli Bendjedid...

Un « hôpital de référence », qu'est-ce à dire ? « Des équipements dernier cri, pas de pénurie de médicaments, prise en charge de toutes les pathologies, résume un médecin en réanimation. À titre d'exemple, nous avons été le premier hôpital d'Afrique à acquérir l'IRM (Imagerie par résonance magnétique). Dans les années 1990, le géant de l'électronique Siemens faisait évaluer ses équipements en collaboration avec les médecins algériens. Ajoutez à cela la rigueur militaire, et vous comprendrez pourquoi Aïn Naadja est un hôpital d'excellence. » En outre, l'établissement accueille chaque année les cent premiers classés au concours national de médecine. Bourse d'études cinq fois supérieure à celle des étudiants « civils », chambre individuelle, salles de sport, piscine olympique, bibliothèque, amphis, équipements ultramodernes, professeurs émérites ayant fait leurs classes dans de prestigieux services à l'étranger, tout est conçu pour former des médecins de haut niveau qui accèdent au métier avec le grade de lieutenant. « Comparé aux universités d'Algérie, Aïn Naadja est un cinq-étoiles, se souvient Riyad, cancérologue à Alger. Sauf qu'il faut se réveiller tous les jours à 5 heures du matin pour la levée du drapeau et travailler deux fois plus que les autres. »

Pavillon VIP

Confirmation d'un professeur de cardiologie qui y a enseigné pendant plus d'une décennie : « Les médecins sont les meilleurs parmi les meilleurs. Des professeurs américains, français ou cubains viennent souvent pour exercer leurs compétences et enrichir la formation des étudiants. » Pour compléter le tableau, l'hôpital dispose d'une école paramédicale pour former les techniciens de la santé, lesquels intègrent l'enceinte hospitalière avec le grade de sergent-chef. Autre gage de cette excellence : en 1988, quand l'armée américaine a souhaité offrir une couverture sanitaire à la 6e flotte en manoeuvre dans le Bassin méditerranéen, elle a choisi de faire confiance à Aïn Naadja. En outre, un accord de réciprocité lie depuis deux décennies l'hôpital et les chancelleries étrangères accréditées à Alger de sorte que le personnel diplomatique puisse y recevoir des soins. « Nous avons pris en charge un ancien président du Mali et bon nombre de ministres africains de passage à Alger, raconte un ex-officier. L'avantage est qu'un patient peut être soigné quelle que soit sa pathologie sans quitter les murs de l'hôpital. »

Aïn Naadja ne serait pas Aïn Naadja sans son pavillon VIP. À l'instar du Val-de-Grâce, l'établissement dispose d'un carré pour recevoir les happy few civils ou militaires. Placé sous l'autorité d'un chef de service, installé à proximité du bureau du directeur, ce carré est constitué de quatre chambres avec une suite présidentielle pour recevoir la famille ou les convives. Le patient dispose d'une infirmière, d'un médecin, ainsi que d'un service de restauration « à la carte ». La discrétion n'est pas le moindre des privilèges.

Depuis l'ouverture de l'établissement, ce pavillon VIP a vu défiler Bouteflika, Ahmed Ben Bella, Liamine Zéroual, Chadli Bendjedid, l'ex-chef d'état-major des armées Mohamed Lamari, d'anciennes icônes de la guerre d'indépendance, mais également deux personnages très controversés de la décennie noire : Ali Belhadj et Abassi Madani, fondateurs du Front islamique du salut (FIS). C'était en 1994. À l'époque, pour tenter de mettre fin à la violence qui ensanglantait le pays, le pouvoir avait secrètement engagé un dialogue avec les deux hommes, incarcérés à Blida depuis juin 1992 pour rébellion et insurrection. Sauf que la santé des deux hommes s'était détériorée en raison d'une longue grève de la faim. Pour les « requinquer », les autorités décidèrent de les hospitaliser à Aïn Naadja pendant une dizaine de jours. « Ils ont été soignés par des militaires au moment même où des dizaines de soldats et de policiers se faisaient massacrer par les terroristes des GIA [Groupes islamiques armés] agissant sur instruction d'Abassi et de Belhadj », raconte un officier.


Sinistre souvenir

Pour la première fois, un ancien responsable de l'hôpital d'Aïn Naadja a accepté de revenir sur le tragique épisode des moines trappistes de Tibhirine, enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 par les Groupes islamiques armés (GIA) et dont les têtes ont été retrouvées le 30 mai 1996 au bord d'une route à Médéa, à l'ouest d'Alger. Aussitôt remises à la gendarmerie, les têtes des sept religieux ont été acheminées à Aïn Naadja pour être analysées. Portaient-elles des lésions balistiques, accréditant la thèse d'une bavure de l'armée, comme l'a affirmé, en juin 2011, le général Buchwalter, attaché militaire à l'ambassade de France à Alger au moment de l'enlèvement ? Les fiches techniques sont formelles, affirme notre officier : « Les crânes ne portaient aucune trace de balles. Les analyses légistes indiquent que les têtes ont été tranchées au couteau. »

Une fois les autorités françaises informées, elles dépêchèrent sur place le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, et celui de la Défense, François Léotard. Les deux hommes, accompagnés de l'ambassadeur de France, Michel Lévêque, s'entretinrent avec les responsables de l'hôpital, où ils ne resteront que deux heures. « Ils n'ont même pas voulu voir les têtes des moines installées dans des cercueils lestés de pierres, raconte l'ancien officier. Les cercueils étaient pourvus d'une glace permettant de distinguer les têtes. »

Plus tard, deux autres religieux, Dom Armand Veilleux, abbé de Scourmont, en Belgique, ainsi que frère Amédée, qui avait échappé à l'enlèvement, gagnent Aïn Naadja, en compagnie de l'ambassadeur Lévêque, pour identifier les victimes. Les trois hommes reçoivent, là encore, les explications des responsables sur les circonstances de la découverte des têtes, ainsi que sur les analyses légistes. « Les cercueils des religieux n'ont pas été ouverts en leur présence, témoigne encore notre interlocuteur. Nous étions prêts à les ouvrir, mais ils ne l'ont pas souhaité. » Peu de temps avant de quitter l'hôpital militaire pour la cérémonie de recueillement officiel tenue le 2 juin 1996 à la cathédrale Notre-Dame-d'Afrique, sur les hauteurs d'Alger, les sept cercueils ont eu droit aux honneurs de l'armée algérienne dans la cour d'Aïn Naadja. F.A.

http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2 ... erien.html
Avatar de l’utilisateur

tchpako
Liwaa (لواء)
Liwaa (لواء)
Messages : 4898
Inscription : 31 mars 2012, 19:11
Localisation : DZALG
Contact :

Re: La Santé en Algérie

Message par tchpako »

Centre Anti-Cancer Draa Ben Khedda Tizi-Ouzou

Image

Image Image

tayeb
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 10216
Inscription : 17 janvier 2013, 17:26

Re: La Santé en Algérie

Message par tayeb »

Algérie-Un établissement spécialisé dans les cardiopathies congénitales avant fin 2013 à Draâ Ben Khedda

L’établissement hospitalier spécialisé dans les malformations cardiaques congénitales chez l’enfant ouvrira ses portes fin 2013 à Draâ Benkhedda (Tizi-Ouzou), a indiqué lundi le Pr Salaheddine Bourezzag.

L’équipement de l’hôpital de Draâ Ben Khedda est en cours et l’établissement ouvrira ses portes fin 2013, a déclaré à l’APS le Pr Bourezzag, chef de service à l’établissement hospitalier spécialisé en chirurgie cardiaque Mohamed Abderahmani à Bir Mourad Rais (Alger).

Evoquant les ressources humaines et, particulièrement celles spécialisées dans la réanimation, l’anesthésie et l’imagerie médicale, le spécialiste qui a supervisé le projet de réalisation de cet établissement a annoncé la dotation de cette structure d’un nombre remarquable de spécialistes.

Il a précisé, à ce propos, que l’établissement de Bir Mourad Rais, spécialisé dans la chirurgie du coeur, accompagnera l’établissement de Draâ Ben khedda sur trois ou quatre années.

Outre les enfants présentant des malformations cardiaques, la structure à dimension nationale, se chargera également des adultes souffrant de cardiopathies, a encore dit le Pr Bourezzag avant de souligner que l’équipe médicale spécialisée et le matériel médical de l’établissement sont destinés aux deux franges.

Inspecté la semaine dernière par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, l’établissement hospitalier de Draâ Ben Khedda est le premier du genre car il n’existe à ce jour, que la clinique de Bousmail (Tipasa) relevant de la caisse nationale de sécurité sociale pour prendre en charge les malformations cardiaques.

D’autre part, le Pr Bourezzag fonde de grands espoirs sur deux autres projets en l’occurrence l’Institut national du cœur dans la daïra de Cheraga qui assurera une couverture à plus de 200 malades et l’établissement hospitalier de Mahelma (Zeralda) outre un établissement à Annaba, et ce, pour résoudre le problème de chirurgie du cœur pour adultes et enfants.

Par ailleurs, la clinique de Bousmail accueille annuellement plus de 1300 enfants présentant des malformations cardiaques congénitales dont près de 1000, de 0 à 15 ans, subissent une intervention chirurgicale (à cœur ouvert et à cœur fermé).

Entre autres difficultés en matière de prise en charge de tous les malades présentant une malformation congénitale cardiaque figure le nombre considérable de malades sur liste d’attente à travers tout le territoire national et auquel les spécialistes comptent trouver une solution définitive avant la fin de l’année en cours, soit après ouverture de l’hôpital de Draâ Ben Khedda.

Entre 1200 et 1500 nouveaux cas sont recensés chaque année, dont la totalité est orientée vers la clinique de Bousmail.



http://www.maghrebemergent.com/actualit ... hedda.html

Bandy_600
Avertissement
Avertissement
Messages : 568
Inscription : 14 juillet 2012, 09:43

Re: La Santé en Algérie

Message par Bandy_600 »

En espérant que les Médecins et les Infirmiers qui y travailleront, ne conditionnerons pas l'accès aux soins au versement d'une Tchipa.... Comme cela semble être le cas dans certains hôpitaux.
Et que les problèmes d'électricité (supposé ou réel) ne soit plus à l'avenir une excuse pour que des centres anti-cancer ne fonctionnent pas.

Aucun scrupule, même dans le corps médical. Ça va mal

tayeb
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 10216
Inscription : 17 janvier 2013, 17:26

Re: La Santé en Algérie

Message par tayeb »

Une jeune maman donne naissance à des quintuplés. Une jeune femme de 21 ans originaire de Médéa a accouché avant-hier de 5 enfants par césarienne : quatre garçons et une fille.


C’est un cas rare, d’après le professeur Djamil Lebane, chef du service de néonatalogie au CHU Mustapaha Bacha. Hier, vers midi, la jeune maman n’avait toujours pas vu ses enfants. Elle ne les a pas encore prénommés. Elle n’a que deux prénoms en tête : «J’aime les prénoms Yasmine et Aniss. Pour les autres, je n’ai pas encore décidé comment les appeler», a-t-elle déclaré. Le phénomène est connu, généralement dans le cas de fécondation in vitro. Mais cette fois-ci, les bébés sont nés d’une manière naturelle. cette jeune maman, ayant eu un garçon à l’âge de 18 ans, a suivi un traitement de fertilité pour sa deuxième grossesse. Il peut se produire un cas sur 50 000 grossesses pour les quadruplés. Mais pour des quintuplés, la probabilité est plus faible. «Il y a très peu de chances que les bébés s’en sortent. Mais dans le cas qu’on a eu, le plus petit pèse 1 kg et demi», explique le professeur Lebane, qui précise qu’il faut attendre entre une semaine et 10 jours avant de se prononcer sur le pronostic vital de ces nouveau-nés. Deux d’entre eux sont en réanimation.

Le Pr Lebane envisage d’appliquer la technique du kangourou à deux bébés (cette technique a pour objectif de remplacer les effets d’un incubateur par la chaleur humaine). «Les résultats de cette expérience sont probants», affirme le spécialiste.
A l’occasion, le chef du service de néonatalogie au CHU Mustapha déclare que l’année prochaine l’Algérie va atteindre 1 million de naissances/an. «Je suis très inquiet pour l’Algérie si on n’applique pas le programme national de périnatalité», met-il en garde.
Pour ce qui est de la prise en charge des quintuplés, le problème se pose avec acuité pour cette famille dont le père ne travaille pas depuis plus de 2 mois. Ainsi, les associations caritatives sont appelées à œuvrer afin d’aider, un tant soit peu, les familles qui se retrouvent face à cette situation.

«Je n’ai personne dans mon entourage qui puisse m’aider», avoue cette jeune femme ayant à charge 6 enfants dont 5 nouveau-nés.
Ce qui complique le vécu de cette famille, c’est le fait que le père ne dispose pas de la couverture de sécurité sociale. Pour ceux qui peuvent les aider à prendre en charge les quintuplé, contacter ce numéro : 07 71 13 82 23.
http://www.elwatan.com//actualite/une-j ... 99_109.php

M1a2 Abrams
Musaïd Awal (مساعد أول)
Musaïd Awal (مساعد أول)
Messages : 889
Inscription : 06 novembre 2012, 13:24

Re: La Santé en Algérie

Message par M1a2 Abrams »

Médicament : chute de 21% de la facture des importations le 1er semestre 2013

Les importations de l’Algérie de produits pharmaceutiques ont atteint 923,44 millions de dollars (usd) durant le 1er semestre 2013, contre 1,18 milliard de dollars à la même période en 2012, en baisse de 21,76%, a-t-on appris auprès des Douanes.

Les quantités de médicaments importées par contre ont connu une hausse de plus de 28%, passant de 16.608 tonnes les six mois de l’année écoulée à 21.353 tonnes à la même période en 2013, selon les chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes obtenus par l’APS.

Ce recul de la facture des médicaments, après une hausse de plus de 13% en 2012, s’explique essentiellement par le recul de plus de 21,5% des médicaments à usage humain, qui représentent 95,5% des importations globales de médicaments de l’Algérie.

Malgré ce recul, la facture des médicaments à usage humain reste toujours la plus importante avec 882,37 millions usd, contre 1,12 milliard usd durant la même période en 2012, en baisse de 21,5%, selon le CNIS.
Quant aux quantités importées, elles ont augmenté de plus de 30%, passant de 15.617 tonnes durant les six mois de 2012 à 20.376 tonnes à la même période de 2013.

Les produits parapharmaceutiques, qui représentent seulement 2,7% des importations globales, ont également contribué à la baisse de la facture des importations globales, reculant de plus de 36,8%. En effet, les produits parapharmaceutiques viennent en seconde position avec 25,78 millions usd, contre 40,84 millions usd, en baisse de 36,8%, ajoute le CNIS.

En volume, les importations de ces produits ont atteint 608 tonnes contre 652 tonnes durant le premier semestre 2012, en recul de 6,7%.

Pour les médicaments à usage vétérinaire, les achats de l’Algérie de l’étranger se sont établis durant les six premiers mois 2013 à 15,3 millions usd (369 tonnes) contre 15,03 millions usd (338 tonnes) à la même période en 2012, ajoute la même source.

Dans le but de réduire les importations de médicaments, l’Algérie veut produire localement 70% de ses besoins avec l’entrée en production d’unités de laboratoires étrangers d’ici à la fin 2015.

Le marché national du médicament représente 2,9 milliards de dollars, dont 1,85 milliard de dollars d’importations, le reste étant produit localement, dont 84% reviennent au secteur privé et 16% au public.
En 2012, la facture des importations algériennes de produits pharmaceutiques avait atteint 2,23 milliards de dollars, en hausse de 13,6% par rapport à l’année précédente.

http://www.letempsdz.com//content/view/99466/1/

tayeb
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 10216
Inscription : 17 janvier 2013, 17:26

Re: La Santé en Algérie

Message par tayeb »

Un hôpital militaire pour Ouargla


Le ministère de la Défense nationale veut réaliser un hôpital militaire à Ouargla. Il a lancé ce jeudi 5 septembre un appel d’offres national et international pour sélectionner l’entreprise de construction.
Aucun détail n’a été fourni sur la capacité de cet établissement hospitalier. L’ANP dispose d’hôpitaux militaires à Alger (Ain Naâdja), Constantine et Oran
http://www.tsa-algerie.com/actualite/it ... ur-ouargla

L’accélérateur du centre anti-cancer de Constantine mis en service


Sur les trois accélérateurs installés à la fin de l’année 2012 au centre anti-cancer (CAC) du centre hospitalo-universitaire (CHU) Benbadis, un seul a été mis en service, ce samedi 7 septembre par le ministre de la Santé.
Le ministre a affirmé, au cours de la cérémonie de mise en service, que les deux autres accélérateurs de dernière génération, programmés pour le CAC de Constantine, seront opérationnels « au cours du premier trimestre de l’année 2014 », rapporte l’APS.

Le ministre de la Santé a, par ailleurs, estimé que le retard accusé dans le lancement des procédures d’acquisition du scanner 3 D devant accompagner l’accélérateur installé est « une lacune administrative qu’il convient d’éviter à l’avenir », afin d’assurer « une meilleure prise en charge des personnes atteintes de cancer ».
http://www.tsa-algerie.com/actualite/it ... en-service
Répondre

Revenir à « Actualités en Algérie »