Cette nuit en Asie : la tension monte dangereusement à la frontière entre la Chine et l’Inde
Des soldats chinois occupent depuis trois semaine le plateau de Dapsang, en territoire indien. New Delhi accuse la chine d’agression, les militaires indiens pressent leur gouvernement d’autoriser un intervention. La chine feint d’ignorer le préjudice et entretient le flou.
Dans la nuit du 15 avril dernier deux patrouilles de soldats de l’Armée populaire de libération chinoise ont traversé la frontière indienne à pied dans une zone reculée de l’Himalaya et sont venus planter des tentes sur le plateau du Dapsang à une dizaine de kilomètres à l’intérieur du territoire indien. Evoquant alors un incident isolé, les autorités de New Delhi ont d’abord estimé que les soldats chinois allaient rapidement quitter d’eux-mêmes cette région du Ladakh, dont Pékin revendique certaines zones. Mais, le différend vient d’entrer dans sa troisième semaine et le ton monte dangereusement à New Dehli. De plus en plus de leaders régionaux et d’hommes politiques accusent le gouvernement central de se montrer trop “peureux” et “faible” face à “l’agression” de leur puissant voisin. Des membres de l’armée exigent d’être autorisés à lancer “une démonstration de force” pour recadrer Pékin. Et les manifestations anti-chinoises se multiplient dans la péninsule, alors que le nouveau Premier ministre Li Keqiang est attendu dans le pays le 20 mai prochain. Sa visite, qui marquera sa première sortie officielle à l’étranger depuis sa prise de pouvoir, devait témoigner de la volonté de rapprochement des deux capitales, qui ont connu dans le passé des relations diplomatiques mouvementées. Pour le moment, ce déplacement n’a pas été remis en cause. Et comme à leur habitude, les autorités de Pékin, qui poussent actuellement leurs revendications territoriales dans plusieurs zones d’Asie, affirment que leurs soldats n’ont jamais pénétré en territoire étranger et qu’ils se sont simplement installés dans une zone appartenant historiquement au territoire chinois.
Inde : trois soldats tués dans un affrontement avec l'armée chinoise à la frontière
Modifié le 16/06/2020 à 13:36 - Publié le 16/06/2020 à 11:00 | Le Point.fr
Depuis mai, la Chine et l'Inde se sont engagées dans plusieurs face-à-face tendus le long de leur frontière commune. Le dernier en date a tourné au drame. Au moins trois soldats indiens ont péri dans une « confrontation violente » avec l'armée chinoise sur la frontière disputée au Ladakh, située au nord de l'Inde, a annoncé mardi l'armée indienne.
La Chine a accusé l'Inde d'être responsable de l'incident en ayant franchi à deux reprises la frontière contestée, mais n'a pas publiquement fait état de morts de son côté. Les deux parties affirment pourtant vouloir « résoudre pacifiquement » cette crise par la voie diplomatique. « Durant le processus de désescalade en cours dans la vallée de Galwan, une confrontation violente s'est produite la nuit dernière et a fait des victimes des deux côtés. Les pertes de vie du côté indien comptent un officier et deux soldats », a déclaré un porte-parole de l'armée indienne.
Pour sa part, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijia, a déclaré à la presse que « des troupes indiennes ont gravement violé le 15 juin le consensus bilatéral et franchi la frontière à deux reprises, avant de se livrer à des activités illégales et de provoquer et d'attaquer des soldats chinois, avec pour résultat une grave confrontation physique ».
Tentative d'apaisement
Des hauts gradés des deux bords s'entretiennent actuellement sur place pour désamorcer la situation, selon le communiqué de l'armée indienne. Suite à des pourparlers entre des généraux des deux armées il y a une dizaine de jours, un processus de désengagement militaire avait été convenu dans certaines des zones disputées au Ladakh.
« La Chine et l'Inde sont d'accord pour continuer à résoudre les problèmes bilatéraux par le dialogue et la consultation », a affirmé pour sa part le porte-parole chinois. « Nous appelons une nouvelle fois l'Inde […] à maîtriser ses troupes frontalières », a-t-il ajouté. » Ne franchissez pas la frontière, ne provoquez pas de troubles », a lancé Zhao Lijia.
Début mai, des affrontements à coups de poing, pierres et bâtons avaient notamment opposé des militaires des deux pays dans la région du Sikkim (est de l'Inde). Les heurts avaient fait plusieurs blessés. Les troupes chinoises avaient aussi avancé dans des zones considérées par l'Inde comme situées sur son territoire au Ladakh, poussant New Delhi à dépêcher des renforts dans la région.
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Navires de guerre, avions de chasse déplacés vers des emplacements avancés
parSwarajya Staff-17 juin 2020 11:10
Après les violents affrontements de lundi soir (15 juin) et les spéculations sur une nouvelle escalade du conflit, le gouvernement indien aurait donné son feu vert aux forces armées pour se procurer et stocker des armements dans ses réserves de guerre, a rapporté The Economic Times .
Malgré l'ouverture d'un dialogue pour désamorcer les tensions des deux côtés, la décision a été prise car les autorités indiennes ne prévoient pas de ne pas être préparées en cas de situation potentielle, selon les sources citées par ET.
La marine indienne, selon le rapport, a également été chargée d'effectuer les déploiements nécessaires près du détroit de Malacca et ailleurs dans la région indo-pacifique, comme requis pour contrer l'agression du dragon.
Le rapport affirme également que le chef d'état-major de la Défense (CEMD), le général Bipin Rawat, est responsable de la coordination avec les trois services quant à ce qui devrait être priorisé conformément aux exigences.
L'Indian Air Force a également déployé certains de ses avions de chasse et d'autres ressources essentielles à des emplacements avancés, a ajouté le rapport.
Plus tôt lundi soir, plus de vingt membres de l'armée indienne ont été tués dans un violent affrontement avec les troupes chinoises dans la vallée de Galwan dans l'est du Ladakh, a-t-on appris.
Les forces chinoises ont également subi des pertes lors de l'affrontement, mais le nombre exact n'est pas encore connu. L'ANI a cependant cité des interceptions indiennes pour révéler que la Chine a fait 43 victimes, dont des morts et des blessés graves
De ce que j'ai compris il y a une vingtaine de soldats indiens morts, dont un colonel, et 4 disparus après des combats à mains nus
Des combats à main nue ? Tu veux dire qu'il se sont bastonné? Dans ce gars il y a forcément l'un des deux camps qui a passé la frontière de l'autre pour donner un combat au corps à corps.
Dans cette zone la frontière est sur un no-Mans-Land contesté par les deux parties ,je crois qu’il n’y a pas de bornage ou de clôture justement parceque les deux pays revendiquent la zone ,mais derrière cette querelle de frontière qui concerne quelques km carrés ,il y a des tensions profondes en raisons du support actif que la Chine offre au Pakistan ,et des revendications territoriales pakistanaise sur une zone frontalière beaucoup plus vaste .
Oui parce que un accord précédent Consécutif à une crise qui a fait deux mille morts interdit aux soldats des deux pays d’ouvrir le feu dans les zones en tension ,il est possible même que les armes ne soient pas chargées ,ou seulement à blanc ,et heureusement ,car cet affrontement aurait occasionner des milliers de morts et blessés .
blague à part cet événement sans précédent préfigure un nouveau point chaud sur la planète ,j’espère que la sagesse l'emportera 
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