Nelson Mandela "MADIBA" est mort ...

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Re: Nelson Mandela "MADIBA" est mort ...

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c'est pas l'arme qui tue mais l'être humaine qui tir sur la gâchette

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Tortue
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Re: Nelson Mandela "MADIBA" est mort ...

Message par Tortue »

L'Algérie, "la seconde patrie" de Mandela

Par Mélanie Matarese le 6 décembre 2013 13h26

"C’est l’Algérie qui a fait de moi un homme" Ainsi parlait Mandela en 1990 lors de son premier voyage, après sa libération, dans son pays d'adoption. Après sa disparition, le président Bouteflika a décidé la mise en berne des drapeaux pendant huit jours. Retour sur une relation historique.

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Nelson Mandela avec (à sa gauche) son instructeur le futur général chef d'état-major de l'armée algérienne Mohamed Lamari.

"Le peuple algérien, qui s’enorgueillit d’avoir toujours été aux côtés de Madiba et du peuple sud-africain, s’associe à votre deuil et n’oubliera jamais que pour Mandela, l’Algérie est sa "seconde patrie" comme il aimait à le répéter", a déclaré aujourd'hui Abdelaziz Bouteflika dans un message au président Jacob Zuma suite à la disparition de Nelson Mandela, hier à l'âge de 95 ans. Si tout le monde connaît le héros de la lutte contre l’apartheid, son histoire avec l’Algérie reste peu connue.

Pourtant, c'est là que Madiba, proche d'Ahmed Ben Bella, reçoit sa première formation militaire en 1961 avec le représentant du Gouvernement provisoire de la République algérienne, le docteur Chawki Mostefai. "Il nous a expliqué que ce genre de guerre n’avait pas comme objectif de remporter une victoire militaire mais de libérer les forces économiques et politiques qui feraient tomber l’ennemi, raconte Mandela. Le Dr. Mustafa nous a conseillé de ne pas négliger le côté politique de la guerre tout en organisant les forces militaires." Lors de sa visite à Oujda, où il s'est rendu dans une unité combattante de l’Armée de libération nationale, il avait déclaré : "A un moment, j’ai pris une paire de jumelles et j’ai vu des soldats français de l’autre côté de la frontière. J’avoue que j’ai pensé voir des uniformes des forces de défense sud-africaines".

Entre 1963 et 1990, l’Algérie assure une formation militaire aux membres de l'ANC tout en menant une fronde diplomatique contre l’apartheid à l’Organisation de l’union africaine ainsi qu’à l’ONU. "C’était une armée de guérilla composée de combattants qui ont gagné leur galons dans le feu des batailles et qui s’intéressaient plus à la guerre et à la tactique qu’aux uniformes et aux défilés", avait déclaré Mandela. "A ses yeux, nous avions réussi à mener une guerre contre une armée coloniale puissante, qui nous imposait une domination coloniale similaire à celle de l'apartheid", se souvient Nourredine Djoudi, ancien ambassadeur algérien en Afrique du Sud et interprète de Nelson Mandela en Algérie lors de sa venue en 1960.

Pour donner plus d’écho au combat contre l’apartheid à partir de l’Algérie, l’ANC a même ouvert un bureau d’informations. A l'époque, tous les dirigeants de l’ANC fréquentaient Alger, qualifiée, à cette époque, par le père de l’indépendance de la Guinée Bissau, Amilcar Cabral de "Mecque des révolutionnaires".



"L'Algérie était pour lui un modèle et un soutien, se souvient aussi l'ancien Premier ministre Rédha Malek. Tout comme l’Afrique du Sud a toujours été un pivot de la politique étrangère algérienne comme en témoigne l’exclusion de l’Afrique du Sud par l’Assemblée générale de l’ONU proposée et obtenue par Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères, en 1974. Cette action diplomatique démontre l’engagement de l’Algérie en faveur de Mandela et de son action anti-apartheid." Un ancien diplomate s'enflamme : "A l'époque, quel pays aurait osé faire ça ? Certainement pas les Etats-Unis qui continuaient à classer Mandela parmi les terroristes jusqu'en 2008 ! Notre soutien à sa cause était du même niveau que notre soutien à la Palestine, massif et désintéressé."

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Première visite de Nelson Mandela, photographié aux côtés de Mohamed Lamari, Chérif Belkacem et Nourredine Djoudi.

Après sa libération, en mai 1990, Nelson Mandela revient dans son pays d'adoption et déclare : «C’est l’Algérie qui a fait de moi un homme». Un proche de la Présidence souligne : "Nous avons toujours partagé avec lui la même définition du terrorisme : des militants armés pour pour lutter contre une occupation illégale ne peuvent être considérés comme des terroristes. Mandela face à l'apartheid avait le même statut que Larbi Ben M'hidi face à l'armée française : ils n'était pas considérés comme des combattants de la liberté mais comme des terroristes !"

Abderrezak Makri, leader du MSP (islamistes), a été un des premiers politiques à saluer "un grand homme, un symbole extraordinaire", en précisant : "Il n’a pas utilisé la légitimité historique pour oppresser son peuple à vie. Il a plutôt rassemblé son peuple pour construire un grand Etat et laisser d’autres continuer ce processus. Il n’a pas tenu à mourir Président."

Adlène Meddi, rédacteur en chef d'El Watan Week-end qui consacre aujourd'hui un sujet à la relation entre Mandela et l'Algérie, résume : ""C'est une semaine bizarre pour l'Algérie qui a connu cette semaine trois disparitions symboliques. Le général Aussaresses, qui a réveillé les blessures de la guerre d'Algérie et l'image christique de Larbi Ben M'hidi, Ahmad Fouad Najm, poète égyptien, figure absolue et transgénérationnelle de la gauche arabe révolutionnaire anti-dictature et surtout Mandela, qui incarne la lutte contre l'occupation, un des fondements de l'idéologie algérienne."
http://blog.lefigaro.fr/algerie/2013/12 ... ndela.html
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sabot2012
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Re: Nelson Mandela "MADIBA" est mort ...

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mandella et le Maroc

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tayeb
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Re: Nelson Mandela "MADIBA" est mort ...

Message par tayeb »

Celui qui porta le numéro de détenu 46664 est le symbole de la lutte pour gagné le combat contre toutes les formes d'esclavages, de racisme et d'intolérance. Il est le symbole de l'universalité humaine dans toute sa noblesse, la compréhension et l'écoute, le courage et l'abnégation. Il est un exemple car il n'a pas dévié du chemin des braves, il a refusé la compromission et la soumission et il a prôné le pardon à la vengeance. Nelson Mandela était un guerrier dans un esprit pacifique, une intelligence dans l'âme qui séduisait tout ceux qui croisaient sa route et un charisme qui a fais trembler tout un état raciste et esclavagiste, Nelson Mandela est mort mais son œuvre perdure dans nos esprits et nos coeurs , à tout ceux qui refusent l'extrémisme et le néo-colonialisme plus que jamais le combat continu!
RIP
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Re: Nelson Mandela "MADIBA" est mort ...

Message par l'adjudant/chef »

Madiba s'est éteint physiquement mais Madiba restera toujours vivant dans le coeur et l'esprit de tous les êtres humains. Madiba ne peut pas mourir parce que Madiba s'est sacrifié pour que son peuple (noirs, blancs et métis) puisse se débarrasser du système de l'apartheid. Madiba ne peut pas mourir parce que Madiba est un HOMME d'Etat . en effet, les HOMMES d'Etat marquent leur passage sur terre en laissant des traces indélébiles dans l'histoire et la conscience de l'humanité. . Madiba, que le bon dieu t'accueille dans son vaste paradis

Madiba..Le monde entier te regrettera,Tu as accompli ce que personne d'autre n'a fait pour libérer son pays,mis à part Gandhi.
Tu as laissé un souvenir de liberté,de paix et de lutte pour les opprimés.
Tu étais un exemple pour l'humanité....Tu as lutté sans armes.
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Youma
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Re: Nelson Mandela "MADIBA" est mort ...

Message par Youma »

Nelson Mandela et le Maroc: une longue histoire d’amitié et de fidélité

Par Samir El Ouardighi
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Nelson Mandela a toujours été un ami du Maroc. L’histoire des relations entre le chef historique du Congrès National Africain et le Maroc est étroitement liée au rôle qu’a joué le royaume contre l’apartheid en Afrique du Sud.

Le Maroc a été le premier pays à soutenir financièrement et à pourvoir la résistance de l’ANC en armes et munitions. Il semble bien que Nelson Mandela ne l’a jamais oublié car dans la préface de l’autobiographie «Chemin d’une vie» (1997) du Dr Al Khatib qu’il a signée, il rappelle bien que le Maroc a été un des architectes de la libération de l’Afrique du Sud du joug de l’apartheid.
Le Maroc pionnier de l’aide à l’ANC
De 1960 à 1962, Nelson Mandela a vécu protégé au Maroc et a bénéficié d’une formation militaire et de subsides financiers et logistiques de la part des défunts rois Mohammed V et Hassan II.

Le royaume fraichement indépendant n’a pas hésité à le soutenir à une époque où son combat contre l’infâme politique de l’apartheid était ignoré par la majorité des pays. L’aide logistique marocaine conséquente a été le socle d’une amitié indéfectible entre le père de la nation sud-africaine et le Maroc.

Il faut rappeler qu’en 1960, pour répondre à la demande d’aide de «Madiba», le ministre des Affaires Africaines Al Khatib n’a eu besoin que de 24 heures pour convaincre le prince Moulay Hassan de fournir argent et armes à la résistance sud-africaine.
Pour Mustapha Ktiri, secrétaire d’Etat aux anciens combattants et dépositaire de la mémoire des anciens résistants, le souvenir de Nelson Mandela restera à jamais lié au Maroc. Dans une déclaration à Médias 24, il rappelle que le défunt a effectué de longs séjours au Maroc et que «le défunt roi Hassan II avait même mis à sa disposition une villa à Rabat près de l’hôtel Balima qu’il espérait un jour devenir la future ambassade d’Afrique du Sud».

Pour lui, l’affection mutuelle ne s’est jamais démentie même après la reconnaissance du polisario par l’Afrique du Sud (2004) car Mandela qui n’était déjà plus président effectua en 2005 sa dernière visite privée au Maroc.
http://www.medias24.com/POLITIQUE/7075- ... elite.html

tayeb
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Re: Nelson Mandela "MADIBA" est mort ...

Message par tayeb »

Y a beaucoup de n'importe quoi dans cet article, Mandela n'a jamais vécu au Maroc de 1960 a 1962 , il était présent dans son pays en mai 1961 dans une grève générale et il a été arrêté en août 62 en Afrique du Sud, quand a la formation militaire reçu du Maroc , je n'es vu nulle part dans sa biographie une trace de cette sois disante formation dans une école militaire Marocaine.
Ce serais pas un peu de la jalousie mal placé avec le rôle de l'Algérie dans l'accompagnement des révolutionnaires de cette époque ou Alger étais devenus la Mecque des révoltés contre le colonialisme et que bons nombres de journaux ces derniers jours ont rappelés. La parole de reconnaissance de Madiba nous suffit, on vous laisse la frime.

Un petit rappel:
Les germes de l'aigreur sont semés dès 1962, lors de la tournée de Nelson Mandela au Maghreb. Celui qui est alors le leader de l'ANC clandestin dans son propre pays rencontre Bourguiba et Ben Bella, mais n'est reçu au Maroc par aucun officiel - ni, a fortiori, par le roi Hassan II. Plus tard, au début des années 1980, lorsque le même Mandela croupit à Robben Island, l'armée marocaine, en pleine guerre contre le Polisario soutenu par l'Algérie, se fournit secrètement en blindés légers Panhard fabriqués sous licence en Afrique du Sud.
http://www.jeuneafrique.com/Article/LIN ... sdeerutpu0

Ah oui sympas le Maroc avec Mandela, aucun officiel Marocain ne l'a reçu lors de sa tournée au Maghreb et en plus vous achetiez des blindés Panhard au régime colonialiste et raciste sud africain de l'époque pendant que Mandela croupissait en cellule . :oops:
Désolé Youma mais l'histoire a de la mémoire .
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Re: Nelson Mandela "MADIBA" est mort ...

Message par Blackcode »

Adieu Madiba

Un homme qui a gagné sa place parmi les Justes.

Pour ceux qui en ont profité pour "redorer" le blason du makhzen..... avec de faux témoignages (de la science fiction quoi) : :nooo: :x

sabot2012
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Re: Nelson Mandela "MADIBA" est mort ...

Message par sabot2012 »

si vous avez vue la video mandella a recu de l'argent et des armes via dr alkhatib qui était l’intermédiaire avec le roi point final sauf si vous doutez de ce que peut dire mandella de sa propre bouche

tayeb
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Re: Nelson Mandela "MADIBA" est mort ...

Message par tayeb »

sabot2012 a écrit :si vous avez vue la video mandella a recu de l'argent et des armes via dr alkhatib qui était l’intermédiaire avec le roi point final sauf si vous doutez de ce que peut dire mandella de sa propre bouche
On t'a pas dit que les Marocains n'avaient rien fais , j'ai dis que l'article posté par Youma contient des mensonges que j'ai énumérés . Relis mon post et reviens avec des arguments pour les contestés parce que là venir nous parlés de l'argent et des armes que le Maroc a envoyé via un intermédiaire du roi c'est pas m'expliqué pourquoi l'article dis que Mandela a vécu deux ans au Maroc et qu'il y a suivis une formation militaire quand tout biographe n'a jamais précisé ni fait mention du Maroc dans le chemin de Mandela ,quand les dates ne concordent pas , mais surtout le plus étrange l'histoire se calque étonnamment sur celle de son voisin alors n'allume pas un contrefeux pour nous faire oubliés les achats d'armements et le fait que H2 avant la fin du régime de l'apartheid n'a jamais reçu Mandela ,cantonne toi aux faits riens qu'au faits.
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Re: Nelson Mandela "MADIBA" est mort ...

Message par anzar »

Comme d'habitude on a tendance à déformer l'histoire pour se donner le beau rôle.. Mandela a été effectivement à Oujda mais il a été entrainé par l'ALN pas par les marocains... Ensuite quand H2 était à la "manœuvre" il a reçu des centaines de Ratel (blindés à 6 roues) et de Panhard de la part de Pretoria alors que l'Apartheid battait son plein dans les années 70-80

Un peu de réalité historique ne ferait pas de mal

Les dessous d'une rupture
20/09/2004 à 00:00 Par François Soudan (Avec Élise Colette)
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Non content de reconnaître la République arabe sahraouie démocratique, Thabo Mbeki défend avec vigueur l'autodétermination. En bon héritier de Nelson Mandela.
« Le fait que la question de l'autodétermination du peuple du Sahara occidental reste non résolue est pour nous un motif de grande honte et de regret. Cela nous impose à tous un défi : faire tout ce qui est en notre pouvoir pour garantir à ce peuple frère la jouissance de ce droit fondamental. Car c'est la prise en charge de ce droit par l'ensemble du continent qui a permis que nous soyons libres. » Prononcées le 16 septembre au Cap, à l'occasion de la première réunion du Parlement panafricain, ces quelques phrases ont eu au Maroc un effet plus traumatisant encore que l'annonce, la veille, de la reconnaissance de la RASD (République arabe sahraouie démocratique) par l'Afrique du Sud. Ces mots et ce ton, que l'on croyait enterrés sous les sables mouvants de la diplomatie onusienne depuis les années 1980, émanent en effet de Thabo Mbeki lui-même. Président d'un pays qui se veut la conscience du continent et qui en est la première puissance économique, il n'a en outre aucun intérêt géopolitique à défendre dans cette affaire. La sincérité de ses convictions ne peut donc guère être mise en doute, sauf à imaginer une quelconque influence de l'Algérie dans cette décision. Si ce dernier pas a été vite franchi du côté de Rabat, ne serait-ce que parce qu'il fournit une explication commode, il semble fort que ce ne soit pas le cas. Certes, personne ne nie à Pretoria que les relations avec Alger sont excellentes et que Thabo Mbeki entretient avec Abdelaziz Bouteflika des rapports plus que cordiaux - en partenariat avec le Nigérian Obasanjo, dont le pays a également reconnu la RASD, ils parrainent en quelque sorte une Union africaine dont le Maroc est toujours exclu. Pourtant, assure à J.A.I. le diplomate sud-africain Mo Shaïk, ancien ambassadeur à Alger et spécialiste de cette question auprès de la ministre des Affaires étrangères Nkozana Dlamini Zuma, « les Algériens n'ont jamais considéré le Sahara comme un enjeu dans nos relations. Au cours des réunions bilatérales, ce sujet n'a en fait jamais été abordé ». On imagine mal, en effet, la diplomatie algérienne, à qui nul n'a jamais songé à reprocher un manque de sophistication, se comporter avec l'Afrique du Sud comme avec - simple exemple - la Guinée-Bissau, où la RASD a rouvert une ambassade en 2000 après avoir été contrainte de la fermer trois ans plus tôt...
Les raisons de ce qui n'a que l'apparence d'un coup de tonnerre dans un ciel serein sont à rechercher ailleurs, et sans doute loin en arrière. Les germes de l'aigreur sont semés dès 1962, lors de la tournée de Nelson Mandela au Maghreb. Celui qui est alors le leader de l'ANC clandestin dans son propre pays rencontre Bourguiba et Ben Bella, mais n'est reçu au Maroc par aucun officiel - ni, a fortiori, par le roi Hassan II. Plus tard, au début des années 1980, lorsque le même Mandela croupit à Robben Island, l'armée marocaine, en pleine guerre contre le Polisario soutenu par l'Algérie, se fournit secrètement en blindés légers Panhard fabriqués sous licence en Afrique du Sud. Il n'en faut pas plus pour que l'ANC y voit une collusion entre le royaume et le régime de l'apartheid, et assimile le combat des indépendantistes sahraouis au sien - la commune idéologie « progressiste » des deux mouvements faisant le reste. En 1994, à peine arrivé au pouvoir, Nelson Mandela, qui n'a pas la mémoire courte, s'engage par écrit auprès du président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, à reconnaître sans délai l'entité sahraouie. Le Polisario ouvre aussitôt un bureau à Pretoria. Mais les pressions américaines, françaises, saoudiennes, puis celles de James Baker - le représentant spécial de Kofi Annan au Sahara - incitent l'Afrique du Sud à reporter sa décision. En 2000, la ministre Dlamini Zuma informe officiellement le Maroc que son pays, sans rien renoncer de ses convictions, est prêt à jouer les médiateurs entre les deux parties. Rabat fait la sourde oreille. En 2003, la compétition pour la désignation du pays hôte de la Coupe du monde de football en 2010 met aux prises... l'Afrique du Sud et le Maroc. De part et d'autre, la campagne prend un tour nationaliste malsain, et les arguments échangés - qui vont jusqu'à la mise en cause de ces deux institutions que sont la monarchie et la personne de Nelson Mandela - laissent des traces au sein de l'opinion. Le Maroc perd et, dans ce contexte, la réitération de l'offre sud-africaine de médiation ne pouvait qu'être mal accueillie à Rabat. D'autant qu'elle s'accompagne d'une proposition de pourparlers directs et surtout quasi officiels entre le Maroc et le Polisario - ce que le royaume a toujours considéré comme une hérésie. Une préréunion entre experts se tient néanmoins à Pretoria, le 3 septembre 2004. Elle se passe mal. Un second rendez-vous est alors avancé : les 6 et 7 septembre 2004, toujours à Pretoria. Prétextant la visite concomitante au Sahara du représentant spécial de l'ONU, Alvaro de Soto, les Marocains, qui n'avaient aucune intention de s'y rendre, déclinent l'invitation. Thabo Mbeki est furieux, et le fil ténu, qui depuis dix ans retenait l'épée de Damoclès de la reconnaissance de la RASD, se rompt. Restait à trouver l'occasion de franchir le Rubicon : ce sera la réunion du Parlement panafricain, en présence de députés sahraouis venus de Tindouf. Si la surprise est totale pour les Marocains, elle l'est beaucoup moins aux yeux de leur roi. En août, en effet, si l'on en croit les Sud-Africains, Thabo Mbeki aurait personnellement écrit à Mohammed VI afin de lui expliquer qu'il ne pouvait décemment accueillir des représentants d'un pays - la RASD - que l'Afrique du Sud n'aurait pas reconnu.
Pour le Maroc, qui juge la décision sud-africaine « partiale, tranchée, inopportune, contraire aux aspirations et aux intérêts du peuple » et qui a rappelé son ambassadeur à Pretoria, il s'agit donc là d'un incontestable revers - lequel ne fait que confirmer un déficit diplomatique congénital que l'activisme et l'imagination de Hassan II ne sont plus là pour compenser. Pour un Polisario euphorique qui envisage désormais de demander son adhésion à l'ONU, c'est une victoire dont il avait bien besoin. Pour l'Algérie, c'est un évident motif de satisfaction. Reste à savoir si pour l'Union africaine, dont 25 pays membres (sur 52, hormis la RASD) reconnaissent actuellement l'État sahraoui - soit une minorité -, il s'agit là d'une bonne chose. Sans rien changer aux réalités du terrain ni faire avancer d'un pouce une solution déjà très hypothétique, la décision sud-africaine risque au contraire de durcir les positions des parties du conflit et de renvoyer aux calendes grecques la perspective d'un retour du Maroc au sein des instances continentales - ce dont aucun Africain, du Cap à Tanger, ne devrait se réjouir.
http://www.jeuneafrique.com/Article/LIN ... deerutpu0/
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anzar
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Re: Nelson Mandela "MADIBA" est mort ...

Message par anzar »

Concernant l'entrainement militaire que Mandela a reçu à Oujda et au Maroc
Nelson Mandela’s military training
12 November 2012

Extracts from Mr Mandela's diary detail his training in Oujda and other locations in Morocco.

It has come to our attention through media reports that at a recent conference in South Africa, the renowned Russian historian Vladimir Shubin used the case of Mr Mandela’s military training to illustrate how archives “can lie”.

He was reported as saying that “book after book” claims that he received military training in Algeria in 1962 and that “if some of the writers had taken the trouble to ask Mandela, he would have been able to clear this up and avoid further confusion”.

While it is true that a number of publications have got it wrong, many more have got it right, not least those produced by Mr Mandela himself, or authorised by him.

The facts of the matter are simple.

In March of 1962 Mr Mandela received training from the Algerian National Liberation Front at bases of the latter across the border in Morocco.

In his famous speech from the dock during the Rivonia Trial in 1964, Mr Mandela said the following:

“In Africa I was promised support by such men … Ben Bella, now President of Algeria …It was Ben Bella who invited me to visit Oujda, the Headquarters of the Algerian Army of National Liberation, the visit which is described in my diary, one of the Exhibits.”

The diary details his training in Oujda and other Moroccan locations.

Today it is in the custody of the National Archives...

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Extracts from Mr Mandela's diary detail his training in Oujda and other locations in Morocco.

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In his autobiography Long Walk to Freedom, published in 1994, Mr Mandela says the following:

“… we spent several days with Dr Mustafa, head of the Algerian mission in Morocco … At the end of the three days, he sent us to Oujda, a dusty little town just across the border from Algeria …”

And Mr Mandela’s 2010 book Conversations with Myself includes numerous extracts from his 1962 diary, all of which confirm that he received military training at Algerian National Liberation Front facilities in Morocco.

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Yes, archives can “lie” through misinterpretation.

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On the other hand, if used properly they can and do provide reliable and accurate information. All of this points to the need for greater investment in our country’s archives.
http://www.nelsonmandela.org/news/entry ... y-training
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DarkSideoftheMoon
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Re: Nelson Mandela "MADIBA" est mort ...

Message par DarkSideoftheMoon »

ELLAH YERHMEK

RIP MADIBA
:avo: :avo: :avo:
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