Intervention de l'ANP en dehors de nos frontières

Parlez ici,des engagements récents de l'ANP (terrorisme, tensions territoriales, engagements extérieurs...)
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L’Algérie doit elle intervenir en dehors de ses frontières pour défendre ses Intérêts ?

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scorpion-rouge35
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Re: Intervention de l'ANP en dehors de nos frontières

Message par scorpion-rouge35 »

pour l'instant l'UA soutien la position d'alger tout comme les USA dailleurs
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FULCRUM
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Re: Intervention de l'ANP en dehors de nos frontières

Message par FULCRUM »

L’Algérie doit intervenir si elle ne veux pas perdre pied dans le Sahel!!
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feeback
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Re: Intervention de l'ANP en dehors de nos frontières

Message par feeback »

Avec ce type d’ennemies le dialogue ne sert à rien, il ne comprenne que la fracas des armes.
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scorpion-rouge35
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Re: Intervention de l'ANP en dehors de nos frontières

Message par scorpion-rouge35 »

l’Algérie cherche probablement une session ouverte entre les différent groupes pour intervenir , il ne faut surtout pas qu'elle se retrouve a faire la guerre a la rébellion touareg qui ne sont absolument pas des mouvement terroristes et encore moins nos ennemie , c'est une affaire interne avec le gouvernement central malien
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Re: Intervention de l'ANP en dehors de nos frontières

Message par l'adjudant/chef »

scorpion-rouge35 a écrit :l’Algérie cherche probablement une session ouverte entre les différent groupes pour intervenir , il ne faut surtout pas qu'elle se retrouve a faire la guerre a la rébellion touareg qui ne sont absolument pas des mouvement terroristes et encore moins nos ennemie , c'est une affaire interne avec le gouvernement central malien
si c'est pas maintenant dans le futur ils sauront nos ennemis
c'est pas l'arme qui tue mais l'être humaine qui tir sur la gâchette

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BerrouLana
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Re: Intervention de l'ANP en dehors de nos frontières

Message par BerrouLana »

La question de l’intervention est absolument désastreuse, du point de vu opérationnel et stratégique (politique et militaire) pour une multitude de points :

- L’Etat algérien veut prendre l’initiative de rendre l’atmosphère plus sur par l’action diplomatique et les négociations entre les parties en Mali, car tout simplement, le mouvement des Azwades on déjà des contactes directes avec le gouvernement algérien depuis un bon moment, et notre gouvernement est entraîne de gagné un peut du temps afin d’établir une stratégie basé sur une conduite plus prudente, une action militaire précipitée est un vrai coup de feu sur le pied sont se rendre compte.

- Une action militaire directe dans la région pour rétablissement d’un pouvoir légitime au Mali et pour unifier sa souveraineté ou plutôt il faut dire l’impossibilité de la rétablir sera une action longue et dure du point de vue politique, et longue et dure dans le processus logistique qui va engendrer. Cette action va favoriser la mobilisation de toute la population dans le nord du Mali afin de faire face à cette « agression extérieur». La règle militaire dans ce genre de guerre est claire, si elle dure, il faut attendre au pire, et le pire dans cette situation c’est que notre armée elle n’aura pas à de combattre un ou deux groupes terroristes armés mais ça sera une fragmentation effrayante de ces groupes à une multitude d’organisation terroristes plus déterminer à exporté ces actes plus loin de ces territoires, là, la situation sera incontrôlable, et qui va encourager la propagation du terrorisme dans des pays classés auparavant « sûr ».

Il convient d’ajouter, et pour bien comprendre la complexité socio-politique de la région il faut partir du point de la compréhension de la distribution tribale dans le Sahel. La constitution tribale dans l’extrême sud algérien et beaucoup plus différente dans les autres pays du Sahel, l’Algérie partage avec 05 autres Etats la distribution démographique des Touaregs, mais en Algérie il existe que les Touaregs, par contre dans les autres pays du Sahel, de la Mauritanie jusqu’à la Somalie (les limites officielles du Sahel) on compte plus d’une dizaine de tribus et plus d’une centaine de sous-tribus, on trouve les Zghawa reparti entre la Libye jusqu'à Darfour en soudan, on trouve les Daza au Tchad et essentiellement au Niger, on trouve aussi les Peuls dans toute la région du ouest du Sahel et plus en profondeur vers le Cameroun et le Nigeria et dans d’autre pays du centre africaine, et aussi les Beggaras au Mali, Niger, Tchad et dans d’autres pays.

Cette complexité démographique avec une fragilité post coloniale fait en sorte que les régimes n’ont pas pu contrôler tout leurs territoires et aussi de contrôler ces tribus longtemps réprimer, sans négliger une intervention directe et indirecte de la France dans cette misère politique et économique du pays, il ne faut pas oublier qu’après 03 ans du retour des relations franco-libyenne, et après 04 ans des « accords d’Alger » en juillet 2006, des accords fragiles entre touaregs et maliens, nos radars de détection dans le sud-est détecte un avion cargo libyen qui va survoler tout le Niger et qui va se poser dans le nord du Mali rempli d’arme et de moyens de soutien destinés aux rebelles de Ag Bahanga Ibrahim (ce chef de guerre touareg a déjà effectué une formation dans la « légion verte » de Kadhafi en Libye), ce dernier qui va vite reprendre les armes, tourne le dos à l’accord de paix signer auparavant à Alger, et va remettre la région dans une période de trouble juste à côté de nos frontières, mais l’histoire ne s’arrête pas là, des renseignements officieuses fait l’état d’un accord entre les services secrets français et l’ancien régime de Kadhafi pour la quelle ce dernier va bénéficier d’un contrat important d’arme après cette action, sous une couverture de récompense après la libération des infermières bulgares. Mais comme toutes les histoires, y a toujours des fuites ?!!

- la peur d’un effet domino sur les tribus touareg sur le territoire algérien, malgré que l’Etat algérien est au courent que les touaregs algériens sont loin d’une revendication séparatiste, l’Etat algérien gère bien la question dans le sud par une politique de confinement et un pacte d’appartenance qui a donner ces fruits depuis l’indépendance, il ne faut pas oublier que les Touaregs algériens sont les rares tribus dans le grand Sahara du sahel a combattre l’armée coloniale, les récits de la bataille de Tit en 1902 et des autres batailles parlent d’elles même , mais il faut dire que la situation sociale et économique dans le sud algérien fait en sorte qu’il faut soulever toute les peurs, à cause d’une connexité entre les tribus touaregs et aussi, malheureusement, il existe bel et bien , une mauvaise de distribution des richesses en Algérie qu’il faut la trouver une solution au plus vite. Une action militaire dans le nord malien ça sera une tragédie non seulement sur les peuples touaregs au Mali mais même en Algérie.

- la solution diplomatique proposer par l’Algérie va dans la direction de renforcer la position du Mali dans le sud, étant donné que le fléau du terrorisme observer depuis quelques année prouve que l’extension de ce problème se propage de plus en plus vers le sud que vers le nord, donc, la prononciation algérienne avec la conviction que le Mali doit rester unifié, l’Algérie joue la carte du renforcement ce pays pour stopper la propagation du terrorisme de plus en plus organisé vers le sud. Cette propagation va déstabiliser non seulement la région du Sahel, mais aussi l’Ouest africain et même le centre africaine aussi. Il faut le rappeler que plus du Mali, y a le Nigeria, le Niger et même le Burkina Faso qui sont atteint des actes terrorismes, maintenant on parle d’une présence terroriste au Kenya après la dernière attaque contre une église le mois dernier, et même dans le nord de la république du Centre Afrique, une région en pleine trouble depuis des décennies ;

- L’Algérie veut prendre un peut le temps afin d’étudier l’évolution de la scène nord malienne, il faut dire que l’Algérie à prononcé sur la possibilité d’une intervention militaire, mais la prise de Gao par les terroristes de Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest qui sont entre 500 et 1000 selon des sources) et le début des hostilités avec les nouveaux chefs d’Azawads longtemps éviter par ces derniers, et aussi la visite des émissaires d’Ansar Eddin en Algérie à la fin juin dernier pour négocier la libération des diplomates algériens, à bouleverser – pour les partisans d’une intervention militaire- la donne, car maintenant, l’Algérie va profiter d’un futur revirement dans la situation dans le nord du Mali. Il convient de préciser, que l’Algérie va faire le nécessaire pour faire face à une intervention militaire, mais au même temps va profiter d’une alliance Ensar Eddin (un groupe constituer de tribus Touaregs) et Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) contre le groupe terroriste du MUJAO constituer d’individus issus d’une multinationale terroristes ou on peux trouver même des pakistanais. Si une guerre éclate contre ces groupes, et dans le cas ou la victoire de l’alliance Anssar Eddin-MNLA, l’atmosphère sera propice pour que l’Algérie chapote des négociations directes avec le gouvernement malien, et comme ça elle évite un bain de sang et un déséquilibre plus significatif.

Je pense que c’est la solution que l’Algérie à essayer de la défendre depuis un temps devant toute la communauté internationale. Aujourd’hui, le MNLA par la voix de son Conseil Transitoire de l'État de l'Azawad (CTEA) confirme son objectif dans leur communiqué numéro 20 du 06/07/2012 : « Les groupes terroristes qui parsèment aujourd'hui notre Azawad se seront combattu jusqu'au bout avec la dernière rigueur. Ils n'ont pas leur place parmi nous. ».

- Certain parle dans le forum qu'il faut empêcher la constitution des bases arrières terroristes au Mali, dans ce point je précise que ces bases arrières sont déjà constituer depuis un bon moment, le plus dur dans cette question que même les mouvements séparatistes touaregs on fermer l’œil sur des positionnement bien définie des terroristes AQMI dans des zones qui jouxte leurs positions, surtout dans la région montagneuse d’Adrar des Ifoghas, la zone la plus dangereuse ou se croise les Touaregs et les terroristes de l’AQMI, et aussi les généraux maliens avec leur président ATT qui ne veulent pas s’engager d’avantage dans la lutte anti terroristes , ces même généraux profitent d’un trafic lucratif de drogues et d’armes qui transite dans tous les sens au Mali, et qui ne veulent absolument pas depuis le début a faire fonctionner correctement le Comité d'état-major opérationnel conjoint (CEMOC). Si cette organisation ne fonctionne pas dans les bonnes conditions à cause des pressions françaises sur quelque pays adhérents, et si l’armée algérienne intervienne dans le nord du Mali en solo, qui va alors protéger les arrières de notre armée ?

Donc, pour récapituler toute l’histoire, l’Algérie veut jouer la carte de la prudence afin de voir a quoi va engendrer le conflit entre les touaregs de azawed et les groupes armés, pour étudier toute éventuelle action dans la région que l’Algérie veut l’éviter à tout prix. Cette prudence donne à notre armée de se restructurer de mieux en mieux soit au point de vue organisationnel ou bien dans le point de vue équipement. Mais il faut dire qu’une action sera très limiter géographiquement en Mali, c'est-à-dire, elle se concentre dans le nord de Kidal jusqu’à Gao, mais elles seront des actions vraiment chirurgicale, mais ça est loin d’être concrétisé, car tout simplement c’est le souhait de la France avec ces petits sujets du CEDEAO.

Dans le niveau opérationnel, notre armée doit récupérer le maximum de renseignements sur la situation militaire dans le nord du Mali, et d’organiser ces troupes pour une bonne protection de notre pays.

A débattre…
Par Berroulana
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AAF 2020
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Re: Intervention de l'ANP en dehors de nos frontières

Message par AAF 2020 »

L'ALGÉRIE S'OPPOSE À L'INTERVENTION MILITAIRE AU SAHEL:Les raisons d'un refus
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«L'ingérence étrangère dans les pays du Sahel attise le feu de la discorde pour de longues années», a expliqué le Pr M'hend Berkouk.
L'ingérence étrangère dans les pays du Sahel notamment au Mali «attise le feu de la discorde qui pourrait durer de longues années», a indiqué avant-hier, à Boumerdès, Berkouk M'hend, expert dans les questions politiques. L'Algérie s'oppose à cette ingérence «sur la base d'un ensemble de principes», a précisé M.Berkouk dans une communication intitulée «La situation dans le Sahel africain et ses retombées sur la région», présentée dans le cadre de l'université d'été des cadres de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd). Ces principes reposent sur le règlement des problèmes de la région par «le soutien de l'Etat national et de l'unité territoriale», «une vision globale qui allie sécurité et développement» et enfin le «soutien des démarches de paix et de stabilité», a-t-il soutenu.
http://www.lexpressiondz.com/#rotating_headlines_4

PSG78
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Re: Intervention de l'ANP en dehors de nos frontières

Message par PSG78 »

Pour moi si le mnla se fait éclater par les barbus ( ce qui est le cas en ce moment ) on se doit d'intervenir pour éliminer cette menace une bonne fois pour toute et pour nous affirmer militairement et politiquement comme puissance continentale. Si on intervient pas, la France le fera vu que le ministre des affaires étrangères ni est plus opposé.
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BerrouLana
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Re: Intervention de l'ANP en dehors de nos frontières

Message par BerrouLana »

PSG78 a écrit :Pour moi si le mnla se fait éclater par les barbus ( ce qui est le cas en ce moment ) on se doit d'intervenir pour éliminer cette menace une bonne fois pour toute et pour nous affirmer militairement et politiquement comme puissance continentale. Si on intervient pas, la France le fera vu que le ministre des affaires étrangères ni est plus opposé.
Cher camarade PSG, vous devriez au moins lire ma précédente intervention sur la question d'une possibilité intervention de notre armée dans cette sous-région du monde, pour bien comprendre en suite la portée d'une tel action.

Une intervention mon cher PSG est loin d'être envisagé par nos dirigeants militaires, et je peux vous dire que la situation dans le nord va être bouleversé dans un futur proche, elle sera traduit par une violente guerre entre le MNLA et les terroristes du MUJAO.

Les grandes lignes de l’intervention du CEM/ANP dans la réunion ordinaire du CEMOC du 11 et le 12 juillet sont claires:

- L'ANP ne fera pas la guerre contre tout le monde dans le nord, un message clair de notre CEM qui suit parfaitement la ligne défendu par notre politique extérieur, et qu'il ne sera pas obliger, dans le cas d'une éventuelle assistance au Mali, de faire la guerre aux Azawads mais seulement aux groupe armés installer en force dans le nord malien (théorie des joueurs) ;

- Le CEM/ANP pose la condition de cette assistance, la rétablissement d'un pouvoir politique stable, c'est à dire, cette assistance elle ne sera pas pour demain, et le Conseil des chefs d'état-major des pays membres du Comité d'état-major opérationnel conjoint elle se contentera seulement du soutien malien dans le niveau renseignement. Cette déclaration du notre CEM traduit bien le manque de confiance de notre EM vis à vis la partie malienne qui a depuis le début veut mettre les bâtons dans les roues du bon fonctionnement de ce conseil , et dans les moments ou ne faut pas ;

- Notre CEM à passé un message aux maliens qui'l ne faut pas croire que les autres nations vont chasser le terrorisme pour eux. Il confirme dans ce point que chaque effort sera traité par les pays concernés et par leur propre forces, mais affirme que l'efficacité de CEMOC sera - exclusivement - basée sur la guerre informationnelle et les échanges de renseignements, mais ce message n'est destiné qu'aux maliens seulement mais à tous les pays membre du CEMOC, autrement dis, l'armée algérienne restera dans ces territoires (un pour tous, et tous pour un, et chacun pour soi) ;

J'ajoute aussi, que le MNLA a confirmé sa demande de soutien militaires des voisins pour un renforcement des ces forces afin de combattre le fléau terroriste, mais leur dernier communiqué datant de 12/07/2012 émanant du Conseil Transitoire de l'Etat de l'Azawad fait part d'une demande officiel de soutien militaire et financier, mais il expose pas la façon comment il doit être effectué, dans ce cas de figure, le MNLA ouvre les portes de son Etats mais pas pour tout le monde, car il confirme dans un autre communiqué que les pays du CEDEAO participe à la déstabilisation de ce mouvement, par une intervention directe des services secrets de quelques pays du ouest africains dans le renforcement des actions du MUJAO, et surtout au moment de la prise de Gao par ces groupes terroristes, et si ces informations du MNLA sont exactes, cela confirme la relation directe de la France dans le renforcement des groupes terroristes, elle qui pousse les pays du CEDEAO au l'enfer sans un objectif militaire clair. pour elle c'est la théorie l'anarchie constructive.

En final, mon cher PSG, ce n'ai pas la peine de faire une guerre en territoire malien, pour que l'Algérie devienne aux yeux des autres une puissance régionale et continentale, tout le monde savent bien que notre armée est une puissance, c'est pour cela que la France avec ces petits sujets du CEDEAO font en sorte que l'Algérie tombe dans ce piège, dans ce cas là, elle ne sera plus une puissance, car elle a va ouvrir pour elle 02 grands fronts de lutte contre le terrorisme, c'est à dire, tout les effort de reconstruction d'une armée moderne et forte partent en l'air.

Voilà la vidéo sur les extraits de l'intervention du CEM/ANP dans cette réunion, pour bien comprendre les points exposer précédemment

[video]http://www.youtube.com/watch?v=CYr-thEUj2k[/video]

Et j'aimerais bien que les membres du forum exposent leur opinions vis à vis mes points de vue sur la situation.

et Merci...

Ps: excusez mes fautes d’orthographes et autres. :oops:
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anzar
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Re: Intervention de l'ANP en dehors de nos frontières

Message par anzar »

J'adhère à ton analyse berroulana, l'intervention militaire directe et massive est une option à éviter. Des interventions limitées, ciblées et surtout effectuées dans l'anonymat et la discrétion la plus complète est la meilleure façon de préserver nos intérêts dans la région... les divergences entre MNLA, Ansar et MUJAO déboucheront certainement vers un contexte compliqué où il faudra jouer fin pour sortir notre épingle du jeu
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PSG78
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Re: Intervention de l'ANP en dehors de nos frontières

Message par PSG78 »

Attendre que les terros passent la frontière pour pouvoir s'en charger c'est pas rassurant du tout de plus comme le dit le proverbe la meilleure défense bah, c'est l'attaque. Quand je parle d'attaque, c'est pas la grande invasion mais plutôt d'une force de réaction rapide située dans quelques FOB au nord Mali pour pouvoir contrer ces attaques plus facilement. Je sais pas vous mais revivre un scénario à la libyenne avec la fine fleur de l'OTAN à nos portes c'est pas rassurant et intolérable. Moi ce que je ne comprend pas avec l'EM, c'est qu'on se construit une grande flotte de guerre pour se déployer à l'étranger et quand le danger est à nos portes on refuse d'envoyer des troupes ou au moins des fs : c'est insensé !

Amarito
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Re: Intervention de l'ANP en dehors de nos frontières

Message par Amarito »

BerrouLana, ton exposé de la position algérienne est très clair et on peut le résumer ainsi : c'est aux maliens de régler les problèmes du Mali, avec bien entendu une coopération sous forme de renseignement dans la lutte anti-terroriste. On ne peut pas faire moins que ca. C'est une position minimale fortement teintée de "wishful thinking" : les maliens vont regler tout ca inchallah. Sauf qu'un petit "reality check" s'impose : les maliens sont a des annees lumieres de retablir un semblant d'ordre et d'unite, la situation au sud est completement boiteuse, le president et le premier ministre sont contestés, la junte de Sanogo est une menace permanente, quant au nord du pays, il est completement tombé aux mains des islamistes d'Ansar Eddine et du Mujao (le MNLA est completement out). Comme c'est parti, les maliens seuls ne vont rien regler du tout, et l'Azawad va devenir un immense sanctuaire pour barbus, d'ou ils pourront mener des attaques sur les pays voisins, et cette situation pourrait perdurer des annees. D'ailleurs quel est le seul pays a avoir souffert d'attaques et d'attentats a partir du nord Mali ? l'Algérie.
S'il devait y encore des attentats en Algérie revendiqués par le MUJAO, je ne comprendrais pas qu'il n'y ait pas de represailles sous forme d'actions de FS, frappes aériennes ou interception de cargaison d'armes arrivant a l'aeroport de Gao.

Sifax
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Re: Intervention de l'ANP en dehors de nos frontières

Message par Sifax »

Même si je comprend parfaitement les inquiétudes exprimées par Amaito et PSG78, je penche plutôt pour la position de BerouLana (dont je salue l'analyse :hadarat: ).

La guerre n'est pas une démonstration de force mais c'est imposer une volonté ou une vision politique sur l'autre partie. Il s'agit de savoir quelle est la configuration politique qui nous arrange.

Ce qui me dérange dans une intervention militaire c'est 2 points:
1- ça recrutera pour les terroristes dans certains milieux. ça légitimera les actes de terrorismes qui deviendrons: "résister à l'agresseur algérien".
2- sur le plan international, nous allons du jour au lendemain donner raisons aux interventionnistes. Ceux qui considèrent les vies humaines comme des chiffres, des dommages collatéraux pour asseoir leur hégémonie idéologique et leurs contrats d'armes et d'hydrocarbures. Je parle des Bush et autres petit Sarkozy.

Par contre, une intervention très discrètes et très ciblé, qui s'appuie sur un "acteur" légitime malien (tout indique que c'est le MNLA ) ça je ne suis pas contre. Nous pouvons lui fournir un appui politique, des armes, du carburent et autres logistiques, des informations (renseignement) et voir même une couverture aérienne en cas d’extrême nécessité.

Mais personnellement il serai difficile de se prononcer sans avoir certaines données, par exemple:

- Quel est l'état des forces des MNLA sur le terrain. Sont ils minoritaires et faibles? Ont ils encore des éléments capables d'agir?

- Quel est le degré d' "extrémisme" des Ansar Edine? Sont ils des takfiriyines? Sont ils au contraire un mouvement islamiste modéré ? Dans ce dernier cas, une alliance (Anzar Edine + MNLA) serai encore mieux et plus légitime pour combattre El-Qaida et MUJAO; et dans ce cas ils aurons un fort argument pour négocier en position de force face au Mali.
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krimbelkacem
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Re: Intervention de l'ANP en dehors de nos frontières

Message par krimbelkacem »

tout à l'heure le ministre de la défense Français sur Europe 1 je crois à déclarer que la France n'accepterais pas de nouvel Afghanistan à deux heure de Paris...
http://www.europe1.fr/Politique/Mali-Le ... 1-1168095/
http://www.europe1.fr/International/Mal ... e-1168543/

Il va y avoir de fortes pressions Françaises pour une intervention africaine...et un soutien d'Alger....
Les jours à venir seront fortement intéressant de voir quel attitude on aura en cas d'engagement militaire qui ce ferait sous nos yeux...
Même si toutes ces armes viennent aussi de Libye... et de la passivité de l'ancien pouvoir en place à Bamako...
Et oui envoyer des troupes conventionnelles pour faire de l'occupation de terrain...la cédéao est capable de le faire...par contre dire aux Maliens de ce débrouiller...c'est un peu farfelu, des mutins au pouvoir, une armée balayer.... c'est compliquer...

La seule chose qui pourrait aller dans le sens d'une non participation de l'ANP, est la réorganisation des Régions militaires frontalière et la créations de nouvelles unités
mais dans ce cas avec nos SIX régiments de para-commandos.... et leurs capacité de projection sur plusieurs km.... on a des choses a faire valloir...
Si nous possèdons des "Forces spéciales", ce sont tout ce que l'on peut leurs demander, rapidité, mission a caractère tactique et stratégique, petit nombre d'hommes surentraîner et bien sur discrétion :twisted:
Au moins en cas de nouvel incident riposter par un RAID, aérien ou terrestre AQMI-mujao... et montrer que l'ANP répliquera à toute provocation

Palmier Dattier
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Re: Intervention de l'ANP en dehors de nos frontières

Message par Palmier Dattier »

Je lis toujours avec interet ce topic malien. Et je crois qu'il est juste de rappeler les points suivants:
1- Le Mali en tant qu'Etat pivot entre la zone arabe et africaine noire constitue un pays d'un interet stratégique pour la France, ancienne puissance coloniale et pays dominant sur le plan économique et qui compte sur les Etats africains pour renforcer ses propres positions diplomatiques dans les arènes internationales.
2- Ce role d'Etat pivot est parfaitement compris aussi bien par l'Algérie que par les pays francophones africains voir certains pays anglophones comme le Nigeria. Si à Bamako se trouve au pouvoir un régime noir africain marqué par son refus de reconnaitre l'identité arabe, berbere et islamique du Nord du Mali alors les memes causes produiront les memes effets et le Mali restera un Etat dont l'instabilité structurelle jouera le role d'épouvantail vis à vis des autres Etats africains noirs et francophones qui y verront des bonnes raisons de se ranger derriere la banière tricolore française pour se prémunir "du péril islamiste". Comprendre que les Etats africains refusent de reconnaitre la dualité identitaire malienne et votent massivement pour un Etat central noir animiste (sous couvert d'Etat laic) contre un nord malien arabo-berbéro-musulman. Cette attitude réfractaire africaine vis à vis de l'Afrique du Nord est encouragée par la France qui agite habilement le drapeau des croyances religieuses (animisme contre islamisme) pour rallier à sa cause de de puissance mondiale de second rang ceux des africains qui croient encore que traiter avec un impérialisme que l'on connait vaut mieux que traiter avec des puissances mondiales que l'on ne connait pas (la Chine par exemple).
3- L'interrogation que pose avec insistance la volonté affichée de l'Algérie de ne pas intervenir militairement au Mali est la suivante:
Lorsque l'on définira quel Etat malien on construire à Bamako sur le plan institutionnel, on pourra mieux apprécier les efforts de paix à réaliser dans le nord malien. En d'autres termes, à la faveur de l'éclatement du Mali soumis aux forces centrifuges nord maliennes nourries par l'attitude ostraciste de Bamako, l'Algérie pose la question de la nature de cet Etat pivot malien, le voulant rapprochant les zones africaines et arabes dans le cadre d'une vision plus générale de défense des interets de l'Afrique sur le plan continental et non pas comme une pomme de discorde entre africains noirs et africains blancs du Maghreb au profit exclusif de l'ex-puissance coloniale.
4- L'Algérie a d'autant plus de raisons de poser ces interrogations, qu'elle est non seulement voisin du Mali mais aussi partie prenant d'une certaine manière à au moins deux niveaux: celui de ses propres tribus touarègues, certes algériennes, mais sensible au sort de leurs frères touarègues maliens, libyens, nigériens et mauritaniens et au niveau de la lutte anti-terroriste salafiste dont la composante algérienne n'échappe à personne.
5- A contrario, le role joué par la France dans le conflit libyen, lui interdit de se poser en donneuse de leçons puisque la déstabilisation du Mali est d'abord le fait d'un surarmement des tribus maliennes touarègues au service de Kaddaffi qui ont habilement joué sur les massacres des populations civiles nord maliennes par l'armée de Bamako pour se poser en défenseurs légitimes des populations du Nord mais aussi en forces de propositions politiques incontournables; une fois le régime de Kaddaffi déchu par les bombardements et les forces spéciales de l'OTAN.
6- Au Mali, il ne s'agit pas de lutter contre le Mujao ou d'y déloger des islamistes radicaux. S'il ne s'agissait que de cela, on ne se fatiguerait meme pas à leur envoyer des forces spéciales (fussent elles algériennes). Armer, entrainer et équipper de manière adéquate les touarègues du MNLA suffirait amplement à défaire les islamistes. Non, au Mali, il s'agit de savoir si cet Etat veut se prendre en charge en dehors de l'autorité tutélaire de la France. Cette dernière n'y consent pas et c'est pour cette raison que les forces de la CEDEAO s'agitent de la sorte pour le compte de la France, cette dernière n'ayant pas la légitimité d'y intervenir après y avoir mis le feu dans la guerre voulue contre la Libye et ses conséquences catastrophiques sur l'unité du Mali.
7- Une éventuelle intervention algérienne au Nord du Mali, refoulerait notre Etat au role d'une partie prenante au conflit alors que nous cherchons par tous les moyens à nous positionner comme une force de proposition et de stabilisation de la région. Il est donc de notre interet stratégique de ne pas intervenir au Mali et de continuer comme l'a si bien dit Berroulouana à renforcer notre potentiel militaire et la modernisation de nos forces armées pour nos propres besoins de défense, l'aventure libyenne et celle syrienne qui se déroule sous nos yeux constituant autant d'avertissements sérieux.
8- Notre interet stratégique serait de voir le Mali se doter d'une constitution ouverte sur toutes ses ethnies avec une pratique du pouvoir partagé pour mieux répartir les efforts de sécurité et de développement sur l'ensemble du Mali. Pour cela un nouvel Etat malien est nécessaire jouant le role de pont entre l'Afrique noire et l'Afrique blanche maghrébine. Nous pouvons aider à l'avènement d'un tel état en influençant sur le plan politique des mouvements maliens à composante touarègue. Encore faut il que du coté malien on sache dépasser la crise de leadership et qu'émerge enfin des leaders emplis de sagesse africain pour le bien de leur peuple.
9- L'Algérie n'a pas d'urgence à intervenir au Mali. Ses propres efforts de développement dans le grand sud (routes, eau, electricité, subvention des denrées alimentaires, couverture sanitaire) témoignent des progrès de l'intégration économique de nos immensités sahariennes au reste de la Nation. Cependant ces efforts restent insuffisants et doivent etre approfondis.
10- Le Sahara constitue un défi logistique en terme de surveillance mais cette difficulté prévaut aussi pour nos adversaires qui sont loin d'avoir nos capacités logistiques. Nous ne sommes donc pas en situation de danger mais en situation de vigilance soutenue. Il n'y a pas d'aggression malienne contre nous; il n'y a donc aucune raison d'intervenir pour le compte et les intérets de notre ex- puissance coloniale sous prétexte de négocier un strapontin diplomatique dans le région et de nous voir affubler de qualificatif de "puissance régionale" pour titiller les égos nationalistes stupides et bornés. Notre direction politique possède un grand inconvénient et un grand avantage à la fois: direction politique géroncratique, elle prend des décisons en conclave fermé, mais cette longévité au pouvoir toute anti-démocratique qu'elle soit lui a permis d'accumuler une expérience exceptionnelle qui se traduit par une sagesse dans ses prises de décision diplomatiques qui reflète un immense pragmatisme et une conscience aigue de son faible poids sur la scène internationale.
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