Algérie : Actualité culturelle et artistique

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sabot2012
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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par sabot2012 »

Djaaf a écrit :
Oh ca me rappelle vaguement quelque chose! Oh oui une série marocaine lancée par Inwi. N'empéche le copier coller est pas mal
oui c'est bien ça la version marocaine a été diffusé l'année derniere c est du copier coller
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anzar
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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par anzar »

C'est bien ce que je me disais, l'originale est encore pire
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sabot2012
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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par sabot2012 »

anzar a écrit :C'est bien ce que je me disais, l'originale est encore pire
c est peut être une licence sauf que cette serie s'est astreinte au web coté marocain et n'a jamais été difusée sur les chaines marocaines c'est financé par l'operateur inwi de téléphonie
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anzar
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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par anzar »

Heureusement ..... allez pour se soigner un peu de ces horreurs ;)



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tchpako
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Message par tchpako »

ih 3la liyam ezmane

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sadral
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Message par sadral »

:shock: :shock: :shock:
Cheb Khaled devient un sujet de sa majesté Mohamed VI

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Il a démarré dans les cafés algériens, Cheb Khaled veut finir dans les palais marocains. L’ancien roi du raï vient de se voir octroyer la nationalité marocaine par un décret royal en date du 20 août dernier. L’information a été donnée aujourd’hui par des médias marocains.
Le site français Rue 89 qui reprend l’information rappelle que Cheb Khaled excipe de sa proximité avec le roi Mohammed VI dont il devient l’un des sujets. Des sites marocains rapportent que Mohamed VI lui a même offert une villa sur la côte de Saâdia.
Dans une interview au magazine marocain Tel Quel en 2009, cité par Slateafrique, Cheb Khaled avait évoqué ses relations avec le souverain chérifien : « J’ai eu la chance de côtoyer le roi lorsqu’il était prince. Puis quand il est devenu roi, il ne m’a pas tourné le dos. Bien au contraire. Il n’a pas changé et ça me touche. On a gardé notre amitié, car c’est un personnage de ma génération qui pense comme tous les jeunes. Il m’invite souvent chez lui quand je suis au Maroc ».
Le chanteur a décidé de s’installer définitivement au Maroc il y a plusieurs mois, où il compte dit-il, élever ses enfants, rapporte Rue 89. Marié à une Marocaine, Khaled affirme avoir quitté la France où il résidait depuis des années parce qu’il a « peur pour ses enfants » dans un pays qui autorise le mariage homosexuel.
http://www.tsa-algerie.com/actualite/it ... mohamed-vi
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

reda 78
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Message par reda 78 »

en algerie il etait le ROI du rai , au maroc il devient le sujet du ROI , honte a toi monsieur khaled

AAF 2020
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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par AAF 2020 »

Mascara : Décès de l’artiste Daho Meziane
Daho Meziane est décédé, samedi soir, à Mascara, à l’âge de 79 ans, suite à une longue maladie et inhumé le lendemain au cimetière de Sidi Mohamed Cherif, a-t-on appris de sa famille. Surnommé « Zedoudouda », le défunt, natif de Mascara en 1934, a entamé un parcours artistique après l’indépendance à travers la troupe « art et action », qu’il a fondée en compagnie d’autres artistes ayant interprété des chansons populaires de divertissement, d’éducation et de théâtre. Cette troupe a décroché le prix national du festival des arts populaires d’Alger en 1979, soit trois ans avant d’avoir cessé son activité. Daho Meziane était connu par sa chanson humoristique traitant d’un personnage populaire « Zedoudouda ». Il a, également, interprété des chansons traitant de faits sociaux dans un style comique. Malgré l’âge et la maladie, Daho Meziane n’a eu de cesse de prendre part aux activités culturelles jusqu’au ramadhan dernier. Il a milité au sein du Front de libération nationale (FLN) et fut, en 1956, arrêté et incarcéré à la prison de Barberousse où il fit la connaissance du poète de la glorieuse Révolution, Moufdi Zakaria, avec lequel il a partagé une même cellule. Libéré en 1959, il rallia l’organisation civile du FLN jusqu’à l’indépendance nationale. (APS)
http://www.elmoudjahid.com/fr/flash-actu/11945

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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par AAF 2020 »

50 ans de réalisations du secteur des finances retracés dans un ouvrage récemment publié
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ALGER- Le bilan des réalisations du secteur des Finances depuis l’indépendance de l’Algérie vient d’être retracé dans un ouvrage publié récemment par le ministère des finances.

Intitulé "Ministère des Finances, 50 ans de réalisations - histoire et évolution", cette publication comporte 9 chapitres consacrés à l’historique du ministère, au système budgétaire, à la sphère financière, l’administration fiscale ainsi que les services de la comptabilité et les organes de contrôle.

L’ouvrage dresse le bilan des réalisations du ministère des finances. Il consigne l’apport de cette institution de souveraineté au développement socio-économique au profit du citoyen.

Il revient, en son chapitre premier notamment, sur les différentes étapes ayant marqué le processus d’évolution du ministère au rythme des mutations économiques du pays.

Des passages sont consacrés à la création et au développement des douanes algériennes, aux réformes initiées dans le secteur, aux programmes de modernisation de ce corps et ses perspectives d’avenir.

L’ouvrage de 244 pages comporte une présentation de la direction des Domaines et le rôle des structures des ressources humaines.

Des responsables qui se sont succédé aux différents services centraux du ministère des finances y apportent également leurs témoignages sur les différentes étapes ayant marqué l’évolution du secteur du point de vue organisationnel, structurel et humain.

Des états chiffrés relatifs au bilan du secteur illustrent le bilan de cinquante années de réalisations et d’activités notamment en qui concerne le développement des structures de base et des ressources humaines au niveau national.
http://www.aps.dz/50-ans-de-realisation ... cteur.html

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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par AAF 2020 »

AHMED TALEB IBRAHIMI PUBLIE LE 3E TOME DE SES MÉMOIRES: "J'ai refusé qu'on tire sur le peuple"
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Après ses révélations de la politique nationale sur la chaîne Al Jazeera au début de l'année, l'ancien ministre des Affaires étrangères sous Chadli, Ahmed Taleb Ibrahimi, est sorti une nouvelle fois de son silence avec la publication du troisième volet de ses mémoires aux éditions Casbah.
Plus de 600 pages de révélations, de secrets d'Etat et témoignages inédits sur la période politique la plus trouble pour l'Algérie entre 1979 et 1988. Une période qui est intervenue entre la mort de Boumediene et la crise économique qui a marqué le pays.
Fidèle à cette démarche qui privilégie la relation des faits à l'expression des états d'âme, l'analyse au commentaire subjectif, l'auteur retrace ici son passage à la présidence de la République en qualité de ministre-conseiller, de janvier 1979 à mai 1982, puis son action à la tête de la diplomatie algérienne après la disparition tragique de Mohammed Seddik Benyahia, jusqu'à sa démission au lendemain des événements d'octobre 1988. Sur ces deux grandes périodes, ce sont des pages d'une extrême densité informative qui nous sont proposées. Qu'il s'agisse de la création de la Cour des comptes ou de la conduite de la politique étrangère de l'Algérie, les principaux dossiers - Relations avec la l'Europe, avec les Etats-Unis, avec l'Afrique, avec la France; questions de la Palestine et du Sahara occidental, conflit Iran-Irak etc. - sont traités avec une minutie, un souci de l'exactitude, mais également un sens de l'observation qui sont ceux d'un esprit méthodique.
L'ensemble s'achève sur le dramatique épisode du 5 octobre 1988. L'auteur raconte comment, rentré précipitamment de New York où il prenait part à l'Assemblée générale de l'ONU, il s'est trouvé confronté à la réalité désolante d'un pays au seuil d'une terrible épreuve. Le 5 octobre était d'ailleurs précisément le jour fixé au ministre algérien des Affaires étrangères pour prononcer son allocution. Mais le soir, écrit Taleb Ibrahimi, les médias annoncent qu' «Alger a été le théâtre de manifestations qui ressemblent aux émeutes du pain dans d'autres pays africains» et que l'état de siège a été instauré. Le lendemain matin, Taleb Ibrahimi téléphone à la Présidence et discute successivement avec Larbi Belkheir, Mohamed Chérif Messaâdia et Hedi Khediri. «Tous se veulent rassurants, en assurant que la situation est sous contrôle, mais je suis loin d'être rassuré de les trouver réunis à quatre heures du matin!», raconte le ministre dans ses mémoires.
Il décide de rentrer précipitamment. Il s'envole vers Genève où il arrive le 7 octobre au matin. Il réalise la gravité de la situation devant la suppression des vols en direction de l'Algérie et devant les informations, à la fois décousues et alarmistes, qu'il recueille à l'ambassade sur les manifestations du 5 octobre puis les affrontements, la répression,... On lui envoie un avion spécial et débarque le 8 octobre à Boufarik où on l'informe que le président l'attend. Je le trouve décontracté et l'entretien commence dans le calme. Chadli voulait savoir comment son ministre des Affaires étrangères a appris la nouvelle et ce qu'il en pense. «Je ne manque pas de lui rappeler mes nombreuses mises en garde auxquelles il répondait par la même phrase: «Toi tu me noircis toujours le tableau» raconte Taleb Ibrahimi dans ses mémoires, avant d'ajouter cette phrase capitale: «Il m'est difficile de rester membre d'un gouvernement qui a donné l'ordre à l'armée de tirer sur le peuple.»
Là, raconte l'auteur, le président Chadli explose: «Mais c'est parce que je n'ai trouvé ni Parti, ni gouvernement, ni police que j'ai fait appel à l'armée!»
«Depuis ton discours du 19 septembre, un élément nouveau et de taille est intervenu: le 5 octobre. Je pense donc que tu dois reprendre la parole pour rassurer nos compatriotes en annonçant des mesures concrètes à la fois économiques et politiques.» En vérité, des réformes étaient déjà prêtes en vue de la tenue du congrès ainsi qu'un projet de révision de la Constitution.
Dans ses révélations, l'ancien chef de la diplomatie algérienne révèle qu'il est indésirable au sein du pouvoir. Il écrit notamment: «Depuis plus d'une année déjà, je percevais des signes que ma présence auprès de Chadli n'était pas souhaitée par certains milieux, mais à ce moment précis, je sens que le divorce est définitif avec un homme dont j'ai été le collaborateur durant une décennie au cours de laquelle j'ai tout fait pour préserver son image parce qu'il est le Président de mon pays et que mon pays est jugé à travers lui. Nous nous séparons après qu'il m'ait demandé, «au nom de ce qui nous unit, de ne pas rendre publique ta décision».
Dans un style teinté d'émotion comme dans un film politique bien ficelé de Costa Gavras, Taleb Ibrahimi raconte avec émotion ses instants de départ du pouvoir: «En le quittant, je me rends à pied au ministère des Affaires étrangères où mon chef de cabinet, Khammar, est mis au parfum. Bien sûr, lorsque je demande à ma secrétaire de réunir tous mes papiers personnels, elle a dû se rendre compte de l'imminence de ce départ. Je rentre chez-moi et je réunis mon épouse et mes enfants pour leur tenir le langage suivant: «Dans quelques jours, je quitterai toute responsabilité politique. Vous devez, en conséquence dans vos rapports sociaux partir de l'idée que l'ingratitude est la règle dans le comportement de la majorité des individus et que personne ne se souviendra de ce que j'ai fait pour lui ou pour le pays. Ainsi, vous n'aurez pas de surprises désagréables et si cette règle devait connaître des exceptions, vous aurez la satisfaction de vivre des moments heureux.» Cette décision est accueillie par un soulagement et une joie indescriptibles par sa famille.
«Enfin, nous pourrons te voir, te parler et sortir avec toiI» s'écrient-ils tous.
Taleb Ibrahimi qui venait de quitter ses fonctions officielles est tout de même convoqué au parti. Le directeur du protocole de la Présidence, le général Noureddine Belkortebi lui annonce que le Président a décidé de convoquer une réunion du Bureau politique le lendemain 9 octobre à 16 heures. Il est à remarquer que c'est la troisième réunion en quatre jours, mais la première à laquelle il assiste. Au cours de cette réunion, le Président n'a plus l'assurance de la veille, sans doute parce que les manifestations se sont étendues à d'autres régions du pays. Son introduction est d'une grande humilité: «Je vous ai réunis pour vous consulter sur la situation qui prévaut dans le pays. Je vous prie de vous exprimer avec franchise et je suis prêt à me retirer si les circonstances l'exigent.» Les visages sont graves et l'inquiétude plane, écrit l'ancien diplomate avec un style raffiné. «Un changement paraît inévitable après le séisme», affirme l'auteur qui écrit: «Certains se voient à la tête du gouvernement ou même de l'État. D'autres, par contre, sentent leur départ imminent: Messaâdia cible des manifestants, semble lâché par Chadli; Abdelhamid Brahimi accusé d'être responsable des mesures économiques dénoncées par les manifestants. Quant à moi, je ressens une grande sérénité depuis l'audience de la veille où j'ai présenté ma démission au Président. Dans mon intervention, rappelant cette audience, je réitère ma proposition d'un discours du Président à la nation. Les mem-bres du Bureau politique se succèdent sans rien suggérer de nouveau. Seule intervention remarquée, celle de Rachid Benyellès qui propose que le Président, dans son discours, annonce sa non-candidature», souligne le témoin de cette histoire troublante de l'Algérie, précisant que cette déclaration provoque un choc psychologique. Chadli lance alors l'idée du multipartisme que Messaâdia réfute, affirme Ahmed Taleb Ibrahimi. Plus loin, l'auteur indique que certains observateurs ont soutenu que les événements d'octobre 1988 sont le résultat de la rupture d'un équilibre et la disparition d'un consensus. Cette hypothèse, ajoute-t-il, semble se confirmer lorsque Chadli désigne Kasdi Merbah à la tête du gouvernement le 7 novembre 1988 et le général Khaled Nezzar comme chef d'état-major puis ministre de la Défense.
Il précise que d'autres pensent que satisfaction est donnée à la Kabylie (par la nomination de Merbah) parce qu'elle n'a pas suivi les manifestants d'Alger. Mais en réalité, écrit-il, Chadli semble tiraillé entre deux courants contradictoires. Les uns voudraient une réforme du système de l'intérieur avec une ouverture politique qui, sans affecter la suprématie du FLN, déboucherait sur le multipartisme. Pour ce groupe, le départ de Messaâdia faciliterait les choses car il est devenu «le symbole du dogmatisme du Parti unique». Les autres voudraient une implosion du système qui mènerait à une économie libérale sans régulation, une dénationalisation y compris des hydrocarbures, une démonopolisation du commerce extérieur. Pour ceux-là, la mise à l'écart de Taleb-Ibrahimi est nécessaire parce qu'il «a créé la Cour des comptes et ne cesse de rabâcher le thème éculé de la justice sociale». En fait, les uns et les autres veulent se débarrasser des deux hommes qu'ils croient avoir le plus d'influence sur Chadli.
Taleb Ibrahimi souligne d'ailleurs, que les deux groupes vont obtenir satisfaction puisque Messaâdia est remplacé par Abdelhamid Mehri le 29 octobre et que lui, le fidèle des fidèles, est remplacé par Boualem Bessaïh le 7 novembre. Il faut ajouter le départ du général Mejdoub Lakhal-Ayat (remplacé par le général Mohamed Betchine), directeur des services de la sécurité militaire, qui serait impliqué selon lui dans la gestion de la crise et notamment dans la pratique de la torture. Au début du livre et juste après la mort de Boumediene, Taleb Ibrahimi revient dans le premier chapitre sur l'élection de Chadli, et l'existence d'une rivalité entre Yahiaoui-Bouteflika. Il affirme, à ce propos, que des forces politiques ont fait leur apparition en vue de se substituer au pôle présidentiel: d'une part l'armée et la sécurité militaire, de l'autre, le parti du FLN qui se veut l'autorité morale de légitimation du pouvoir et du personnel politique.
Pour les membres du Conseil de la Révolution, il ne fait pas l'ombre d'un doute que le successeur doit être désigné parmi eux. Au cours de leurs réunions quotidiennes, parmi les huit survivants de ce Conseil, deux affichent leurs prétentions: Mohamed Salah Yahiaoui qui dirige l'appareil du FLN et Abdelaziz Bouteflika, ministre des Affaires étrangères, qui se prévaut de son long parcours effectué aux cotés du président Boumediene. Mais leurs pairs ne peuvent ou ne veulent les départager. Selon Merbah, deux soutiennent le premier (Chadli et Belhouchet) et deux autres appuient le second (Draïa et Tayebi), tandis que Abdelghani et Bencherif refusent obstinément de prendre parti: le premier rejetant les deux candidatures, le second croyant pouvoir les coiffer.
A la fin, raconte Taleb dans ses mémoires, le Conseil de la Révolution n'ayant pu dégager une majorité en faveur de l'un des deux candidats, ces derniers, chacun à sa manière, font du «lobbying» auprès des hésitants et de tout ce qui leur paraît utile pour emporter la décision. Le Conseil de la Révolution qui, à sa création en 1965, comptait 27 membres, n'en compte plus à la mort de Boumediene, que huit. Certains sont décédés: Medeghri, Chabou, Saïd Abid, Salah Soufi, Bouhadjar, Mohand Oulhadj, Abbas. D'autres ont été écartés pour une raison ou pour une autre: Boumaza, Mahsas, Mendjli, Kaïd, Zbiri, Chérif Belkacem, Khatib, Boubnider. «Finalement le choix s'est porté sur Chadli, car dit-il, il n'avait pas d'ambitions personnelles ni de charisme paralysant mais dispose d'une grande sensibilité à la nécessité de répondre aux besoins de l'armée et surtout de lui conserver l'autorité morale de ses missions», affirme Taleb Ahmed. Un portrait qui correspond bizarrement à la demande pressante du candidat recherché pour la présidentielle 2014.
http://www.lexpressiondz.com/#rotating_headlines_2

AAF 2020
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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par AAF 2020 »

Le nouveau catalogue de l’ANEP dévoilé hier
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Le catalogue 2013 de l’Agence nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP) a été dévoilé, hier, au niveau de la librairie Errachidia à Alger-Centre.


Samira Guebli, directrice de l’édition, a convié son prédécesseur, Mohamed Balhi, à cette présentation. La rencontre a été animée par le journaliste et écrivain Abdelrazak Boukeba, conseiller éditorial à l’ANEP. «Nous voulons instaurer de nouvelles traditions dans la présentation de nos livres», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Il a invité les journalistes et écrivains – Mohamed Abbas et Hamid Abdelkader – à lever le voile sur une petite bibliothèque où étaient rangées les nouvelles publications des éditions ANEP. «La continuité est l’esprit même de la République et de la démocratie. Une société sans livre est une société morte. Il y a une véritable crise de la lecture en Algérie. Une société sans culture permet l’émergence de tous les intégrismes», a relevé Mohamed Balhi.

Samira Guebli, elle-même écrivaine, a présenté les nouvelles collections de l’ANEP : «Nahnou al chiir» pour la poésie, «Nazlatou serd» pour les romans, «Khatawatoun toura» pour les biographies, «Miyar» pour les nouvelles expériences d’écriture et «Chahadat» pour les témoignages historiques. Les éditions ANEP offriront aux lecteurs des textes de, entre autres, Mohamed Larbi Ould Khelifa, Roshdi Redouane, Afef Fenouh, Youcef Bâaloudj, Hamza Bounoua, Brahim Seddiki, Noureddine Louhal, Soraya Bouamama, Nacerddine Haddid, Mohamed Abdoun, Fatiha Zamamouche… «Nous avons ouvert la porte aux jeunes écrivains avec le sérieux comme critère de choix. Nous allons publier le premier de roman Kheira Boudekhil de Sidi Bel Abbès et un recueil de poésie de Haitham de Djelfa, manière d’encourager les auteurs de l’intérieur du pays», a relevé Samira Guebli.

L’universitaire Achour Feni publiera un coffret de livres consacrés au domaine de la communication et des médias. Le roman Nawrass Bacha de Hadjer Kouidri, qui a eu un grand succès dans les pays arabes, sera réédité par l’ANEP (le livre est paru au Liban). L’ANEP sera présente au 18e Salon international du livre d’Alger (SILA) avec le slogan : «le plaisir de lire». «J’ai reçu beaucoup de propositions de la part de romanciers, poètes, universitaires dès mon installation à l’ANEP. La plupart des travaux méritaient d’être publiés. Nous refusons les textes qui portent atteinte à la morale publique ou à l’ossature et aux constantes de l’Etat. Cela dit, nous avons publié des textes courageux», a-t-elle souligné, rappelant que le catalogue de l’ANEP est riche de 600 titres. Selon elle, les prix sont modestes et étudiés.

Un roman est cédé entre 400 et 600 DA, par exemple. L’ANEP a consacré au SILA un stand à la littérature pour enfants. «Nous lançons un appel à tous les auteurs de nous fournir des travaux pour enrichir la bibliothèque destinée aux enfants. Il y a un manque flagrant», a noté Samira Guebli. Selon elle, la co-édition d’ouvrages étrangers figure parmi les objectifs de l’ANEP, laquelle a déjà repris des œuvres de la maison d’édition libanaise Dar Al Farabi.
http://www.elwatan.com/culture/le-nouve ... 27_113.php
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scorpion-rouge35
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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par scorpion-rouge35 »

Djaaf a écrit :
Oh ca me rappelle vaguement quelque chose! Oh oui une série marocaine lancée par Inwi. N'empéche le copier coller est pas mal

je me demandais bien se que c'était que se truc , il y a plain d'affiche dans les rue d'alger mais personne ne prétait attention , une compagne de pub de mobilis :clown:
THE ALGERIAN ARMY


tayeb
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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par tayeb »


Stranger than fiction in Algeria

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"The academics think they know everything about my father. But they are not always right. They are rarely right, actually," giggled Catherine Camus, the daughter of Albert Camus, when I spoke to her over the phone.


Her father, the celebrated writer and philosopher, was born 100 years ago, on 7 November 1913, so I'd come on a pilgrimage to his home town of Algiers, nicknamed "La Blanche" for its grand, whitewashed buildings. Though born in the small coastal town of Dréan, Algiers was the city where he had grown up and where he later found his vocation as a writer. It was also the setting for his first novel, L'Etranger (The Stranger), the story of Meursault, a "solitary and sensual" office worker, who is thrown into prison after he shoots an Arab on a beach outside Algiers. The novel was published to worldwide acclaim in 1942.

With my guide and translator, Rabie, I set off for the sea-facing district of Belcourt, where Camus grew up. The first-floor apartment where he lived with his mother, brother, grandmother and two uncles at 124 Rue Mohamed Belouizdad was very small, with a simple blue balcony overlooking the main street; much like Meursault's apartment in L'Etranger.

Camus grew up in poverty; his mother was illiterate. As Catherine Camus later explained to me: "Most French writers at that time had access to culture, to books, from an early age. This wasn't the case for my father. He had to find these things out for himself."

Much like downtown Havana, Belcourt's cast-iron balconies, crumbling courtyards and impressive colonial façades, seem to lend themselves to elegant decay. Luchino Visconti's 1967 film adaptation of L'Etranger was shot here, and as I sit in Café Tamgout, next to Camus' old home, local resident Nouredine recalled the day the film crews came to town.

"I remember when Visconti came," he says, throwing back a super-strength espresso. "I was about 14 when they released it. The whole street was so excited. My father spoke to Anna Karina, but I was too shy." Nouredine introduces me to his neighbour, Yahia, who doesn't seem quite as enthusiastic about Belcourt's famous former resident. "Albert Ca-moose? He wasn't Algerian. He was European."

In fact, Camus was neither Algerian nor European. Like Meursault, he was a pied-noir: a French-speaking native, whose great-grandparents had emigrated from Europe under the French repatriation scheme. Throughout his life, Camus found it difficult to imagine Algeria as completely independent from France. As a result, his work has been widely dismissed by post-colonial governments – and by many modern Algerians. In Algiers, plaques and statues commemorating Camus – the first African Nobel laureate – are conspicuous by their absence.

Walking up the hill, we arrive at Camus' old primary school, Ecole Communale at 44, Rue Darwin. It was here that his teacher, Louis Germain, first spotted the boy's talent for writing and eventually helped him obtain a secondary school scholarship. A group of soldiers in mirrored sunglasses linger on the corner by the school gates.

Later that evening, we sit down for a plate of couscous at Brasserie des Facultés opposite the university campus. Camus came here to drink wine, talk politics and admire the local women.

No doubt he would have been disappointed had he lived to see the place now; these days, there are no outside tables, and the all-male clientele prefers coffee to whisky.

We head to nearby Bar Tono on Rue Claude Debussy. Knocking on an old wooden door, we are ushered quickly inside a tiny, smoke-filled den where we are immediately sucked into a debate about political corruption. "Well, bad politicians exist everywhere," laughed one patron, "just look at your Tony Blair!"

No one seems sure whether Camus had actually come to Bar Tono; but it's certainly possible – it's been operating as a bar since the 1940s. The next morning, we drive along the winding coastal road known as La Corniche, following Meursault's bus route to the city's northern beaches.

At the dusty seaside village of Deux Chameaux (Two Camels) I spot a man sunning himself on a rock in the glittering water, just as Meursault and his girlfriend, Marie, did in the opening chapters of L'Etranger. Perhaps this was the beach he had in mind when he wrote those scenes.

We leave the coastal road and veer onto the motorway. Speeding past craggy bays and leathery-looking mountain ranges, we eventually arrive at Tipasa, a Phoenician port 40 miles west of Algiers, and one of Camus' favourite picnic spots as a teenager.

The first-century Roman ruins dotted along this ragged stretch of coastline are impossibly beautiful: Camus wrote about them in his 1952 essay, Return to Tipasa: "Turbulent childhood, adolescent daydreams in the drone of the bus's motor, mornings, unspoiled girls, beaches … the evening's slight anxiety in a 16-year-old heart."

I was 16 when I first read L'Etranger, the same year I first heard Killing An Arab, The Cure's homage to the book. A scarlet sun hovers over the Mediterranean as we wind our way back to Algiers and I can hear the lyrics in my head, "I'm alive… I'm dead… I'm the stranger…"

Travel essentials

Getting there

Edmund Vallance travelled as a guest of Air Algérie (020 7486 8068; airalgerie.dz), which flies from Heathrow from £230. He was a guest of Expert Algeria (00 213 554 78 09 95; expertalgeria.com), which offers a five-day "In the Footsteps of Albert Camus" tour, from £895pp, including food, transfers and accommodation, but not flights.

Staying there

S T Hotel, 4 Rue Mikideche Mouloud, Algiers (00 213 21 63 80 65). Doubles from 6,500 Algerian dinar (£50), B&B.

Hotel El-Djazair (formerly Hotel Saint-George), 24 Avenue Souidani Boujemaa, Algiers (00 213 21 69 21 21). Doubles from 24,500 dinar (£188). Albert Camus stayed here in March 1958.

Eating there

Brasserie des Facultés, 1 Rue Didouch Mourad, Algiers (00 213 21 644053).



http://www.independent.co.uk/travel/afr ... 23275.html

Bon on va pas se privé d'un très bel article de l'Anglais Edmund Vallance pour le centenaire de la naissance d'Albert Camus, l'article est très bien écrit et décrit avec beauté la capitale Algérienne. Un bel article qui fais plaisir surtout en ce moment!

tayeb
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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par tayeb »

Portrait de l’Algérie, d’Alger à Oran, de Ghardaïa à Timimoun. D’Oran à Alger, du grand Sud aux villages kabyles, le photographe Reza est parti à la rencontre d’un pays riche en contrastes, cinquante ans après l’indépendance.
http://www.nationalgeographic.fr/8302-p ... -timimoun/

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Re: Algérie : Actualité culturelle et artistique

Message par AAF 2020 »

Culture : Un «immense musée» pour Biskra

C'est la première fois que Biskra bénéficie d'un programme aussi grandiose qu'est cette réalisation d'un grand musée, qui ferait en principe d'elle la véritable reine des Zibans qu'elle s'est toujours targuée d'être.
Le 1er ministre a, comme à son habitude -depuis qu'il parcourt le pays-, accordé une rallonge budgétaire à la wilaya de Biskra après, a-t-il dit toujours, «avoir constaté les insuffisances sur le terrain». Il a lui a alloué 28,986 milliards de dinars pour financer la réalisation ou l'achèvement, c'est selon, des travaux de plusieurs infrastructures socioéconomiques. Celle qui marque le plus les esprits est bien la réalisation d'un musée de dimension internationale dans Biskra même. C'est, nous dit-on, « un grand musée multidisciplinaire, le plus grand dans le monde arabe ». L'étude relative à sa conception et à sa réalisation sera lancée en 2014. L'idée est en tout cas retenue après accord du président de la République. Biskra a été choisie pour l'abriter parce qu'elle est considérée comme étant le carrefour des cultures et civilisations qui ont marqué l'Algérie depuis que le monde est monde ». La reine des Zibans représente aux yeux des historiens cette région-jonction entre plusieurs empires qui ont gouverné dans plusieurs régions du pays.
Le choix du gouvernement à vouloir réanimer la culture à travers le pays semble avoir été décidé tout au début de l'intronisation de Bouteflika à la tête de l'Etat. L'on se rappelle quand en 2002 Abdelatif Benachenhou, alors ministre des Finances, avait refusé d'accorder un budget au ministère de la Culture que dirigeait déjà Khalida Toumi. Le microcosme algérois se rappelle des échos de prises de bec entre les deux membres du gouvernement, tous les deux connus pour leur caractère de feu. L'on nous indique alors que c'était à cause des financements des programmes culturels que l'argentier du pays a catégoriquement refusés. Libéral qu'il est, Benachenhou a toujours soutenu que la culture est une affaire du privé. Comme il avait rejeté l'idée du financement de la construction de l'autoroute Est-Ouest par le Trésor public.
Il avait alors accordé des budgets à tous les secteurs excepté celui de la culture. La confrontation entre les deux ministres avait pris une telle ampleur qu'il fallait l'arbitrage du premier magistrat du pays pour qu'il lui soit mis un terme.
Bouteflika avait pris le taureau par les cornes et avait tranché en faveur de la culture, précisément en faveur de Khalida Toumi, laissant ainsi « tomber » son ami. Lorsque Sellal était en visite à Tamanrasset, la ministre de la Culture avait déclaré aux journalistes qu' « il est dommage de comptabiliser dans le bilan du président que la réalisation des logements et des universités, il faut compter la culture, c'est lui qui a décidé pour qu'elle ait la place qu'il faut dans un Etat moderne », a-t-elle dit. Khalida Toumi respire aujourd'hui la joie pour pouvoir marquer dans son bilan de ministre du secteur « un immense musée multidisciplinaire à Biskra, reine des Zibans ».
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5191301
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