Révolte et Répression au Bahreïn

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scorpion-rouge35
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Révolte et Répression au Bahreïn

Message par scorpion-rouge35 »

Contrairement au conflit Libyen et Syrien , la répression au Bahreïn est très peut médiatisée sur la presse internationale , dans Al Jazeera qui prend bien soin d'ignorer cette révolte et surtout la répression sanglante qui s'en suit .

31/08/2011 / Bahreïn
Décès d'un adolescent lors d'une manifestation au Bahreïn : "La contestation va reprendre"


Un adolescent de 14 ans est mort, ce mercredi, lors d’une manifestation à Sitra, au Bahreïn. L’opposition affirme qu’il a été tué par une capsule de gaz lacrymogène tirée à bout portant par la police. Cet incident pourrait marquer le retour des troubles dans le pays.

La victime se nomme Ali Jawad Ahmad. Avec son oncle, le jeune homme participait à une manifestation dans le village de Sitra, à l’occasion de la fête musulmane de l’Aïd-el-Fitr.

Selon Mohammed al-Maskati, président de l’organisation de défense des doits de l’Homme BYSHR, la manifestation était pacifique :

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Capture d'écran de la vidéo de l'adolescent au centre hospitalier de Sitra. Compte tenu du caractère choquant de la vidéo, nous avons décidé de ne pas la publier.


Les autorités bahreïnies ont confirmé la mort du jeune homme. Elles n’ont toutefois pas donné de détails concernant les circonstances du décès, assurant qu’elles allaient mener l'enquête. Des témoins cités par les agences de presse affirment que, lors de cette manifestation, les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes directement sur les manifestants alors que ce type de projectile se tire habituellement en l’air.

Un mouvement de contestation était né au Bahreïn au mois de février, dans la foulée des révolutions tunisienne et égyptienne. Une contestation menée par la communauté chiite. Majoritaires dans le pays, ces derniers sont tenus à l’écart du pouvoir par la famille royale sunnite. Ils s’estiment par ailleurs victimes de discriminations. La répression de ce mouvement avait fait 30 morts et avait donné lieu à 1000 arrestations au moins. Après l’instauration de la loi martiale et l’intervention d’une force armée constituée d'éléments issus de plusieurs pays du Golfe - et principalement d’Arabie saoudite - la contestation avait provisoirement cessé. Mais depuis le début du ramadan, les troubles ont repris.

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D’après notre Observatrice, Yas, une expatriée française, le mouvement de contestation prend une tournure de plus en plus confessionnelle.

J’ai le sentiment que les revendications démocratiques sont passées à l'arrière-plan et qu’il s’agit vraiment d’un conflit entre chiites et sunnites. J’espérais vraiment que les choses allaient se calmer. La communauté des expatriés est inquiète. Hier, je suis allée chercher l'une de mes amies en voiture dans le quartier de Juffair [à Manama, la capitale, NDLR], où il y a beaucoup d’expatriés. Elle avait peur et m’avait demandé de la mettre à l’abri. Les manifestants avaient bloqué les routes près de chez elle alors qu’auparavant, ils ne venaient pas dans son quartier, où vivent beaucoup d’expatriés. Il y a eu une recrudescence des violences depuis la semaine dernière. Des voitures incendiées, des jets de pierres et même des cocktails Molotov. Si cela continue comme ça, beaucoup d’expatriés vont partir."

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J’ai le sentiment que les revendications démocratiques sont passées à l'arrière-plan et qu’il s’agit vraiment d’un conflit entre chiites et sunnites. J’espérais vraiment que les choses allaient se calmer. La communauté des expatriés est inquiète. Hier, je suis allée chercher l'une de mes amies en voiture dans le quartier de Juffair [à Manama, la capitale, NDLR], où il y a beaucoup d’expatriés. Elle avait peur et m’avait demandé de la mettre à l’abri. Les manifestants avaient bloqué les routes près de chez elle alors qu’auparavant, ils ne venaient pas dans son quartier, où vivent beaucoup d’expatriés. Il y a eu une recrudescence des violences depuis la semaine dernière. Des voitures incendiées, des jets de pierres et même des cocktails Molotov. Si cela continue comme ça, beaucoup d’expatriés vont partir."

L'un de nos Observateurs chiites dans le pays, Ahmed Bahrain, conteste cette vision du conflit sous l’angle confessionnel.

Nous demandons des droits politiques et une monarchie constitutionnelle qui bénéficieraient aux sunnites comme aux chiites. Je ne sais pas pourquoi les sunnites ne se révoltent pas avec nous. Peut-être ont-ils peur ? Ce que je peux dire, c’est que nous sommes un peuple pacifique et que nous n’allons pas tomber dans le piège tendu par les autorités, qui jouent la carte de la division confessionnelle. Quant aux violences, elles sont marginales. Effectivement, lorsque les forces de police attaquent en utilisant des moyens disproportionnés, les manifestants répliquent en jetant des pierres et en bloquant des rues. C’est ce qu’il se passerait n’importe où dans le monde. Avec la mort du jeune martyr ce matin, je suis sûr que la révolte va reprendre de plus belle."


http://observers.france24.com/fr/conten ... ospitalier
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Re: Révolte et Répression au Bahreïn

Message par scorpion-rouge35 »

toujours le silence dans les capitale occidental , mais ou BHL ? :sos1: :clown:
06/04/2012 / BAHREÏN
Une jeune chiite arrêtée au Bahreïn pour avoir demandé la libération de son père


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Le 5 avril, des manifestants à Manama demandent la libération d'Abdulhadi Al-Khawaja, le père de la jeune activiste arrêtée jeudi.


Zainab Al-Khawaja, alias @angryarabiya sur Twitter, a été arrêtée jeudi alors qu’elle manifestait devant la prison où est incarcéré son père.

Le père de la jeune femme, Abdulhadi Al-Khawaja, un célèbre activiste chiite, était en grève de la faim depuis 57 jours et son état de santé semblait critique.

Avant de se rendre à la prison, Zainab a posté sur Twitter une photo de son père, le visage amaigri.

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Abdulhadi Al-Khawaja est l’un des fondateurs du Centre bahreïni des droits de l’Homme. Arrêté le 9 avril 2011, il a été accusé d’incitation au soulèvement et à la division du pays, entre chiites et sunnites, et condamné à la prison à vie.

Avant d’être arrêté, Abdulhadi Al-Khawaja avait ouvertement appelé à renverser la monarchie sunnite qui dirige le Bahreïn. Son emprisonnement et sa grève de la faim ont galvanisé la communauté chiite qui, bien que majoritaire dans le pays, s’estime victime de discriminations. La vidéo ci-dessous montre une manifestation à Manama, jeudi, pendant laquelle sa photo est brandie.

[video]http://www.youtube.com/watch?v=SG49uwq_ ... r_embedded[/video]

Des manifestations et des affrontements entre la police et des protestataires chiites déchirent le petit royaume bahreïni depuis plus d’un an.

http://observers.france24.com/fr/conten ... n-son-pere
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Re: Révolte et Répression au Bahreïn

Message par cesam »

Formule 1 : le GP de Bahreïn de nouveau menacé d'annulation

Le Monde.fr avec AFP | 09.04.2012 à 17h15
Plus d'un an après le mouvement de révolte des opposants chiites à Bahreïn, la situation reste explosive dans le sultanat, et pourrait remettre en cause la tenue du Grand Prix prévu sur le circuit de Sakhir, près de Manama, le 22 avril.

Selon la presse britannique, les écuries de Formule 1 ont déjà exprimé leur réticence à disputer cette course, quatrième manche du championnat du monde, en raison des troubles qui agitent ce pays du Golfe.

MANIFESTATIONS QUOTIDIENNES

Des centaines de personnes ont encore manifesté vendredi pour réclamer la libération d'Abdel Hadi al-Khawaja, un militant qui poursuit en prison une grève de la faim depuis près de deux mois, et qui serait en danger de mort selon son avocat.

Les opposants chiites de Bahreïn font ainsi monter la pression sur le Grand Prix pour faire entendre la voix de leur révolte oubliée.
http://www.lemonde.fr/sport/article/201 ... _3242.html

13/02/2012 - Les forces de l'ordre du Bahreïn se sont opposées, dimanche 12 février, à des manifestants anti-gouvernement à Sanabis, commune située à l'ouest de Manama. Les mobilisations émaillées de violences se sont intensifiées à la veille de l'anniversaire du soulèvement dirigé par des chiites contre la monarchie.
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Re: Révolte et Répression au Bahreïn

Message par cesam »

Bahreïn: le régime tourne la révolution en conflit confessionnel !

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cheikh Rached Al-Khalifa

almanar - 12-04-2012 - 13:27

Dernière mesure prise par le régime bahreïni pour réprimer les appels populaires aux changements dans le pays : exacerber les tensions confessionnelles!

En effet, le ministre de l'Intérieur, se montrant soucieux de l’unité du royaume, fut le premier à introduire le discours confessionnel dans son point de presse :

"La mobilisation confessionnelle menace l'unité de la société. Je m'adresse aux Bahreïnis, sunnites et chiites, pour leur dire que (...) nous nous soucions de la sécurité de tous », a lancé cheikh Rached Al-Khalifa.
http://www.almanar.com.lb/french/adetai ... d=143&s1=1

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Re: Révolte et Répression au Bahreïn

Message par cesam »

Bahrein : le bruit de la course n'étouffera pas les cris des manifestants, M. Ecclestone.!

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Dimanche, 15 Avril 2012 18:46
IRIB-Le 22 avril, un peu plus d'un an après l'écrasement d'un mouvement contestant l'omnipotence de la dynastie des Khalifa, l'organisation du Grand Prix de Bahreïn de formule 1, après un an d'absence, sonnera comme un retour à la normale pour l'archipel.

Une normalisation en trompe l'oeil en vérité, après une rafale de procès bâclés contre les opposants, qu'illustre aujourd'hui la longue grève de la faim d'Abdel Hadi Al-Khawaja, militant des droits de l'homme condamné à la prison à vie.
http://french.irib.ir/analyses/commenta ... ecclestone
Il y a fort à parier que dans le ciel de Manama monte aussi ce jour-là les noires volutes de fumée de pneus brûlés en signe de colère dans les bastions révolutionnaires, où les affrontements avec les forces de sécurité restent permanents. Car la vague de ce que les occidentaux appellent "printemps arabes" et qui est en réalité une prise de conscience collective des masses opprimées, a bien enflammé la rive occidentale du Golfe persique. C'est précisément à Bahreïn qu'elle connait les heures les plus fatidiques , bien vivace malgrès les tentative d'étouffement menées par le "bouclier de la péninsule", le dispositif militaire qui garantit le pouvoir des pétromonarchies réunies dans le Conseil de coopération du Golfe persique.

Personne n'y a trouvé et n'y trouve à redire, même si, épisodiquement, des capitales occidentales, autrement plus sourcilleuses lorsqu'il s'agit d'autres pays, peuvent faire part d'une "profondepréoccupation" qui sonne comme un blanc-seing!. Comme si la puissance des fonds souverains de ces principautés d'Abou Dhabi, du Qatar ou du Koweït valait les meilleures cuirasses.

Et pourtant... Un vent insidieux parcourt ces eldorados. Les chiites saoudiens, concentrés dans la riche province orientale du Hasa, à proximité de l'archipel, ne sont pas mieux lotis que leurs coreligionnaires bahreïnis, tenus en suspicion et considérés arbitrairement comme des alliés objectifs de l'ennemi iranien. La peine capitale reste monnaie courante dans le royaume, une vingtaine de travailleurs indonésiens attendent d'ailleurs dans les couloirs de la mort saoudiens après des jugements considérés comme iniques par leur pays d'origine.

Aucun esprit d'ouverture n'est signalé du côté des Emirats arabes unis, où toute amorce de constitution de société civile n'attire en retour que la répression de la part des autorités. Au Koweït, qui fut, il y a quelques décennies, le phare oriental du panarabisme et un pionnier en matière de démocratisation, l'heure n'est pas non plus à l'audace civique. Le nouveau Parlement, dominé par les conservateurs et d'où ont été évincées, lors des élections du 2 février, les quatre premières députées de la région élues sans fraude, a adopté en première lecture un projet de loi qui vise à punir le blasphème de la peine capitale. Seuls les élus chiites s'y sont opposés.

La violence politique pratiquée dans les pays du Golfe persique s'inscrit à rebours de l'Histoire qui s'écrit non sans heurts dans une bonne partie des pays arabes. Les alliés occidentaux des pétromonarchies seraient bien avisés de le leur rappeler - plus souvent et plus fermement.
:star: Dans le royaume où les droits de l'homme sont bafoués et emprisonnés à vie, un vent de révolte souffle mais il est stoppé dans son élan et étouffé par l'alliance satanique des princes des ténèbres.
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BerrouLana
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Re: Révolte et Répression au Bahreïn

Message par BerrouLana »



Sans oublier l'Arabie Saoudite (normalement il doit y avoir un topic pour ça) le contexte conflictuel au sein de sa société elle rassemble à celle du Bahrein, d'ailleurs, les rares vidéos qu'on peux les trouvées sont les russes qui nous les rapportes

[video]http://www.dailymotion.com/video/xs61yg ... e-s-t_news[/video]
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Re: Révolte et Répression au Bahreïn

Message par scorpion-rouge35 »

La justice de Bahreïn confirme de lourdes peines contre 13 opposants

Une cour d'appel de Bahreïn a confirmé ce mardi les peines infligées à 13 militants de la contestation qui avait été violemment réprimée à Bahreïn au printemps 2011. Sept d’entre eux, tous chiites, écopent de la perpétuité.

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AFP - Une cour d'appel de Bahreïn a maintenu mardi de lourdes peines pour 13 militants, dont des chefs de l'opposition ayant joué un rôle de premier plan dans le soulèvement de février-mars 2011, selon une source judiciaire.

Peu après l'annonce du verdict, des dizaines de jeunes gens ont mis le feu à des pneus à l'entrée de plusieurs villages chiites des environs de Manama en signe de protestation, ont indiqué des témoins.

Le tribunal a confirmé la prison à perpétuité pour sept opposants, tous chiites, dont le militant des droits de l'Homme Abdel Hadi al-Khawaja, et des peines de prison de 5 à 15 ans pour les autres inculpés, a précisé la source judiciaire.

Les 13 militants, détenus depuis un an et demi, n'ont pas comparu devant le tribunal, selon des avocats de la Défense. Ces derniers ont indiqué qu'ils effectueraient un pourvoi en cassation.

Les forces de sécurité étaient déployées en force autour du tribunal pour empêcher toute manifestation.

Le premier procès des opposants s'était déroulé en avril 2011 un mois après des manifestations de protestations de chiites, majoritaires à Bahreïn, qui demandent toujours une véritable monarchie constitutionnelle dans ce petit royaume du Golfe dirigé par une dynastie sunnite.

Parmi les personnes condamnées à la perpétuité figurent Hassan Mashaimaa, le chef du mouvement de l'opposition chiite Haq, Abdelwahab Hussein, chef du mouvement islamique chiite Wafa, et un autre militant membre du Haq, Abdeljalil al-Singace, qui souffre d'une paralysie des jambes.

Ibrahim Chérif, le chef sunnite du groupe Waëd, une formation de la gauche laïque, qui avait joué un rôle de premier plan dans le mouvement de protestation, est pour sa part condamné à cinq ans de prison.

Les treize militants, ainsi que huit autres opposants dont sept jugés par contumace, avaient été condamnés en juin 2011 par le tribunal d'exception pour complot contre le régime.

Le 30 avril 2012, la Cour de cassation a ordonné un nouveau procès en appel.

Les sept personnes jugées par contumace n'ont pas le droit de faire appel alors que l'opposant, Youssef Mohammed al-Samikh, condamné à deux ans de prison, a été libéré après que sa peine eût été réduite à six mois par la Cour de cassation.

Tous les appels d'organisations de défense des droits de l'Homme pour libérer M. Khawaja, également détenteur de la nationalité danoise et qui avait observé une grève de la faim, sont restés sans réponse.

Le verdict de la cour d'appel intervient alors que la condamnation d'un autre militant des droits de l'Homme, Nabil Rajab, à trois de prison a suscité des critiques des organisations de défense des droits de l'Homme et de pays occidentaux à l'égard du pouvoir bahreïni.

M. Rajab, qui dirige le "Bahrain Centre for Human Rights", a été condamné le 16 août à trois ans de prison ferme pour sa participation à des manifestations non autorisées.

L'impasse politique est totale à Bahreïn où la dynastie sunnite refuse toute concession de fond.

http://www.france24.com/fr/20120904-jus ... ntestation
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Re: Révolte et Répression au Bahreïn

Message par l'adjudant/chef »

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c'est pas l'arme qui tue mais l'être humaine qui tir sur la gâchette

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Re: Révolte et Répression au Bahreïn

Message par scorpion-rouge35 »

mais ou est el djazeera ? :roll:
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Re: Révolte et Répression au Bahreïn

Message par scorpion-rouge35 »

Pour quoi ça ne passe pas sur Al jazeera ? lorsqu'il s'agit des émirat arabe ça passe pas .
26/12/2012 / BAHREIN
La gifle qui met en émoi le Web au Bahreïn

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Les vidéos montrant des violences policières au Bahreïn sont pléthore sur Internet et ne provoquent guère de réactions. Ces images ont pourtant déclenché un tollé dans le petit royaume, car il ne s’agit pas ici de protestataires qui se font agresser, mais d’un homme qui se fait humilier lors d’un simple contrôle d’identité, et ce sous les yeux de son fils.

La scène se passe le 23 décembre dans le village d’Aali, dans le centre du Bahreïn. Derrière une vitre, une caméra filme une scène a priori banale : un policier demande à un père de famille son nom et son village d’origine. L’homme, qui tient son enfant dans les bras, répond qu’il s’appelle Haider et qu’il est d’Aali. Mais lorsque le policier lui demande sa carte d’identité ou son permis de conduire, il répond qu’il n’a rien sur lui. Furieux, l’agent lui demande de baisser le ton, puis l’insulte. Il le gifle ensuite à deux reprises, manquant de peu de frapper l'enfant, qui se met à pleurer. Le père tente même de couvrir les yeux de son fils pour qu’il ne voie pas cette scène humiliante.

[video]http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... I_L1rAn4Bw[/video]

La vidéo a fait beaucoup de bruit au Bahreïn où les internautes l’ont baptisée "la vidéo de la gifle".

En réaction au scandale provoqué par la vidéo, le ministère de l’Intérieur à déclaré avoir arrêté le policier afin de le traduire devant un tribunal militaire.

Selon des militants locaux, ce n’est pas la première fois que ce policier agit de la sorte.

"Je ne crois pas qu’ils aient vraiment jugé le policier"
@newsaali est l’administrateur de la chaîne YouTube qui a diffusé la vidéo sur le site. Il est aussi le cousin de la victime.


Haider est parti ce jour-là rendre visite à sa tante qui n’habitait pas loin, c’est pour cela qu’il n’avait pas ses papiers sur lui.

Le quartier où réside sa tante était quadrillé par des policiers, comme de nombreux autres endroits, car le Bahreïn accueillait le sommet du Golfe [les 24 et 25 décembre dans la capitale Manama] et le gouvernement craignait des manifestations.

Ce qu’on ne voit pas sur la vidéo, c’est qu’un policier arrête d’abord la voiture de Haider et lui demande de venir voir son collègue. Haider s’exécute mais refuse de laisser son enfant seul dans la voiture. La tension est palpable et c’est ce qui incite le témoin à filmer la scène depuis sa fenêtre [la viédo débute avant l’entrée du père dans le champ, comme si le caméraman s'attendait effectivement à un débordement].

Le ministère de l'Intérieur a déclaré avoir arrêté et jugé le policier. Personnellement, je n’y crois pas. Je pense que ces déclarations servent juste à calmer l’opinion publique. Autrement, pourquoi les autorités ne donnent aucune preuve en images de cette arrestation ? Et pourquoi un procès à huis clos au lieu d’un procès public ?


http://observers.france24.com/fr/conten ... eb-bahrein
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Alqanas
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Re: Révolte et Répression au Bahreïn

Message par Alqanas »

Opposants lourdement punis à Bahreïn

AFP - La Cour de cassation de Bahreïn a confirmé de lourdes peines contre 13 dirigeants de l'opposition au risque d'alimenter le mouvement de contestation des chiites dans le petit royaume du Golfe. Condamnés pour complot contre le régime, les treize hommes, détenus depuis près de deux ans, sont des meneurs du soulèvement dirigé par l'opposition chiite qui a secoué le pays en février 2011 avant d'être maté par la dynastie sunnite.

Il s'agit de sept opposants condamnés à la perpétuité, dont le militant des droits de l'Homme Abdel Hadi al-Khawaja qui a aussi la nationalité danoise et a mené jusqu'en mai 2012 une grève de la faim de 110 jours, et de six autres condamnés à des peines allant de cinq à quinze ans de prison. Parmi ces derniers figure Ibrahim Chérif, le chef sunnite du groupe Waëd, une formation de la gauche laïque, qui avait joué un rôle de premier plan dans le mouvement de protestation et a écopé de cinq ans de prison. "La Cour de cassation a confirmé toutes les peines", a indiqué un avocat de la défense.
La séance a duré quelques minutes et les condamnés n'étaient pas présents.

La police s'était déployée en force autour du siège du tribunal, devant lequel des militants de l'opposition se sont regroupés, scandant des slogans appelant à la libération des détenus, selon des témoins. Après la décision de la Cour de cassation, les 13 hommes ne peuvent plus faire appel.
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Re: Révolte et Répression au Bahreïn

Message par scorpion-rouge35 »

rien sur les chaine arabes ..
21/01/2013 / BAHREÏN
Indignation au Bahreïn après l’arrestation musclée d’une opposante


Lors d’une manifestation contre le régime bahreïni, vendredi 18 janvier, l’opposante Zahra al-Shaikh a été violemment arrêtée par la police. Elle aurait refusé de se disperser avec le reste des manifestants et insulté les policiers. Frappée au visage, dévêtue de son voile en public par la police d’après les manifestants présents, son interpellation musclée a suscité la colère des opposants au régime.

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Ce n’est pas la première fois que Zahra al-Shaikh fait parler d’elle. L’été dernier, elle avait déjà été arrêtée par les forces de l’ordre alors qu’elle filmait une manifestation d’opposants à la monarchie bahreïnie. Finalement relâchée, elle avait affirmé avoir été forcée de se déshabiller devant une policière qui l’aurait insultée, torturée et obligée à faire de faux aveux.

Lors de la manifestation de vendredi 18 janvier, comme le montre cette vidéo, elle aurait refusé d’obtempérer lorsque la police a intimé l'ordre aux manifestants de se disperser, ce qui aurait provoqué son arrestation. Selon sa sœur, Zainab al-Shaikh, Zahra sera inculpée pour manifestation illégale, attaque et insulte envers la police.

[video]http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... gqt7ZQ5VSM[/video]

Une seconde vidéo montre les forces de l’ordre emmenant Zahra al-Shaikh, laquelle tente de résister et se débat, se trouvant, un temps, découverte de son voile islamique

[video]http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... Tqrbhp0mek[/video]

L’image de la jeune fille sans voile a été reprise sur Twitter peu après la manifestation avant d’être remplacée par une photo retouchée où la zone du voile a été bariolée de noir, afin de ne pas contrevenir à la tradition islamique, très respectée au Bahreïn.

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Le soulèvement bahreïni fêtera son deuxième anniversaire le 14 février. Les manifestants réclament des réformes démocratiques. En grande majorité chiites, ils s’estiment lésés par la monarchie sunnite dirigée par le roi Hamed ben Issa al-Khalifa soutenu, notamment, par l’Arabie saoudite.

"Elle a qualifié les forces de l’ordre de 'mercenaires'"

Ali (son prénom a été changé) est journaliste indépendant à Manama. Il est chiite et a participé à la manifestation du 18 janvier.


Je l’ai vue se faire arrêter vendredi dernier. Quand la police a ordonné aux manifestants de se disperser, elle est restée sur place et a commencé à leur crier dessus, à chanter des slogans hostiles au roi. J’ai également vu trois autres personnes, des hommes, se faire arrêter avec elle. Je crains que, cette fois-ci, elle ne reste longtemps en prison, pour montrer l’exemple.

Elle est aussi inculpée d’insultes à la police car elle a qualifié les forces de l’ordre de 'mercenaires'. C’est ainsi que nous appelons les policiers en charge de la répression des émeutes qui sont souvent issus d’autres pays [ En 2011, le gouvernement du Bahreïn avait fait intervenir les troupes saoudiennes sur son territoire, NDLR]. Ils n’ont pour nous aucune légitimité pour surveiller les manifestations. La plupart sont au Bahreïn depuis plusieurs années, d’autres ont été appelés après le début du soulèvement, c’est pour eux un moyen de bien gagner leur vie, donc ils n’hésitent pas à faire du zèle [la présence de ces mercenaires a été évoquée par une chercheuse du Centre d'études et de relations internationales de Sciences-Po].

L’arrestation de Zahra al-Shaikh est symbolique de l’importance du rôle des femmes dans le soulèvement au Bahreïn. Pour elles, outre le fait de réclamer des droits pour les chiites, c’est aussi un moyen de s’affirmer par rapport aux hommes dans une société qui reste très traditionnelle et qui ne les considère pas l’égal des hommes.

http://observers.france24.com/fr/conten ... hra-shaikh
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feeback
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Re: Révolte et Répression au Bahreïn

Message par feeback »

Bahreïn : le savoir-faire français au service de la répression
Paris a envoyé grenades lacrymogènes et CRS pour former les forces antiémeute du royaume du Golfe. Or elles tuent les manifestants depuis deux ans.
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Des manifestants bahreïnis submergés de gaz lacrymogène tiré par les forces de sécurité du royaume, lors d'un rassemblement dans un village chiite, près de Manama, le 23 avril 2012

Par ARMIN AREFI
Le fâcheux précédent tunisien, au cours duquel Michelle Alliot-Marie, alors chef de la diplomatie française, avait proposé au régime de Ben Ali le "savoir-faire" français en matière de sécurité pour mieux maîtriser les manifestants, semble se répéter dans un autre pays touché par le Printemps arabe : le royaume de Bahreïn. C'est en tout cas ce que révèle Jean-Marc Manach sur son blog (1) Bug Brother du Monde.fr. D'après ce journaliste, des agents antiémeute toxiques français permettraient aux forces de sécurité bahreïnies de réprimer les manifestants chiites de ce minuscule royaume du Golfe.

Lassée par une sous-représentation à la tête du pays, la majorité chiite (à 70 %) de cet État de 1 230 000 habitants (dont 550 000 nationaux) manifeste au quotidien depuis deux ans jour pour jour contre le pouvoir sunnite dont il exige des élections libres et la fin des discriminations à son encontre. Mais Manama a décidé d'employer la manière forte pour étouffer toute velléité démocratique. Sur les 87 morts recensés depuis février 2011, 43 seraient ainsi décédés des suites de leur exposition au gaz lacrymogène, dont deux - un jeune garçon de huit ans et un vieillard de 87 ans - encore récemment.

Des grenades lacrymogènes dans les maisons

"Des grenades lacrymogènes ont été directement tirées sur les contestataires, et jusqu'à l'intérieur de leur domicile", explique au Point.fr Reda al-Fardan, militant bahreïni du site bahrainwatch.org, qui a publié les photos de ces grenades. "Outre les projectiles américains et britanniques, nombre de cartouches grises et reconnaissables à leur tête rouge appartiennent à la même marque : le français Alsetex", ajoute-t-il. "Un grand nombre de grenades lacrymogènes françaises retrouvées place de la Perle (place centrale de Manama)", confirme au Point.fr Aymeric Elluin, responsable de la campagne "Armes et Impunité" chez Amnesty International. "Le problème est qu'elles sont mal utilisées par les forces de sécurité bahreïnies, de sorte qu'elles tuent autant que des armes à feu."

Contactée par Le Point.fr, la marque française Alsetex, spécialiste de la "gestion démocratique des foules" et qui a depuis pris le soin de supprimer de son site internet les modèles incriminés, affirme être soumise à une obligation de confidentialité tout en précisant que toute exportation à l'étranger est soumise à une autorisation du gouvernement français. Du côté gouvernemental, on assure que, "suite à l'affaire tunisienne, l'exportation de l'ensemble des produits pour le maintien de l'ordre vers Bahreïn a cessé le 17 février 2011", tout en rappelant que la France a été parmi les premiers pays à prendre cette mesure unilatérale.

L'aide de l'Arabie saoudite

Pourtant, d'après le militant bahreïni Reda al-Fardan, "des gaz lacrymogènes de marque Alsetex ont bel et bien été observés dans le pays jusqu'à mars 2012". "Si de telles cartouches françaises ont été retrouvées dans le royaume, il s'agit peut-être de stocks", indique-t-on à Paris. D'après le chercheur Jean-Paul Burdy (2), professeur d'histoire à l'Institut d'études politiques de Grenoble, ces cartouches françaises pourraient provenir de pays tiers comme l'Arabie saoudite ou le Qatar, membres avec Manama du Conseil de coopération du Golfe.

Personne n'a oublié qu'en plein coeur du Printemps de la Perle le royaume avait fait appel à 1 000 soldats saoudiens et 500 émiratis pour lui venir en aide. "Nos exportations de matériel de maintien de l'ordre contiennent des clauses de non-réexportation, tout ne peut pas être contrôlé", admet-on de source gouvernementale. Mais la mouture 2012 du rapport annuel du Parlement français sur les exportations d'armes françaises relance la suspicion autour de nouvelles ventes françaises de gaz lacrymogène à Bahreïn après le 17 février 2011.

Exportations de matériel de guerre

D'après ce document, la France a obtenu en 2011 neuf autorisations d'exportation de matériel de guerre (AEMG) vers Bahreïn pour un montant d'environ 17 millions d'euros, dont 421 000 euros concernent des agents chimiques toxiques "antiémeute" de catégorie ML7. Pour Amnesty International, cette dernière classification peut correspondre à du gaz lacrymogène. Du côté gouvernemental, on assure au contraire qu'il s'agit "uniquement de matériel d'alerte biologique et de détection chimique".

Le rapport 2012 fait également état de 16 millions d'euros d'AEMG de type ML4 (missiles, roquettes, bombes) et de 500 000 euros d'AEMG de classe ML5 (radar). "Il est problématique de vendre des armes à des régimes dictatoriaux dont on sait qu'ils répriment leurs manifestants", estime le député français Pouria Amirshahi, secrétaire de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale. À Paris, on rappelle qu'aucun embargo sur les ventes d'armes de guerre ne vise Bahreïn et que chaque matériel passe au préalable en "commission interministérielle des exportations des matériels de guerre". "Le royaume n'est pas du tout dans le même registre qu'un pays comme la Syrie, souligne-t-on. On parle ici de maintien de l'ordre, pas de guerre civile."

Guerre de faible intensité

"Bahreïn connaît depuis deux ans un état de guerre de faible intensité", estime pourtant le chercheur Jean-Paul Burdy. "Les jeunes tiennent les quartiers chiites de la conurbation de Manama, et la police ne peut y pénétrer que par des coups de force." À en croire ce spécialiste du royaume, qui se rend régulièrement à Bahreïn, les forces de l'ordre agiraient par pure vengeance en ciblant délibérément l'intérieur des domiciles et voitures des opposants, faute de pouvoir contenir les manifestations quotidiennes qui se poursuivent.

Si l'ambassadeur de France pour les droits de l'homme, François Zimeray s'est déplacé en décembre dans la monarchie du Golfe pour lui rappeler qu'il ne faut pas incarcérer des militants pour des propos tenus sur Twitter, ni des médecins parce qu'ils avaient soigné des manifestants, l'ambassadeur de France en poste à Bahreïn, Christian Testot, a par la suite assuré le royaume que la coopération entre les deux alliés n'était pas remise en cause. Il ne faut pas oublier que le roi du Bahreïn a été reçu en catimini par François Hollande à l'Élysée en août dernier pour évoquer un renforcement de cette même coopération.

Trouble jeu de la France

"On ne comprend pas les signaux divergents successivement envoyés à Bahreïn par le gouvernement français, s'insurge le militant Reda al-Fardan. Ce qui est sûr, c'est que Manama n'a aucune raison de mettre fin à la répression lorsque le roi obtient du président français une telle légitimité internationale." En août dernier, l'agence de presse officielle BNA annonçait que les domaines futurs de coopération entre les deux pays toucheraient la presse, la politique, l'éducation, la culture, la technologie et la défense.

"Défense ne veut pas dire maintien de l'ordre", insiste-t-on à l'Élysée. De son côté, le Quai d'Orsay indique qu'un haut comité de coordination s'est récemment réuni en séance de travail pour identifier les futurs domaines de collaboration. Le ministère des Affaires étrangères rappelle également qu'un accord de coopération militaire lie déjà les deux pays depuis 2009 dans le cadre des opérations de piraterie dans l'océan Indien, mais également de la formation de la garde royale bahreïnie. Celle-ci ne serait pourtant pas le seul corps armé qui bénéficie du "savoir-faire" français.

Un régime répressif depuis 2005

Comme Le Point.fr le révélait en février 2011, les forces antiémeute de Bahreïn, en action depuis le début du Printemps de la Perle, ont été formées par des policiers français issus des compagnies républicaines de sécurité (CRS), en vertu d'un accord de coopération en matière de sécurité intérieure signé en novembre 2007 à Paris. À la Direction générale de la police nationale, on assure que la dernière opération de gestion démocratique des foules à Barheïn date de 2008.

"C'est une opération intéressante, car elle privilégie l'emploi d'armes non létales, ce qui est un plus dans ces pays-là", indique une autre source proche du dossier. "Le royaume de Bahreïn est connu pour faire un usage excessif de la force depuis 2005", rappelle pour sa part Aymeric Elluin, d'Amnesty International. "Et cela concerne à chaque fois l'usage de grenades lacrymogènes."
http://www.lepoint.fr/monde/bahrein-le- ... tor=CS1-31
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Re: Révolte et Répression au Bahreïn

Message par scorpion-rouge35 »

c'est un remake de la position france lors de la chute de ben ali
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Re: Révolte et Répression au Bahreïn

Message par AAF 2020 »

Bahreïn: des milliers de chiites manifestent pour réclamer la démocratie
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Des milliers de chiites ont manifesté vendredi dans un village près de la capitale de Bahreïn pour réclamer la démocratie dans ce petit royaume du Golfe secoué par des troubles depuis 2011, selon des témoins.
Brandissant le drapeau de Bahreïn et des portraits de détenus, incarcérés pour liens avec les troubles, les manifestants ont défilé en scandant des slogans hostiles au régime à Aali, un village chiite près de Manama, à l'appel de l'opposition chiite.
"Dégage, Khalifa !", a ainsi scandé la foule à l'attention du prince Khalifa Ben Salmane al-Khalifa, un oncle du roi Hamad et Premier ministre depuis une quarantaine d'années.
Dans un communiqué publié à la fin de la manifestation, qui s'est dispersée dans le calme, l'opposition a averti les autorités que "l'option sécuritaire, la répression et le despotisme ne (feraient) que bloquer les perspectives d'un règlement politique".
Bahreïn, seule monarchie du Golfe dont la majorité de la population est chiite, est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation animé par des chiites contre la dynastie sunnite des Al-Khalifa.
Face à la persistance du mouvement, qui réclame une monarchie constitutionnelle, le pouvoir a alourdi cet été les peines pour les auteurs de violences et introduit la peine de mort ou la prison à perpétuité en cas de morts ou de blessés. Les autorités ont également interdit les manifestations à Manama.
Selon la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), 89 personnes ont été tuées à Bahreïn depuis le début de la contestation.
http://www.elwatan.com/depeches/bahrein ... 65_167.php
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