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habiban
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Quatre ex-militaires français jugés pour le meurtre d'un Ivoirien
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Quatre anciens militaires français de la force Licorne, dont un colonel, sont jugés à partir de mardi 26 novembre à Paris pour le meurtre en Côte d'Ivoire, en 2005, de Firmin Mahé. Ils affirment avoir reçu l'ordre d'éliminer le jeune Ivoirien.
Firmin Mahé, 29 ans, avait été étouffé avec un sac plastique fixé sur sa tête avec du ruban adhésif, alors qu'il était transporté dans un véhicule blindé français en Côte d'Ivoire. Pour les militaires français, c'était un "coupeur de route", un criminel attaquant les voyageurs et terrorisant les populations dans la "zone de confiance" qu'ils étaient chargés de surveiller, dans un pays à l'époque coupé en deux par une guerre civile qui avait éclaté trois ans plus tôt.

Pour les proches de Firmin Mahé, ce n'était pas un bandit, il y a eu erreur sur la personne. Une dizaine de membres de sa famille comptent venir de Côte d'Ivoire pour assister au procès, prévu devant la cour d'assises jusqu'au 7 décembre. Ils espèrent "sa réhabilitation", a dit leur avocat, Fabien Ndoumou.ImageFirmin Mahé avait été interpellé le 13 mai 2005 près de la localité de Bangolo, après avoir été blessé à une jambe lors d'un accrochage avec des militaires français. Il avait été conduit à une infirmerie, puis dirigé vers la ville de Man sur ordre du général Henri Poncet, alors commandant de la force Licorne. C'est en route qu'il est mort.

UN ORDRE "LIBÉRATEUR"

Les accusés, qui ont quitté l'armée, sont le colonel Eric Burgaud, 50 ans, chef de corps à l'époque, et les trois militaires présents dans le blindé : l'adjudant-chef Guy Raugel, 48 ans, qui a étouffé Firmin Mahé, le brigadier-chef Johannes Schnier, 35 ans, qui le maintenait, et le brigadier Lianrifou Ben Youssouf, 32 ans, qui conduisait le véhicule. Les faits avaient été dénoncés par d'autres militaires.

Au début de l'enquête, le général Poncet avait été mis en examen pour complicité d'homicide volontaire, le colonel Burgaud ayant affirmé avoir reçu de lui "un ordre pas clair dont l'interprétation était très claire", explique son avocat, Alexis Gublin.
"'Roulez doucement, vous me comprenez' (...). Cela signifiait que la solution idéale était qu'il décède en route", avait déclaré le colonel durant l'enquête. Mais le général Poncet a démenti avoir donné un tel ordre et a bénéficié d'un non-lieu. Henri Poncet est parmi la trentaine de témoins attendus au procès, de même que l'ancienne ministre de la défense Michèle Alliot-Marie.

L'adjudant-chef Raugel, lui, "a toujours dit ce qu'il avait fait", rappelle son avocat, Jacques Trémolet de Villers : "Il a mis fin aux jours de Mahé sur ordre de son colonel." "Un ordre qu'il trouvait 'libérateur', parce qu'il ne savait pas quoi faire du coupeur de route", dit-il. En plein conflit ethnique, "il se disait : 'si je le remets au Nord, il sera tué à la machette, si je le remets au Sud, il sera libéré et continuera'".

La défense va mettre en avant la difficulté pour les hommes d'une force telle que Licorne, déployée en soutien de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci), de remplir leur mission de maintien de l'ordre, sans cadre juridique. "L'Onuci n'a aucun pouvoir de police judiciaire, de rétention, de détention... ", souligne Me Gublin. "Il y a un mandat politique, mais en pratique, c'est 'débrouillez-vous'." Les faits s'étaient déroulés dans un contexte très tendu, six mois après le bombardement d'un camp de Licorne à Bouaké qui avait fait dix morts dont neuf soldats français. Paris avait répliqué en détruisant l'aviation ivoirienne.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2 ... _3212.html
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habiban
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Message par habiban »

La logique à Bigeard sevie toujours parmi l'armée française !!!
MEURTRE DE FIRMIN MAHE/
Entretien avec Guy Raugel : "À ce moment-là, la fin justifiait les moyens
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L’ex-adjudant-chef Guy Raugel comparaît aujourd’hui à Paris devant le tribunal des armées pour le meurtre de Firmin Mahé, un bandit ivoirien selon les militaires français. Guy Raugel est l’homme qui a mis fin aux jours de Mahé en l’étouffant avec un sac plastique lors d’un transfert en véhicule blindé. Aujourd’hui à la retraite, il s’explique.

Quand avez-vous rejoint le 4e régiment de chasseurs ?

En 2000 ou 2001.

Quelles autres Opex aviez-vous faites avant la Côte d’Ivoire ?

J’ai une bonne expérience de l’outre-mer et et de l’afrique en particulier. L’Afrique je l’ai au fond de mes tripes et je fais quelques raids humanitaires.

Etait-ce votre 1re mission en Côte d’Ivoire ?

C’était ma première mission.

Quelle était votre mission en Côte d’Ivoire ?

C’était d’être en appui des forces de l’Onuci, pré-positionnées dans un no man’s land, appelée une zone de confiance entre les forces rebelles et les forces pro-Gbagbo. On était en appui du contingent de l’ONU qui était là pour faire face aux exactions. Mais le problème, c’est que ce contingent était bangladais : des anglophones musulmans dans un secteur francophone chrétien. Vous voyez le malaise qu’il y avait. Comme ce contingent n’était pas à même de remplir sa mission, on s’est retrouvé tout de suite en 1er rideau. On était Français, plus réactifs, les gens se sentaient plus en confiance avec nous. On a eu affaire aux miliciens de Gbagbo - les Jeunes patriotes - venus dans la zone pour la déstabiliser. Je commandais un peloton de reconnaissance sur véhicules blindés légers, qui intervenait sur la moitié d’un département français.

Qu’est-ce qu’un coupeur de route ?

Ce sont des bandits de grand chemin qui violent, pillent et massacrent. Je n’ai su qu’après qu’ils étaient instrumentalisés par le pouvoir pour engendrer un climat défavorable aux forces françaises.

Aviez-vous pour mission d’arrêter les coupeurs de routes ?

Non, notre mission, c’était cette force d’appui au cas où les belligérants voulaient rompre la trêve. On avait cette zone dans laquelle il ne devait pas y avoir d’hommes en armes. Mais il n’y avait pas de police, plus de maire. Plus rien ne fonctionnait. Donc, forcément, les coupeurs de route avaient beau jeu. C’était la loi du plus fort et personne pour les arrêter. Les victimes elles, ne pouvaient se tourner vers personne, sinon elles se faisaient massacrer avec leurs familles. Pour moi, c’est devenu une priorité de protéger la population. Toutes les semaines, on ramassait des femmes violées, des hommes découpés à la machette. Je ne me suis pas engagé pour faire des safaris photos. Liberté, égalité, fraternité, ça me parle. J’ai été élevé dans une famille judéo-chrétienne. Servir une cause noble, c’est pour moi quelque chose d’indispensable. J’ai été scout d’Europe, pompier, militaire. C’est vraiment une vocation. Je ne suis pas rentré dans l’armée pour tuer. Maintenant, si au besoin il faut tuer... On se retrouve mis par nos politiques dans des situations… On s’est retrouvé dans un rôle de police pour lequel on n’est pas formé. On avait ce rôle d’interposition très fou.

Qui était Mahé ?

C’était le chef de bande le plus redouté. On avait du mal à mesurer l’ampleur de ses exactions car les victimes ne pouvaient pas parler, comme il n’y avait ni police, ni gendarmerie pour les protéger. Mahé avait commis les pires exactions. Quand j’ai entendu dire que c’était un gentil plombier, un bon père de famille... Le procès fera toute la lumière sur qui était cet homme-là. Il n’y aura aucun doute sur le fait que c’était le pire criminel de l’ouest de la Côte d’Ivoire Comme il n’y aura aucun doute que l’ordre m’a été donné de remplir cette mission-là. Jusqu’ici je n’en ai pas parlé. J’étais militaire. Maintenant, je ne le suis plus. Le procès arrive. Je peux en parler sans aucune retenue.

Qu’est-ce qui s’est passé ce jour-là ?

J’avais des méthodes efficaces. Les victimes n’allaient pas nous désigner les coupeurs de route par craintes de représailles. J’avais monté un réseau d’indics qui ne se connaissaient pas pour pouvoir recouper les informations. Ponctuellement, je mettais dans mes patrouilles un indic déguisé en militaire français. Ce jour-là, dans la 1re patrouille, j’avais mis le meilleur de nos indics. Il fallait que ça cesse. Les gens allaient au champ la peur au ventre, sans aucune certitude de rentrer le soir. Les femmes allaient au marché en ayant la peur de se faire violer ou tailler à la machette. Ça, c’est la réalité. C’est quelque chose qu’ici on ne peut pas concevoir. On est dans un monde bien confortable et je vais être jugé par des gens qui vivent dans un monde bien confortable. Je vais devoir leur expliquer qu’en Côte d’Ivoire, dans le secteur où j’étais, on est dans un monde où demain ne compte pas parce qu’il faut déjà survivre aujourd’hui. Ça, c’est fondamental. Ça permet d’expliquer que des professionnels comme nous en arrivent à commettre des choses qu’on ne ferait pas normalement. A un moment, c’est le combat du bien contre le mal.


L’indic a dit au chef de patrouille, c’est Mahé. Le chef de patrouille est allé discuter avec ce criminel qui était avec sa femme et un jeune afin de l’appréhender tranquillement. Mahé qui n’était pas né de la dernière pluie, a pris la tangente à travers les marais. La patrouille a fait des sommations en tirant en l’air. Mahé a continué à courir, il avait beaucoup à perdre. Le chef de patrouille pour l’intimider a fait un tir au sol et l’a blessé. Moi, à ce moment, j’étais au poste. Je récupérais après une nuit d’intervention.


Mahé, on ne savait alors pas s’il était blessé, les comptes-rendus étaient contradictoires. Le capitaine Ricard adjoint de la compagnie cherche à retrouver Mahé. Il demande l’intervention d’un hélicoptère avec une caméra thermique. Ça lui est octroyé. Ils ne le trouvent pas. Mahé, apparemment, était sous l’eau et bien caché dans les marais. Le dispositif est levé avec un dispositif plus léger. Le soir, une patrouille tombe sur Mahé, agonisant en bord de route. Les ordres donnés par le colonel Burgaud sont de remonter le blessé sur mon poste à une quinzaine de kilomètres pour que lui soient donnés les premiers soins, avant de le remonter sur le poste du GTIA, celui du colonel Burgaud.

On m’a appelé au téléphone. Vous vous doutez bien qu’on ne pouvait pas m’envoyer l’ordre par la radio, c’était un ordre illégal. Il m’est dit : vous l’évacuez sur le PC à Man en prenant bien votre temps. Il y avait un ordre implicite derrière tout ça. J’avais besoin d’avoir un ordre clair. Comprenant à demi-mot, je demande : vous me confirmez bien que Mahé ne doit pas arriver vivant ?

Dans ces termes ?

Mais oui. Je suis un soldat, il fallait que je sois sûr de ce que j’avais compris. Il me répond : oui, vous m’avez très bien compris. Et ça s’arrête là. Quand Mahé est ramené au poste, les gens savaient toutes les saloperies qu’il avait faites. Il a fallu mettre de l’ordre là-dedans. On fait embarquer le prisonnier dans mon véhicule blindé léger. Le colonel tenait que ce soit moi qui remplisse la mission, sans doute parce qu’il savait qu’avec moi, elle serait remplie. Mon escorte ne savait pas ce qui allait se passer. Mes soldats ne le savaient pas non plus. Moi-même, je ne savais pas ce que j’allais faire. Je désigne deux soldats, Schnier et Ben Youssouf. J’aurais pu désigner d’autres dans le peloton. Mais n’importe lequel de mes soldats aurait rempli la mission de la même manière. On n’est pas des Pieds nickelés. On est des soldats professionnels.

Vos hommes étaient-ils au courant de qui allait arriver?

Je ne leur présente pas. Je leur dis on amène Mahé sous escorte à Man, Ben Youssouf tu es pilote et Schnier, tu surveilles Mahé. Juste avant de partir, j’ai un nouveau coup de fil pour me donner le scénario. Vous passez le checkpoint et attendez de passer dans le secteur nord, celui des forces rebelles. Vous simulez une tentative d’évasion, et vous lui tirez dessus. Invraisemblable.

Mahé est alors dans quel état ?

Il est inconscient.

Aurait-il pu arriver vivant à destination ?

Je ne sais pas (il le répète plusieurs fois).

Que se passe-t-il dans le blindé ?

Je donne l’ordre au convoi de s’ébranler. On part doucement, respectant les consignes données. C’était la confusion dans ma tête, je ne savais absolument pas quoi faire. Après, ça va assez vite.  A un moment donné, je vois derrière le poste du pilote ce sac plastique, un sac poubelle. Et la seule chose qui me vient à l’esprit, c’est : il est inconscient, je l’étouffe, il ne sentira rien, il meurt des suites de ses blessures et je ne veux rien à avoir à faire avec tout ça. C'est une solution qui dégage tout le monde de toute responsabilité, c’est moche, je ne me suis pas engagé pour ça, mais ça permet de régler le problème. On arrive à Man où m’attend le médecin-chef. Mon équipage décharge le prisonnier mort avec l’équipe médicale. Je vais au PC pour dire au colonel que la mission a été remplie. Je tombe sur mon capitaine commandant. Est-il au courant ? Je lui rends compte. Il est effondré. Même si ce n’était pas la solution idéale, au moins j’avais la certitude que Mahé ne ferait plus de mal à personne. Même si cette situation me dépassait complètement, le fait que ce criminel soit mis hors d’état de nuire allait protéger la population. Je suis reparti à mon poste avec mes gars. Je leur ai dit ; ce qui a été fait a été fait. La mission continue. Heureusement, je n’ai jamais eu à recevoir de tels ordres.

Ça ne vous était jamais arrivé ?

Mais non. Ça n’existe pas. Ça peut arriver pour des gens des forces spéciales. Ils m’ont dit : la légitime défense on s’en accommode. Moi, je n’ai jamais été préparé à des missions comme ça.

Vous a-t-on dit de garder cette opération secrète ?

Je ne me souviens plus. Mais certainement. Ça tombait sous le sens. On a forcément conscience que ce qui a été fait n’est pas racontable. De toute façon, on n’en est pas fier. On n’est pas fier de ça. On sait très bien qu’on est allé trop loin. Mais moi, mon désir le plus cher aurait été que ce criminel passe en procès. Mais il n’ira jamais en prison. Il est mort, mais il est libre. Et qui risque de faire de la prison ? C’est moi et mes hommes. Et j’ai fait de la prison pour ça. Et le criminel aujourd’hui c’est moi. C’est moi qui rends des comptes à la justice. Et je comprends, je suis prêt à m’expliquer pour que ça n’arrive plus.

Cet ordre, vous ne vous êtes dit à aucun moment : je ne vais pas le respecter ?

Mais on ne peut pas se dire ça ! On a une telle implication.

Vous comprenez que ça choque. Pourquoi ne pas avoir objecté que cet ordre était illégal ?

Comment on peut dire ça ? A l’armée, un ordre c’est un ordre. Ça ne se discute pas. Sur le coup, cet ordre semblait légitime. Il fallait que ça cesse, d’une manière comme d’une autre. C’était devenu le combat du bien contre le mal. Des ordres illégaux, j’en ai eu pendant quatre mois et demi, des grands et des petits. La légalité, mais c’est une valeur totalement abstraite, une valeur de mec qui a le cul sur une chaise dans le fond d’un bureau, le mec qui est au chaud. C’est facile pour une femme comme Michèle Alliot-Marie de dire : si vous avez un ordre illégal, vous m’appelez. Elle sort d’où cette bonne femme pour dire des trucs pareils ! Eh ! Oh ! Faut se réveiller. On est des hommes sur le terrain. On se pèle le cul, on a peur pour nos hommes, on prend des risques, on est prêts à se prendre une balle dans la tronche pour faire notre boulot. Et notre boulot, on le fait parce qu'on y croit, on a des convictions, on le vit avec nos tripes.

N’y avait-il pas des alternatives ?

On peut en discuter là. Mais sur le coup, quand vous avez ramassé des femmes qui ont été violées, que votre infirmière les a nettoyées, que vous avez ramassé des hommes massacrés, avec les couilles dans la bouche, les doigts coupés, achevés à coups de machette… Toute guerre est moche. Est-ce qu’il fallait le faire ? Bien sûr qu’il ne fallait pas le faire. Est-ce que je le regrette ? Bien sûr que je le regrette. Ça fait 7 ans et demi que je le regrette. Je n’ai pas eu besoin de la prison pour ça. Mais il fallait que ça cesse. Quand vous recevez un ordre comme ça sur le terrain, vous ne discutez pas. Il n’y avait pas de prison. Des criminels, j’en avais attrapé. Vous savez ce qui se passait ? On les remettait à l’ONU ou au Sifpol. Soit ils étaient remis en liberté, soit ils étaient remis aux gouvernementaux qui les remettaient en liberté. Il n’y avait pas de solution. Moi, je me suis engagé pour protéger. Cet ordre-là me disait : là, mec, ça va s’arrêter. Je voulais que ça cesse, mes hommes voulaient que ça cesse, le commandement voulait que ça cesse. Je n’ai pas fait ça pour des médailles ou des félicitations. Ils ont voulu faire un simulacre pour nous remettre des médailles ensuite, j’ai refusé, j’en avais rien à foutre. J’ai fait ça pour que ce criminel soit mis hors d’état de nuire. Je ne voulais pas me salir les mains. Mais là, je me suis sali les mains parce qu’il n’y avait pas de solutions. Et s’il n’y avait pas de solutions, c’est la faute de nos politiques qui nous mettent dans des situations comme ça. Notre secteur en Côte d’Ivoire, c’est là, où se passaient toutes les saloperies. Les forces françaises en Côte d’Ivoire, eux, ce n’était pas le même rythme que nous. Du côté des pro-gouvernements, ils étaient tous les soirs en boîte. Et ceux qui étaient au nord, ils avaient internet, allaient au foyer tous les soirs boire un coup. Moi, j’étais soit en intervention, soit en train d’attendre la prochaine intervention, avec la peur que notre poste soit attaqué. On était derrière notre petit mur pourri, on se demandait : s’ils viennent, allons-nous tirer ? On se disait qu’on allait peut-être être découpés à la machette : voilà la réalité !

J’étais fier de cette mission en Côte d’Ivoire, nous étions utiles : on protégeait la population. La population était anti-française avant qu’on arrive. Quand on est parti, ils étaient heureux. Il y a des gens qui se sont mouillés, qui ont fait une pétition quand on était en prison pour dire qu’il fallait nous libérer parce qu’on les a sauvés. Ils risquaient de se faire découper pour avoir signé cette pétition. La légalité, on ne se pose plus la question. On est dans l’urgence. C’est bien ou c’est mal, ça se pose comme ça. Et l’ordre doit toujours être exécuté, c’est comme ça. On n’est pas des petits fonctionnaires qui ont le droit de retrait. Le chef à l’Armée a tout pouvoir. On nous formate, on nous conditionne pour ne pas remettre en cause les ordres. Un supérieur, il sait quand il donne un ordre qu’il va être exécuté. Il n’y a pas à se poser la question. Ça ne peut marcher que comme ça. Le subordonné a le devoir de réaliser l’ordre donné. Le supérieur est responsable de l’ordre donné. Et là, ils sont où les chefs ? On va me parler d’éthique. Mais moi, je dis que j’ai une éthique. Si ça avait été une initiative personnelle, personne n’aurait été au courant. Et je ne serai pas allé en prison. Mes gars n’auraient pas été inquiétés. Les familles vivraient mieux et il n’y aurait aucun problème et je serai toujours sous-officier d’élite.

Mais je n‘en veux pas à mes chefs, j’ai pitié d’eux, mais aux politiques qui nous mettent dans des situations comme ça. Et c’est eux qui s’en sortent avec les honneurs.

Le général Poncet a eu un non-lieu.

Le général Poncet, je ne sais pas s’il a donné un ordre implicite. Il n’y a que le colonel Burgaud qui peut le dire. On est au pied du mur. L’armée s’en sortira grandie si le chef assume les ordres qu’il donne. J’assume la mission que j’ai remplie. Pour que ça ne se reproduise pas, ce n’est pas les chefs qu’il faut mettre en prison, c’est les po-li-ti-ques qui nous mettent dans une situation comme ça.

Vos hommes vont comparaître à vos côtés.

Ce n’est pas normal. Si quelqu’un doit rendre des comptes, c’est mes chefs en tant que donneurs d’ordres et moi en tant qu’exécutant. Mes hommes, c’est aussi mes fils. Au même titre que le colonel, c’était mon père, et on ne désobéit pas à un père. Ce lien de filiation existe vraiment. Sinon, comment demander aux gens d’aller au sacrifice suprême ?

Craignez-vous de repartir en prison ?

Bien sûr que j’ai peur de repartir en prison ! Et j’ai peur que mes soldats aillent en prison pour avoir rempli la mission qu’on nous a ordonnés de remplir. Entre eux et moi, c’est à moi d’y aller. J’ai passé sept mois de taule à la Santé avec un voisin nommé Emile Louis. Est-ce que je suis Emile Louis ? J’espère avoir payé ma dette à la société. Ce que j’ai fait, on n’aurait jamais dû avoir à le faire. Sur le terrain, on ne peut pas avoir le recul. Moi j’étais dans une situation de guerre. Pour moi, celui qui doit aller en taule, c’est le donneur d’ordres. On n’est pas dans la mafia, là ! On me demande de remplir la mission, je l’accomplis. C'est le chef qui est responsable.

Pendant un an après que Mahé a été mis hors d’état de nuire, il n’y a plus eu de victimes. Combien ont été épargnées ? Il y a quelque chose qu’on ne peut pas mesurer non plus. C’est la souffrance des familles. La famille, elle n’a pas reçu l‘ordre. Et la famille, elle trinque. La mienne, celle de mes subordonnés. Et eux, ce sont des putains de mecs bien. J’espère la clémence d’un jury populaire. Je pense qu’on a des circonstances atténuantes.

Qu’attendez-vous du procès ?

Qu'on me demande des comptes, je trouve cela normal. Les chefs devraient avoir les couilles de dire que les politiques n’ont pas le droit de nous mettre dans des situations comme ça. J’attends que la justice mette le doigt là où ça fait mal. Moi, ça me fait mal depuis sept ans et demi. Je le supporterai.

Votre histoire pose la question de l’ordre dans l’armée. Peut-on ne pas l’observer ?

Je me suis dit : l’ordre est illégal, oui, mais il est cohérent. Quand on est dedans, on n’a pas le recul nécessaire. A ce moment-là, la fin justifiait les moyens.

Et ramener Mahé vivant au colonel Burgaud ? N’était-ce pas une alternative ?

Vous raisonnez comme un journaliste. Je ne vois pas les choses comme ça. Je suis un guerrier. J’étais dans une situation de guerre sans qu’on me donne les moyens de remplir cette mission. Je ne suis pas dans votre démarche intellectuelle. On m’a appris à faire la guerre. On nous conditionne pour aller au bout de l’engagement. Quand on me donne un ordre, savoir si c’est bien ou c’est mal, je peux le mesurer. La question de la légalité, quand je suis impliqué sur le terrain, je ne sais pas faire et je ne peux pas faire. Si on nous sort du contexte : bien sûr que je vous dis, c’était la pire des conneries à faire. Mais je le dis face à vous, aujourd’hui. En situation, n’importe lequel de mes soldats aurait fait la même chose.

Avez-vous été sanctionné dans l’armée ?

Quand je suis sorti de prison, on m’a repris au même grade. On ne m’a pas donné de commandement. Et j’ai été affecté à la communication. C’est lorsque les médias ont parlé d’un renvoi devant la Cour d’Assises que le général Istarloza, chef d’état-major de l’Armée de terre a demandé la tenue d’un conseil d’enquête au sein du régiment. Et quatre membres sur cinq de ce conseil ont demandé qu’il n’y ait aucune sanction. Jje suis parti en retraite avant qu’on me sanctionne.

Comment avez-vous tenez le choc jusque-là ?

Ce qui m’a aidé, c’est ma foi. Le fait que je n’ai jamais douté de qui j’étais. Et mes hommes. Ils ne m’en ont jamais voulu de les avoir mis dans la merde. J’ai un devoir vis-à-vis d’eux : celui d’assumer.
http://www.ledauphine.com/faits-divers/ ... les-moyens
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habiban
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Message par habiban »

TOGO ,Fin de la visite d’Etat du President Faure Gnassingbé en Israël
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Le président Faure Gnassingbé a achevé samedi une visite d’Etat en Israël au cours de laquelle il a rencontré son homologue Shimon Peres, le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, et le chef de la diplomatie, Avigdor Liberman.
Lors de ces différents entretiens , le chef de l’Etat a marqué un soutien appuyé à Israël et une volonté commune de lutter contre le terrorisme.
S’agissant du statut d'Etat non membre observateur accordé par l’Assemblée générale des Nations Unies à l’Autorité palestinienne, Faure Gnassingbé a estimé que ce vote n’était pas de nature à faciliter une reprise des pourparlers directs entre Israéliens et Palestiniens, prévus par les accords d’Oslo.
A l’instar de la RDC, du Malawi, du Rwanda, du Cameroun, du Royaume Uni ou de l’Australie, le Togo s’est abstenu au moment du vote.
Cette visite en Israël a également été mise à profit par le président togolais pour renforcer la coopération dans le domaine agricole avec l’appui apporté par Mashav, l’Agence de coopération internationale.
Enfin, le séminaire économique organisé jeudi à Tel-Aviv, en présence de plus de 200 représentants de grandes entreprises israéliennes, a démontré tout l’intérêt que portaient les milieux d’affaires au marché togolais et à son rôle de carrefour régional. Energie, télécommunications, mines, transports, infrastructures, sont parmi les secteurs privilégiés par les investisseurs privés.
En photo : (gauche à droite) Benny Omer, ambassadeur d’Israël au Togo, Faure Gnassingbé, Meshi jeune chanteuse israélienne et fille de la diva Rita, le président israélien Shimon Peres, et Victoire Dogbé Tomegah, ministre du Développement à la base
http://www.republicoftogo.com/Toutes-le ... -en-Israel
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moudjahid
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Message par moudjahid »

Un pétrolier panaméen détourné au large d'Abidjan

Des hommes armés ont attaqué jeudi un pétrolier panaméen au large du port d'Abidjan, en Côte d'Ivoire, a-t-on appris ce lundi. Le navire, aux mains des pirates, se trouve actuellement près des côtes ghanéennes.


Des pirates ont détourné un pétrolier battant pavillon panaméen au large du port d'Abidjan, a annoncé lundi le port autonome de la capitale économique de Côte d'Ivoire dans un communiqué.

Selon des agents portuaires, le bâtiment a été attaqué dans la nuit de mercredi à jeudi.

D'après la direction générale du port autonome, l'Itri a annoncé par radio mercredi à la mi-journée son arrivée dans la rade extérieure du port. La capitainerie a été informée une douzaine d'heures plus tard que le navire était "sous le contrôle d'individus armés arrivés à bord".

Le navire se trouve actuellement au large du Ghana.

http://www.france24.com/fr/20130121-cot ... an-pirates
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geronimo
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Message par geronimo »

Guerre au Mali : le Sénégal face à la menace terroriste
Pour faire face à la menace terroriste sur son sol, alors que ses soldats se déploient au Mali contre les jihadistes, le Sénégal renforce son dispositif sécuritaire à ses frontières. Les populations et les communautés religieuses sont invitées à la vigilance.

Dans les rues de Dakar, la question alimente des débats animés : le Sénégal est-il ou non a l’abri de la menace jihadiste ? Du côté des autorités, le message est clair : « Si les forces terroristes prévalent au Mali, nos propres intérêts vitaux seront menacés. Alors, poursuit le ministre Sénégalais des affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, « aider le Mali (…) c’est prévenir un danger qui guette à nos frontière ».

Conséquence de la guerre au Mali, dans laquelle 500 soldats sénégalais sont impliqués : le dispositif sécuritaire a été renforcé aux frontières malienne et mauritanienne. Au total, d’après une source militaire, « 500 à 600 éléments » sont déployées dans des zones sensibles, comme celles des ponts de Gouloumbou (centre) et Kidira (est). Selon le colonel Insa Sagna, commandant dans cette dernière région, il s’agit essentiellement d’une « intensification des patrouilles motorisées le long de la frontière » avec le Mali.

Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Guerre au Mali : le Sénégal face à la menace terroriste | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
:algerie01: :algerie01: :algerie01:
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scorpion-rouge35
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Message par scorpion-rouge35 »

Afrique du Sud : Nelson Mandela a reçu sa famille


Al Qarra - Sixième jour d'hospitalisation pour Nelson Mandela. Selon la présidence sud-africaine, l'ancien chef de l'Etat a reçu lundi des membres de sa famille. Le communiqué ne précise ni leur nombre, ni leur identité. Mais rapporte en revanche que l'état de santé du héros de la lutte anti-apartheid est stable.

Le dernier bulletin de santé publié dimanche soir, se montrait rassurant. Les médecins avaient évoqué une nouvelle amélioration de son état.
bon rétablissement a se grand homme
THE ALGERIAN ARMY

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scorpion-rouge35
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Message par scorpion-rouge35 »

c'est honteux une grande figure de la lutte du combat pour la liberté des peuples comme Nelson Mandela entouré de sensu icompris ces propres enfants
Nelson Mandela en procès contre ses deux filles



Al Qarra - La famille de Nelson Mandela se déchire pour des questions d'argent. Deux des filles du premier président noir d'Afrique du Sud, Zenani et Makaziwe, intentent un procès à leur propre père. Objectif : récupérer les droits sur la vente des œuvres d'art exécutées par Mandela lui-même.

A l'origine, une décision de la cour de Johannesbourg datant de 2004 : à la demande de Nelson Mandela, Ismail Ayob, ancien avocat de Madiba, perdait la gestion de ses affaires financières. A l'époque, Nelson Mandela l'avait accusé de ne pas lui verser l'argent correspondant à la vente de ses tableaux, ainsi que d'agir dans son dos.
THE ALGERIAN ARMY


Youma
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Message par Youma »

Islamists kill 42 in Nigeria school attack

AAP JULY 07, 2013 12:46AM

GUNMEN believed to be Islamists from Nigeria's Boko Haram insurgent group killed 42 people, mostly students, in an attack on a secondary school in restive Yobe state, officials say.

Eyewitnesses said some of the victims were burned alive in the attack, in Mamudo town.

"We received 42 dead bodies of students and other staff of Government Secondary School (in) Mamudo last night. Some of them had gunshot wounds while many of them had burns and ruptured tissues," Haliru Aliyu of the Potiskum General Hospital told AFP.

Mamudo is some five kilometres from Potiskum, the commercial hub of Yobe which has been a flashpoint in the Boko Haram insurgency in recent months.

"From accounts of teachers and other students who escaped the attack, the gunmen gathered their victims in a hostel and threw explosives and opened fire, leading to the death of 42," Aliyu said.

He said security personnel were combing the bushes around the school in search of students who were believed to have escaped with gunshot wounds.

"So far six students have been found and are now in the hospital being treated for gunshot wounds."

A local resident who did not want to be named confirmed Saturday's attack.

"It was a gory sight. People who went to the hospital and saw the bodies shed tears. There were 42 bodies, most of them were students. Some of them had parts of their bodies blown off and badly burnt while others had gunshot wounds," he said.

He said the attack was believed to be a reprisal by the Boko Haram Islamists for the killing of 22 sect members during a military raid in the town of Dogon Kuka on Thursday.

Nigeria declared a state of emergency in three flashpoint states of Adamawa, Borno and Yobe in mid-May as it launched a major offensive to end the insurgency.

Violence linked to the Boko Haram insurgency has left some 3600 people dead since 2009, including killings by the security forces.

Boko Haram which means "western education is evil" has killed hundreds of students in attacks on schools in the tense region in recent months.
http://www.couriermail.com.au/news/brea ... 6675412014

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Re: Afrique : Actualité, Politique, Economie, Société, Photo

Message par aucun signal »

le saviez vous :?:

Pourquoi toutes les cartes du monde sont fausses ?

http://www.youtube.com/watch?v=fWuDGY67XCc
:n111:

je reposte cette video ici pour donner la reel place a Afrique
la video dure 9 minutes

les cartes géo d un point de vue eco militaire etc .....

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Re: Afrique : Actualité, Politique, Economie, Société, Photo

Message par aucun signal »

=== MANDELA : UNE FAUSSE AGONIE DIPLOMATIQUE ? ===
J'attire l'attention de mes lecteurs sur l'analyse intéressante et décapante parue aujourd'hui 20 juillet sur le site Internet camerounais "Cameroonvoice".

Cette analyse émane de Jean-Paul Pougala, un intellectuel camerounais connu et controversé, notamment du fait de ses prises de position très critiques vis-à-vis des puissances occidentales et du néo-colonialisme. Né à Bafang (Cameroun) en 1962, cet économiste de formation dirige l'Institut d'Études Géostratégiques de Douala au Cameroun, enseigne en Suisse et à Tianjin (Chine) et enseigne notamment la "Géostratégie Africaine" à l'Institut Supérieur de Management ISMA de Douala.

Dans cette analyse, l'auteur note que la récente agonie de Neslon Mandela, relayée par les médias du monde entier, a curieusement fait place à sa quasi-résurrection, dès que le président américain Obama a quitté le sol africain. Selon l'auteur, qui n'est pas tendre avec Mandela qu'il qualifie de traître à la varie cause des Africains, celui-ci aurait à tout prix voulu éviter de rencontrer une nouvelle fois Obama, depuis qu'il est devenu clair que ce "premier président américain noir" est en fait l'un des principaux pilleurs et tortionnaires de l'Afrique d'aujourd'hui.

Sans rependre toute cette analyse à mon compte, je la trouve intéressante et stimulante intellectuellement. Ce point de vue très novateur du rôle de Mandela et de la géopolitique africaine, vu par un intellectuel africain, se place aux antipodes de la présentation que l'on nous en fait dans les pays occidentaux.
FA de UPR

SUITE :arrow: :arrow: :arrow: :arrow: :arrow:

http://www.cameroonvoice.com/news/news.rcv?id=11734

tayeb
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Message par tayeb »

Pétrole: le Tchad se fâche



Le gouvernement tchadien a suspendu toutes les activités de la filiale tchadienne de la compagnie pétrolière publique chinoise CNPC pour "violation flagrantes des normes environnementales" dans ses forages d'exploration dans le sud du pays.
Le ministre du Pétrole, Djérassem Le Bémadjiel, qui a annoncé la suspension, n’a pas précisé la durée de cette mesure.
Mots-clés
Tchad
Le ministre a dénoncé le comportement de la China National Petroleum Corporation International Chad à Koudalwa dans le sud du pays.
"Non seulement ils n'ont pas d'équipements pour le nettoyage de brut qui était déversé, mais c'est en plus un déversement intentionnel dans le souci de réduire les coûts", a accusé le ministre.
“Toute la chaîne hiérarchique de cette société va répondre de ses actes", a-t-il assuré.
La CNPCIC mène depuis 2009 des campagnes d'exploration dans cette partie du pays. Elle exploite également une raffinerie au Tchad.
Le pays a commencé à exploiter ses gisements pétroliers en 2003.
Les revenus pétroliers lui ont permis de moderniser son armée, de se doter d'un meilleur réseau routier et de construire de nombreux bâtiment publics.
Mais certains membres de la société civile demandent au régime d'employer davantage cette manne pour l'amélioration des conditions de vie de la population.


http://www.bbc.co.uk/afrique/region/201 ... role.shtml

Youma
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Message par Youma »

Libya: Gunmen kill Benghazi military leader

By Esam Mohamed
Associated Press
Published: Friday, Oct. 18 2013 8:20 a.m. MDT
Updated: 2 hours ago

RIPOLI, Libya — Gunmen killed the head of the regional military police in Libya's eastern city of Benghazi as he was headed to a mosque to attend Friday prayers. a security official said.

Libya has been in turmoil since the end of an eight-month civil war that ousted and killed longtime Libyan dictator Moammar Gadhafi in 2011. Most recently, Libyan Prime Minister Ali Zidan was briefly kidnapped by gunmen in Tripoli.

Benghazi, Libya's second-largest that was the center of the 2011 revolt against Ghadafi, has seen frequent violence in the past year, including killings of security officials and a string of attacks on foreign missions that have driven most of diplomats out of the city.

In Friday's incident, masked gunmen fired from a car at Col. Ahmed Mostafa el-Barghathy at his house in the eastern city, fatally wounding him in the chest and head, the official said. He spoke on condition of anonymity because he was not authorized to give information to the media.

El-Barghathy served in Libyan army during the Ghadafi's reign. He was one of the first army officers who took up arms against the dictator in the 2011 uprising.
http://www.deseretnews.com/article/7656 ... tml?pg=all
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anzar
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Message par anzar »

Info déjà rapportée dans le topic dédié :arrow: viewtopic.php?f=38&t=292&start=285
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Youma
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Message par Youma »

Nigeria and Morocco removed from FATF monitoring list

Financial Action Task Force upgrades the standing of several countries while dropping the ranking of others

BY RICH STEEVES
October 22, 2013 • Reprints

Businesses in Nigeria and Morocco have something to be thankful for, as the Financial Action Task Force (FATF) has announced that the two nations have been removed from its monitoring list.

The FATF is an international body that monitors money laundering and terrorist financing risk and activities around the world. After the group’s recent meeting in France, it adjusted the rankings of several nations on its list of countries that are deficient in addressing these concerns. Countries that are given poor ranks by FATF will have trouble doing business with the banking systems of the group’s member states, such as the U.K. and the U.S.

The international organization congratulated the two African nations for making progress toward reforming their anti-money laundering and terrorism financing statutes.

Reacting to the news, the head of Nigeria’s delegation to the FATF, Stephen Oronsaye, was pleased with the news, telling the Nigerian press, “It is expected that there will be great reduction in the costs and time line of financial transactions between individuals and institutions between Nigeria and other countries.”

Other countries moved up and down the FATF lists as well. Algeria was downgraded one notch, while Antigua and Barbuda moved up, having made progress on its plans to fight money laundering and terrorism financing. Mongolia’s position remained steady, but the FATF warned the Asian nation that it could face a drop soon if it does not shape up. New Zealand and Russia received accolades for improving their efforts to fight these criminal activities.
http://www.insidecounsel.com/2013/10/22 ... nitoring-l

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Message par Youma »

Regarder pas l'autre photo pls :lol!:
Photos - L’ambassadeur congolais au Maroc se masturbant devant sa webcam


Une vidéo sans son, circule actuellement sur Internet et montre l'ambassadeur du Congo-Brazza au Maroc entrain de se masturber devant un webcam, lors d'un chat avec une marocaine.


Image

L'image est chocante : L'ambassadeur du Congo au Maroc, monsieur Valentin Olessengo entrain d’exhiber son pénis et son gros ventre à une jeune marocaine, puis se masturbe la verge sur « Skype ».

Valentin Olessengo est né en 1954, marié et père de famille nombreuse (dont nous ne connaissons pas encore le nombre exacte d'enfant), surpris entrain de se masturber dans une vidéo rendue publique par les citoyens congolais, il n'a même pas eu le courage de démissionner.

Ennuyé par le scandale lié à la vidéo, le ministre des affaires étrangères Basile Ikouébé souhaite le remplacer. Mais dans ce chemin d'avenir initié par le dictateur Sassou, dont Basile Ikouébé est un acteur du système, et également, originaire des mêmes contrées que Sassou, les congolais se posent la question : « A-t-il toujours de l'avenir politique devant lui ? ».

L'histoire nous le dira !!!

« Aucune immoralité et aucun acte de ce genre ne peut être toléré.Toutes les photos officielles de DSK congolais (Valentin Olessengo) doivent être détruites », a déclaré Basile Ikouébé ministre des Affaires étrangères.
http://www.leral.net/L-ambassadeur-cong ... 99675.html
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