Séparatisme et Tensions Tribales en Libye

[Sifax]

Intéressant point de vu, dommage que c'est en arabe pour les non-arabophones:

:الفصل الأخير من التراجيديا الليبية
!... جنود المارينز الأمريكي يصلون طرابلس، التي لطالما تغنوا بها في نشيدهم متوعدين بالعودة
http://www.numidianews.com/ar/article~19921.html

[rimonidz]

Les Forces Spéciales Américaines déployées en Libye et au Yémen

Evacuation des corps des quatres diplomates américains, dont l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique tués par des émeutiers Libyens ayant envahit le Consulat US à Benghazi en réaction d'un film provocateur islamophobique produit par un Israélo-Américain



les Forces Spéciales Américaines du Fleet Anti-Terrorist Security Team (Equipe Anti-Terrroriste de Sécurité de la Flotte -VI Flotte-) au nombre de 50 US Specials Forces déployées en Libye et 150 US Specials Forces au Yémen.

WASHINGTON: The United States dispatched two destroyers to Libya and deployed a Marine team to bolster security at its Tripoli embassy on Wednesday after its ambassador was killed in Benghazi.

The decision to move the ships and a roughly 50-member Marine unit to Libya comes after Washington's envoy and three other Americans were killed in an attack on the US consulate in Benghazi on Tuesday.



source : http://www.channelnewsasia.com/stories/ ... 43/1/.html

[soudard]

C'est une unité des Marines qui intervient en cas d'urgence quand le détachement de protection de l'ambassade ne suffit pas. En France ou en Italie, c'est plutôt les gendarmes qui font ce boulot. Et chez vous, qui garde les ambassades ?

[PSG78]

Chez nous c'est des gendarmes je crois, pour les marines, ils appartiennent au FAST.

[scorpion-rouge35]

c'est loin d'étre l'unique temoignage sur les violes commis par khadafi , ces amazones n'étaient rien d'autre que son harem !

Libye : Mouammar Kaddafi, prédateur sexuel

Elles ont été enlevées, harcelées, violées et battues par Mouammar Kaddafi. Nombreuses sont les femmes à avoir été les victimes directes et silencieuses du Guide libyen, qui a régné d’une main de fer sur le pays pendant 42 ans. Si le sujet est tabou, certaines d'entre elles ont accepté de témoigner. Annick Cojean, grand reporter au journal "Le monde", a consigné leurs récits dans un ouvrage édifiant, "Les proies"*.





Les qualificatifs manquent pour décrire la personnalité de Mouammar Kaddafi telle qu’elle est dépeinte par Soraya (pseudonyme). Cette jeune libyenne a accepté de raconter à la journaliste du Monde Annick Cojean le calvaire qu'elle a vécu pendnat plusieurs années sous le joug du dictateur. « Jaurais beau raconter, personne, jamais, ne saura d'où je viens ni ce que j'ai vécu. Personne ne pourra imaginer. Personne. » prévient-elle.

Âgée aujourd’hui de 23 ans, Soraya a été arrachée à sa famille alors qu’elle avait à peine 15 ans. Après avoir été repérée par le Guide lors d’une visite officielle dans son école à Syrte, elle a été intégrée de force au sein du harem de filles du Guide – les fameuses « amazones » - dans le lugubre et humide sous-sol du complexe présidentiel de Bab-el-Azizia, à Tripoli.

Terrorisée, celle qui n’était qu’une adolescente entourée d’une famille aimante, se retrouve projetée en quelques heures dans la chambre du dictateur, qui l’attend nu, assis sur son lit. Elle relate ses premières paroles : « "N’aie pas peur. Je suis ton papa, c’est comme ça que tu m’appelles non ? Mais je suis aussi ton frère, et puis ton amoureux. Je vais être tout ça pour toi. Parce que tu vas rester vivre avec moi pour toujours." ». Le calvaire peut commencer.

Tyran pervers

Le récit est éprouvant. Soraya décrit de l’intérieur un univers de terreur dans lequel, de jour comme de nuit, les femmes sont livrées en pâture au « maître », « qui salissait tous ceux qui avaient la malchance de l’approcher » raconte Soraya. Pour assouvir son appétit sexuel, « Papa Mouammar » - c’est ainsi qu’elles doivent l’appeler – contraint les (très) jeunes femmes à porter des petites tenues dont elles ignoraient jusqu’alors l’existence, supporter les injures, boire de l’alcool, fumer des cigarettes, regarder des pornos ou encore sniffer de la cocaïne avant de se faire violer, cogner et uriner dessus.

Et l'appétit de « Papa Mouammar » ne connaît pas de limites, même pendant le ramadan. « Le Guide explique aux filles que tant qu’il n’éjacule pas, cela ne comptait pas aux yeux d’Allah. « "Le ramadan à la mode Kaddafi" analyse l’une des filles de son harem. (...) Il disposait de réseaux impliquant des diplomates, des militaires, des gardes du corps, des militaires, des employés de l’administration et de son service du protocole, qui avaient pour mission essentielle de procurer à leur maître des jeunes femmes – ou jeunes hommes – pour sa consommation quotidienne », raconte un témoin proche du pouvoir de l’époque.

Soraya sort régulièrement blessée dans son intimité. Les énigmatiques infirmières ukrainiennes, quand elles ne sont pas occupées à faire des prises de sang pour s’assurer de la bonne santé des « nouvelles », sont là pour ramasser sa carcasse pleine d'ecchymoses et prodiguer les premiers soins, afin qu’« il » - c'est ainsi que les filles l'appellent entre elles - puisse recommencer, parfois seulement quelques heures après.

Comme des centaines de jeunes femmes, et de jeunes hommes apprend-on, Soraya va ainsi être « exposée à toutes les perversions d’un tyran obsédé par le sexe » pendant 5 ans. « Je n’oublierai jamais, il profanait mon corps mais c’est mon âme qu’il a transpercée d’un coup de poignard. La lame n’est jamais ressortie ». raconte-t-elle.

Aux commandes de ce manège infernal aux rouages bien huilés, apparaît un sinistre personnage, Mabrouka Cherif. Cette mère maquerelle autoritaire et manipulatrice, entourée de ses sbires Salma et Faïza, était chargée de repérer et amener les jeunes femmes dans la gueule du loup. Une tâche qu’elle a accomplie avec une extrême rigueur pendant des années, sans manifester aucune compassion pour les jeunes victimes.

En 2009, Soraya parvient pourtant à tromper ses bourreaux et à s’enfuir en France avec l’aide de son père, mais elle laissera « passer sa chance ». Accueillie par un ami de son père, qui va tenter d'abuser d'elle, elle sera ensuite balottée dans la capitale française au gré des mauvaises rencontres. Sans emploi et sans papiers, ne voyant pas d'avenir en France, elle se résigne à regagner Tripoli au bout de quinze mois. Quelques jours suffiront à Mabrouka pour retrouver sa trace. Elle subira à nouveau les supplices du Guide, jusqu’à ce qu’elle se fasse jeter du harem quelques mois avant la révolution qui scellera définitivement le sort de Kaddafi dans les conditions que l’on connaît.

Tabou

À la suite de ce récit, Annick Cojean mène l'enquête et rencontre d'autres victimes du Guide, dont Leila qui se présente comme une « rescapée ». En leur donnant la parole, Annick Cojean entend faire sauter l’un des derniers tabous du régime Kaddafi qui hante toujours la société libyenne : l’esclavagisme sexuel. Honteuses, honnies, les victimes sont encore confinées au silence. Soraya confie même que la vie de l’un de ses frères serait plus facile si elle était décédée.

Le tabou reste difficile à briser, tant Kaddafi a utilisé le sexe comme un outil de contrôle et d’oppression de toutes les classes de la société. Les témoignages recueillis par Annick Cojean tendent à montrer que Kaddafi pouvait aussi bien s’en prendre à de jeunes femmes, recrutées sur les bancs de l’école, à la faculté de Tripoli (où une garçonnière et une sinistre salle gynécologique ont été découvertes après la libération de la ville), qu' aux filles et épouses de dignitaires du régime. Sa soif de domination l’aurait même, selon des témoins, amené à abuser des épouses de chefs d’État africains, risquant de nombreux accident diplomatiques. Ce dernier point est plus douteux. Seules des allusions sont faites et aucun nom n’est donné. On se souvient néanmoins des accusations de la journaliste de France 2, Memouna Hintermann qui, en 1984, croyant être conviée pour une interview, a en réalité failli être violée par le Guide.

De nouvelles zones d'ombre pourrait s'éclaircir dans les semaines à venir avec la parution de l’ouvrage en Libye. Faut-il encore que la nouvelle société libyenne soit prête à entendre ces nombreuses victimes qui, après la révolte, ont souvent été traitées soit comme des « putains » soit comme des complices du régime.

http://www.jeuneafrique.com/Article/ART ... exuel.html

[BouDouar]

Quelle raclures ces journalistes de Jeune Afrique, quand Kaddafi (Allah Yerahmou) achetait des pages de publicité dans leur journal ils ne dénonçaient rien du tout et là qu'il est mort ils balancent...

Si nos dirigeants étaient réglo on en serait pas là à l'heure actuelle, le pouvoir entraine tous les abus et attise tous les instincts primaires de l'homme, Quoiq'uil en soit c'est entre lui et son créateur maintenant

[scorpion-rouge35]

Quoiq'uil en soit c'est entre lui et son créateur maintenant

il a eu surtout droit a la fin qu'il mérité

[60b]

Quelle raclures ces journalistes de Jeune Afrique, quand Kaddafi (Allah Yerahmou) achetait des pages de publicité dans leur journal ils ne dénonçaient rien du tout et là qu'il est mort ils balancent...

Si nos dirigeants étaient réglo on en serait pas là à l'heure actuelle, le pouvoir entraine tous les abus et attise tous les instincts primaires de l'homme, Quoiq'uil en soit c'est entre luiet son créateur maintenant

C'est faire peux de cas de ces pauvres femmes.....

[BouDouar]

Il ne faut pas prendre pour argent comptant tout ce qu'il se dit sur lui, c'est facile de "charger" un mort, pour ce qui est des victimes en aucun cas je n'ai fait peu de cas de leur sort, seulement là ou il est les victimes ne peuvent plus espérer que la justice divine

[60b]

Il ne faut pas prendre pour argent comptant tout ce qu'il se dit sur lui, c'est facile de "charger" un mort, pour ce qui est des victimes en aucun cas je n'ai fait peu de cas de leur sort, seulement là ou il est les victimes ne peuvent plus espérer que la justice divine

Donc, de l'intox??????C'est vraiment faire peux de cas de ses victimes.

[BouDouar]

Pourquoi Jeune Afrique n'a pas dénoncé cela du vivant de Kaddafi ? Parcequ'ils préféraient son argent ?
Oui c'est facile d'accuser un mort il n'est plus là pour se défendre,

A titre perso je crois que c'est tout à fait possible mais s'acharner sur un mort en plus l'autre journaliste espère en vendre de ces livres...

[anzar]

Boudouar n'a pas tort, quand il était vivant et puissant personne ne moufetait... maintenant qu'il s'est fait rétamé tout le monde s'en donne à cœur joie... pas qu'il ne faille pas balancer sur les déviances de ce vrai dictateur mégalomaniaque le problème c'est de le faire de cette façon.... qui aurait osé baver avant sa mort... Je parle bien sûr des spécialistes de la curée quand il y a plus personne en face.

[BouDouar]

Dans l'absolu tous les dirigeants Arabes méritent d'être pendus hauts et courts ce sont tous des traitres - mais moi ce qui me ronge c'est que je voudrais bien voire un blair ou un bush sur le point d'être pendus comme l'a étés Saddam (Allah Yerahmou) si on se base sur la froideur mathématique des chiffres ce sont de plus grands criminels que Saddam, Kaddafi, on peut même rajouter clinton le "sympathique" qui a fait mourir plus d'1.5 millions d'enfants irakiens en imposant un embargo criminel;

Je sais pas vous mais le lynchage de Kaddafi ou lapendaison de Saddam représentent pour moi le symbole et le summumde la dechéance Arabe, on a vraiment touché le fond, certes ils le méritaient mais s'humilier de la sorte devant le monde même Hitler capturé par les Américains n'aurait pas subi un traitement plus humiliant...

[anzar]

Kadhafi et Saddam ont bien cherché et trouvé leurs fins respectives..... la logique veut qu'on périsse par ce qu'on sème.... Saddam a incarné à la fois la terreur et le progrès comme Kadhafi d'ailleurs dans une certaine mesure... ces deux dictateurs ont donné à leur pays des infrastructures et des espérances que jamais les peuples de ces deux nations n'ont eu auparavant. Il n'y a qu'à voir le bond du taux d’alphabétisation réalisé par ces pays qui étaient des monarchies féodales décadentes soumises aux différents impérialismes post-coloniaux et celui qu'ils ont atteint lors de la chute de leurs dictateurs.... pour dire qu'avant un libyen à part garder des chèvres en faisant salat el istiskaa n'avait pas vraiment conscience de son état de pâtre ou de son appartenance à une nation... là où les choses divergent c'est la façon dont ces deux dictateurs ont crû museler et contrôler les choses, l'un a construit un état centralisé fort, avec des institutions bureaucratiques lourdes pleines d'inertie..... L'autre s'est contenté de jouer sur les divergences et les tensions tribales pré-éxistantes... les deux voies ont échouée et maintenant les peuples des deux pays s'entre massacrent joyeusement au grand plaisir de ceux qui ont récupéré la manne pétrolière qui concentre la plupart des convoitises actuelles... bientôt les libyens reviendront à leur préoccupations pastorales .... en regardant leurs rêves s'évanouir tel un mirage dans le désert..... retour au point zéro (reset)

[Sifax]

Y a des différences mais dans le fond ce n'est pas du déjà vu pour nous? Dommage qu'on arrive à voir clair dans les exemples libyen et irakien, clarté qu'on oublie très vite lorsqu'il s'agit de l'Algérie.

Pourtant rien ne ressemble plus à une Algérie récente (certes pas celle de 2012) que la Libye.