
Apres l’indépendance de 1962, la marine algérienne commença à se développée, avec l’acquisition de différentes unités navales en Italie avec les Baglieto et les Mangusta pour les gardes cotes, puis l’acquisition d’unités plus grosses et mieux armées en URSS notamment les OSA I et II, les poseurs de mines T-43 ainsi que des vedettes de surveillance.
En 1969, le port militaire de Mers El Kebir fut récupéré, donnant à l’Algérie l’opportunité de développer des chantiers navals. La marine algérienne se développa considérablement durant les années 80. Elle réceptionna en tout, deux sous-marins classiques de la classe Roméo, trois frégates anti-sous-marines de la classe Koni entre 1980 et 1984, armées de missiles surface-air Gecko et de quatre canons de 76mm, trois corvettes lances missiles Nanuchka équipées toutes trois de 4 missiles surface-surface et de 20 missiles Gecko ainsi que plusieurs vedettes rapides de conception britannique de la classe El Kebir, les deux premières unités furent produites en grande Bretagne et les autres au chantier de Mers El Kebir. Les deux dernières unités majeures à être importées avant la chute de L’URSS furent les deux sous-marins de la classe Kilo en 1987 et 1988.
La marine dispose aussi de 3 navires de débarquement, deux anglais de la classe Kalaat Beni Hamed et un polnochny polonais.
Pendant la crise des années 90, la marine ne présentait aucune faiblesse. Les experts occidentaux disaient que la marine ne pouvait plus faire marcher la totalité de ses navires, notamment les OSA II, les Nanuchka et les Koni. Mais c’était sans compter sur les prouesses techniques qu’avaient réalisés les ingénieurs de Mers El Kebir. Dans les chantiers navals, des pièces de rechange étaient fabriquées pour maintenir la flotte opérationnelle, surtout que les pièces n’arrivaient plus de Russie. En 1996 la Marine Natiolane est passée officiellement du statu de marine de littorale à celui de marine de haute mer sous decret du President L. Zeroual.
La marine après plusieurs études décida d’entamé un vaste programme de modernisation. Les Français ayant refusé de fournir des missiles Exocet avec comme prétexte de ne pas déséquilibré les puissances entre le Maroc et l’Algérie (4 mois plus tard le Maroc reçu un lot important de missiles Exocet MM-40 de 70 km de portée sans aucune condition), les SS-N-2 Styxx furent remplacés par des systèmes beaucoup plus modernes SS-N-25. Une des 3 Koni fut équipée de torpille, les OSA II reçurent toutes des SS-N-2C, avec un rayon d’action plus grand. Mais le plus important c’était le développement et la construction par les chantiers navals de Mers El Kebir de 3 corvettes de la classe Djebel Chénoua qui sont équipées de missiles chinois C-802 de 120km. Les Nanuchka restant sont modérnisés avec des missiles SS-N-25 et de nouveaux radars 3D, les Koni ont été modérnisés avec une numérisation entiére de leurs systemes de combat, l'ajout de radars 3D et de torpilles. Coté sous-marins, les deux Kilo 877EKM ont été porté au format 636, derniere evolution de ce type de sous-marin et la flotte a été renforcé par l'achat de deux Kilo 636 neufs en 2006 et livrable à partir de 2007.
Les patrouille aérienne maritime et la couverture aérienne est assurée par l’AAF. Les missions de soutiens sont faite par les SU-24Bis/MK et les missions de reconnaissances par les Fokker 27 et les B-200T. Les hélicoptères KA-32 utilisé pour les missions navales sont sous l’autorité de l’AAF et sont utilisé pour les missions SAR ou pour la détection de sous-marins. Dix hélicos specialisés ont aussi était commandés, 6 EH101 Merlin spécialisés dans les missions CSAR et 4 Super Lynx MK130 spécialisés dans le CSAR et les opérations de lutte anti-sous-marines.
Pour les entraînements aériens, les avions de l’AAF font des manœuvres annuelles majeure avec la marine, alors que des Mirach-100 sont utilisé pour les missiles Surface-air des unités navales. La défense côtière quand à elle, utilise des batteries mobiles de SSC-3 Styxx qui est la version au sol du SS-N-2C, ainsi que des batteries mobiles de SS-N-25 Uran, version navale du KH-35.
Aujourd’hui la marine est forte de 9000 hommes, tous contractuels. La côte nationale est divisé en trois façade, Est, dirigée à partir du port de Jijel, centre dirigée par l’amirauté d’Alger et Ouest, la plus importante et qui utilise le port de Mers El Kebir. Sa mission principale est la défense de la côte nationale cotre toutes incursions étrangères.
L’école de la marine de Tamenfoust forment les principaux membres de la marine dans les domaines de la navigation et de l’utilisation des différents types d’armements. Elle dispose d’un simulateur de navigation qui permet aux futurs comandants de bords d’avoir une idée bien précise de la navigation et sur l’utilisation des moyens de communications et de combat dans les différents cas imposables par ordinateurs. Des manœuvres réelles sont ensuite effectuées pour maître les officiers et les marins dans des conditions de combat réelles. Les deux sous-marins de la classe Kilo donnent aussi à l’Algérie un avantage immense dans la rive sud de la méditerranée, surtout après leur modernisation en Russie et leur nouvelle couverture installée au début de l’année 2001, un plastique qui diminue leur signature radar.
En plus les changements dans les systèmes d’armes ne peuvent qu’ajouter à la force de la marine, notamment l’introduction de missiles modernes, SS-N-25 et C-802 anti-navire au lieu des SS-N-2C, et l’installation de missiles air-air SA-N-10 au lieu des vieux SA-N-4. La marine dispose aussi de systèmes IFF permettant de différencier les matériels amis et ennemis que se soient des navires ou des avions de combat. Autres missions de routine, les missions SAR. C’est la détection et le sauvetage des émigrés clandestins, notamment ceux déviant vers la côte ouest du pays. Chaque années, plus de 300 clandestins d’origine subsaharienne ou marocaines sont sauvées par les navires de la marine nationale. Ces clandestins sont surtout victimes de pannes de moteurs qui les font dévier de leur but d’origine, les côtes espagnoles. D’autres missions de ce types, sont effectuées sur la cote Est. Ces dernières concernent les clandestins Subsahariens qui ont pour point de départ les côtes libyennes. Très souvent la marine tunisiennes, sollicite l’aide de la marine algérienne pour la recherche et le sauvetage de clandestins ce dirigent essentiellement vers Malte et vers l’Italie.
La lutte anti-dogue et anti-terroristes figurent aussi dans les missions de la marine, surtout après la dispersion d’Al Qaida et la peur d'attaques contre les pétroliers et les navires civiles. Ses 5 dernières années ont vues un rapprochement important avec l’OTAN, notamment avec l’organisation de manœuvre aéronavale avec la marine américaine, avec utilisation de sous-marin nucléaire, destroyer, corvettes, vedettes, frégates, avion P-3, hélicoptère Ka-32 et engagement de SU-24. En Septembre 2003, la marine participa pour la première fois à des manœuvres conjointes entre pays de l’OTAN, d’Europe de l’Est et l’Egypte.
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Actuellement en service : (MAJ le 22/08/2016)




















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La marine de guerre Algérienne :
Les principales bases navales sont situées à Mers-El-Kébir,à Jijel.
Photos :
Sous-marin Kilo 636M :
