Su-34ME [Intérêt/Prospection ?]

Tout ce qui concerne les contrats en négociation ou les prospections avérées de l'AAF [Whishlist interdites :!: ]
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FlashAbdelmal42069
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Re: Su-34 [Intérêt/Prospection ?]

Message par FlashAbdelmal42069 »

spetsnaz a écrit :
12 mai 2022, 15:25
j'espere de tout mon cœur que c'est des su-34M avec une nouvelle suite ew (maws) et les nouvelle munitions et pouvant au futur porté des pod de visés
حسب بعض مصادر النسخة ستكون
منزوعة فقط نظام اتصالات روسي و نظام تحديد عدو من الصديقSu-34ME
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FULCRUM
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Re: Su-34 [Intérêt/Prospection ?]

Message par FULCRUM »

Le Su-24 a fait mieux que lui en Ukraine sans aucune perte vu qu'il a des maws et pas lui! Bref, si on prend cet avion faudra mettre ce qui manque dessus avant de le prendre...
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Amine Ind
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Re: Su-34 [Intérêt/Prospection ?]

Message par Amine Ind »

Nour a écrit :
14 mai 2022, 14:43
Amine Ind a écrit :
13 mai 2022, 17:28
Il faut vraiment analyser la situation sous le prisme militaire et non sous le prisme de la propagande et des caprices..
justement, trop de sukhoi russe abattus, une DCA ukrainienne encore en activité, des munitions modernes manquantes, voila le résultat coté militaire et le constat visuel
Il faut surtout comprendre que la supérioté aérienne ne signifie pas annihilation de l'aviation adverse. Lors de la guerre du Kosovo, au bout de 78 jours d'opérations aérienne
occidentale, la chasse et la défense aérienne serbe étaient toujours actives. Donc il n'y a pas de perte de crédibilité. Je pense que comme la propagande le suggère
les gens ont surtout la volonté de voir ce qu'ils ont envie de voir.. Comme l'opinion occidentale a prit fait et cause pour l'Ukraine et que c'est la source d'information dominante,
elle veut voir des échecs russes à tous les niveaux (politique, stratégique, matériel, économique, etc..). Il est important de garder un regard lucide.

Il est vrai que l'aviation russe connaît des lacunes et elle manque de moyen; 200 avions engagés pour les opérations au dessus de l'Ukraine, c'est très peu si l'ont compare avec
les 800 avions occidentaux engagés juste sur la Serbie donc que serait les opérations aérienne dans un contexte équivalent à celui de l'Ukraine avec une telle densité
de systèmes sol/air ? Ensuite il faudrait prendre les chiffres des pertes russes avec des pincettes. Les ukrainiens reconnaissent la perte de plus de pilote que d'aéronefs donc
à ce stade je me méfie des études statistiques.

Il faudra encore de très longues années pour obtenir des chiffres précis d'ou la prudence à avoir face aux jugements hâtifs.
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FULCRUM
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Re: Su-34 [Intérêt/Prospection ?]

Message par FULCRUM »

Rien qu'en Crimée, ils ont plus de 100 avions entre Su-24/30/27/35 tous opérationnels mais seule une fraction de ces avions a été utilisée.
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Amine Ind
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Re: Su-34 [Intérêt/Prospection ?]

Message par Amine Ind »

FULCRUM a écrit :
16 mai 2022, 12:14
Rien qu'en Crimée, ils ont plus de 100 avions entre Su-24/30/27/35 tous opérationnels mais seule une fraction de ces avions a été utilisée.
J'ai vraiment l'impression que niveau com ils font les mêmes erreurs qu'en Tchétchénie à croire que le commandement est sous vodka :drunken:
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MansorDim
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Re: Su-34 [Intérêt/Prospection ?]

Message par MansorDim »

Amine Ind a écrit :
16 mai 2022, 12:58
FULCRUM a écrit :
16 mai 2022, 12:14
Rien qu'en Crimée, ils ont plus de 100 avions entre Su-24/30/27/35 tous opérationnels mais seule une fraction de ces avions a été utilisée.
J'ai vraiment l'impression que niveau com ils font les mêmes erreurs qu'en Tchétchénie à croire que le commandement est sous vodka :drunken:
L'imperatif de la comm a changé. Maintenant ce sont les reseaux sociaux qui circulent l'info/infox préfabriqués ds les QG des renseignements. La 1ere etape de la guerre était de bloquer des comptes prorusse/antiNATO, désavantager les comptes des journalistes indépendants et enfin mettre en avant les comptes proNATO/antirusse.
Etant donnee que ces RS sont tous sous control du renseignement US, les russes ne pourraient pas faire mieux.

Nour
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Re: Su-34 [Intérêt/Prospection ?]

Message par Nour »


En s’équipant de chasseur-bombardier Su-34, l’Algérie s’exposerait à des sanctions américaines


Longtemps annoncé, il semble que le contrat portant sur l’acquisition par Alger de 12 chasseurs-bombardiers Su-34 soit désormais effectivement sur le point d’être officialisé par les autorités du pays. Ces appareils de presque 24 mètres de long et pesant jusqu’à 45 tonnes au décollage dérivés du célèbre Su-27, participeraient à la modernisation des forces aériennes algériennes. Le premier lot de 6 appareils doit en effet arriver dans les semaines à venir en Algérie, les 6 autres devant être livrer en 2022 et 2023. Si cette livraison intervient effectivement, après avoir été maintes fois annoncée comme imminente et ce depuis 2016, elle marquera le premier succès à l’export de cet appareil pour Moscou.

En outre, les deux pays restent en négociation pour un lot de 14 chasseurs à long rayon d’action Su-35, et un lot de 14 Su-57, l’avion de combat de 5ème génération qui doit prochainement entrer en service au sein des VKS, les forces aériennes russes. Mais la concrétisation de cette commande longtemps reportée risque également de sensiblement durcir les relations entre Alger et Washington, et d’exposer la fragile économie algérienne aux conséquences de la législation américaine CAATSA, celle-là même qui fit reculer plusieurs autres clients potentiels de l’industrie de défense russe.
Alger pourrait être le premier client du Su-57E, la version export du nouvel avion de 5ème génération de facture russe

Votée en 2017, le Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act, ou CAATSA, est une loi permettant aux Etats-Unis de mettre en oeuvre des sanctions diplomatiques, technologiques et économiques contre les clients ayant acquis des équipements de défense majeurs auprés des adversaires des Etats-Unis, en l’occurence la Russie, la Corée du Nord, l’Iran et dans une moindre mesure, la Chine. L’objectif de Donald Trump lorsqu’il fit voter cette loi, était de priver Moscou, Pyongyang ou Téhéran des ressources générées par la vente d’armement sur la scène internationale. Le cas le plus emblématique de l’application de cette loi fut l’expulsion du programme F35 suivie, il y a quelques mois, par la mise en oeuvre de sanctions technologiques, contre la Turquie, après qu’Ankara ait acquis des batteries de missiles anti-aériens S400 auprés de Moscou pour 2 Md$.

Bien que Donald Trump ait quitté le Bureau Ovale, son successeur, Joe Biden, a annoncé clairement que cette législation restait d’actualité, et a même promis une application plus ferme de celle-ci que son prédécesseur, il est vrais particulièrement laxiste dans ce domaine. Ainsi, le Secretariat d’Etat américain a déjà informé l’Inde et l’Egypte, pourtant de précieux alliés de Washington, que l’acquisition de S400 (Inde) et de Su-35 (Egypte) donneraient lieux à des sanctions américaines, même au risque de détériorer les relations avec ces deux pays. Plusieurs autres états, dont la Serbie et l’Indonésie, ont renoncé à acquérir certains équipements russes ces dernières années pour ne pas s’exposer aux sanctions de cette législation.
L’arrivée des premiers S-400 en Turquie à l’été 2019 provoqua l’exclusion du pays du programme F35. Plus tard, l’ensemble des exportations technologiques de défense américaines seront suspendues en application de la législation CAATSA

Il est vrais que les Etats-Unis ne sont pas aujourd’hui des partenaires économiques privilégiés pour l’Algérie, qui échange principalement avec les pays européens, la Chine et la Turquie sur la scène internationale. De même, les sanctions technologiques comme celles appliquées contre la Turquie n’auraient que très peu d’effet sur l’économie ou La Défense algérienne, qui s’équipe principalement auprés de Moscou, et ce depuis l’indépendance du pays. Pour autant, les Etats-Unis disposent d’un levier economique d’une terrible efficacité s’il venait à être utilisé contre l’économie algérienne, à savoir l’utilisation du Dollar américain. En effet, comme tous les pays exportateurs d’hydrocarbures, l’Algérie emploie le dollar pour négocier le prix de son gaz et de son pétrole exportés en grande partie vers l’Europe. Si Washington venait à interdire à Alger l’utilisation de sa monnaie, ces exportations deviendraient très difficiles, pour ne pas dire impossibles, les européens ne prendront en effet pas le risque de froisser Washington en proposant des modèles alternatifs d’échange.

La tentation de sanctionner Alger est d’autant plus grande que le pays est le second client en volume à l’exportation de l’industrie de défense Russe sur la période 2016-2020, après la Chine et devant l’Egypte, et bien devant l’Inde, qui était traditionnellement le plus important client de Moscou en matière d’Armement. En outre, les autorités algériennes ont très sensiblement augmenté leurs investissements de défense ces dernières années, représentant de fait une menace pour le Maroc, un allié fidèle de Washington. Il apparait donc urgent à plus d’un titre pour Washington de mettre en coup d’arrêt aux contrats Défense algériens vers Moscou (ou Pékin), et ce d’autant que les contrats portant sur les Su-35 et les Su-57E, s’ils ne sont pas encore confirmés officiellement, apparaissent de toute évidence en négociation, et probablement bien avancés, au moins pour ce qui concerne les Su-35, selon les informations transmises par Alger.
En 2019, Alger aurait également commandé 16 nouveaux Su-30 venant s’ajouter aux 58 appareils déjà en service

Reste à voir désormais quelles méthodes et quel calendrier seront retenus par le Secretariat d’Etat américain pour mettre la pression sur les autorités algériennes. Il est probable que Washington commencera par consulter ses partenaires Européens, en premier lieux desquels la France qui reste le premier partenaire d’Alger en matière d’exportation d’hydrocarbures. Comme c’est le cas aujourd’hui avec New Delhi et Le Caire, ces tractations se feront de toute évidence de manière discrètes, afin de ne pas déclencher la colère de la population algérienne. Mais si Alger venait à persister à défier les Etats-Unis, la réponse américaine pourrait être particulièrement douloureuse pour l’économie algérienne.

M-a-j : Selon l’agence de presse russe Interfax, les autorités russes auraient démenti l’existence d’un tel contrat. Il est donc possible que l’information initiale venant d’un site spécialisé algérien concernant l’acquisition de Su-34 par Alger soit erronée. Mais il est également possible que Moscou ne tienne pas à communiquer sur le sujet pour éviter les pressions américaines, comme ce fut le cas concernant les Su35 égyptiens.
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samousa
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Re: Su-34 [Intérêt/Prospection ?]

Message par samousa »

Nour a écrit :
18 mai 2022, 15:21

En s’équipant de chasseur-bombardier Su-34, l’Algérie s’exposerait à des sanctions américaines


Longtemps annoncé, il semble que le contrat portant sur l’acquisition par Alger de 12 chasseurs-bombardiers Su-34 soit désormais effectivement sur le point d’être officialisé par les autorités du pays. Ces appareils de presque 24 mètres de long et pesant jusqu’à 45 tonnes au décollage dérivés du célèbre Su-27, participeraient à la modernisation des forces aériennes algériennes. Le premier lot de 6 appareils doit en effet arriver dans les semaines à venir en Algérie, les 6 autres devant être livrer en 2022 et 2023. Si cette livraison intervient effectivement, après avoir été maintes fois annoncée comme imminente et ce depuis 2016, elle marquera le premier succès à l’export de cet appareil pour Moscou.

En outre, les deux pays restent en négociation pour un lot de 14 chasseurs à long rayon d’action Su-35, et un lot de 14 Su-57, l’avion de combat de 5ème génération qui doit prochainement entrer en service au sein des VKS, les forces aériennes russes. Mais la concrétisation de cette commande longtemps reportée risque également de sensiblement durcir les relations entre Alger et Washington, et d’exposer la fragile économie algérienne aux conséquences de la législation américaine CAATSA, celle-là même qui fit reculer plusieurs autres clients potentiels de l’industrie de défense russe.
Alger pourrait être le premier client du Su-57E, la version export du nouvel avion de 5ème génération de facture russe

Votée en 2017, le Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act, ou CAATSA, est une loi permettant aux Etats-Unis de mettre en oeuvre des sanctions diplomatiques, technologiques et économiques contre les clients ayant acquis des équipements de défense majeurs auprés des adversaires des Etats-Unis, en l’occurence la Russie, la Corée du Nord, l’Iran et dans une moindre mesure, la Chine. L’objectif de Donald Trump lorsqu’il fit voter cette loi, était de priver Moscou, Pyongyang ou Téhéran des ressources générées par la vente d’armement sur la scène internationale. Le cas le plus emblématique de l’application de cette loi fut l’expulsion du programme F35 suivie, il y a quelques mois, par la mise en oeuvre de sanctions technologiques, contre la Turquie, après qu’Ankara ait acquis des batteries de missiles anti-aériens S400 auprés de Moscou pour 2 Md$.

Bien que Donald Trump ait quitté le Bureau Ovale, son successeur, Joe Biden, a annoncé clairement que cette législation restait d’actualité, et a même promis une application plus ferme de celle-ci que son prédécesseur, il est vrais particulièrement laxiste dans ce domaine. Ainsi, le Secretariat d’Etat américain a déjà informé l’Inde et l’Egypte, pourtant de précieux alliés de Washington, que l’acquisition de S400 (Inde) et de Su-35 (Egypte) donneraient lieux à des sanctions américaines, même au risque de détériorer les relations avec ces deux pays. Plusieurs autres états, dont la Serbie et l’Indonésie, ont renoncé à acquérir certains équipements russes ces dernières années pour ne pas s’exposer aux sanctions de cette législation.
L’arrivée des premiers S-400 en Turquie à l’été 2019 provoqua l’exclusion du pays du programme F35. Plus tard, l’ensemble des exportations technologiques de défense américaines seront suspendues en application de la législation CAATSA

Il est vrais que les Etats-Unis ne sont pas aujourd’hui des partenaires économiques privilégiés pour l’Algérie, qui échange principalement avec les pays européens, la Chine et la Turquie sur la scène internationale. De même, les sanctions technologiques comme celles appliquées contre la Turquie n’auraient que très peu d’effet sur l’économie ou La Défense algérienne, qui s’équipe principalement auprés de Moscou, et ce depuis l’indépendance du pays. Pour autant, les Etats-Unis disposent d’un levier economique d’une terrible efficacité s’il venait à être utilisé contre l’économie algérienne, à savoir l’utilisation du Dollar américain. En effet, comme tous les pays exportateurs d’hydrocarbures, l’Algérie emploie le dollar pour négocier le prix de son gaz et de son pétrole exportés en grande partie vers l’Europe. Si Washington venait à interdire à Alger l’utilisation de sa monnaie, ces exportations deviendraient très difficiles, pour ne pas dire impossibles, les européens ne prendront en effet pas le risque de froisser Washington en proposant des modèles alternatifs d’échange.

La tentation de sanctionner Alger est d’autant plus grande que le pays est le second client en volume à l’exportation de l’industrie de défense Russe sur la période 2016-2020, après la Chine et devant l’Egypte, et bien devant l’Inde, qui était traditionnellement le plus important client de Moscou en matière d’Armement. En outre, les autorités algériennes ont très sensiblement augmenté leurs investissements de défense ces dernières années, représentant de fait une menace pour le Maroc, un allié fidèle de Washington. Il apparait donc urgent à plus d’un titre pour Washington de mettre en coup d’arrêt aux contrats Défense algériens vers Moscou (ou Pékin), et ce d’autant que les contrats portant sur les Su-35 et les Su-57E, s’ils ne sont pas encore confirmés officiellement, apparaissent de toute évidence en négociation, et probablement bien avancés, au moins pour ce qui concerne les Su-35, selon les informations transmises par Alger.
En 2019, Alger aurait également commandé 16 nouveaux Su-30 venant s’ajouter aux 58 appareils déjà en service

Reste à voir désormais quelles méthodes et quel calendrier seront retenus par le Secretariat d’Etat américain pour mettre la pression sur les autorités algériennes. Il est probable que Washington commencera par consulter ses partenaires Européens, en premier lieux desquels la France qui reste le premier partenaire d’Alger en matière d’exportation d’hydrocarbures. Comme c’est le cas aujourd’hui avec New Delhi et Le Caire, ces tractations se feront de toute évidence de manière discrètes, afin de ne pas déclencher la colère de la population algérienne. Mais si Alger venait à persister à défier les Etats-Unis, la réponse américaine pourrait être particulièrement douloureuse pour l’économie algérienne.

M-a-j : Selon l’agence de presse russe Interfax, les autorités russes auraient démenti l’existence d’un tel contrat. Il est donc possible que l’information initiale venant d’un site spécialisé algérien concernant l’acquisition de Su-34 par Alger soit erronée. Mais il est également possible que Moscou ne tienne pas à communiquer sur le sujet pour éviter les pressions américaines, comme ce fut le cas concernant les Su35 égyptiens.
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Re: Su-34 [Intérêt/Prospection ?]

Message par Nour »

samousa a écrit :
18 mai 2022, 15:54
Nour a écrit :
18 mai 2022, 15:21

En s’équipant de chasseur-bombardier Su-34, l’Algérie s’exposerait à des sanctions américaines


Longtemps annoncé, il semble que le contrat portant sur l’acquisition par Alger de 12 chasseurs-bombardiers Su-34 soit désormais effectivement sur le point d’être officialisé par les autorités du pays. Ces appareils de presque 24 mètres de long et pesant jusqu’à 45 tonnes au décollage dérivés du célèbre Su-27, participeraient à la modernisation des forces aériennes algériennes. Le premier lot de 6 appareils doit en effet arriver dans les semaines à venir en Algérie, les 6 autres devant être livrer en 2022 et 2023. Si cette livraison intervient effectivement, après avoir été maintes fois annoncée comme imminente et ce depuis 2016, elle marquera le premier succès à l’export de cet appareil pour Moscou.

En outre, les deux pays restent en négociation pour un lot de 14 chasseurs à long rayon d’action Su-35, et un lot de 14 Su-57, l’avion de combat de 5ème génération qui doit prochainement entrer en service au sein des VKS, les forces aériennes russes. Mais la concrétisation de cette commande longtemps reportée risque également de sensiblement durcir les relations entre Alger et Washington, et d’exposer la fragile économie algérienne aux conséquences de la législation américaine CAATSA, celle-là même qui fit reculer plusieurs autres clients potentiels de l’industrie de défense russe.
Alger pourrait être le premier client du Su-57E, la version export du nouvel avion de 5ème génération de facture russe

Votée en 2017, le Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act, ou CAATSA, est une loi permettant aux Etats-Unis de mettre en oeuvre des sanctions diplomatiques, technologiques et économiques contre les clients ayant acquis des équipements de défense majeurs auprés des adversaires des Etats-Unis, en l’occurence la Russie, la Corée du Nord, l’Iran et dans une moindre mesure, la Chine. L’objectif de Donald Trump lorsqu’il fit voter cette loi, était de priver Moscou, Pyongyang ou Téhéran des ressources générées par la vente d’armement sur la scène internationale. Le cas le plus emblématique de l’application de cette loi fut l’expulsion du programme F35 suivie, il y a quelques mois, par la mise en oeuvre de sanctions technologiques, contre la Turquie, après qu’Ankara ait acquis des batteries de missiles anti-aériens S400 auprés de Moscou pour 2 Md$.

Bien que Donald Trump ait quitté le Bureau Ovale, son successeur, Joe Biden, a annoncé clairement que cette législation restait d’actualité, et a même promis une application plus ferme de celle-ci que son prédécesseur, il est vrais particulièrement laxiste dans ce domaine. Ainsi, le Secretariat d’Etat américain a déjà informé l’Inde et l’Egypte, pourtant de précieux alliés de Washington, que l’acquisition de S400 (Inde) et de Su-35 (Egypte) donneraient lieux à des sanctions américaines, même au risque de détériorer les relations avec ces deux pays. Plusieurs autres états, dont la Serbie et l’Indonésie, ont renoncé à acquérir certains équipements russes ces dernières années pour ne pas s’exposer aux sanctions de cette législation.
L’arrivée des premiers S-400 en Turquie à l’été 2019 provoqua l’exclusion du pays du programme F35. Plus tard, l’ensemble des exportations technologiques de défense américaines seront suspendues en application de la législation CAATSA

Il est vrais que les Etats-Unis ne sont pas aujourd’hui des partenaires économiques privilégiés pour l’Algérie, qui échange principalement avec les pays européens, la Chine et la Turquie sur la scène internationale. De même, les sanctions technologiques comme celles appliquées contre la Turquie n’auraient que très peu d’effet sur l’économie ou La Défense algérienne, qui s’équipe principalement auprés de Moscou, et ce depuis l’indépendance du pays. Pour autant, les Etats-Unis disposent d’un levier economique d’une terrible efficacité s’il venait à être utilisé contre l’économie algérienne, à savoir l’utilisation du Dollar américain. En effet, comme tous les pays exportateurs d’hydrocarbures, l’Algérie emploie le dollar pour négocier le prix de son gaz et de son pétrole exportés en grande partie vers l’Europe. Si Washington venait à interdire à Alger l’utilisation de sa monnaie, ces exportations deviendraient très difficiles, pour ne pas dire impossibles, les européens ne prendront en effet pas le risque de froisser Washington en proposant des modèles alternatifs d’échange.

La tentation de sanctionner Alger est d’autant plus grande que le pays est le second client en volume à l’exportation de l’industrie de défense Russe sur la période 2016-2020, après la Chine et devant l’Egypte, et bien devant l’Inde, qui était traditionnellement le plus important client de Moscou en matière d’Armement. En outre, les autorités algériennes ont très sensiblement augmenté leurs investissements de défense ces dernières années, représentant de fait une menace pour le Maroc, un allié fidèle de Washington. Il apparait donc urgent à plus d’un titre pour Washington de mettre en coup d’arrêt aux contrats Défense algériens vers Moscou (ou Pékin), et ce d’autant que les contrats portant sur les Su-35 et les Su-57E, s’ils ne sont pas encore confirmés officiellement, apparaissent de toute évidence en négociation, et probablement bien avancés, au moins pour ce qui concerne les Su-35, selon les informations transmises par Alger.
En 2019, Alger aurait également commandé 16 nouveaux Su-30 venant s’ajouter aux 58 appareils déjà en service

Reste à voir désormais quelles méthodes et quel calendrier seront retenus par le Secretariat d’Etat américain pour mettre la pression sur les autorités algériennes. Il est probable que Washington commencera par consulter ses partenaires Européens, en premier lieux desquels la France qui reste le premier partenaire d’Alger en matière d’exportation d’hydrocarbures. Comme c’est le cas aujourd’hui avec New Delhi et Le Caire, ces tractations se feront de toute évidence de manière discrètes, afin de ne pas déclencher la colère de la population algérienne. Mais si Alger venait à persister à défier les Etats-Unis, la réponse américaine pourrait être particulièrement douloureuse pour l’économie algérienne.

M-a-j : Selon l’agence de presse russe Interfax, les autorités russes auraient démenti l’existence d’un tel contrat. Il est donc possible que l’information initiale venant d’un site spécialisé algérien concernant l’acquisition de Su-34 par Alger soit erronée. Mais il est également possible que Moscou ne tienne pas à communiquer sur le sujet pour éviter les pressions américaines, comme ce fut le cas concernant les Su35 égyptiens.
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musmen
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Re: Su-34 [Intérêt/Prospection ?]

Message par musmen »

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Re: Su-34 [Intérêt/Prospection ?]

Message par anzar »

C'est un fake, en plus mal fait
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Nour
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Re: Su-34 [Intérêt/Prospection ?]

Message par Nour »

une chose que je déteste c'est les vidéos trafiqués sur youtube. surtout qu'on a une assez bonne armée en général, il n'y a donc pas de raison de l'améliorer virtuellement

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Re: Su-34 [Intérêt/Prospection ?]

Message par Nour »

Pour ce que çà vaut :

https://www.algerie-focus.com/apres-des ... ses-su-34/
Après des négociations difficiles, l’Algérie recevra à cette date les bombardiers russes Su-34
Par
Rédaction -
27 juillet 2022
0
bombardiers russes Su-34

Algerie: Le site Internet Arab Defence, spécialisé dans les affaires militaires dans la région arabe, a révélé que l’Algérie devait recevoir de la Russie les premiers bombardiers Su-34, d’ici quelques mois.

La même source a déclaré que la Russie livrera des bombardiers Su-34 à l’Algérie à la fin de cette année, ou au début de 2023, si la guerre ukrainienne l’en empêche.

L’Algérie recevra ses bombardiers, selon un contrat signé avec le partenaire russe, pour importer 14 bombardiers, avec la possibilité d’ajouter un autre escadron .

À cet égard, le même site Internet a indiqué que l’Algérie avait entamé des négociations difficiles avec les Russes, qui ont duré des années 8. La partie russe a négocié la fourniture de bombardiers Su-32 à l’Algérie, tandis que les autorités algériennes ont refusé cela, car ce modèle est considéré comme un modèle faible par rapport au Su-34″.

Les négociations se sont terminées par un accord selon lequel l’Algérie obtiendrait des avions Su-34 dans la quantité qu’elle souhaitait.

Quant aux caractéristiques de ces bombardiers russes, ils se caractérisent par des frappes à longue portée, grâce à leur lourde charge de munitions, comme la bombe lourde « Cap-1500L », destinée à détruire des installations telles que des aéroports et des centres de commandement grâce à sa Ogive de 1,2 tonne.

Il contribuera également au renforcement de l’armée de l’air algérienne.

Le Su-34 est un descendant du Su-24, dont l’Algérie possède 36 appareils .

Ces bombardiers russes ont également la capacité d’effectuer des tâches de guerre électronique et de supprimer les défenses aériennes avec des missiles anti-radar Ka-ASH-31.

Il est à noter que l’Algérie s’est classée sixième dans la liste des 10 plus grandes forces aériennes de la région au cours de l’année 2021, avec 551 avions de combat.
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MoussaFSX
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Re: Su-34 [Intérêt/Prospection ?]

Message par MoussaFSX »

Si on est optimistique, l algerie pourrait avoir 40 su34 dans 10 20 ans dapres menadefence d alleur vous penser quoi de ce site web
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Yugurten
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Re: Su-34 [Intérêt/Prospection ?]

Message par Yugurten »

Personnellement, au vu de ce qui se passe en Ukraine, je ne pense pas que mon optimisme me mènerait vers des SU-34.
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