anzar a écrit :Le problème c'est l'utilisation d'une ressource non renouvelable (les nappes phréatiques fossiles) pour la fracturation hydrolique
Si c'est réellement 150 millions de m3 d'eau par an, ce n'est pas la mer à boire et si en plus 50% de cette eau est récupérée et réutilisée , on arrive à des besoins de 75 millions de m3 par an, c'est trois fois rien pour 35000 puits. Pour ce qui est de la nappe fossile il est vrai qu'elle est très peu renouvelable ( si mes souvenirs sont bons une étude récente affirme qu'elle se renouvelle au rythme d'1 milliards de m3 par an), mais elle est comme même gigantesque (on parle de 40 000 milliards de m3) , il suffit d'en faire une exploitation raisonnée , c'est à dire d'un point de vue étatique réglementation rigoureuse et précise et contrôle implacable (ce qui veut dire s'en donner les moyens scientifiques humains et matériels)150 millions de m3 d'eau par an
L'exploitation des hydrocarbures non conventionnels nécessiterait le forage de 35 000 puits en Algérie, ce qui mobiliserait tout au plus 150 millions de m3 d'eau par an, pour peu que le traitement des rejets se fixe comme objectif la récupération d'au moins 50 % du volume utilisé pour chaque opération de fracturation.
Le défi à relever sera essentiellement réglementaire (contrôle du respect des lois en vigueur) et "arbitral" : au-delà de 2030, aura-t-on besoin de plus d'eau ou de plus d'énergie ? Les deux à la fois et combien ? Et quelles sont les zones pouvant supporter un soutirage raisonnable ?
Le problème avec ceux qui sont opposés à l'exploitation du gaz de shiste ( je ne vise personne ici, mais je parle des prétendus analystes et autre journaleux), c'est qu'ils n'opposent aucun argument scientifiquement valable et ne font que transposer la problématique française , qui comme l'a dit Attar est totalement différente , du contexte algérien. ils adorent ça, le copier coller ! . Comme Attar , je serais opposé à l'exploitation du gaz de shiste s'il s'agissait de le faire au nord ou au niveau des Oasis, mais là on parle d'un cas de figure totalement différent.
L'avenir énergétique de l'Algérie à long terme se trouve dans l'exploitation combinée des hydrocarbures non conventionnels et du solaire, mais l'on parle là d'un modèle économique totalement différent de l'actuel (contrairement à ce qu'affirme les journaleux et les pseudo experts), car comme le souligne Attar, les coût de revient sont sans commune mesure , et nous ne sommes par conséquent plus dans le cas d'une rente , mais bien du développement d'une industrie , seule condition pour que l'exploitation soit rentable, dans le cas contraire tous les revenus où presque partiraient dans les poches des prestataires sur lesquels on se serait totalement déchargé (comme s'est à peu près le cas aujourd'hui , mais ça revient beaucoup moins cher et ça reste donc extrêmement rentable pour l'Algérie ).
Je dis ça sachant que j'ai la fibre écolo (je n'utilise que les transports en communs , lorsque je peux éviter d'utiliser les voitures), et que même si je travail dans un tout autre domaine j'ai choisis de faire des études dans le génie de l'environnement , à une époque ou c'était très peu à la mode en Algérie ( ça l'est peut être toujours...).