Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...]

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AAF 2020
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Inauguration d'une mini-centrale solaire pilote à Ghardaïa
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GHARDAIA - Une mini-centrale solaire pilote à cycle combiné (électricité + solaire) a été inaugurée jeudi par le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, à Oued N’chou, à 10 km au nord de la commune de Ghardaïa.
Réalisée sur une superficie de 10 hectares, pour un coût global de près de 900 millions de DA, cette mini-centrale, d’une puissance de 1,1 mégawatts (MW), est dotée de 6.000 panneaux photovoltaïques.
Fortement respectueux de l’environnement, ce projet permettra aussi de lancer une dynamique de promotion de la recherche spécialisée en matière de développement des énergies renouvelables et constituera un centre d’expérimentation des nouvelles technologies en matière d’énergie solaire, a affirmé le ministre.
Cette mini-centrale constitue ainsi "un laboratoire naturel" pour les études et recherches en matière d’énergie solaire, mais également du matériel utilisé, afin de propager cette technologie à travers le territoire national.
Premier du genre dans la région, ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme ambitieux de développement des énergies renouvelables en Algérie, qui vise l’installation d’une puissance d’origine renouvelable devant couvrir 40% de la consommation énergétique du pays à l’horizon 2030, a-t-on souligné.
Il s’appuiera sur la réalisation, à l’horizon 2020, de plus d’une soixantaine de centrales solaires photovoltaïques et solaires thermiques, de fermes éoliennes et de centrales hybrides.
Accompagné du président du groupe Sonelgaz et du Président directeur général de l’entreprise NAFTAL, le ministre a, en outre, mis en service partiellement un raccordement au réseau de gaz naturel de 1.200 foyers dans le nouveau tissu urbain de Bouhraoua, à l’entrée nord de Ghardaïa.
Le projet de raccordement de ce quartier a nécessité une enveloppe de plus de 836 millions DA pour la réalisation de 68 km linéaires de réseau de distribution de gaz.
Le ministre a achevé sa visite dans la wilaya de Ghardaïa par l’inspection du chantier de réalisation d’un poste électrique de 220/60 KV près de la localité de Métlili, pour un montant de plus de 1,6 milliard de DA.
L’installation permettra le renforcement de la sécurité d’approvisionnement en énergie électrique de la clientèle domestique et industrielle de la wilaya et, par conséquent, contribuera à l’amélioration de la qualité des prestations.
http://www.aps.dz/regions/8917-inaugura ... rda%C3%AFa

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Une vingtaine de centrales photovoltaïques installées d’ici la fin de l’année (CDER)
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ALGER - L’objectif de substitution progressive des énergies fossiles en Algérie passe par l’installation de centrales photovoltaïques dont vingt d’entre elles seront opérationnelles d’ici la fin de l’année, a indiqué Noureddine Yassaa, directeur du Centre de développement des énergies renouvelables.
‘‘Une vingtaine de centrales pilotes photovoltaïques (PV) seront installées, d’ici la fin de l’année, dans les Hauts Plateaux et dans les régions du Sud’‘, a-t-il sur le site du CDER.
‘‘Cette année a été également marquée par la mise en service d’une ferme éolienne de 10 mégawatts à Adrar et d’une centrale pilote photovoltaïque multi-technologie de 1,1 mégawatt à Ghardaïa’‘, a-t-il rappelé.
Toujours pour l’année 2014, le professeur estime qu’elle constitue ‘‘une année charnière pour les énergies renouvelables en Algérie avec la promulgation des textes de lois fixant les tarifs d’achat garantis pour l’électricité produite à partir des installations utilisant l’énergie solaire photovoltaïque et l’énergie éolienne’‘.
‘‘Ces incitations, tant attendues, vont donner un nouvel élan à la filière des énergies renouvelables dans notre pays’‘, a-t-il dit.
Pour le responsable du CDER, cet établissement doit s’associer davantage à cette dynamique et impliquer son personnel technique et de recherche dans la mise en œuvre des politiques énergétiques nationales et contribuer, ainsi, à relever les différents enjeux qui s’imposent dans ce domaine.
Selon le professeur, les différents rapports techniques établis cette année montrent que, grâce à la croissance du secteur des énergies renouvelables dans les pays en développement, de nouveaux records de la capacité mondiale en EnR ont été atteints en 2013 et au début de l’année 2014.
La capacité en énergie électrique produite à partir de ressources renouvelables a connu une augmentation de plus de 8% en 2013 et elle représente plus de 56% des nouvelles capacités de production électrique.
Evoquant les énergies renouvelables (EnR) dans le monde, M. Yassaa a noté que la capacité de production mondiale dépasse 1.560 gigawatts (GW) et les EnR contribuent à hauteur de 22,1% de la production électrique mondiale.
L’hydroélectricité vient en première position (16,4%), l’éolien (2,9%), la bioénergie et les biocarburants (1,8%), l’énergie solaire photovoltaïque (0,7%), la géothermie, l’énergie solaire à concentration (CSP) et l’énergie de l’océan (0,4%).
Le directeur du CDER souligne que ‘‘ce progrès considérable est drainé par les politiques d’appui aux EnR adoptées par les pays en voie de développement, qui ont contribué à contrecarrer le recul observé dans certains pays européens et aux Etats Unis’‘.
Dans le monde, 6,5 millions de personnes dont 2,6 millions en Chine et près d’un million au Brésil ont, directement ou indirectement, travaillé dans le secteur des énergies renouvelables au cours de l’année 2013.
http://www.aps.dz/economie/9563-une-vin ... 3%A9e-cder

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Création d'un comité de sécurité nucléaire auprès du ministre de l'Energie
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ALGER - Un comité de sécurité nucléaire, chargé d'élaborer et de mettre à jour le programme intersectoriel de sécurité nucléaire est créé auprès du ministère de l'Energie, en vertu d'un décret présidentiel publié au journal officiel n° 42. Présidé par le ministre de l'Energie, le Comité est chargé de définir et de procéder à l'évaluation de la menace de référence et du risque en matière de sécurité nucléaire et de veiller à leur mise à jour, selon le décret fixant les dispositions de sécurité nucléaires applicables à la protection physique des installations nucléaires, des matières nucléaires et de la sécurité des sources radioactives, daté du 6 juillet.
Il a également pour mission la proposition des mesures de sécurité à mettre en £uvre par les exploitants d'installations et de matières nucléaires, par les détenteurs d'équipements renfermant de sources radioactives et toute personne physique ou morale impliquée dans les étapes d'entreposage, d'utilisation et de transport des matières nucléaires et des sources radioactives. Adopté en mai dernier par le Conseil des ministres, le décret a pour objet de fixer les dispositions de sécurité nucléaire applicables à la protection physique des installations nucléaires et la sécurité des sources radioactives en cours d'entreposage, d'utilisation et de transport.
Les dispositions de sécurité nucléaire visent à empêcher notamment le sabotage des installations nucléaires, l'enlèvement non autorisé de matières nucléaires et radioactives, les actes de malveillance et d'agression visant les installations nucléaires ou mettant en jeu des matières nucléaires ou autres matières radioactives. Selon le décret, chaque exploitant doit mettre en place un système de protection physique des installations nucléaires et seuls les personnels habilités peuvent accéder au système ou aux informations sensibles. L'exploitant doit également mettre en place un système de contrôle d'accès aux zones d'installations, systèmes de protection physique et systèmes informatiques protégés, précise la même source.
Le décret édicte également des dispositions en relation avec la formation, la qualification et le recyclage des ressources humaines chargées de la sécurité nucléaire. Il découle de l'adhésion de l'Algérie à deux conventions des Nations unis concernant respectivement, la protection physique des matières nucléaires, et la répression des actes de terrorisme nucléaire. Cette réglementation nouvelle permettra également de renforcer la sécurité des sites et des ressources radioactives, au moment où se multiplient les structures médicales, scientifiques et industrielles qui en sont utilisateurs.
http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/9 ... -l-energie

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Énergies renouvelables : Les politiques nous vendent du vent
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Malgré les objectifs du Programme national pour les énergies renouvelables, le pays est loin d’une transition énergétique nécessaire.
L’objectif officiel est de produire 40% de notre électricité grâce aux énergies renouvelables en 2030. Aujourd’hui, cette proportion est inférieure à 1%. El Watan Week-End a enquêté sur les raisons du blocage.
Une centrale éolienne à Adrar et un parc photovoltaïque inaugurés en grande pompe au début de l’été, un programme des énergies renouvelables ambitieux qui a pour objectif de réaliser 40% de la production d’énergie avec les énergies renouvelables (37% solaire, 3% éolien) en 2030 et un ministre de l’Energie qui affirme son ambition de «construire 60 centrales électriques et photovoltaïques ainsi que des éoliennes». L’Algérie a tout d’un pays tourné vers les énergies renouvelables, mais sur le papier seulement. Dans les faits, moins de 1% de l’énergie que produit le pays provient des énergies renouvelables et, dans de telles conditions, les objectifs affichés sont irréalisables selon les experts.
Un cadre juridique insuffisant
«Pour qu’un industriel privé se lance dans l’exploitation des énergies renouvelables, il faut qu’il sache s’il peut revendre l’énergie produite. Les tarifs d’achat d’énergie par l’Etat ont été publiés au début de l’année. Les opérateurs privés peuvent désormais se lancer. Avec ces tarifs proposés, un opérateur économique peut assurer une rentabilité correcte», explique Mabrouk Aïb, du collectif Nabni. Mais il manque une donnée importante. «Il est nécessaire de savoir comment ces projets privés pourraient être raccordés au réseau de Sonelgaz, afin que l’énergie arrive jusqu’aux particuliers.
Un investisseur veut pouvoir estimer la lourdeur des procédures administratives. Pour l’instant, ce n’est pas possible», ajoute-t-il. En publiant ce décret, les autorités ont omis des secteurs importants. «Le décret évoque l’énergie photovoltaïque produite à partir de panneaux posés sur le sol ; or, l’intérêt de cette technique est que ces derniers soient posés sur les toits. Et puis, le décret ne parle pas de l’énergie produite grâce aux techniques solaire-thermique», dit Tewfik Hasni, ancien responsable de NEAL, une entreprise chargée du développement des énergies renouvelables détenues à 45% par l’Etat.
Un secteur fermé au privé
Ce manque de clarté dans les textes rend les investisseurs frileux. «Les investisseurs dans les énergies renouvelables en Algérie se comptent sur les doigts... d’une seule main», affirme Belkacem Bouzidi, directeur de l’Unité de développementdes équipements solaires. «La seule expérience avec le secteur privé, dans laquelle on a laissé entrer les investisseurs étrangers, c’est le projet de la centrale solaire hybride de Hassi R’mel, raconte le responsable du projet, Tewfik Hasni. C’est un succès, mais on n’a jamais renouvelé l’expérience.»
Une stratégie économique tournée vers la rente
La centrale solaire thermique de Hassi R’mel produit 150 MW par an. Lancé en 2002, le projet a abouti en 2007. «C’est un bijou technologique qui permet à l’Algérie d’être parmi les leaders mondiaux dans ce domaine», explique un chercheur. La valeur de l’entreprise a été multipliée par 30. Pourquoi ne pas avoir lancé des projets similaires ailleurs ? «Ce projet a un taux de rendement de 5,3%. C’est trop bas pour certains», explique Tewfik Hasni, responsable de ce projet. «La culture de la rente anesthésie et décourage tous ceux qui veulent prendre des initiatives», se désole un ancien cadre de l’Energie. «Pour développer les énergies renouvelables, il faut penser les investissements en termes capitalistiques et faire des arbitrages économiques. Cela nécessite de faire des choix stratégiques qui ne sont pas liés au politique», affirme Tewfik Hasni.
Des projets industriels mal préparés
Le ministre de l’Energie et des Mines avait affirmé que les premiers panneaux solaires algériens sortiraient de l’usine de Rouiba Eclairage (Alger) à la fin de l’année 2013. Cette usine devait produire 60% de la demande en panneaux solaires liée au programme national de développement des énergies renouvelables. «Les échéances ne sont pas encore tout à fait maîtrisées. Tout d’abord parce que c’est une nouvelle technologie de pointe, et le problème se situe au niveau de la réalisation des modules photovoltaïques», explique Belkacem Bouzidi. «Le contrat passé avec une firme étrangère n’a pas abouti suite à des problèmes internes», explique-t-il.
«Les Allemands étaient mal préparés et les Algériens ont fait un caprice», croit savoir un proche du dossier. «En attendant, pour combler notre retard, il faut importer des cellules photovoltaïques», ajoute Belkacem Bouzidi. C’est notamment ce qui permet à l’entreprise Condor de produire des panneaux photovoltaïques aujourd’hui. Mais le projet «Rouiba Eclairage» fait sourire un expert : «Fabriquer des cellules photovoltaïque nécessite des salles blanches, un environnement complètement protégé. On veut nous faire croire qu’un tel projet est en préparation là-bas…»
Des compétences nationales fragiles
De nombreuses universités à travers tout le territoire proposent des formations liées aux énergies renouvelables. «L’Algérie regorge d’enseignants universitaires spécialisés, ayant même travaillé dans de grands centres de recherche ou dans des entreprises à l’étranger, mais ils ne sont pas utilisés par nos industriels», regrette Zakaria, doctorant. Un consultant est plus sévère : «Contrairement à ce que prétendent certains classements, la compétence de nos chercheurs se traduit par le nombre de brevets et d’innovations que nous produisons. Dans le Maghreb, nous sommes les derniers.
Et nous n’avons rien fait pour amener la recherche à être performante dans le domaine des énergies renouvelables.» Au-delà de la recherche, certains acteurs industriels ont été «mis de côté» malgré leurs compétences. «Cevital était un acteur crédible», affirme Tewfik Hasni, pourtant, le projet international Desertec, dans lequel le groupe de Issab Rebrab devait investir 600 millions de dollars, a été abandonné.
Un réseau déjà défaillant
«Il faut impérativement se pencher sur les problèmes de réseaux, opérer certains raccords, notamment dans le Sud et dans la liaison Nord-Sud. Pour éviter la perte trop importante d’électricité, les centrales devront être placées les unes derrière les autres sur le réseau, comme les maillons d’une chaîne», estime un responsable du Centre de développement des énergies renouvelables. Comme on ne peut pas stocker l’électricité, il faut pouvoir l’acheminer jusqu’au consommateur. Or, aujourd’hui, c’est la vétusté du réseau de raccordement électrique qui est responsable de nombreux délestages, non pas une production insuffisante.
Une politique inadaptée
Le programme national évoque principalement l’exploitation de l’énergie solaire avec les techniques photovoltaïques et l’exploitation de l’éolien. «Mais le potentiel de notre pays repose sur le solaire thermique, c’est la surface de notre désert qui fait notre atout. Cette technologie a un rendement supérieur à 25%, alors que le photovoltaïque ne dépasse pas 12%, souligne Tewfik Hasni, ancien responsable de NEAL. La décision n’est pas prise suivant une logique technique, elle n’est pas économique non plus, elle est politique.»
Qui prend les décisions ? «Sonelgaz considère qu’elle n’a rien à voir avec les énergies renouvelables, que ce n’est pas sa mission. Elle ne fait pas grand-chose», explique un membre du Club énergie qui décrit les décideurs comme des gens «qui refusent d’admettre qu’ils ont fait des erreurs.» Le ministère de l’Energie n’a pas voulu répondre à nos sollicitations.
A la tête de la politique énergétique du pays, il y a donc le ministre Youssef Yousfi. C’est lui qui lance le programme des énergies renouvelables en 2011, «pour frapper les esprits» raconte-t-on, mais pas vraiment par conviction. «A son arrivée en 2010 à la tête du ministère, Youssef Yousfi a calqué les solutions choisies par la Tunisie, pays où il venait de passer un an. Le programme algérien, c’est tout simplement le programme tunisien multiplié par 10 ou par 20», raconte un cadre. «L’objectif de 12 000 MW est inatteignable. Le ministre a choisi le chiffre de 12 000 comme ça, de la même manière que Chakib Khelil avait choisi de forer des puits de pétrole comme aux Etats-Unis», ajoute-t-il.
De même, l’objectif ambitieux d’exporter en 2030, principalement vers l’Europe, 10 MW d’électricité produite à partir des énergies renouvelables est très difficile à atteindre. «Pour transporter de l’énergie solaire, il faut installer une centrale tous les 50 kilomètres. Or on ne sait pas installer ces centrales sous la mer. Il faut donc passer par le Maroc ou par Gibraltar. Cela poserait des problèmes difficiles à résoudre en 15 ans», explique un consultant. Pourquoi alors lancer un programme irréalisable pour 2030 ? Un ancien responsable soupire : «Eux ne seront plus là.»
http://www.elwatan.com/hebdo/environnem ... 62_158.php

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ENERGIES RENOUVELABLES : TROIS CHERCHEURS ALGERIENS EN FORMATION AU JAPON

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ORAN - Trois jeunes chercheurs algériens spécialisés dans le domaine des énergies renouvelables entament, à partir de ce mois de septembre , un séjour académique d’une année au Japon, a-t-on appris lundi à Oran auprès du manager du programme de coopération algéro-japonais "Sahara Solar Breeder".
L’élaboration du silicium constitue le thème majeur de cette formation intervenant dans le cadre du programme "SSB" dédié au développement des technologies solaires, a précisé à l’APS M. Amine Boudghène Stambouli, professeur à la Faculté de génie électrique de l’Université des sciences et de la technologie "Mohamed Boudiaf" (USTO-MB).
L’opération "SSB" a été entamée en janvier 2011, mettant en partenariat un consortium de six universités et deux agences japonaises (JICA et JSTA), tandis que la partie algérienne est composée de l’USTO-MB, de l’Université "Tahar Moulay" de Saïda (UTMS) et de l’Unité de recherche en énergies renouvelables en milieu saharien d’Adrar (URER/MS).
Le perfectionnement des compétences universitaires algériennes figure parmi les grands objectifs ciblés par le programme de coopération algéro-japonais qui porte sur l’étude de faisabilité, avant la fin de l’année 2015, d’un système de production et d’acheminement de l’énergie électrique du Sahara vers le nord du pays.
A ce titre, plusieurs groupes de jeunes doctorants issus des établissements algériens partenaires du SSB ont déjà bénéficié de stages de formation dans les divers segments des énergies renouvelables, le plus récent ayant été consacré aux systèmes photovoltaïques et aux supraconducteurs.
L’évaluation des actions réalisées dans le cadre du SSB fait l’objet, chaque année, d’un Forum international dont la 4ème édition s’était tenue en mai dernier à l’USTO avec la participation d’experts venus d’une dizaine de pays, rappelle-t-on.
http://www.oran-aps.dz/spip.php?article15139
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sadral
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L'Algérie a pris trop de retard dans les énergies renouvelables, et en particulier dans l'éolien: il y a de la "passion" chez les chercheurs du NEAL mais coté administration ça avance aussi vite q'un mollusque :(
Développement de l’énergie éolienne:
Identification de 21 zones en Algérie



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Dans la perspective de substituer aux énergies fossiles dont les ressources se font de plus en plus rares, l’Algérie s'est engagée depuis quelques années dans les énergies renouvelables. Outre la mise en place de plusieurs centrales solaires photovoltaïques, l’intérêt est également porté sur le développement de l’énergie éolienne dans la mesure où 21 zones représentant un fort potentiel ont été déjà identifiées.



S’exprimant en marge du workshop sur « les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique », organisé au Centre de conventions d’Oran (CCO), M. Chahar Boulakhras, Président directeur général de la Société de l’électricité et les énergies renouvelables (SKTM), filiale du groupe Sonelgaz a annoncé l’identification de quelque 21 zones à travers plusieurs régions du pays qui disposent d’importantes potentialités en termes d’énergie éolienne.

Ces zones, identifiées avec l’apport de l’Agence spatiale algérienne (ASAL) et l’Office nationale de météorologie (ONM), « pourront disposer d’une centaine de sites répartis sur les différentes régions du pays, pour le développement de cette filière prometteuse inscrite dans le cadre du programme du gouvernement visant à atteindre un taux de 40 % de production de l’électricité sur la base des énergies propres à l’horizon 2030 », a-t-il déclaré à l’APS.

« Nous sommes dans la phase d’approfondir l’identification de ces sites en prévision du lancement du programme qui nécessite au préalable l’intensification des études liées aux aspects environnementaux et aux écosystèmes, en plus du choix stratégique qu’on doit prendre pour ce lancement », a-t-il ajouté.

Le programme national de développement de l’énergie renouvelable à l’horizon 2030 va créer 200.000 postes d’emploi directs et indirects et prévoit une production de 400 mégawatts avant fin 2015.

L’apport de l’éolien atteindra à l’horizon 2024 un taux de 20% de la production énergétique de sources propres et renouvelables avec une production de 600 mégawatts, selon les prévisions du groupe Sonelgaz, a ajouté M. Boulakhras.
http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 99_289.php
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Paul Van son : Pour l’Algérie, le renouvelable plutôt que le gaz de schiste
Les énergies renouvelables représentent une opportunité sûre pour l’Algérie, estime Paul Van Son, Pdg du consortium Desertec Industrial Initiative (Dii) dans cet entretien accordé à Elwatan.com. Il revient aussi sur le changement de stratégies adopté suite à la tenue de la 5ème conférence à Rome ».
La 5ème Dii vient de se tenir à Rome. Quelle évaluation faîtes-vous de cette conférence ?
La transition énergétique vers les énergies renouvelables en Méditerranée nécessite une convergence des agendas de tous les acteurs de la région. Notre conférence, avec environ 200 participants politiques, industriels et scientifiques, a donné l’occasion de discuter des modalités de cette transition, et surtout des barrières qu’il reste à lever. Dans le cadre de la conférence a eu lieu l’assemblée générale des actionnaires de Dii, pendant laquelle s’est décidé que Dii, à partir de 2015, fonctionnera en tant que prestataire de services pour faciliter des projets d’énergies renouvelables concrets. Les domaines de services concernés seront par exemple les systèmes d’information géographiques pour définir des sites idéaux de développement de projets ou des analyses réglementaires. Les trois premiers actionnaires de Dii sous cette nouvelle forme sont l’entreprise saoudienne ACWA Power, la société allemande RWE et le gestionnaire de réseau chinois SGCC.
L’autorité européenne de l’électricité (ENTSO-E) a décidé de reporter à 2030, un projet d’interconnexion électrique avec l’Afrique du nord. Desertec Industrial et Initiative (DII) et neuf de ses partenaires ont dénoncé ladite décision. Pourquoi ?
Nous défendons l’idée qu’une transition vers les énergies renouvelables en Méditerranée, à long terme, nécessite une plus grande intégration des marchés de l’électricité de l’Europe, de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. L’Europe en a compris les avantages et avait inclus dans son plan de développement du réseau des interconnexions avec l’Afrique du Nord. Cependant, dans la nouvelle ébauche de plan (qui est révisée tous les deux ans), elle fait plusieurs pas en arrière, en prévoyant des interconnexions plus petites et en ne précisant pas l’année de réalisation. Nous pensons que l’Europe, au lieu de penser à court terme, devrait envoyer un signal fort aux entreprises du secteur sur les énormes opportunités qu’offrent les marchés MENA, en soutenant notamment des projets d’interconnexion.
Quel impact sur le développement des énergies renouvelables dans la région de l’Afrique du Nord ?
La vision de l’intégration des marchés est une vision à long terme. Dans un premier temps, les pays de la région MENA doivent développer leurs capacités renouvelables pour couvrir avant tout leur propre demande. L’Égypte a par exemple ces derniers temps de gros problèmes à couvrir sa demande et les pannes d’électricité sont récurrentes. Elle a donc tout intérêt à déploiement des technologies de production d’électricité renouvelables, indépendamment de l’existence d’un projet d’interconnexion avec l’Europe ou les pays voisins.
Bien avant la décision d’ENTSO-E, deux des principaux actionnaires et bailleurs du fond de Dii ( Bosch et Siemens) se sont retirés. Quel impact a eu ce retrait ? Et comment votre fondation compte aller de l’avant et réaliser les objectifs tracés lors de sa création ?
Il y a toujours eu des changements dans le cercle de partenaires de Dii, bien que le noyau, c’est-à-dire les actionnaires de Dii, soit resté jusqu’à maintenant relativement stable. Cependant cela va changer en 2015 avec la transformation de Dii en une société prestataire de services pour les énergies renouvelables. En fait, pour les actionnaires de Dii, une phase de travail de sensibilisation aux énergies renouvelables, d’analyse des marchés et d’élaboration de scénarios globaux se termine. Il est maintenant temps d’aller vers quelque chose de plus concret, en facilitant notamment des projets sur place. Voilà la raison pour laquelle ils ont décidé d’aller vers une plus petite organisation plus flexible et plus présente sur le terrain dans la région MENA.

La situation politique et sécuritaire qui prévaut dans certains pays de la région MENA n’entravent-t-elle pas l’avancée du projet ?

Au-delà de l’instabilité politique et sécuritaire de certains pays de la région MENA, ce sont surtout les barrières réglementaires et les subventions aux combustibles fossiles qui rendent aujourd’hui difficiles les investissements dans les énergies renouvelables. Au Maroc par exemple, les développeurs de projets et investisseurs attendent toujours la publication d’un décret d’application sur l’accès au réseau moyenne tension, sans laquelle un certain nombre de projets d’énergies renouvelables ne sont pas viables.
Quel est l’état d’avancement du projet avec l’Algérie ?
En Algérie, Dii et Sonelgaz ont démontré à travers une étude de faisabilité que les énergies renouvelables pourraient être compétitives dès aujourd’hui par rapport aux centrales à gaz algérien en prenant en compte le prix international du gaz. L’Algérie a déjà lancé une première tranche de projets photovoltaïques qui est maintenant en construction. Les énergies renouvelables représentent une opportunité sûre, durable et propre sur laquelle l’Algérie devrait se concentrer au lieu d’explorer les opportunités, très incertaines, du gaz de schiste.
http://www.elwatan.com/economie/paul-va ... 50_111.php

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Energie : C'est la fin du projet Desertec
Lancé en grande pompe en 2009, Deserect Industrial Initiative (Dii) est en train de vivre ses dernières semaines dans sa forme actuelle. Désormais, l’initiative portera un nouveau nom et aura un nouveau statut et une nouvelle stratégie.
C’est ce qu’a décidé l’assemblée générale tenue le à Rome le 13 octobre à l’occasion de la 5ème conférence Dii. Desertec va se transformer dès la fin 2014 en prestataire de service et aura pour mission capitale d’accompagner ses actionnaires dans la réalisation de projets en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
Sur les 20 actionnaires présents à l’AG, seuls trois ont renouvelé leur adhésion, à savoir ACWA Power (Arabie Saoudite), RWE (Allemagne) et le nouveau arrivé SGCC (Chine). A son début, Dii comptait une quarantaine d’actionnaires à parts égales cotisant à hauteur de 125 000 dollars par an. Cette transformation s’explique selon le président directeur général de Dii, Paul van Son par un besoin de s’adapter à une nouvelle demande. Par ailleurs, le report à 2030 d’un projet d’interconnexion électrique avec l’Afrique du nord décidé en septembre par l’autorité européenne de l’électricité (ENTSO-E) a été vivement critiqué par Dii.
Cette décision intervient au moment ou « DII promeut un projet gigantesque de développement d’énergies renouvelables au Grand Sahara où d’importantes capacités de production renouvelables pourraient être installées afin de couvrir la demande croissante en Afrique du Nord mais, ce projet qui bute devant les réticences politiques des pays de la région, notamment l’Algérie et que l’ENTSO-E vient de saquer », écrit la fondation dans un communiqué, parvenu à notre rédaction. Cette décision est « décourageante » pour « les pays d’Afrique du Nord qui se sont fortement engagés dans des projets de réforme de leur marché de l’électricité et d’intégration régionale des systèmes en visant une intégration au marché européen », selon la fondation.
A son lancement, ce projet Desertec avait pour objectif d’assurer la diversification des approvisionnements énergétiques européens à partir d’énergies renouvelables. Son ambition était de couvrir près de 17% des besoins en électricité de l'Europe à partir de 2050 en connectant plusieurs grandes centrales solaires thermodynamiques au réseau de distribution d’électricité qui alimente l’Europe, mais aussi l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.
Selon un rapport de la Fondation Dii, les importations d'électricité renouvelable depuis la région MENA pourraient aider à l'Europe d'économiser près de 33 milliards d’euros par an, soit 30 euros par MWh d’électricité importée. En cinq années d’existence Desertec a permis la réalisation de 70 projets, selon la fondation.
http://www.elwatan.com/economie/energie ... 48_111.php

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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

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Des centrales solaires d'une puissance de 343 MW en réalisation en Algérie

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ALGER - Plusieurs centrales solaires photovoltaïques d'une puissance totale de 343 mégawatts (MW) sont en cours de réalisation en Algérie, a indiqué mardi une représentante de la Société d'électricité et d'énergies renouvelables (SKTM, filiale du groupe Sonelgaz) lors d'un séminaire à Alger.
Ces projets sont implantés principalement dans les wilayas des Hauts plateaux et du Sud du pays, a précisé le chef de projet engineering à la SKTM, Baya Belarbi, lors d'une rencontre organisée par la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (AHK) sur les énergies renouvelables.
Ainsi, les capacités de production d'électricité dans les wilayas de Sétif, Bordj Bouarreridj, Batna, Mila, Souk Ahras, seront renforcées de 90 MW d'origine renouvelable, alors que celles de Saïda, Naama, El Bayadh, Sidi Bel Abbès bénéficieront de quatre (4) centrales d'une puissance globale de 85 MW.
Une puissance de 90 MW additionnelle sera injectée, par ailleurs, aux wilayas de M'sila, Djelfa, Laghouat, Ouargla, grâce à ces nouvelles centrales, a ajouté la même responsable.
Sept (7) centrales solaires totalisant une puissance de 53 MW sont également en cours de réalisation pour couvrir la boucle d'In Salah-Adrar-Timimoun.
D'autres centrales seront construites dans les régions de Tindouf (9 MW), Djanet (3 MW) et Tamanrasset (13 MW).
La SKTM, qui est chargée de la mise en œuvre du programme national en la matière, prévoit aussi la construction de 19 centrales solaires totalisant une puissance de 57 MW, destinées à l'hybridation des centrales conventionnelles existantes, a encore indiqué Mme Belarbi.
Cette entreprise compte, en outre, réaliser une ferme éolienne de 20 MW à Khenchla, une centrale électrique de 5 MW à Guelma et une centrale électrique à concentrateurs solaires de 20 MW à Béni Abbes (Sud-ouest du pays).
Ces projets s'ajouteront à une centrale photovoltaïque pilote à Ghardaïa d'une puissance de 1,1 MW et à une ferme éolienne à Adrar d'une capacité de 10MW, inaugurées en juillet dernier.
-Que prévoit le programme national de développement des énergies renouvelables?
Le programme national de développement des énergies renouvelables prévoit l’installation d’une capacité globale de 22.000 MW dont 12.000 MW seront destinés à couvrir le marché local sur la période 2011-2030.
A l’horizon 2030, environ 30% à 40% de la production d'électricité destinée à la consommation nationale sera d'origine renouvelable.
Le déploiement du programme dédié au marché national sera mené en trois étapes.
La première, qui s'étale jusqu'en 2016, vise la réalisation de projets pilotes afin de tester les différentes technologies.
La seconde étape, entre 2017 et 2020, sera marquée par le début du déploiement du programme, l'entrée en production des équipements et la maîtrise des coûts grâce à la production de près de 2.600 MW durant cette phase.
A partir de 2021, le programme national de développement des énergies renouvelables sera déployé à grande échelle avec l'ambition d'atteindre 12.000 MW à fin 2030.
Ce plan a pour objectif principal de mettre en valeur les ressources inépuisables du pays notamment le solaire afin de diversifier les sources d'énergie.
L'Algérie possède le potentiel solaire le plus important au niveau méditerranéen avec une durée moyenne d'ensoleillement qui se situe entre 2.650 heures/an et 3.500 heures/an.
Quant à la ressource éolienne, elle varie d’un endroit à un autre: 21 zones ont été identifiées par la SKTM dans les régions côtières, des Hauts-Plateaux et le grand Sud, comme étant des régions à fort potentiel, pour une vitesse de vent allant de 5 à 9m/s (à 100 et 150 m d’altitude).
Concernant l'exportation des énergies renouvelables, l'Algérie envisage de réserver près de 10.000 MW à l'horizon 2030 pour satisfaire les besoins à l'extérieur du pays.
Mais l'exportation "reste conditionnée par l'existence d'une garantie d'achat à long terme, de partenaires fiables et de financements extérieurs", selon les explications de Mme Belarbi.
Présent à cette rencontre, le directeur général de l'Académie allemande des énergies renouvelables, Herr Berthold Breid, a estimé qu'il serait préférable que les efforts de l'Algérie soient focalisés sur le développement du marché local pour satisfaire la demande croissante de sa population.
Selon lui, l'Allemagne n'envisage pas d'importer de l'énergie renouvelable, mais veut plutôt renforcer ses capacités locales de production, déplorant l'échec de l'initiative "Desertec" visant l'exportation du potentiel énergétique des déserts de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient pour approvisionner durablement l'Europe.
Expliquant les raisons de cet échec, M. Breid a évoqué le manque de la volonté politique de la part de certains pays citant particulièrement l'Espagne qui jouait "un rôle très négatif".
"Les Espagnoles ont tout fait pour bloquer ce projet afin de pouvoir vendre leurs surplus en électricité et faire profiter leur propre industrie d'énergie renouvelables", a-t-il affirmé.
L'expert Samir Mahfoud, représentant du bureau de consulting allemand MVV Decon, a imputé l'échec de l'initiative de Desertec à la problématique du financement de ses projets ainsi qu'à l'instabilité de pays de la rive sud de la méditerranée suite aux bouleversements politiques intervenus depuis 2011.
http://www.aps.dz/economie/13707-des-ce ... g%C3%A9rie

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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

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Dr Abderrahmane Hamidat. Expert en énergies renouvelables ! «Il faut que la formation soit au diapason des objectifs»

M. Hamidat est directeur de recherche et directeur de la Division solaire thermique et géothermie au Centre de développement des énergies renouvelables.
-L’autoconsommation des énergies renouvelables telle que présentée par les experts allemands est-elle transposable chez nous ?
Ils veulent exporter une certaine méthode de travail qui est bonne et qui a certes fait ses preuves chez eux. Ils veulent que les industriels en Algérie achètent des installations renouvelables et démarrent dans l’autoproduction énergétique, mais est-ce profitable pour
nous ? Cela n’est pas rentable parce que nous avons une énergie bon marché. Ce qu’ils proposent est une très bonne idée en soi, mais il faut se demander si les industriels algériens sont capables de dépenser plus pour avoir une énergie propre dans leurs usines.
-30% des énergies renouvelables dans le mix-énergétique d’ici 2030 ; pensez-vous que ce soit possible pour l’Algérie ?
C’est faisable si on met tous les moyens pour les réussir, pas seulement financiers, puisqu’ils existent déjà, mais aussi une volonté de réaliser et de mettre à contribution tous les secteurs pour atteindre cet objectif. Ce n’est pas parce que nous avons un potentiel que demain nous allons avoir le même niveau d’énergie renouvelable que d’autres pays industrialisés. Il faut un potentiel humain d’abord. Si demain on veut une dizaine de centrales solaires à concentration, il faut identifier le nombre de ressources humaines nécessaires et les former dès à présent dans cette perspective. Est-ce que nous le faisons en ce moment ? C’est cela la question. L’université continue dans sa formation de diplômés (ingénieurs, techniciens supérieurs, docteurs), mais est-ce que cela converge vers l’objectif fixé ? Je me pose la question.
-Vous pensez que la formation actuelle n’est pas au diapason du programme d’énergie renouvelable tracé ?
Il faut une stratégie globale, savoir ce qu’on veut réellement. Dans le secteur du pétrole, nous avons déjà l’habitude, il y a l’Institut algérien du pétrole qui dispose des formations. Nous avons une certaine tradition, on connaît les besoins en ressources humaines, il y a tout un programme bien ficelé. En revanche, dans les ER, avons-nous une feuille de route pour les besoins que nous devons former dans chaque spécialité ?
-Pensez vous que nous l’avons ou pas?
Nous l’avons, certes mais il faut pouvoir regrouper tous ces besoins. Si nous disons qu’à l’université, il y a déjà un nombre de chercheurs dans les énergies renouvelables, il faut se demander s’ils sont aptes pour faire un travail sur site, ou bien faudra-t-il former une autre génération consacrées à ces installations d’énergies renouvelables. Pouvoir chiffrer les besoins est une étape, mais il faut également que la formation soit au diapason avec ce qu’on veut atteindre comme objectif. Si vous prenez le secteur des énergies fossiles, tout est bien rodé et installé. Il faut pouvoir faire la même chose pour les énergies renouvelables.
-N’y a-t-il pas une tendance à privilégier la piste du schiste plutôt que celle des énergies renouvelables ?
Nous sommes dans une ère de pétrole. Nous ne sommes pas encore rentrés dans celui des énergies renouvelables. En tant que scientifique, je dis qu’il ne faut pas fermer les portes, mais il faut définir le potentiel qu’on doit mettre dans chaque source d’énergie. On est à 96% dans le pétrole, mais on essaye de développer le solaire.
http://www.elwatan.com/economie/il-faut ... 06_111.php

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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

Message par guidher »

EN ATTENDANT SON PARTENARIAT AVEC SONELGAZ
Le groupe Benhamadi investira 200 millions d'euros

«Nous achetons avec de bons prix à l'étranger, ce qui nous permet de vendre nos produits à des prix compétitifs.»
Condor, du groupe Benhamadi qui a investi dans la production des panneaux solaires, veut élargir ses activités en prévoyant un investissement de 200 millions d'euros pour développer les énergies renouvelables, a déclaré, hier, Boualem Benhammada, directeur de l'unité des énergies renouvelables au sein de Condor, au cours de la visite guidée organisée au profit des journalistes qui se sont déplacés dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj. Selon Benhammada cet investissement se fera seulement si «la Sonelgaz donnera son accord pour un plan de charge consistant à l'entreprise. Le nouveau projet consistera en la production de plusieurs cellules solaires, de lingots», entre autres, a précisé la même source. «L'usine qui se chargera de la production de ces derniers sera verticalement intégrée à l'unité déjà existante.» L'unité de production actuelle fabrique, seulement des panneaux solaires. La production est de 50 mégawatts/ an. Un montant de 10 millions d'euros a été dédié à l'activité, mais ce montant n'a pas été intégralement consommé. «Nous ne réalisons actuellement que 30% de ventes seulement en attendant que Sonelgaz donne son accord pour le lancement de fermes solaires. Si Sonelgaz nous donne un engagement de cinq ans pour la réalisation de fermes solaires nous allons tout de suite investir les 200 millions d'euros pour la production des énergies renouvelables et développer cet important domaine» affirme le directeur de cette unité, avant d'ajouter que Condor est prêt à travailler en collaboration avec l'entreprise nationale. «Nous devons avancer ensemble pour concrétiser la stratégie de l'Etat qui veut développer les énergies renouvelables», a-t-il affirmé avant d'ajouter que Condor fabrique des produits de haute qualité qu' ils ne tarderont pas à exporter vers d'autres pays. A rappeler que L'activité du groupe réalise aujourd'hui des taux de croissance à deux chiffres. De 25 milliards de dinars en 2011, il est passé à plus de 50 milliards de dinars (650 millions de dollars) en 2013. «Notre objectif est d'atteindre le milliard de dollars dans les deux ou trois prochaines années», affirme M.Benhammada. «Condor n'est certes pas une marque prestigieuse, mais elle a réussi à s'imposer grâce à des produits fiables, des prix compétitifs et un service après-vente de qualité. Le client Condor doit être pris en charge convenablement là où il se trouve», explique-t-il. Le groupe Benhamadi est passé en quelque temps d'importateur de produits électroménagers à celui de fabricant. «Nous avons la seule unité de fabrication de joints pour réfrigérateurs en Algérie. Dans le réfrigérateur, le taux d'intégration dépasse les 60% aujourd'hui. Tout ce qu'on pourra fabriquer en Algérie, on le fera», souligne M.Benhammada qui affirme que c'est M.Aberrahmane Benhamadi qui négocie lui-même les achats de matières premières et de composants à l'étranger. «Nous achetons avec de bons prix à l'étranger, ce qui nous permet de vendre nos produits à des prix compétitifs», explique-t-il.
http://www.lexpressiondz.com/actualite/ ... euros.html

guidher
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Message par guidher »

Un ambitieux projet d’énergies renouvelables abandonné par Sonatrach !
Il y a deux ans, une cellule sur les énergies renouvelables a été «créée» par la compagnie Sonatrach. Elle a mené une étude sur les possibilités de production d’énergies renouvelables en Algérie en utilisant les deux technologies : panneaux solaires et éoliennes.
Cellule et étude ont été abandonnées. Et si l’Algérie pouvait produire le kilowatt le moins cher au monde et exporter de l’électricité vers les pays du Bassin méditerranéen ? C’est en tout cas ce qu’avance une étude menée par une cellule spéciale créée au sein de Sonatrach il y a deux ans, dont El Watan Week-end a pu se procurer une copie. Mais les nouveaux responsables de Sonatrach et le ministre de l’Energie ont abandonné cette étude malgré les relances des membres de cette cellule. «Ils ont même envoyé un courrier au ministre de l’Energie ! Ce dernier a contacté le directeur de Sonatrach pour se plaindre en lui disant que les courriers doivent... respecter la voie hiérarchiques», se désole un cadre du secteur.
Panneaux solaires
Selon cette étude, l’Algérie représente un gisement solaire naturellement gigantesque avec plus de 3000 heures/an d’ensoleillement et une irradiation moyenne de 5,7 kWh/m²/jour. Des études menées par le Centre aérospatial allemand (DLR) montrent que l’Algérie possède un potentiel solaire de 60 fois supérieur à la consommation électrique de l’Union européenne ! «On peut produire 2650 kilowatts au mètre carré par an à l’extrême Sud du pays, où se trouve le gisement le plus intéressant pour l’Algérie», explique notre source, qui ajoute : «Il faut soutenir cette initiative énergétique car, à moyen ou à long termes, les prix de l’énergie vont augmenter.
On prévoit que la consommation d’énergie aussi bien maghrébine que mondiale doublera entre 2015 et 2030. Au Maghreb uniquement, le nombre d’habitants passera de 200 à près de 400 millions d’ici 2030» L’étude révèle des résultats très prometteurs si l’Algérie réalise l’un des sous-objectifs soulignés pour 2025 : l’installation de 1800 unités photovoltaïques de 20 MW chacune, fournissant 60,8 GWH annuellement pour un résultat global de 109 TWH par an, à condition d’utiliser des panneaux photovoltaïques monocristallins (une technologie recyclable).
Eoliennes
La technologie éolienne a aussi été proposée dans cette étude. Les gisements les plus intéressants en Algérie se trouvent à Adrar et Tindouf, et non plus seulement sur les côtes grâce au développement de la technologie.Les éoliennes actuellement commercialisées ont besoin d’un vent dont la force devrait se situer dans la plage de 11 à 90 km/h (3 à 25 m/s), au-delà, elles sont arrêtées pour sécuriser les équipements et minimiser leur usure. Les éoliennes traditionnelles, généralement utilisées sur les côtes, sont hautes de quelques dizaines de mètres (150 mètres maximum) et ne permettent pas de capter les vents puissants et réguliers d’altitude.
En revanche, les éoliennes aériennes sont plus puissantes et deux fois moins chères que les modèles terrestres : elles permettraient d’atteindre à 1000 mètres d’altitude et des puissances cinq fois plus importantes qu’au sol. Dans l’étude mise au placard, un sous-objectif a été fixé d’ici 2025 avec l’installation de 1800 éoliennes aériennes de 10 MW chacune et offrant 87,6 GWH annuellement, dont un tiers en réserve. Avec cet investissement, l’Algérie pourrait produire 105 TWH/an.
Stockage
Pour contenir toute l’énergie produite, l’Algérie aura besoin d’espaces de stockage, d’après l’étude. Pour cela, la technologie de stockage électrique par le procédé STEP semble des plus appropriées : une installation hydroélectrique composée de deux bassins, séparés par un important dénivelé et reliés par un ensemble turbine-pompe. Avec près de 140 000 MW, elles représentent près de 99% des capacités de stockage au niveau mondial du fait que les autres moyens (accumulateurs géants, stockage à air comprimé, solutions à base d’hydrogène, etc.) ne s’avèrent pas assez efficaces ni rentables.
Les centrales de ce type, avec un rendement de 82%, apportent une importante contribution à la sécurité de fonctionnement du réseau électrique en compensant les productions de type éolien ou solaire qui ne peuvent être disponibles en permanence. Pour le transport de cette énergie, l’Algérie devra faire deux points de liaison : un au niveau de Béchar pour relier Adrar et le deuxième au niveau de Ouargla pour faire liaison avec Hassi Messaoud. Pour l’exportation de l’énergie vers les pays européens, deux interconnexions doivent se faire entre la ville d’El Kala et la côte italienne.
Gain énergétique
En faisant une comparaison entre la consommation actuelle de l’Algérie - de 57 TWH en 2014 - et la capacité de production des éoliennes et des panneaux photovoltaïques, l’Algérie consommera un quart des énergies produites uniquement, soit 57 TWH sur les 214 qui pourraient être produite. Les 153 TWH représentent un gain énergétique susceptible d’être exporté vers les pays du Bassin méditerranéen à un prix très concurrentiel. Malgré les chutes des prix du pétrole, Saïd Sahnoun (PDG de Sonatrach) a, lors du Sommet nord-africain du pétrole et du gaz qui s’est tenu du 7 au 9 décembre à Alger, invité les opérateurs pétroliers étrangers à prendre part à l’initiative la compagnie qui va investir près de 90 milliards de dollars, notamment dans les domaines de la pétrochimie, des hydrocarbures non conventionnels et de l’exploration en offshore.
Selon notre source, «le projet pourrait être écarté à cause de conflits entre des personnes et ce n’est pas logique, car c’est l’avenir énergétique du pays qui est en jeu. Les responsables algériens ne savent apparemment pas qu’une transition énergétique est inévitable». Nous avons tenté de joindre les responsables de Sonatrach, qui ont refusé de nous répondre «faute de temps».
http://www.elwatan.com/actualite/un-amb ... 96_109.php
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DarkSideoftheMoon
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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

Message par DarkSideoftheMoon »

Magnifique article Ghider. merci :avo: :avo:

La voie est claire mais encore faut il la voir. mais ne dit on pas "il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir"? :evil: :evil: :evil:
Dernière modification par DarkSideoftheMoon le 17 décembre 2014, 16:08, modifié 1 fois.
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anzar
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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

Message par anzar »

Ces incapables de SONATRACH ne voient pas plus loin que leur bien être à court terme, il ne sert à rien d'espérer quelque chose de cette pompe à distribuer la rente
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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

Message par AAF 2020 »

Réflexions stratégiques relatives aux énergies renouvelables en Algérie (1re partie)

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A travers cette contribution, nous attirons l’attention du lecteur sur l’importance des énergies renouvelables et leur mise en œuvre nécessaire pour la transition énergétique. Pour cela, il y a lieu d’envisager une culture énergétique en Algérie à travers la mise en place de textes législatifs qui entraînent nécessairement un débat national sur les énergies. Cela permettra de dégager les principes pour guider une politique de transition énergétique viable. Il y a lieu de renforcer l’indépendance énergétique sur la base des différentes sources d’énergies renouvelables.
La politique de réduction de la consommation énergétique par le citoyen et la production d’électricité par l’énergie renouvelable va toujours dans le sens de l’économie et de la préservation de l’environnement. La garantie d’un droit à l’énergie pour chaque Algérien doit être au même titre que le droit à l’eau pour chaque citoyen.
La culture énergétique sera introduite à travers une fiscalité avantageuse et l’achat par la société publique d’électricité des excès d’énergie électrique produite par des installations en énergie renouvelable. Pour information, la France favorise la vente de l’énergie solaire par des particuliers au réseau EDF à un prix de 5 fois plus cher. Le compteur électrique du citoyen tourne en sens inverse dans la période ensoleillée.
La stratégie d’une transition énergétique ne peut se concrétiser que par une politique énergétique renforcée par l’ensemble des ministères.
Existe-t-il en Algérie un tel projet de formation dans les domaines des énergies renouvelable ? N’avons-nous pas toujours su que le premier investissement se fait sur l’homme ?
- L’initiation à ce projet environnemental et énergétique peut être initié déjà au niveau des écoles primaires et dans le secondaire. Pour que l’Algérie réussisse la transition énergétique d’ici 2030, il faut initier la formation de formateurs pour les centres de formation professionnelle qui en sont dépourvus à l’état actuel.
Ces formateurs seraient issus des universités où la filière en énergie renouvelable doit s’ouvrir. Dans toutes les filières d’énergie renouvelable, il faut un nombre important de techniciens dans les 5 années à venir en plus des masters. Vu que le domaine des énergies renouvelables est multidisciplinaire qui touche la chimie, la physique des semi-conducteurs, l’électricité, l’électronique, la thermodynamique, la métallurgie, la mécanique des fluides et différentes techniques d’analyses expérimentales, un programme de formation présente des spécificités aussi bien au niveau du technicien qu’au niveau du master.
Actuellement en Algérie, cette discipline est gardée comme une option au niveau de la phase recherche ; ce qui est largement insuffisant. Pour développer cette spécialité et la retrouver sur le terrain, il y a lieu de créer des masters dont le programme devrait contenir des modules effectifs en énergies renouvelables.
La valeur économique de l’énergie renouvelable découle de l’utilité que les consommateurs retirent des trois services rendus à la société par la contribution :
- à la satisfaction de la demande d’électricité valorisée sur la base de l’économie de combustibles
fossiles ;
- à la réduction des émissions de gaz à effet de serre «GES» qui dépend de l’estimation des coûts de réparation des dégâts causés par le changement climatique ;
- à la réduction des émissions de polluants : particules fines, oxydes d’azote et de soufre, etc.
Malheureusement, ces aspects économiques et environnementaux ne sont que partiellement intégrés dans l’évaluation des prix du marché. Les émissions de gaz à effet de serre «GES » ne sont quasiment pas prises en compte. L’apport qu’il peut nous donner sur l’aspect humanitaire n’a pas de prix.
Les résultats des progrès scientifiques nous incitent à revoir les gros investissements pour la production de l’électricité solaire photovoltaïque car la technologie est complexe et les progrès scientifiques n’ont pas atteint la maturité escomptée permettant de réduire le prix. Il faut donc s’orienter beaucoup plus vers l’éolien, la géothermie et surtout la biomasse. Ainsi, il y a lieu de limiter cette technologie uniquement pour les sites isolés. La combinaison avec l’énergie éolienne moins chère et plus simple du point de vue technologique serait un atout en tant que source complémentaire intermittente associée au réseau public en tant que source d’appoint.
D’ici 2030, il y a lieu de prévoir la diversité énergétique non polluante telle que biomasse, la géothermie, l’éolien, le solaire photovoltaïque et solaire thermique, sans oublier le vecteur énergétique d’hydrogène qui aura un impact sur le transport et la réduction de la pollution en particulier dans les grandes villes. L’utilisation de l’hydrogène passera à l’échelle industrielle et sera généralisée dès l’année 2017 dans la plupart des continents et l’énergie fossile ne sera plus à sa première place.
Les voitures à hydrogène feront bientôt leur apparition sur les autoroutes européennes et américaines. Ainsi, dans quelques années, l’encouragement de l’utilisation de véhicules propres à l’échelle mondiale serait concrétisé et une prime conséquente prendra place pour l’abandon d’un véhicule diesel au profit d’une voiture à hydrogène.
Dans le projet de loi de la transition énergétique, la consommation énergétique du pays doit être de type énergie renouvelable d’ici 2030 à 40% de la consommation énergétique globale du pays en favorisant :
- la revalorisation des ordures ménagères à travers des unités d’incinération couplées à des centrales électriques ;
- l’installation des méthaniseurs dans les zones rurales ;
- l’installation des fermes éoliennes à capacité énergétique maximale selon la cartographie de première zone tracée par le CDER ;
- utiliser au maximum l’énergie calorifique de la géothermie et éventuellement favoriser la production électrique ;
- des centrales solaires à capacité énergétique modérée appelées centrales solaires thermodynamiques seraient intéressantes. Cette variante de l’énergie solaire n’utilise pas des panneaux solaires, mais plutôt des miroirs permettant de chauffer l’eau à des températures élevées afin de la transformer dans un second temps en électricité selon la technologie classique.
Des appoints de maintien de température élevée de l’eau, la nuit et les périodes froides sont effectués par le gaz. On pourrait tirer des conclusions du projet de Hassi R’mel appelé centrale hybride sur l’aspect rentabilité et les différentes difficultés technologiques de maintenance rencontrées ;
- inciter les ménages à isoler leurs logements car plus de la moitié de l’énergie est consommée dans l’habitat telle que la climatisation et le chauffage. L’Etat doit prendre en charge les structures publiques. L’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments peut être fortement incitée par des mesures réglementaires, en introduisant des nouvelles technologies d’isolement des murs, des fenêtres à double vitrage. Il y a lieu de convaincre le secteur privé par des avantages fiscaux, la sensibilisation à travers les moyens publicitaires, et un crédit bancaire sans intérêt pour une durée de 10 années. Le profil de formation d’isolement et de transfert de chaleur doit être introduit dans le cursus universitaire.
Le projet permet de servir et d’alléger les factures d’électricité et de chauffage des ménages. La rénovation des millions de logements mal isolés est un enjeu capital qui se répercutera sur le recrutement des milliers d’emplois. Parallèlement, l’Algérie doit revoir tout le système de construction des logements et édifices publics de manière à prendre en considération les économies d’énergie par un choix judicieux des matériaux.
Ceci reviendra beaucoup moins cher que les installations soutenues du photovoltaïque. C’est-à-dire qu’il faut revenir au bon sens et au savoir-faire de nos ancêtres. Ceci permettra d’économiser une énergie calorifique de chauffage et une énergie électrique de la climatisation à l’échelle nationale.
Vu l’ampleur des tâches, les objectifs et la stratégie énergétique du pays, un ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables doit être envisagé. Ce ministère aura pour mission de transférer la balance commerciale énergétique du fossile vers le renouvelable diversifié et de répondre au défi du réchauffement climatique. Un statut particulier pour les axes de recherches relatives aux énergies renouvelables. Faciliter le déplacement des chercheurs doctorants à l’étranger dans le cadre de stage de 1 à 3 mois répétitifs. Faciliter le déplacement de courtes durées des professeurs pour développer les axes de recherche en coordination avec les laboratoires étrangers.
Le secteur industriel algérien participe financièrement aux axes de recherche financièrement, surtout lors du passage d’une application industrielle ou semi-industrielle. L’esprit d’équipe et de motivation est essentiel à la réussite. L’industrie doit solliciter à travers des cahiers des charges les laboratoires de recherche qui doivent soumissionner. Ainsi, le fonctionnement des laboratoires de recherche devrait dépendre dans le futur de ces types de contrats.
Ainsi, les ambitions sur de tels projets doivent être concrétisées à travers une volonté politique suivie de textes d’application et les moyens à mettre en place. L’application commence par la formation au niveau du technicien et de master dans les différentes technologies en énergies renouvelables. Certaines énergies renouvelables sont intéressantes dans des sites isolés ou pour des appoints du réseau électrique public. Les propriétés privées qui sont déjà alimentées par le réseau public peuvent installer l’énergie renouvelable intermittente sous réserve de subventions et d’avantages fiscaux.

Il est à déplorer la mauvaise gouvernance de nos universités qui sont gangrenées par une bureaucratie insupportable, notamment dans l’allocation et la gestion du budget de fonctionnement. Pour étayer ces propos et pour parler de mon expérience personnelle, il y a lieu de signaler que dans mon pays pour obtenir un bon de commande afin d’acquérir d’une cartouche d’encre d’un photocopieur «consommable», il faut une moyenne de 3 mois pour son obtention.

Dans notre pays, il faut également six mois en moyenne pour que la facture d’un fournisseur soit honorée. Dans un laboratoire en France, j’ai acquis un Palmer (instrument de mesure)» en 48 heures après uniquement ma demande verbale. Alors que dire de l’achat d’un équipement de laboratoire ? C’est un vrai parcours du combattant auquel le chercheur est confronté quotidiennement. Bien souvent, nos laboratoires sont immobilisés jusqu’à l’arrivée tardive du budget (mois de mai de chaque année).
Une équipe de chercheurs peut entamer un projet de recherche de deux années, sans pouvoir acquérir les équipements nécessaires. Pour débloquer la situation et réduire les entraves, il y a lieu de donner l’autonomie de gestion du budget de fonctionnement aux chefs des laboratoires, tout en instituant un contrôle a posteriori de la comptabilité de l’exercice en cours.
De nombreux cas de mauvaise gouvernance sont constatés tels que le cumul de fonctions de recteur et de président du conseil scientifique qui devraient être élus par leurs pairs. Cette nomination de la tutelle par affinités se traduit souvent par des abus de pouvoir qu’on a fréquemment constatés dans différentes universités.
En Europe, les professeurs aux postes de rectorat et de présidence de conseil scientifique sont élus respectivement par les membres du conseil d’administration et du conseil scientifique. Des audits de haut niveau devraient avoir lieu pour relever le niveau et débloquer plusieurs situations telles que la transition pédagogique pour les jeunes enseignants nouvellement recrutés. Le budget de fonctionnement des laboratoires doit être soutenu par des contacts industriels.
D’où, à l’état actuel, la relation labo-industrie est nulle, si ce n’est qu’à caractère pédagogique dont le rapprochement demeure sans engouement pour la partie industrielle. Pour assurer la transition énergétique, des efforts restent à accomplir aussi bien à l’échelle universitaire qu’à l’échelle d’une volonté politique.
http://www.elwatan.com/contributions/re ... 12_120.php
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