Armée Américaine [USA]

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anzar
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Re: Armée Américaine [USA]

Message par anzar »

Il pèse combien :?: Ca serait pas un truc autonome genre drone de combat :?:
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tahiadidou
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Re: Armée Américaine [USA]

Message par tahiadidou »

Si tu veux dire un Autonomous Vehicle, non. Il a un equipage.
Le proto pese 38T. Comme tout prototype il est possible que GD apporte des modifications selon les requirements.
Made by General Dynamics, the MPF is a tracked vehicle, and its armaments include a 105 mm main gun, a coaxial 7.62 mm machine gun, and an externally mounted .50 caliber machine gun. It weighs about 38 tons, compared with the M1 Abrams main battle tank, which weighs in at more than 70 tons
voir https://taskandpurpose.com/news/army-li ... repower-2/
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anzar
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Re: Armée Américaine [USA]

Message par anzar »

C'est vraiment léger comparé aux 60 tonnes et quelques des MBT occidentaux actuels. En plus il a la tête d'un IFV avec un canon. C'est bien lui le Galvin :?:
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Re: Armée Américaine [USA]

Message par tahiadidou »

Je ne connais pas de Galvin tel que mentionné par AT-15, qui n'a pas donné de source en passant. A-t-il confondu avec le vieux Gavin base sur un M113?

Pour le tout dernier, GD l'a prénommé Griffin mais je ne sais pas ce que l'US Army lui réserve.
Les next-gen tanks sont toujours des upgrades d'Abrams a ma connaissance.
On ne parle pas de concept sur papier ou autres proto qui ne seront pas produits.
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anzar
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Re: Armée Américaine [USA]

Message par anzar »

Merci pour l'éclairage ;)
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Re: Armée Américaine [USA]

Message par AT 15 KHRYZANTEMA »

anzar a écrit :
08 août 2022, 08:41
C'est vraiment léger comparé aux 60 tonnes et quelques des MBT occidentaux actuels. En plus il a la tête d'un IFV avec un canon. C'est bien lui le Galvin :?:
Ah non ça s'est le MPF char léger ,c'est en octobre 2022 qu'il va être présenter le GALVIN (le futur remplaçant ou évolution du abrams :?: ), le nom ,ils l'ont donné dans le raids du mois d'août ^^
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Re: Armée Américaine [USA]

Message par tahiadidou »

AT 15 KHRYZANTEMA a écrit :
08 août 2022, 21:58
anzar a écrit :
08 août 2022, 08:41
C'est vraiment léger comparé aux 60 tonnes et quelques des MBT occidentaux actuels. En plus il a la tête d'un IFV avec un canon. C'est bien lui le Galvin :?:
Ah non ça s'est le MPF char léger ,c'est en octobre 2022 qu'il va être présenter le GALVIN (le futur remplaçant ou évolution du abrams :?: ), le nom ,ils l'ont donné dans le raids du mois d'août ^^
Ce serait mieux si tu mettais une image du texte que tu as lu car je viens de regarder ce magazine RAID (Aout 2022) en ligne et je ne vois rien sur un NG tank dans les grands titres (je ne suis pas abonné).
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Re: Armée Américaine [USA]

Message par AT 15 KHRYZANTEMA »

tahiadidou a écrit :
09 août 2022, 00:23
AT 15 KHRYZANTEMA a écrit :
08 août 2022, 21:58
anzar a écrit :
08 août 2022, 08:41
C'est vraiment léger comparé aux 60 tonnes et quelques des MBT occidentaux actuels. En plus il a la tête d'un IFV avec un canon. C'est bien lui le Galvin :?:
Ah non ça s'est le MPF char léger ,c'est en octobre 2022 qu'il va être présenter le GALVIN (le futur remplaçant ou évolution du abrams :?: ), le nom ,ils l'ont donné dans le raids du mois d'août ^^
Ce serait mieux si tu mettais une image du texte que tu as lu car je viens de regarder ce magazine RAID (Aout 2022) en ligne et je ne vois rien sur un NG tank dans les grands titres (je ne suis pas abonné).
si tu as l'occasion d'aller dans une librairie .....page 88 "chars légers GDLS pour l'us army "c'est dans équipements et contrats à la fin du magazine ...

....des rumeurs lui accordant déjà le nom de GALVIN en mémoire du général john rogers galvin cavalier et ancien commandant des troupes de l'otan ... (j'ai recopier se qui est écrit sur la dernière phrase ou il parle de se fameux galvin)

ah je me suis gourrer c'est le MPF qui va certainement s'appeler GALVIN et non le nouveau char qui sera présenter en octobre 2022 autant pour moi ^^ je viens de relire l'article en entier ^^
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Re: Armée Américaine [USA]

Message par tahiadidou »

Je ne vis pas en France et donc l'accès a RAID, a moins de s'y abonner, ne pourrait être (peut-être) possible que si je me déplace a la Library of Congress (Washington D.C.) :D
Par contre tu dois confondre entre cette date d'Octobre et le light tank.
Le Light Tank, c'est fini et c'est connu. General Dynamics a obtenu le contrat avec son Griffin et la compagnie va produire un premier lot. Possible que l'US Army le nomme Galvin mais seul le magazine RAID semble le mentionner.
Durant le mois d'October une nouvelle version du ABRAMS va être révélé par ...General Dynamics.
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Re: Armée Américaine [USA]

Message par AT 15 KHRYZANTEMA »

Ah ok désolé je pensais que tu étais en france ^^ ah oui ça fait un peu loin ^^

oui pour la présentation en octobre j'avais posté un truc dessus .... curieux de voir ça ....
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Re: Armée Américaine [USA]

Message par tahiadidou »

Un nouveau jouet de la USAF pour remplacer le célèbre EC-130H Compass Call pour les operations de detection et de jamming.
L'EC-37B utilise une plateforme Gulftstream 550 (comme l'israélien Eitam) plutôt qu'un Hercules comme l'EC-130H.
EC-37B-Compass-Call.jpeg
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

Thanos
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Re: Armée Américaine [USA]

Message par Thanos »

https://lexpansion.lexpress.fr/high-tec ... 78467.html
Guerre Chine-Etats-Unis : les confidences alarmantes d'un ancien du Pentagone
Nicolas Chaillan a occupé une position unique au département américain de la Défense. Son obsession : éviter que les Etats-Unis ne perdent la guerre contre la Chine.

Nicolas Chaillan est convaincu qu'à moins d'un sursaut, les Etats-Unis ont d'ores et déjà perdu la guerre contre la Chine. Il a acquis cette conviction lors de ses trois années passées au Pentagone. Son poste d'observation était exceptionnel : d'abord comme conseiller du secrétaire à la Défense sur les questions de cybersécurité, puis comme responsable de l'ensemble des logiciels de l'US Air Force et l'US Space Force. Une double première : jamais un Français n'avait occupé de telles fonctions dans l'armée américaine, et le poste lui-même de Chief Software Officer était une nouveauté. Il l'occupera jusqu'en octobre 2021.

Au cours de deux longues conversations, il a raconté à L'Express son étrange parcours dans les dédales de l'administration américaine, sa stupéfaction devant les dysfonctionnements de cette insondable machine et les conclusions plutôt sombres qu'il tire sur la capacité des Etats-Unis à affronter la Chine.

Sa motivation patriotique remonte à la vague d'attaques terroristes qui a frappé la France en 2015, époque aussi marquée par l'apogée de l'Etat Islamique en Syrie et en Irak. Si la menace de l'EI l'effraye, la France l'exaspère. Ses contraintes administratives et fiscales sont insupportables pour l'entrepreneur compulsif qu'il est - il a créé une demi-douzaine de sociétés de tech, allant du gaming aux services de paiement, avant se spécialiser dans la cybersécurité ; il a aussi lancé un fonds d'investissement spécialisé dans l'acquisition de propriété intellectuelle.

Un patriote d'adoption
En 2015, Chaillan déménage donc à New York, avec la volonté "d'aider" comme il dit, autrement dit de participer à la lutte contre le terrorisme international. L'endroit le plus naturel pour un citoyen de fraîche date - il obtient son passeport américain en août 2016 -, également spécialiste renommé en cyberprotection, est de rejoindre le ministère américain de l'Intérieur.

Au Department of Homeland Security (DHS), il a la charge d'évaluer la vulnérabilité des infrastructures critiques. Ce qu'il découvre le consterne : "Le niveau de protection contre les cyberattaques est proche de zéro, juge-t-il rétrospectivement. D'abord les Etats-Unis comptent 600 ou 700 entreprises de service assurant la distribution d'électricité ou de l'eau ; elles sont impossibles à auditer, le DHS n'ayant de toute façon pas les compétences techniques. Il est surtout spécialisé dans la conformité, la paperasse en tous genres, il dresse des check-lists à l'infini..." Pour lui, les centaines de utility companies qui assurent les services essentiels aux Etats-Unis sont des cibles rêvées pour la cyber-armée chinoise. "Je suis persuadé que des malwares [logiciels malveillants] chinois sont d'ores et déjà implantés dans le système de distribution électrique et que les Chinois peuvent appuyer sur le bouton quand ils veulent pour tout faire planter."

Cette certitude le conduit à accepter un poste où, estime-t-il, il aura plus de latitude d'action. Ce sera donc le Pentagone, avec un premier poste de conseiller spécial auprès du secrétaire à la Défense, puis de responsable des logiciels de l'Air Force.

Immersion dans les arcanes du Pentagone
En août 2018, à 34 ans, ce Marseillais d'origine, entrepreneur multirécidiviste, est appelé au Pentagone à une fonction civile lui conférant un grade équivalent à celui d'un général dans la hiérarchie militaire. Il bénéficie de l'habilitation la plus élevée dans l'administration américaine. L'estampille SAP (Special Access Program) lui donne accès aux données et programmes les plus confidentiels couvrant les opérations aériennes, spatiales et même les armes nucléaires.

Sa tâche est immense. L'armée américaine compte 100 000 développeurs informatiques, ce qui en fait de loin la plus grande entreprise technologique au monde (par comparaison, Google emploie 27 000 ingénieurs logiciels). Il supervise un budget de 60 milliards de dollars, plus que la totalité des dépenses militaires françaises.

En débarquant au Pentagone, ce que découvre Chaillan lui fait horreur : une gabegie budgétaire insensée, des rivalités entre les différentes armes (Air Force, Armée de Terre, Navy, corps des Marines...) qui font que le département de la Defense (Dod) gère par exemple 26 clouds informatiques différents. Il prend aussi conscience des relations incestueuses entre le Pentagone et les grands acteurs du complexe militaro-industriel, qui ont débouché sur des choix techniques insensés. Chaillan s'y attaque brique par brique. L'un des travaux qu'il consent à évoquer porte sur deux vastes programmes d'avions de combat. Pour développer le chasseur F-22, et l'avion polyvalent F-35 -- à lui seul un programme à 1000 milliards de dollars, le plus cher de l'histoire --, l'Air Force a sélectionné le même constructeur historique : Lockheed Martin Corporation. Or les appareils ont beau sortir des mêmes bureaux d'études, ses concepteurs se sont ingéniés à minimiser les compatibilités logicielles, histoire de garantir un passage à la caisse aussi généreux que fréquent : "Imaginez que ces deux avions ne peuvent pas échanger de données entre eux, s'insurge-t-il. Si l'un repère une cible, il ne peut même pas transmettre les coordonnées à l'autre !"

Lorsque Chaillan et son équipe plongent dans les 25 millions de lignes de code du F-35 -- dix fois plus que pour un avion commercial --, ils découvrent que les 4000 développeurs informatiques de Lockheed Martin accusent 50% de taux d'erreurs dans leur code et que seulement 4% de l'informatique du F-35 est partagée avec celle du chasseur F-22. "Pour vous donner une idée, chez SpaceX, 80% du logiciel est réutilisé d'un modèle de fusée à l'autre et ils ont 200 développeurs. Autrement dit, les contribuables américains ont littéralement payé deux fois pour la même chose".

Autre exemple révélateur : ces avions n'ont même pas de "double numérique" (digital twin), pourtant un classique dans l'aéronautique moderne, qui permet de tester des innovations sur un avion virtuel avant de les déployer. Pourquoi les avionneurs de l'Air Force s'embarrasseraient-ils de ces pratiques puisqu'ils gagnent tellement d'argent en le faisant à l'ancienne ? "Ils travaillent comme il y a vingt, trente ans", juge-t-il.

Chaillan entreprend de moderniser ce qui peut l'être. Avec son équipe, il crée ce qu'on appelle des containers informatiques qui permettent d'isoler des éléments de logiciels pour faciliter les modifications de code informatique. Là encore, une pratique courante dans l'industrie du logiciel, mais inédite au Pentagone. C'est ainsi qu'il modernise le mythique avion-espion U2 en lui ajoutant des capacités nouvelles. La méthode a permis à cet avion, dont la conception remonte à 1955, de communiquer directement avec des satellites militaires et d'embarquer des modules d'intelligence artificielle pouvant être mis à jour à distance, exactement à la façon d'une Tesla. Avec SpaceX, les entreprises d'Elon Musk sont d'ailleurs la référence industrielle et culturelle pour Nicolas Chaillan. Leur rapidité d'exécution, leur agilité autant que leur gestion au cordeau sont l'antithèse de l'armée : "Au DoD, les ratios sont terribles : pour acheter un dollar de marchandise, on perd déjà 60 cents dans le processus d'acquisition ; puis, on achète en général pour 20 cents de matériel inadapté ; enfin, entre ce qui ne fonctionne pas et ce qui est en retard, on doit être sur 5 ou 10 cents de retour sur investissement sur chaque dollar dépensé. Chez SpaceX, la proportion est inverse !"

La prochaine guerre contre la Chine
Chaillan est convaincu que l'affrontement avec la Chine se jouera dans deux domaines : l'intelligence artificielle et les cyberattaques. Pour lui, la Chine a d'ores et déjà un avantage considérable dont elle tirera tôt ou tard profit, d'abord en attaquant Taiwan dans les trois ans qui viennent, estime-t-il.

C'est en accédant au plus haut niveau de la machine du renseignement américain que Nicolas Chaillan s'est forgé cette certitude. "Tous les wargames que nous avons effectués au Pentagone auxquels j'ai pu assister se sont soldés par une défaite complète des Etats-Unis. On est battus dans tous les cas de figure. Pour commencer, nous perdons toutes nos communications en vingt-quatre heures." Il ajoute : "Je pense que l'armée chinoise n'ira même pas jusque-là : en cas de guerre, elle commencera par anéantir une grande partie du réseau électrique des Etats-Unis ; rétablir le courant dans le pays sera tellement prioritaire qu'on pensera à autre chose qu'à défendre Taïwan..."

Dans son français truffé d'anglicismes et teinté de l'accent marseillais de son enfance, Chaillan n'a de cesse de dénoncer l'obsolescence de la doctrine américaine prise entre un état-major qui veut les mêmes armes que par le passé mais en plus grand et plus cher, et un réseau de prestataires soucieux de préserver une rente fabuleuse. "Les militaires veulent encore des tanks et des navires qui ne servent à rien, là où il faut des armes agiles comme des essaims de drones pilotés par de l'intelligence artificielle." Comme d'autres experts militaires, Chaillan est certain que la prochaine guerre sera largement asymétrique avec, côté chinois, des armes légères, autonomes et produites en masse, capables d'envoyer par le fond un porte-avions et tout son équipement à coup d'attaques dites "saturantes". Sans même compter les bases spatiales et les missiles hypersoniques : "La Chine en a construit 200 et nous 10 !"

Google noyauté par les intérêts chinois
L'une des raisons de la vitalité de l'appareil militaire chinois, explique-t-il, tient dans la subordination du secteur privé aux objectifs du parti communiste chinois. Rien de tout cela aux Etats-Unis, s'agace-t-il, où l'accès aux secteurs d'excellence de la tech américaine est de facto interdit aux militaires. Et cela rend fou Nicolas Chaillan. Ce n'est pas faute d'avoir sillonné les campus, les centres de recherche, rencontré les représentants de la Big Tech, souvent accompagné d'une discrète escorte militaire tant il est accueilli fraîchement : "Les gens refusent de vous saluer, en vous disant, 'vous avez du sang sur les mains, vos armes tuent des enfants'. Ce qui est insensé, c'est que ce sont les mêmes gamins gâtés qui bénéficient de la liberté gagnée par le sacrifice des militaires, et qui vivent aujourd'hui dans leur petite bulle merveilleuse de la Silicon Valley. Ils refusent de travailler pour le DoD, mais ils ferment les yeux quand ce sont leurs employeurs qui investissent en Chine."

L'un de ses grands sujets d'exaspération est l'abandon du programme Maven, qui avait été entrepris par le Pentagone avec Google, et qui portait sur de l'analyse d'images satellites au moyen d'algorithmes d'intelligence artificielle. Des ingénieurs de Google ayant estimé que le système pouvait servir à améliorer le ciblage des drones d'attaques, ils ont organisé une contestation interne qui a débouché sur l'abandon du projet. Derrière le refus de Google de travailler avec le Pentagone se profile l'ombre de l'espionnage chinois, affirme Nicolas Chaillan : "Après une enquête interne, on s'est rendu compte qu'une partie des cadres de Google ayant poussé à l'abandon du projet étaient des Américains nés en Chine. Autrement dit, y compris dans le leadership de l'entreprise, vous avez des gens affiliés au gouvernement chinois pour faire en sorte que Google ne travaille pas avec le DoD." Selon l'ancien chief software officer, dans la mesure où les ingénieurs de Google américains nés en Chine n'auraient jamais eu les habilitations nécessaires pour accéder au programme, il était par conséquent plus utile pour Pékin de faire en sorte que Google ne travaille pas pour l'armée. "La conséquence est que le Pentagone a pris cinq ans de retard sur ces technologies."

Cette "cinquième colonne" chinoise commencerait d'après Chaillan dans les universités pour se poursuivre dans les entreprises afin de créer une génération antimilitariste. Entre cela et le décrochage de la technologie militaire américaine, Nicolas Chaillan n'a eu de cesse de partager ses inquiétudes avec le public. Il a été invité à témoigner devant le Congrès américain, mais à huis clos en raison du caractère sensible du sujet. "J'ai refusé des auditions privées, car on a tendance à trop classifier des informations dans ce pays. Beaucoup de choses méritent d'être portées à la connaissance de la population..." Il s'est donc borné à faire des briefings individuels à quelques parlementaires. Ses seules apparitions dans la presse ont été - hors Fox News dont il est un habitué - pour le Financial Times au moment de son départ.

Prochaine étape : le retour
"A 38 ans, je suis trop jeune pour prendre ma retraite, même si je n'ai pas vraiment besoin de travailler", dit-il. Alors, en attendant son heure, il s'occupe : une chaîne YouTube sur les arcanes de la cybersécurité, des missions de consulting pour le DoD et quelques entreprises privées, beaucoup de travail pro bono, précise-t-il. A sa sortie du Pentagone fin 2021, il a reçu 250 sollicitations pour rejoindre des conseils d'administrations, il n'en a accepté que neuf.
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tahiadidou
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Re: Armée Américaine [USA]

Message par tahiadidou »

Le bonhomme n'est pas un fake, j'ai lu sa lettre sur LinkedIn ou il exprimait les raisons de sa résignation, ainsi que les commentaires, et il est toujours actif.

C'est quand meme extraordinaire qu'il ait pu avoir un passeport US en 1 année seulement :shock:, pour juste après travailler au Pentagone avec probablement une security clearance (peut être juste avant qu'il soit devenu CSO?); d'après ce que j'ai compris de son parcours, durant sa période au Pentagone il n'était pas simplement Enterprise IT (Information Technology) mais est aussi impliqué dans le développement du warfighter program, SAP (Special Access Program), etc. ce qui requiert parmi les plus hautes classifications. Ca doit être un génie ou je ne sais quoi. Il a créé sa premiere boite a...15 ans :shock:

C'est vrai que le DoD c'est a la fois une caverne d'Alibaba pour le military-industrial complex mais également un trou noir pour ce qui est de l'argent du contribuable qui est gaspillé et perdu :roll: malgré tous les contrôles du Congres ou les rapports des inspecteurs généraux du DoD. Ils ont leurs dinosaures comme on a les nôtres ;)
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KHAYBAR
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Re: Armée Américaine [USA]

Message par KHAYBAR »

:algerie01:

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Re: Armée Américaine [USA]

Message par MansorDim »

tahiadidou a écrit :
19 août 2022, 16:26
Un nouveau jouet de la USAF pour remplacer le célèbre EC-130H Compass Call pour les operations de detection et de jamming.
L'EC-37B utilise une plateforme Gulftstream 550 (comme l'israélien Eitam) plutôt qu'un Hercules comme l'EC-130H.
EC-37B-Compass-Call.jpeg
Cette plateforme est certainement plus énergivore que les G550 commandés par l'AAF!!! Donc, l'excuse que le G550 ne peut pas fournir assez d'énergie pour les systèmes embarqués demandés par l'AAF est "bull$hit".
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