Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde !

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philipides7
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par philipides7 »

anzar a écrit :Le problème c'est l'utilisation d'une ressource non renouvelable (les nappes phréatiques fossiles) pour la fracturation hydrolique
150 millions de m3 d'eau par an

L'exploitation des hydrocarbures non conventionnels nécessiterait le forage de 35 000 puits en Algérie, ce qui mobiliserait tout au plus 150 millions de m3 d'eau par an, pour peu que le traitement des rejets se fixe comme objectif la récupération d'au moins 50 % du volume utilisé pour chaque opération de fracturation.

Le défi à relever sera essentiellement réglementaire (contrôle du respect des lois en vigueur) et "arbitral" : au-delà de 2030, aura-t-on besoin de plus d'eau ou de plus d'énergie ? Les deux à la fois et combien ? Et quelles sont les zones pouvant supporter un soutirage raisonnable ?
Si c'est réellement 150 millions de m3 d'eau par an, ce n'est pas la mer à boire et si en plus 50% de cette eau est récupérée et réutilisée , on arrive à des besoins de 75 millions de m3 par an, c'est trois fois rien pour 35000 puits. Pour ce qui est de la nappe fossile il est vrai qu'elle est très peu renouvelable ( si mes souvenirs sont bons une étude récente affirme qu'elle se renouvelle au rythme d'1 milliards de m3 par an), mais elle est comme même gigantesque (on parle de 40 000 milliards de m3) , il suffit d'en faire une exploitation raisonnée , c'est à dire d'un point de vue étatique réglementation rigoureuse et précise et contrôle implacable (ce qui veut dire s'en donner les moyens scientifiques humains et matériels)

Le problème avec ceux qui sont opposés à l'exploitation du gaz de shiste ( je ne vise personne ici, mais je parle des prétendus analystes et autre journaleux), c'est qu'ils n'opposent aucun argument scientifiquement valable et ne font que transposer la problématique française , qui comme l'a dit Attar est totalement différente , du contexte algérien. ils adorent ça, le copier coller ! . Comme Attar , je serais opposé à l'exploitation du gaz de shiste s'il s'agissait de le faire au nord ou au niveau des Oasis, mais là on parle d'un cas de figure totalement différent.

L'avenir énergétique de l'Algérie à long terme se trouve dans l'exploitation combinée des hydrocarbures non conventionnels et du solaire, mais l'on parle là d'un modèle économique totalement différent de l'actuel (contrairement à ce qu'affirme les journaleux et les pseudo experts), car comme le souligne Attar, les coût de revient sont sans commune mesure , et nous ne sommes par conséquent plus dans le cas d'une rente , mais bien du développement d'une industrie , seule condition pour que l'exploitation soit rentable, dans le cas contraire tous les revenus où presque partiraient dans les poches des prestataires sur lesquels on se serait totalement déchargé (comme s'est à peu près le cas aujourd'hui , mais ça revient beaucoup moins cher et ça reste donc extrêmement rentable pour l'Algérie ).

Je dis ça sachant que j'ai la fibre écolo (je n'utilise que les transports en communs , lorsque je peux éviter d'utiliser les voitures), et que même si je travail dans un tout autre domaine j'ai choisis de faire des études dans le génie de l'environnement , à une époque ou c'était très peu à la mode en Algérie ( ça l'est peut être toujours...).

tayeb
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par tayeb »

Ressources peu renouvelables

Le système aquifère saharien renfermerait en effet 40 000 milliards de m3 d'eau, dont 60 % en Algérie. Son exploitation agricole et industrielle actuelle utiliserait 1,5 milliard de m3 par an, pour quelque 6 500 puits et autres foggara [galeries souterraines drainantes].

Cette ressource n'est cependant renouvelée qu'à raison de 1 milliard de m3 par an et, surtout, n'existe pas partout. Le bassin de Tindouf, par exemple, en est totalement dépourvu. Par ailleurs, il est prévu que le soutirage atteigne 3,2 milliards de m3 par an d'ici à l'horizon 2020, alors que le potentiel du système aquifère pour le seul Sahara septentrional (l'Algérie) est de 5 milliards de m3 par an.

150 millions de m3 d'eau par an

L'exploitation des hydrocarbures non conventionnels nécessiterait le forage de 35 000 puits en Algérie, ce qui mobiliserait tout au plus 150 millions de m3 d'eau par an, pour peu que le traitement des rejets se fixe comme objectif la récupération d'au moins 50 % du volume utilisé pour chaque opération de fracturation.

Le défi à relever sera essentiellement réglementaire (contrôle du respect des lois en vigueur) et "arbitral" : au-delà de 2030, aura-t-on besoin de plus d'eau ou de plus d'énergie ? Les deux à la fois et combien ? Et quelles sont les zones pouvant supporter un soutirage raisonnable ?
J'ai mis en rouge la partie qui à mes yeux la plus importante, au delà de ce que l'exploitation des gaz de schiste va consommé, il faut déjà voir que nous sommes déjà en train de tiré sur la corde raide juste avec l'agriculture nationale et( la consommation domestique, j'ajoute que les dérèglements climatiques produiront de plus en plus des sécheresses , dans ce cas comment pourrons nous assumé la production nationale en produits agricole, donnez à boire au peuple Algérien et en prime exploité les gaz de schiste :?: Nous n'aurons plus qu' a importé de l'eau en espérant qu'on aura assez pour payé sa facture ainsi que celle du blé pour nourrir le pays qui je vous le rappelle à une démographie qui nous portera dans les 50 prochaines années à au moins 50 millions d'habitants :!: On peux pas faire n'importe quoi, la richesse de l'Algérie c'est de développé son marché intérieur dans des projets d'avenir pas de creusé sans cesse son sous sol dans l'espoir d'y trouvé la facilité d'une rente...

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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par aucun signal »

EXCLUSIF. Gaz de schiste : la France va explorer en Algérie
Un accord permettant d'expérimenter une alternative à la fracturation hydraulique sur le territoire algérien sera signé.


Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a fait quelques confidences jeudi matin à un petit nombre de journalistes. Dans ses propos, une information : la France et l'Algérie vont prochainement signer un accord permettant des recherches françaises sur le territoire algérien dans le domaine de l'exploitation des gaz de schiste.

On sait le sujet sensible et capable de fâcher tout rouge l'allié écologiste. Les quelques permis d'exploitation à des fins de recherche délivrés sur le territoire national sont en effet considérés par les Verts comme des chevaux de Troie, prélude à l'exploitation tout court. Mais le gouvernement ne renonce pas à l'idée d'un mode d'exploitation moins dangereux pour l'environnement que la fracturation hydraulique, le seul disponible actuellement. C'est donc en Algérie que ces recherches seront menées. Les Algériens, eux, ne risquent pas de râler.
http://www.lepoint.fr/confidentiels/exc ... 70_785.php


:face: :shock:

tayeb
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par tayeb »

Tu penses, les rapports entre la caste des vendus et de la France sont plus qu'amicaux en ce moment, entre l'affaire des moines ou on laisse un juge français entré sur le territoire pour enquêté comme si c'était le pays à son père en l'autorisant à faire une autopsie comme si la parole de l'Algérie dans cette affaire ne valait que dalle , saadani qui fais ses allers retours vers paris quand il ne rencontre pas des députés sionistes en Algérie comme Le Guen... faut le faire gobé a la maison elyséenne le quatrième mandat donc faut payé :suspect:
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par anzar »

Feu vert pour la prospection du gaz de schiste
Ali Idir
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L’Algérie autorise la prospection des hydrocarbures non conventionnels sur son territoire. Un décret exécutif signé par le Premier ministre Abdelmalek Sellal définit les nouvelles procédures d’octroi des autorisations de prospection d’hydrocarbures.

Le texte, publié ce mercredi 18 décembre au Journal officiel (JO) N° 54, vient modifier et compléter le décret de 2007 fixant les procédures et conditions d’octroi de l’autorisation de prospection d’hydrocarbures. Il précise que l’autorisation de prospection permet à son titulaire d’« exécuter, à ses frais et risques », dans un périmètre défini des travaux de prospection d’hydrocarbures, notamment par l’utilisation de méthodes géologiques, géophysiques et géochimiques y compris la réalisation de forages stratigraphiques.

Le forage stratigraphique est défini comme étant un puits foré visant la reconnaissance géologique des couches sédimentaires ou autres traversées par ce forage, en vue de déterminer les caractéristiques liées à la définition du potentiel en hydrocarbures de la région concernée notamment en matière de roche-mère, réservoir, extensions verticales des couches, natures des fluides, selon le décret.

Pour les hydrocarbures non conventionnels, le décret de Sellal précise qu’en vue de permettre une évaluation préliminaire du potentiel en hydrocarbures des couches traversées, « des tests de formation, avant ou après opérations de stimulation, peuvent être réalisés conformément à la règlementation pourvu qu’ils aient été prévus » dans le programme de travaux adossés à la demande d’autorisation. Cette autorisation de prospection « ne confère à son titulaire aucun droit à la conclusion d’un contrat de recherche et d’exploitation ou d’un contrat d’exploitation, ou à disposer des produits extraits, en cas de découverte d’hydrocarbures lors des travaux de prospection ».

Toutefois, dans le cas où un périmètre ayant fait l’objet d’une autorisation de prospection est mis en appel à la concurrence pour la conclusion d’un contrat de recherche et d’exploitation des hydrocarbures, « la personne ayant réalisé ou réalisant des travaux de prospection sur ce périmètre dispose, conformément à la loi de 2005, d’un droit de préférence à condition qu’elle s’aligne sur la meilleure offre obtenue ». La personne ayant fait l’objet d’un retrait de l’autorisation de prospection d’hydrocarbures est considérée comme n’ayant pas réalisé les travaux de prospection, précise encore le décret.

La nouvelle loi sur les hydrocarbures, publiée en mars dernier au Journal officiel, autorise l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels mais soumet l’utilisation de la technique de la fracturation hydraulique à l’accord du Conseil des ministres. Cette loi charge l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH) de veillera u respect de l’environnement lors des opérations d’exploration et d’exploitation du gaz de schiste.

Les réserves algériennes de gaz de schiste sont estimées actuellement à 19.800 milliards de m3, selon le Département d’État américain.
http://www.tsa-algerie.com/actualite/it ... de-schiste
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BerrouLana
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par BerrouLana »

Là, est la preuve qu'on plonge bien profondément. Le clan du "Fésséde" essaye de tout bouffer avant que la situation change. Ni cette loi ni le conseil des ministres vont empêcher la destruction de la grande réserve hydraulique du sud. La technique n'est au point pour que les nappes seront épargnés... enfin pour nous, car, ces multinationales savent bien comment se foutre de nos gueules, 2 ou 3 enveloppes et nos responsables font les singes de la sagesse, mais avec les sens inverssé.

Excusez mon poste.
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sadral
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par sadral »

Mais j’hallucine :boulet: Un "ministre" Béni wiwi qui nous parle de stratégie (choses qui le dépassent), donc tous les éminents experts de la planète sont des abrutis.....Imaginez un instant le ministre de l'Ecologie dans un pays normal donc développé , dire au cours de son interview les mêmes conneries.Une vraie descente aux enfers, le cauchemar continue :pleur:
Le ministre des Ressources en eau défend le gaz de schiste

La décision est prise, et elle semble irrévocable : l'Algérie exploitera bel et bien ses gisements de gaz de schiste, quel que soit le prix à payer. Après, donc, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, c’est le premier responsable du département des Ressources en eau, Hocine Necib, qui commence à en faire son cheval de bataille, plaidant mordicus en faveur d’un début d’exploitation de cette ressource dans les plus brefs délais.

Cette position, il l’a une nouvelle fois martelée lundi soir à l’occasion d’une émission à laquelle il a participé sur Canal Algérie. Ce ministre semble se découvrir un nouveau rôle qui ne lui sied pas du tout. En tant que premier responsable du secteur de l’eau en Algérie, il devrait plutôt avoir pour vocation d’appeler à plus de prudence dans le traitement de la question de l’exploitation des gaz et pétrole de schiste.

Youcef Yousfi, en tant que ministre de l’Energie, paraît dans son rôle lorsqu’il évoque les bénéfices que l’Algérie peut tirer de cette ressource non conventionnelle. En revanche, voir le ministre chargé d'un secteur appelé à payer une facture lourde d’une exploitation effrénée des gisements de gaz de schiste, en raison des risques de pollution que cela fait peser sur les nappes phréatiques, participe d’un déphasage pour le moins criard. Qu’est-ce qui pourrait expliquer cette cavalcade d’un ministre, visiblement très pressé de faire passer une pilule que beaucoup d’Algériens n’arrivent pas encore à admettre ? M. Necib n’a vraisemblablement pas le sens de la mesure. Sinon, comment expliquer qu’en décembre 2012, c’est-à-dire il y a une année, il était déjà le défenseur impénitent de l’exploitation à grande échelle du gaz et du pétrole de schiste, alors que le débat national autour de cette question fondamentale n’est pas encore tranché.

Au cours d’une de ses visites sur le terrain à cette période-là, il tonnait à qui voulait bien le croire que l’extraction de cette énergie non conventionnelle par la technique dite de fracturation hydraulique, sollicitant l’usage de quantités importantes d’eau et des produits chimiques très dangereux, n’aura aucune conséquence sur la qualité de la ressource, encore moins sur le volume des réserves hydriques du pays. «Nous nous sommes concertés avec nos collègues du secteur de l’Energie qui nous ont indiqué que les gisements de gaz de schiste ciblés ne se situent pas dans les zones aquifères qui alimentent l’espace agricole et la population. Nos collègues de l’Energie nous ont donné des garanties que l’eau qui sera injectée pour l’extraction du gaz de schiste sera récupérée, recyclée et réutilisée», répondait-il d’ailleurs, un brin naïf, tentant de rassurer les défenseurs de l’environnement qui ne cachent pas leur inquiétude quant à la perspective de l’exploitation intensive du nouveau combustible.

En juin dernier, lors d’une conférence de presse, c’est une nouvelle fois lui que le gouvernement Sellal envoie au charbon pour affirmer que l’exploitation du gaz de schiste «est une option stratégique décidée par l’Algérie, et ça fait partie de la stratégie énergétique du pays». «C’est une option stratégique et l’Algérie a décidé souverainement d’aller vers l’exploitation du gaz de schiste», insistait-il encore comme pour marteler qu’aucun débat possible autour de la question n’était de mise.[/b]
http://www.algeriepatriotique.com/artic ... de-schiste
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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anzar
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par anzar »

Vu que SONATRACH n'y connait absolument rien (déjà qu'elle a du mal avec les ressources conventionnelles), il est clair que ça va nous couter bonbon en experts de tout acabits qui vont se faire des cou****s en or au passage. Depuis que Khellil est passé par là, ce secteur de souveraineté est devenu un homme malade en déclin alors que c'est lui le soutien de famille (aw tefret fina) .
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BerrouLana
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Message par BerrouLana »

anzar a écrit :Vu que SONATRACH n'y connait absolument rien (déjà qu'elle a du mal avec les ressources conventionnelles), il est clair que ça va nous couter bonbon en experts de tout acabits qui vont se faire des cou****s en or au passage. Depuis que Khellil est passé par là, ce secteur de souveraineté est devenu un homme malade en déclin alors que c'est lui le soutien de famille (aw tefret fina) .
Vraiment malheureuse la situation. SONACRACK en train de sombré, avec tout nos principes de souverainté énergitique aussi. Le problème c'est qu'on ne possède pas de société civile, pas d'assocs pour l'environnement, pas d'organisme de pression, pas un mot des hommes et des femmes du domaine scientifique, comme si le problème ne concerne pas l'Algérie ?!!!

700.000 KM2 de nappe hydraulique dans le sud va partir comme ça, uniquement avec une signature !!! sah... tafret !!!
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Message par scorpion-rouge35 »

espérons au moins que malgré les prix exorbitant de ces experts étrangers ont aura pour notre argent ...
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par aucun signal »

sonatrach se tire une balle ds le pied
1)pollution de la nappe phréatique avéré déjà au USA et Canada

2)
http://www.atlantico.fr/decryptage/vict ... 46463.html
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

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Message par AAF 2020 »

Abdelhakim Bentellis, spécialiste en réservoirs pétroliers : Seulement 28 000 milliards de mètres cubes en gaz de schiste sont récupérables
Partisan de l’exploitation des gaz de schiste, il déclare que l’Algérie ne peut évoluer en marge de ce développement.
Dans leurs estimations sur le potentiel en schiste en Algérie, l’agence Alnaft et Sonatrach avancent le chiffre de “120 000 milliards” de mètres cubes de réserves en gaz de schiste, rapporte Abdelhakim Bentellis, spécialiste en réservoirs pétroliers, lors d’une conférence-débat organisée hier à Alger. Bentellis souligne qu’il “n’est pas d’accord” avec cette évaluation établie sur la base d’une “modélisation géochimique”.
Toutefois, nuance-t-il, l’estimation ainsi faite ne veut pas dire que ce qu’elles (Sonatrach et Alnaft) ont fait est faux. Le conférencier a mis en avant son chiffre à lui : seulement
28 000 milliards de mètres cubes en schiste sont commercialement récupérables en Algérie.
Pour l’expert, le gaz de schiste en mode commercial ne pourrait être possible dans le pays que dans dix à douze ans, alors qu’il faut se donner six à sept ans pour explorer la roche mère où est piégé le gaz. Il estime, par ailleurs, que le schiste gagne en devenir dans un monde qui a besoin plus d’énergie, à l’avenir. Et que l’industrie pétrolière a de beaux jours devant elle. Il avance que 650 milliards de dollars sont dépensés, chaque année, dans le développement des hydrocarbures, pendant que le renouvelable n’attire que 60 milliards de dollars. Partisan de l’exploitation des gaz de schiste, il déclare que l’Algérie ne peut évoluer en marge de ce développement.
Abdelhakim Bentellis a mis en exergue une série d’arguments pour donner du poids à son point de vue sur la nécessité d’aller vers le schiste, sans perdre de vue les énergies renouvelables dont le pays accuse énormément de retard. Il grossit ainsi le trait sur le fait que la fracturation hydraulique, le procédé le plus utilisé aujourd’hui dans l’exploitation de ce type de gaz n’est pas aussi dommageable que ne le pensent certains. Pour lui, une fracturation dans un forage ne consomme que 15 000 mètres cubes d’eau. Et puis, ajoute-il, dans les zones où il n’y a pas d’installations de surface, et c’est le cas dans de nombreuses régions dans le monde, nous pourrions produire de l’électricité à partir de ces gaz non conventionnels et cette énergie électrique ainsi dégagée nous donne la possibilité de dessaler de l’eau de formation que nous pourrions mettre à la disposition de l’agriculture.
Tout est bénéfice ! Autre argument, le pays aura besoin d’autres sources d’énergie, dans les prochaines années. L’Algérie reste un producteur et exportateur de gaz, mais sa consommation interne croît d’année en année.
Le pays consomme aujourd’hui environ 25 milliards de mètres cubes par an, relève l’expert. Aussi, le gaz de schiste pourrait jouer un rôle important dans son économie en permettant son niveau d’exportation élevé sans ralentir la croissance nationale.
Mais est-ce rentable une exploitation des schistes pour le pays ? Bentellis affirme que la durée de vie d’un puits de schiste est comprise entre quatre à cinq ans, contre vingt-cinq à trente ans pour le conventionnel.
http://www.liberte-algerie.com/actualit ... ers-221187

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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par tayeb »

Gaz de schiste : l'Algérie, terrain d’expérimentation pour la France ?
Bouteflika vient de donner son feu vert à la ruée vers le nouvel or noir. L'occasion pour la France de tester des alternatives à la fracturation hydraulique ?
Les Français ne veulent pas des gaz de schiste chez eux ? Qu'à cela ne tienne. Les expérimentations pourraient être menées en Algérie. Des groupes français seraient en effet en mesure de réaliser très prochainement des recherches sur le territoire algérien concernant les méthodes d'exploitation du fameux gaz. Avec pour objectif de trouver des alternatives "propres" à la technique de la fracturation hydraulique, cette injection d'eau et de solvants sous très haute pression accusée de détruire l'environnement et de vider les nappes phréatique.

Laurent Fabius, qui s'était dit partisan (avant Ségolène Royal) de ne pas fermer totalement la porte à cette ressource énergétique, avait révélé la signature imminente d'un partenariat fin 2012. Or le président algérien Abdelaziz Bouteflika vient d'accorder, mercredi 21 mai, son feu vert à l'exploitation des gaz et huile de schiste dans son pays, le Conseil des ministres donnant son accord "pour le lancement des procédures requises en direction des partenaires étrangers." Le tout sans consultation du Parlement algérien ni débat public.

GDF Suez "étudie la possibilité"

GDF Suez est sur les rangs : l'Algérie fait partie des six pays dans lesquels le géant énergétique français envisage de se lancer dans la prospection d'hydrocarbures de schiste, avec l'Allemagne, la Pologne, le Brésil, la Chine et la Grande-Bretagne, où le groupe a déjà annoncé acquis 13 licences d'exploitation. "Nous prenons acte de la loi et nous étudions la possibilité de chercher ou d'exploiter les gaz non conventionnels en Algérie", indique un porte-parole de GDF Suez.

L'énergéticien français collabore d'ailleurs déjà avec la compagnie publique pétrolière algérienne Sonatrach pour l'exploitation de gisements de gaz naturel à Touat, dans le sud-ouest de l'Algérie, sous le nom "TouatGaz".

Pourquoi la quinzième puissance pétrolière mondiale se lance-t-elle dans les hydrocarbures non conventionnels ? Alger souhaite sortir du tout-pétrole avant le "pic" pétrolier et gazier qui se profile dans le pays - le moment où la production d'or noir commencera à s'essouffler. Or son sous-sol renferme un gisement de gaz de schiste immense, le troisième mondial, avec 707 trillions de mètres cubes, après la Chine (1.115 trillions de m3) et l'Argentine (802 trillions de m3). Sept bassins potentiels ont été identifiés, dans le sud saharien : Tindouf, Reggane, Timimoun, Ahnet, Mouydir, Ghadames Berkine et Illizi.
L'environnement en danger ?

Abdelaziz Bouteflika a demandé au gouvernement de veiller à "protéger l'environnement" lors de la prospection et de l'exploitation, affirment les autorités. Mais les opposants aux gaz de schiste craignent une catastrophe écologique. D'après le site d'information Maghreb Emergent, le ministère de l'Energie algérien aurait dans l'idée de produire 60 milliards de m3 par an, soit 12.000 puits à forer sur une durée de 50 ans.

Aucune alternative à la fracturation hydraulique n'existant pour le moment, il faudra forcément en passer par cette technique. Or elle nécessite d'énormes quantités d'eau, 10.000 à 15.000 mètres cubes par puits, alors que la ressource est plus que précieuse dans le Sahara algérien - au point de devenir un enjeu de conflits locaux. Les nappes phréatiques qui irriguent les plantations agricoles et constituent les plus grandes réserves en eau du pays seront-elles correctement protégées des produits chimiques employés ? Quelle forme prendra enfin le paysage à la surface des puits ? Maghreb émergent s'interroge :

Souhaiterait-on faire du sud algérien un terrain d'expérimentation pour de nouvelles techniques, qui, jusqu'à présent, n'ont pas fait leurs preuves ? Fluoropropane, stimulation électrique, hélium, toutes aussi nuisibles que la fracturation hydraulique ? Cela rappelle la dramatique période des essais nucléaires de Reggane, dans les années 1960, dont la population locale souffre encore."

Si GDF Suez ne lorgnait pas également sur la Chine et la Grande-Bretagne, on serait en droit de se poser la question.

http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/ ... rance.html

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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par AAF 2020 »

L'Algérie opte pour le gaz de schiste : Un choix à hauts risques
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L’Algérie saute à pieds joints dans l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels. Option d’abord lointaine pour les responsables du secteur, elle fut nécessaire avant de devenir incontournable, selon le discours officiel.
Une question se pose cependant : est-il rentable de s’acheminer vers une exploitation des hydrocarbures non conventionnels, notamment des gaz de schiste, dans les conditions actuelles du marché ?
En premier lieu, il s’agit bien entendu de gérer les coûts, car dans le cas des tight oil and gas ainsi que des shale oil and gas, induisant forcément des méthodes d’exploration non conventionnelles (d’où le nom d’hydrocarbures non conventionnels), les technologies sont souvent très coûteuses.
Faisant abstraction des coûts hydriques et environnementaux qu’une telle exploitation peut induire, il faut aussi prendre en considération le fait que l’exploitation des gaz de schiste nécessitent le forage de centaines, voire de milliers de puits pour le maintien d’un plateau de production appréciable sur un gisement.
Chose qui ne fait que démultiplier les coûts. Certes l’Algérie dispose des troisièmes réserves les plus importantes de gaz non conventionnel au monde, mais l’argument suffit-il pour autant à assurer la rentabilité du projet gouvernemental, d’autant que les mutations actuelles du marché gazier international ne plaident pas, pour autant, à un redressement des cours à long terme. Le fait est que les dernières concessions du géant russe Gazprom en Europe ne sont pas pour rassurer. Le grand Ours blanc s’est écarté de la ligne de conduite des producteurs de gaz s’attachant à la sauvegarde des contrats à long terme et de l’indexation des prix du gaz sur ceux du pétrole.
Avec pour seul souci de défendre bec et ongles ses parts de marché, dans un contexte marqué par une nouvelle crise en Ukraine, Gazprom a concédé à l’italien ENI, l’indexation des prix de son gaz sur le marché spot. Un précédent qui aura des conséquences à long terme sur le marché gazier européen, principal débouché du gaz algérien.Et si pour l’heure on peut compter sur le marché asiatique comme alternative, la multiplication des projets de GNL devant se déverser sur le Pacifique risque bien vite de changer la donne. Dans ces conditions, qu’est-ce qui pourrait expliquer un tel empressement de la part des autorités algériennes ?
Une partie de la réponse pourrait se trouver dans le potentiel des réserves en pétrole de schiste que l’on évoque moins souvent et qui pourtant devrait être dignes d’intérêt. Selon les chiffres de Sonatrach, si les réserves en gaz de schiste varieraient entre 25 000 et 140 000 milliards de mètres cubes, les réserves en hydrocarbures liquides récupérables seraient de 248 milliards de barils. Ce qui est énorme. Ce potentiel pourrait ainsi permettre d’amortir l’investissement à concéder.
Nouveau terrain de jeu des majors pétrolières
Cependant l’enjeu est ailleurs. Les pouvoirs publics algériens semblent d’abord obnubilés par l’accélération de la croissance de la consommation sur le marché interne qui grève lourdement les exportations et qui devient un sujet de préoccupation.
Ainsi, l’ancien ministre de l’Energie, Nordine Aït Laoussine, a récemment estimé que le pétrole algérien s’est accru de pas moins de 66% en dix ans.
Pour sa part l’ex-PDG de Sonatrach a précisé que d’ici 2019 et au rythme de la consommation actuelle, l’Algérie risque de diminuer ses exportations et de ne plus honorer ses engagements à l’international à partir de 2030. Vision apocalyptique pour les autorités algériennes, d’autant que de cela dépend de la rente. Une rente qui autorise les dépenses sociales et l’achat non seulement de la paix sociale, mais aussi d’une certaine pseudo-légitimité. Mais pas que. L’exploitation des hydrocarbures non conventionnels semble surtout susciter un regain d’intérêt de la part des majors pétrolières ayant affiché leur désamour pour le domaine minier algérien classique. Ce qui n’est pas le cas des gaz de schiste.
Total a été la première, en 2009, à faire part de ses ambitions en la matière. L’amendement de la loi sur les hydrocarbures et la prévision du 4e appel d’offres ont vite fait d’attiser les convoitises. ENI, Shell ou Exxon Mobil ont eu des entretiens avec Sonatrach. Enfin GDF Suez compte bien se mettre sur les starting-blocks pour la course aux gaz de schiste en Algérie. Chacun y va de son influence. Si les Français misent sur la conclusion d’un accord politique, les Américains se montrent agressifs en multipliant les «études» faisant part de l’énorme potentiel algérien.
Et pour cause, si les majors se frottent à la résistance des écologistes en Europe et en Amérique du Nord, d’après IHS, l’Algérie figure parmi les pays qui peuvent lancer ce genre de projet.Reste à savoir si les considérations environnementales et l’avenir à léguer aux générations futures ne seront pas sacrifiés sur l’autel de la pérennité de la rente et de la survie du régime.
http://www.elwatan.com/economie/l-alger ... 85_111.php

AAF 2020
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par AAF 2020 »

Ali Kefaifi. Expert en énergie : «Le gaz de schiste ne sera probablement pas rentable»
Spécialiste des questions énergétiques et ancien conseiller et directeur de la stratégie au ministère de l’Energie et des Mines de 1996 à 2001, Ali Kefaifi aborde dans cet entretien, les aléas que peut charrier l’option prise récemment par les pouvoirs publics d’aller vers l’exploitation du gaz de schiste.
-Que représente, aujourd’hui, l’exploitation du gaz de schiste dans le monde ?
L’exploitation de gaz de schiste, fondée sur le forage horizontal accompagné de fracturation hydraulique, a été développée depuis trois décennies, avant une mise en œuvre industrielle depuis 8 années, essentiellement aux Etats-Unis (Texas, Louisiane puis Appalaches). Cependant, l’expérience des Etats-Unis montre que la courbe permet d’espérer arriver en 5 à 6 ans au niveau minimal de maîtrise.
-Comment appréhendez-vous la récente décision des pouvoir publics d’aller vers l’exploitation du gaz de schiste ?
Tous les problèmes rencontrés ailleurs pour l’exploitation du gaz de schiste se retrouvent en Algérie avec en plus d’autres contraintes objectives. Il s’agit de problèmes liés à l’absence d’industrie des services, l’éloignement des champs gaziers potentiels (noria de centaines ou de milliers de camions), le traitement de l’eau polluée par des centaines de produits chimiques (plus de 500), les gazoducs très coûteux et la rentabilité économique très incertaine. Aussi, la disponibilité de 4500 milliards de mètres cubes de réserves en gaz naturel conventionnel, soit 60 ans de consommation, autorise l’Algérie à retarder l’exploitation de ces gaz de schiste.
-L’Algérie dispose de réserves importantes de gaz de schiste. N’est-il pas opportun de chercher à les exploiter pour compenser le recul des hydrocarbures conventionnels ?
Contrairement à d’autres pays (Chine, Mexique, Pologne) qui ont vu les estimations des réserves baisser de 10 à 20% en 2011-2013, l’Algérie dispose de réserves en apparence confortables, environ 20 000 milliards de mètres cubes de gaz de schiste. Cependant, il s’agit de réserves techniquement récupérables, nonobstant l’aspect économique. Or, en considérant l’aspect économique, ces réserves économiquement récupérables pourraient être de l’ordre de 2000 à 4000 milliards de mètres cubes. Une analyse «coût-avantage» en univers aléatoire pourrait démontrer l’inanité d’exploiter le gaz de schiste avant 2025, pour un pays gazier comme l’Algérie.
-Considérez-vous donc que les hydrocarbures non conventionnels soient un choix peu judicieux pour l’Algérie ?
Le véritable eldorado algérien des champs de gaz de schiste, c’est l’uranium et le vanadium. Des travaux très récents dans le monde (voir l’étude du docteur Nacereddine Kazi Tani) ont permis de démontrer qu’il existe une forte corrélation entre d’une part les teneurs vanadium et uranium, et d’autre part le carbone organique total (la matrice du gaz de schiste), dans le Silurien et le Frasnien du Sahara. Elles sont de 100 ppm pour l’uranium et 2000 ppm de vanadium dans la roche mère.
En considérant un taux de récupération techniquement exploitable de 10%, pour le gaz de schiste, l’estimation du Dr Nacereddine Kazi Tani en 2014 donne 80 milliards de tonnes de réserves pour le vanadium et 10 milliards de tonnes pour l’uranium. Certaines applications du vanadium sont le stockage d’électricité (batterie de voiture électrique, batterie pour le stockage de l’électricité solaire et éolienne, alliage, catalyse…). Celles de l’uranium sont connues dans le nucléaire.
-Quelles actions préconisez-vous quant à la stratégie que comptent mettre en place les pouvoirs publics pour l’exploitation du gaz de schiste ?
Il est recommandé en tout premier lieu de geler ce processus d’appel d’offres pour les gaz de schiste et de revoir la décision du Conseil des ministres, d’autant qu’il y a un risque potentiel de contentieux futurs, pour l’uranium avec les multinationales pétrolières.
Il est préconisé, par ailleurs, de faire des études d’aide à la décision stratégique, de revoir la législation minière, mais aussi de lancer un projet d’institut minier pour l’étude du projet de vanadium et de l’uranium. Les valeurs du vanadium et de l’uranium sont considérables lorsqu’elles sont comparées à celle du gaz de schiste, d’autant plus que ce dernier ne sera probablement pas rentable. A souligner également que l’agence ARH (police environnementale) devrait dépendre du Premier ministère ou de la présidence de la République.
http://www.elwatan.com/economie/le-gaz- ... 87_111.php
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