Tunisie: Actualités Politiques [uniquement]

[opmega]

Merci pour vos messages de soutiens : cependant, restons vigilents, en effet, les vautours du qatar ont encore deux personnages clés dans la place et peuvent sous des prétextes bidons entraîner une crise majeure : le traitre Marzouki en premier lieu, dont personne ne veut mais qui lui se croit autorisé à se porter candidat à la prochaine présidentielle (dans son cas, le ridicule ne tue pas, dommage) et l'autre empaffé de l'ANC (assemblée nationale constituante) qui a reçu ses ordres de washington et de Tel Aviv (l'épisode sur l'inscription de la question palestinienne et de la place de la femme sont révélateurs) ! il faut à minima les expulser, mais le mieux c'est une 7.65 entre les deux yeux basta !

[Tortue]

La Tunisie n'est pas la Libye.


http://www.mosaiquefm.net/fr/index/a/Ac ... en-tunisie


http://www.mosaiquefm.net/fr/index/a/Ac ... a-pression

A son arrivée à l'aéroport de Tunis.

[Tortue]

http://www.businessnews.com.tn/mongi-ha ... 20,50821,3

[numidia]

Merci pour vos messages de soutiens : cependant, restons vigilents, en effet, les vautours du qatar ont encore deux personnages clés dans la place et peuvent sous des prétextes bidons entraîner une crise majeure : le traitre Marzouki en premier lieu, dont personne ne veut mais qui lui se croit autorisé à se porter candidat à la prochaine présidentielle (dans son cas, le ridicule ne tue pas, dommage) et l'autre empaffé de l'ANC (assemblée nationale constituante) qui a reçu ses ordres de washington et de Tel Aviv (l'épisode sur l'inscription de la question palestinienne et de la place de la femme sont révélateurs) ! il faut à minima les expulser, mais le mieux c'est une 7.65 entre les deux yeux basta !

oui je partage ton avis
le vote a été très intéressant et un pas important, cependant l'analyse ne peut se suffire à un satisfecit

1) la dimension autocratique est exclue pour le moment
2) les idéologies au sein de la société peuvent avoir voie au chapitre et s'exprimer
3) le vote a démontré 2 choses (en dehors d'ennahda): le retour d'une partie de la nomenclature benaliste du passé (comme au moment de la chute du communisme dans les pays de l'est, un temps après l'euphorie les anciens communistes ont repris le pouvoir pour devenir les pires capitalistes qui soient, nul ne sait vers où va la Tunisie, on ne peut que lui souhaite réussite et paix) et le retour d'opposants de longue date à BenAli
4) la nécessité compréhensible du retour des anciens du système alliés à des opposants du passé est impérieuse pour la Tunisie, le besoin de techniciens politiques et de gestionnaires est devenu indispensable face à l'amateurisme de certains au pouvoir
cependant cela peut être pratique mais attention à ne pas se reposer sur ses lauriers
5) Ennahda s'est trouvé une légitimité par les urnes,
leurs participations aux élections est une reconnaissance de la République Tunisienne
en soi c'est un pas notable, mais qui sera dupe ? le mouvement et Ghanouchi ne sont pas des anges, loin s'en faut
ce mouvement est trop compromis avec le takfirisme et depuis des décennies, il ne s'est jamais débarrassé de cela
6) les révolutionnaires de 2010/11 ont perdu pour l'instant du terrain
je parle des jeunes, des révolutionnaires patriotes tunisiens qui ont cru à un changement et une dynamique socio-politique d'envergure
mais c'est quelque chose qui était tout à fait prévisible et attendue, la société tunisienne doit encore mûrir pour atteindre les objectifs légitimes et fondamentaux exigés par les manifestants anti-benalistes, cela prendra du temps
on verra leur implication au sein de la société et de la poltique, car leurs aspirations ne peuvent être atteintes en quelques mois ou années, il faut des décennies et des générations pour construire un équilibre démocratique et national qui soit pérenne, j'utilise le mot démocratique dans sa conception idéale (donc quasi utopique) et non dans sa conception occidentale actuelle.
7) la Tunisie montre donc des signes tangibles d'évolution, est-ce de la maturité politique, oui d'une manière c'est indéniable, mais ce sont les décisions et actes à venir qui le prouveront ou l'infirmeront.
avec cette évolution, la Tunisie montre sa capacité à construire quelque chose d'important dans le cadre de ses principes propres.
8 ) comme tu l'as dit Opmega, restons vigilants, car les indices de perturbations ou de subversions sont également visibles, la force et la capacité des Tunisiens (mais surtout la volonté) à circonscrire ceux-là seront les signes je l'espère que la Tunisie est une très grande nation de droits et de développement humain.
actuellement aucun pays arabe ne connait ce schéma, il se profile alors que nombre de pays sont minés par le terrorisme international et par l'ingérence étrangère.

bonne chance à la Tunisie, elle a de quoi être fière, on ne construit rien dans la précipitation et au fil du temps ce pays peut évoluer très positivement, un plan global et une stratégie semble voir le jour. Tenez-bon !
mais il faut savoir garder son calme, les mois et années à venir sont cruciaux. Les enjeux sont importants, la Tunisie n'évolue pas isolée et c'est dans un contexte complexe que le changement s'effectue. une élection aussi démocratique soit-elle ne signifie qu'une chose: le début du labeur !
les oisifs et les profiteurs (principaux vautours partout dans le monde) peuvent être un véritable péril; ce sont souvent eux qui sont les facteurs politiques les plus dangereux dans les républiques arabes, car ils pourrissent tout et la société ne s'en aperçoit que trop tard.
les réponses au développement ne peuvent venir que de vous-mêmes
il n'existe pas de solution miracle ou de développement importé de l'étranger
seuls les citoyens tunisiens connaissent leurs objectifs, leurs aspirations profondes et eux seuls ont la clé pour réussir. Bonne chance.

[opmega]

Selon l’agence 3C Etudes, dont le directeur est Hichem Guerfali, Béji Caïd Essebsi (Nidaa) a obtenu 47,8%, Moncef Marzouki (CPR), 26,9%, Hamma Hammami (Front populaire), 10,2%, Slim Riahi (Union patriotique libre), 5,4%, et Hachemi Hamdi (Al Mahabba), 3,5%. Hichem Guerfali a annoncé ces chiffres sur la 1ère chaine de télévision publique.

Tout en confirmant l’avance de Béji Caïd Essebsi sur Moncef Marzouki, la société de sondage Sigma conseil, dont le directeur est Hassan Zargouni, a avancé ses propres estimations : Béji Caïd Essebsi : 42,7 %, Moncef Marzouki : 32,6 %, Hammama Hammami : 9,5 %, Slim Riahi : 6,7 %, Hachemi Hamdi : 3,9 %.

Ces résultats ont été contestés par Adnène Mansar, le directeur de campagne de Moncef Marzouki, qui a déclaré lors de sa conférence de presse ce dimanche 23 novembre, que son patron aurait dépassé le candidat de Nidaa Tounes de 2 à 4 points !

Une chose est certaine, le candidat de Nidaa Tounes n’est pas passé dès le premier tour, ce qui était prévisible compte tenu de l’éparpillement des voix destouriennes, notamment celles qui sont allées pour Kamel Morjane et Mondher Zenaïdi. Il y aura donc un second tour, qui pourrait d’autant plus profiter au candidat du Qatar que l’on s’attend à une mobilisation des électeurs islamistes en sa faveur.

Nebil Ben Yahmed

source : http://www.tunisie-secret.com/Elections ... a1210.html

J'espère qu'il se trompe car franchement, le traitre Marzouki a détruit près de 50 ans d'avancée bourguibienne....Miskina tounes !

[anzar]

Bientôt le dénouement

Présidentielle en Tunisie: Essebsi revendique la victoire, Marzouki conteste
AFP Par Mounir SOUISSI, Kaouther LARBI | AFP – il y a 6 minutes



Le favori de la présidentielle tunisienne, Béji Caïd Essebsi, a revendiqué dimanche soir la "victoire", immédiatement contestée par le camp du président sortant Moncef Marzouki, dans l'attente des résultats officiels.

"Les indicateurs que nous avons (...) indiquent une victoire de Béji Caïd Essebsi" au second tour de dimanche, a déclaré quelques minutes après la fermeture des bureaux de vote, Mohsen Marzouk, directeur de campagne de ce vétéran de la vie politique tunisienne, sans toutefois avancer d'estimations.

Face à près de 2.000 personnes rassemblées devant son QG de campagne, M. Caïd Essebsi, 88 ans, a remercié ses électeurs et salué son rival, bien que l'inimitié entre les deux hommes soit de notoriété publique.

"La Tunisie a besoin de tous ses enfants", a-t-il lancé.

Mais le camp du chef de l'Etat sortant a immédiatement contesté ces affirmations.

"Ce qu'a déclaré le responsable de la campagne de Béji Caïd Essebsi à propos de sa victoire nette est sans fondement", a estimé le directeur de campagne de M. Marzouki, Adnène Mancer, évoquant un écart "très serré" de "quelques milliers de voix" et accusant l'adversaire de "porter atteinte à la paix sociale".

"Que direz-vous à vos partisans si les résultats s'avèrent être contraires à ce que vous avez annoncé?" a-t-il lancé au camp rival.

De son côté, M. Marzouki a affirmé qu'il ne ferait "pas de commentaire pour le moment" mais a, dans le même temps, fait état d'indicateurs le donnant en tête.

"Je refuse de m'avancer (...) malgré toutes les données et informations qui (...) indiquent que nous sommes vainqueurs", a-t-il dit à ses partisans rassemblés devant son QG de campagne.

"Je vais respecter la loi et je vais respecter les instances indépendantes qui, elles seules, (..) ont le droit de donner les résultats", a-t-il ajouté faisant référence à l'instance électorale, l'ISIE.

Cette dernière a indiqué qu'elle ferait son possible pour que les résultats soient annoncés lundi. Pour l'instant, seul le taux de participation est connu : 59% sur l'ensemble de la Tunisie.

- Campagne tendue -

MM. Caïd Essebsi et Marzouki ont mené des campagnes très dures, échangeant invectives et insultes.

Le président sortant s'est présenté en défenseur de la révolution face au retour des tenants de l'ancien régime, M. Caïd Essebsi ayant servi le père de l'indépendance Habib Bourguiba puis brièvement Zine El Abidine Ben Ali avant d'assurer plusieurs mois la fonction de Premier ministre après la révolution.

A l'inverse, le chef du parti anti-islamiste Nidaa Tounès s'est posé en homme providentiel malgré son grand âge, se disant à même de réparer les dégâts causés par les islamistes d'Ennahda, au pouvoir de 2012 à début 2014, et leur allié M. Marzouki, qualifié "d'extrémiste".

Si la victoire de M. Caïd Essebsi était confirmée, il réaliserait un doublé moins de deux mois après la victoire de son parti aux législatives.

Quel que soit le résultat dimanche, il appartiendra à Nidaa Tounès de former un gouvernement et il devra rapidement s'atteler à construire une coalition stable, faute de majorité absolue au Parlement.

L'essentiel du pouvoir exécutif revient au gouvernement, alors que le chef de l'Etat a vu ses prérogatives limitées dans la Constitution adoptée début 2014 afin d'éviter un retour vers la dictature.

Le vainqueur de la présidentielle deviendra le premier chef d'Etat tunisien élu librement depuis l'indépendance en 1956. Habib Bourguiba et Zine El Abidine Ben Ali avaient constamment eu recours à la fraude ou au plébiscite, et Moncef Marzouki a été élu par l'Assemblée constituante à la faveur d'un accord politique avec les islamistes d'Ennahda.

- Menace jihadiste -

Le cycle électoral de cette fin d'année doit achever la transition en Tunisie, qui, malgré plusieurs attaques attribuées à la mouvance jihadiste et des crises politiques à répétition, a évité de basculer dans le chaos ou la répression, à l'inverse de la plupart des autres pays du Printemps arabe.

Des dizaines de milliers de militaires et policiers avaient été déployés, permettant le bon déroulement du scrutin selon les autorités, malgré une attaque dans la nuit contre l'armée. Une unité a été visée par un "groupe armé" devant une école de la région de Kairouan (160 km au sud de Tunis) où du matériel destiné aux élections était stocké, mais les autorités se sont refusées à évoquer la piste jihadiste. Un assaillant a été tué et trois autres arrêtés, selon le ministère de la Défense.

L'incident intervient quelques jours après que des combattants tunisiens ayant rejoint le groupe Etat islamique ont revendiqué les assassinats des personnalités anti-islamistes Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi en 2013. Ils ont aussi appelé au boycott du scrutin et menacé de nouvelles violences.

https://fr.news.yahoo.com/tunisie-%C3%A ... 51780.html

[opmega]

Caid Essebsi s’oriente vers une victoire à la présidentielle selon des résultats non-officiels quasi-définitifs

Ce résultat est obtenu après dépouillement des trois quarts des bulletins de vote en se fondant à un décompte non-officiel exclusif d’Anadolu.


Les résultats quasi-définitifs obtenus par l’agence Anadolu après le dépouillement de 75% des bulletins de vote du second tour de l’élection présidentielle tunisienne, montrent que Béji Caid Essebsi, candidat du mouvement de Nidaa Tounès, s’oriente vers la victoire, aux dépens de son concurrent, le président sortant et candidat indépendant Moncef Marzouki.

Selon un décompte non-officiel exclusif d’Anadolu effectié dans la soirée du dimanche à lundi, Caid Essebsi a obtenu après le dépouillement des trois quarts des bulletins de vote, 54,5% des voix contre 45,5% pour Marzouki.

Ces chiffres signifient que les résultats globaux définitifs changeraient, au maximum, de 1% à 2%, en comparaison avec les résultats recueillis après le dépouillement de 75% des voix, et ce en se fondant sur les tendances de vote qui ont été, en grande partie, stables après le dépouillement de la moitié, puis des deux tiers des bulletins, ainsi que sur les règles de statistiques et des sondages d’opinion en vigueur.

De plus, ce qui renforce cette thèse c’est que le taux de 75%, objet du décompte effectué par Anadolu, ont englobé toutes les circonscriptions, ce qui est synonyme que ces voix sont représentatives et reflètent minutieusement les différentes tendances des électeurs.

Il est peu probable, à la lumière de tout ce qui précède, que les 25% bulletins de vote restants changeraient les résultats, sauf à hauteur de 1% à 2%.

Le non-parachèvement du dépouillement de l’ensemble des bulletins de vote, lundi à l’aube, est motivé par la reprise de cette opération dans certains bureaux de vote, par souci d’un surcroît de rigueur, parallèlement au retard accusé dans l’acheminement des urnes dans quelques-uns des centres de collecte, où se déroule l’opération de dépouillement pour des raisons logistiques, opération qui devrait prendre fin dans la matinée du lundi.

Aucune réaction officielle n’a été émise par la campagne de Marzouki au sujet de ces résultats.

source : http://www.aa.com.tr/fr/headlines/43902 ... definitifs

J'attends une confirmation : même si certains pensent qu'on a eu le choix entre la peste et le choléra, moi je dis que c'était plutôt entre une grippe et le sida !

[tayeb]

Tunisie: Caïd Essebsi vainqueur de la présidentielle avec 55,68% des voix
L'ex-Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi a remporté la présidentielle avec 55,68% des voix, devant le président sortant Moncef Marzouki, a annoncé lundi l'instance électorale, l'ISIE.

M. Caïd Essebsi a obtenu plus de 1,7 million de voix au second tour de dimanche, contre plus d'un 1,3 pour son rival (44,32% des suffrages), a déclaré à la presse le président de l'instance, Chafik Sarsar.

http://www.lorientlejour.com/article/90 ... -voix.html

[PSG78]

Bonne nouvelle !

[anzar]

Mabrouk, le chemin est encore long mais la Tunisie n'est plus un pays d'autocrates et a su montrer que l'islamisme politique n'était pas une fatalité .... un exemple à suivre

[opmega]

Chokran les frères ! Mabrouk a lena certes ! Mais un chemin encore long est devant les tunisiens : et les embuches aussi, les sbires du qatar et des occidentaux véreux vont tout faire pour mettre des bâtons dans les roues du nouvel exécutif c'est certain. Un petit regard vers les pays émergeants et vers la Chine en particulier serait sage. Sinon pour votre information je n'ai pas pu voter, ni moi ni aucun membre de ma famille installée en France : on aurait disparu des listes électorales ! je ne brasserai pas étant donné le résultat que j'escomptai selon les renseignements intérieurs.

[DarkSideoftheMoon]

1000 Mabrouk. Vraiment content pour nos frères tunisiens

[anzar]

L'ancien ministre Habib Essid nommé Premier ministre en Tunisie

TUNIS/PARIS (Reuters) - L'ancien ministre de l'Intérieur Habib Essid a été chargé lundi de former un nouveau gouvernement en Tunisie après un accord entre les différents partis politiques, a annoncé le président de l'Assemblée des représentants du peuple, Mohamed Nacer.

Habib Essid, 65 ans, a occupé des fonctions gouvernementales sous le régime de l'ancien président Zine ben Ali mais il a également servi comme ministre de l'Intérieur après la chute de ce dernier, chassé par une révolte populaire début 2011.

La désignation d'Habib Essid fait suite à l'élection à la tête de l'Etat de Béji Caïd Essebsi, chef de file de l'alliance laïque Nidaa Tounès et ex-ministre de Ben Ali.

Le parti d'Essebsi est arrivé en tête des élections législatives et constitue la principale formation politique du parlement sans toutefois disposer de la majorité.

"Nous avons choisi Essid parce qu'il est indépendant et qu'il possède de l'expérience dans les domaines de la sécurité et de l'économie", a commenté Mohamed Nacer.

Le nouveau Premier ministre, spécialiste de l'économie agricole dont il a obtenu un master à l'université du Minnesota, va devoir constituer un gouvernement qui devra être approuvé par les députés.

Alors que la Tunisie achève sa transition démocratique après s'être dotée d'une nouvelle constitution, d'un nouveau parlement et d'un nouveau président, certains craignent d'assister à un retour au pouvoir des membres de l'ancien régime de Ben Ali et à une remise en question de la "révolution de jasmin".

En visite à Paris, le chef du gouvernement en exercice, Mehdi Jomaa, a assuré ne pas craindre de retour en arrière.

"Je peux vous assurer que la Tunisie a tourné une page de transition, qui a été parfois peut-être douloureuse, mais très réussie", a-t-il dit à la presse après un entretien avec le Premier ministre français Manuel Valls.

"On a un Etat aujourd'hui qui est fondé sur des institutions au-delà des personnes", a-t-il ajouté, précisant qu'il avait personnellement félicité Habib Essid et qu'il se mettait à sa disposition pour réussir la passation de pouvoir.

Le parti islamiste Ennahda, vainqueur des premières élections démocratiques en 2011, devenu le deuxième groupe parlementaire, a réagi positivement à la désignation d'Habib Essid. Hamma Hammami, secrétaire général du Front populaire (gauche), a en revanche parlé d'un "message négatif adressé au peuple qui veut vraiment rompre avec l'ancien régime".

(Mohammed Agoubi et Tarek Amara à Tunis, Julien Ponthus à Paris,; Pierre Sérisier pour le service français, édité par Jean-Stéphane Brosse)

https://fr.news.yahoo.com/habib-essid-d ... 21532.html

[opmega]

Il y a de plus en plus de voix en Tunisie qui appellent clairement à une prise de pouvoir par les militaires, enfin ceux qui ne se sont pas compromis avec la CIA au début de cette putain révolution qui a foutu le pays en l'air : ci-dessous l'article d'un ancien haut fonctionnaire du MAE tunisien du temps où la diplomatie tunisienne savait officier à l'international : je partage entièrement son point de vue. ça peut choquer je sais, mais lorsqu'il est question de sauvegarde de la nation, il ne faut pas hésiter.

Mon Appel à l’armée et à nos forces de l’ordre, par John Wayne

Depuis le 14 Janvier 2011, date à laquelle des hauts gradés de l’armée ont trahi le général Ben Ali en suivant les ordres de membres du gouvernement Américain, la Nation Tunisienne connait un effondrement dû à un vide sécuritaire catastrophique. Ce vide sécuritaire a comme origine la trahison collective d’hommes et de femmes politiques Tunisiens qui travaillent pour les intérêts de puissances étrangères dans un but apparent de démocratisation de la Tunisie, mais qui en réalité n’est qu’un processus de recolonisation de notre pays. Même les membres du gouvernement actuel dont le Président de la République, obéissent à des émissaires étrangers et contribuent à l’affaiblissement des structures de notre pays.

En outre, la Tunisie est infiltrée de cellules dormantes Djihadistes qui ont subi des entrainements en Syrie, en Jordanie, en Irak, et en Libye sous le haut patronage de la CIA et de l’émirat du Qatar. Ces mêmes forces coloniales qui entraînent financent et arment ces terroristes qui vous tuent et vous égorgent, gouvernent la Tunisie derrière des hommes et des femmes politiques Tunisiens corrompus, traîtres, et collaborateurs.

Membres des forces de l’ordre, ce ne sont pas ces politiciens modernistes ou islamistes qui sauveront la Tunisie de l’anéantissement mais vos hommes et vos femmes qui portent l’uniforme sur lequel sont imprimés le drapeau et les emblèmes de la Patrie. Le pouvoir revient à ceux qui servent la Tunisie sans la trahir et après cinq années de trahison collective et de destruction, la Tunisie ne peut être sauvée que par vos hommes et vos femmes qui portent les armes et l’uniforme.

L’heure n’est plus au jeu démocratique ni à la politique mais a la sauvegarde de notre pays des forces qui la vendent, qui l’affaiblissent, et qui lui nuisent. Il est grand temps pour vous de prendre le pouvoir et de constituer un gouvernement entièrement militaire qui prendra en charge le destin de la Patrie. Vous devez occuper toutes les structures vitales à la Nation qu’elles soient un Ministère, une chaine de radio ou de télévision, un port ou un aéroport. Ces structures vitales au fonctionnement de notre pays doivent être contrôlées par vos officiers et non par des civils.

L’Etat d’urgence et la loi martiale doivent être appliqués à l’encontre de tous ceux qui contesteront votre prise de pouvoir et ceux qui ont trahi la Tunisie. Le nouveau gouvernent militaire nationaliste et patriote Tunisien doit expulser tous les étrangers qui ont nui à la Tunisie en encourageant une fausse révolution et une fausse démocratie d’un côté, tout en armant et en entraînant les terroristes qui vous tuent d’un autre côté.

Des pays comme les Etats Unis, le Qatar, et l’Arabie Saoudite doivent retirer immédiatement leurs représentations diplomatiques du territoire Tunisien. Les forces de l’ordre au pouvoir doivent prendre en charge les institutions judiciaires et doivent gérer des tribunaux militaires qui châtieront les traitres et les terroristes de la peine de mort.

Les membres des forces de l’ordre doivent sans l’obtention d’un mandat, perquisitionner tout local suspect et arrêter toute personne suspecte en territoire Tunisien. Le gouvernement militaire au pouvoir doit interrompre sa coopération technique avec les Etats Unis et demander de la Russie une aide militaire matérielle et logistique urgente. Sans votre prise de pouvoir, l’année 2015 sera celle où les forces de l’ordre accuseront une véritable défaite militaire face à des Djihadistes jeunes, bien entrainés et déterminés, et qui se soldera par la mort de centaines de vos hommes et de vos femmes, de civils innocents, et d'un effondrement catastrophique de l’économie Tunisienne. Il est grand temps pour vous d’agir et de sauver la Tunisie !

F.M. Alias JOHN WAYNE Ancien élève au Collège Sadiki Diplômé d''Histoire et de Sciences Politiques de l''Université Paris-Sorbonne. Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali. Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.

source : http://www.tunisie-secret.com/Mon-Appel ... a1408.html

[tayeb]

Mon cher Opmega une prise de de l'état par l'appareil militaire serait immédiatement condamné par la communauté internationale avec tout ce que ça importe comme mesure de rétorsion , financière , embargo, suspension des aides internationales dont la Tunisie a aujourd'hui cruellement besoin, tous les partis politiques et le puissant syndicat ouvrier du pays descendrait dans la rue, prend ton mal en patience et fait confiance aux femmes et aux hommes de ton pays, je connais bien ton pays crois moi et j'y est beaucoup d'amis de grande valeur et qui sont de grands patriotes, je suis convaincu que malgré les félons qui conspire contre le bien de ton pays, le peuple Tunsien saura relever le défi. L'armée Tunisienne est aimé et adulé par son peuple, j'en suis même un peu envieux pour te dire, mais si elle prend le pouvoir elle perdra l'éclat et la pureté qu'elle possède. Il faut vous investir dans la vie civile, vie associative , vie politique, c'est le meilleur des moyens pour les empêcher de nuir. Si un coup d'état militaire était efficace et permettait de sauver un pays de sa déchéance , crois moi l'amis certains ailleurs l'auraient déjà fait. Tahya Tunis.