Houari Boumediene

De l'époque numide aux temps modernes.
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L’ex-colonel Ahmed Bencherif à El Khabar
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Boumediene est mort empoissonné et les médecins russes n’ont pas été à la hauteur »




Le moudjahid et ex-commandant de la Gendarmerie nationale, le colonel Ahmed Bencherif, revient dans cet entretien sur les circonstances de la mort du président Houari Boumediene, se disant persuadé qu’il a été empoisonné. Ahmed Bencherif s’est également remémoré les circonstances de l’intronisation de Chadli Ben Djedid à la tête de la présidence de la République et le rôle qu’il a joué à cette période.

El Khabar : Monsieur Bencherif, il est clair que les mémoires de Mehieddine Amimour vous ont dérangé, lorsqu’il a abordé votre rôle dans l’intronisation de Chadli Ben Djedid à la tête de la présidence de la République après la mort de Boumediene ?

Ahmed Bencherif : Avant de parler des mémoires d’Amimour, je voudrais revenir un peu sur les circonstances du décès de Boumediene. J’ai été le seul à avoir accès à une ordonnance du médecin qui indiquait que Boumediene était malade du système urinaire, et qu’il urinait du sang. Je pense personnellement que les médecins russes n’ont pas été à la hauteur. Si nous l’avions conduit dans un autre pays européen, sa maladie aurait été diagnostiquée de façon plus précise, et il aurait pu être soigné et sauvé.

El Khabar : Adhérez-vous à la thèse qui met en doute les circonstances de la mort du président Boumediene, ou pensez-vous qu’il est mort de façon naturelle ?

Ahmed Bencherif : Vous avez dit dans votre journal qu’il semblait y avoir une ressemblance entre la mort de Boumediene et la mort d’Arafat.

El Khabar : C’est Chadli qui a affirmé cela.

Ahmed Bencherif : Et moi je peux confirmer que la mort du président Boumediene est parfaitement identique à celle d’Arafat.
J’ai offert au président un couple de chiens de race danoise, et les chiens sont morts empoisonnés, mais il est étrange que les médecins russes aient descellé chez les deux chiens les symptômes de la maladie de Boumediene.

El Khabar : Revenons aux témoignages de Mehieddine Amimour, qui prétend que c’est Ahmed Bencherif qui a proposé Chadli Ben Djedid comme président de la République.

Ahmed Bencherif : Cela n’est pas vrai, et le conflit entre Bouteflika et Yahiaoui a commencé dès la mort de Boumediene afin de déterminer qui devait lire l’oraison funéraire. Abdelmadjid Allahoume, qui était secrétaire général de la Présidence, penchait pour Bouteflika, et tout le monde se souvient du discours de celui-ci au cimetière d’El Alia. En ce qui me concerne, je me suis opposé aussi bien à Yahiaoui qu’à Bouteflika pour des raisons que je garde pour moi.

El Khabar : Pourquoi vous êtes-vous opposés à Bouteflika ?

Ahmed Bencherif : Oui je me suis opposé à Bouteflika à l’époque et je le soutiens actuellement, car j’ai vu que l’homme avait beaucoup évolué durant sa traversée du désert. Je vois qu’il n’a pas lieu de le comparer avec ses concurrents à la présidence de la République.

El Khabar : Nous reviendrons plus tard sur la révision de la Constitution et le troisième mandat. Revenons à ce qui s’est passé après la mort de Boumediene. Vous dites que vous vous êtes opposés à Yahiaoui, à Bouteflika et à la révision de la Constitution afin de permettre à Bitat de prendre la tête de la présidence. Etiez-vous personnellement candidat à la succession de Boumediene ?

Ahmed Bencherif : En fait il y a eu un coup d’Etat contre moi, afin que je ne dirige pas l’armée. J’ai dit plus tard à Chadli que c’est Merbah « qui t’a ramené et c’est lui qui va se retourner contre toi ».


El Khabar : Comment est-ce que Merbah s’est débarrassé de Chadli ?

Ahmed Bencherif : Des membres du Conseil de la révolution comme Abdelghani et Taybi El Arbi ont déclaré sincèrement qu’il fallait désigner le plus faible qui était Chadli, et Merbah, que Dieu ait son âme, s’est réjouit de ces propos, et il a tenu, après cela, une réunion de l’ensemble des commandants des régions militaires, en sa qualité de secrétaire général du ministère de la Défense, et il les a informés que Chadli Ben Djedid a été désigné à la tête de la Présidence. Chadli s’est effondré en larme, puis il s’est dépêché d’écarter les membres du Conseil de la révolution.

El Khabar : Vous dites que vous vous êtes opposés à Bouteflika par la passé, et vous l’appelez aujourd’hui à un troisième mandat car « il a beaucoup évolué ». Comment a évalué Bouteflika ?

Ahmed Bencherif : Premièrement, il a appris le Coran par cœur, et il prie désormais. Par ailleurs, il est le numéro 1 de la politique étrangère. Je le considère comme le meilleur des présidents arabes actuels.

El Khabar : Mais jusqu’à quel point votre génération et celle de Bouteflika détiennent-elles toujours les rênes du pouvoir ? Beaucoup de choses ont changé dans le monde et en Algérie, on ne peut concevoir la révision de la Constitution que si l’on désire retourner au temps du parti unique ?

Ahmed Bencherif : Je suis pour la révision de la Constitution et la désignation d’un vice-président qui finirait le mandat en cas de vacance de la présidence de la République. Nous éviterons ainsi les dépenses des élections. Sans ça, je suis contre la révision de la Constitution.

El Khabar : Pourquoi ne pas conserver la Constitution actuelle et élire un nouveau président au début de l’année 2009 ?

Ahmed Bencherif : Nous vivons une véritable catastrophe, qui est la catastrophe des quarante partis. Il nous faut deux partis ou trois au maximum.

El Khabar
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Hamed El Djabouri à El-Djazira : le secret de la mort de Boumediene et de Benyahia




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Le défunt président Algérien Houari Boumediene. L’ex- ministre des affaires présidentielles et étrangères irakiennes, Hamed El Djabouri, affirme que le président Houari Boumediene est mort empoisonné suite à sa visite dans la capitale syrienne, Damas où il a assisté à son dernier sommet arabe. L’ex- ministre des affaires étrangères algérien Mohamed Seddik Benyahia, aurait lui, été victime d’un tir de missile irakien.

El Djabouri, qui témoignait dans l’émission «Chahid ala el Asr» (Témoin de l’Epoque), sur la chaine « El-Djazira », relate qu’il avait vu le président Boumediene se transformer en fantôme suite à l’effet du lithium. Il précise : «Boumediene a commencé à maigrir jusqu’à ressembler à un fantôme, ses cheveux sont tombés et ses os sont devenus si fragiles qu’ils se brisaient facilement». El Djabouri poursuit: « je savais de quoi souffrait le président Boumediene; il a été empoisonné avec un type de poison ravageur: le lithium, et j’ai eu à voir un cas similaire ici en Irak et l’issue est la mort pour quiconque en consommerait».

El Djabouri révèle qu’il se tenait constamment au courant de l’état du défunt président étant donné la place de l’Algérie dans le cœur des irakiens, et que le docteur Ahmed Taleb El Ibrahimi le renseignait sur l’évolution de la santé du président Boumediene –dieu ait son âme- et qu’il lui a confié, lors des derniers jours du président, que le «siège» s’est durci en ce qui concerne les visites quotidiennes de sorte qu’il était le seul à le voir ainsi que quelques personnes très proches car Boumediene avait réellement l’air d’un spectre.

D’autre part, El Djabouri, a levé le voile sur le meurtre de l’ex- ministre des affaires étrangères algérien Mohamed Seddik Benyahia, le 03 mai 1982 suite à l’explosion de l’avion qui le menait de l’Irak vers l’Iran. Rappelons que feu Benyahia agissait en médiateur pour faire cesser la guerre entre les deux pays.

Selon le témoin d’El Djazira, quelques mois après l’assassinat de Benyahia, l’ex- président Chadli Bendjedid aurait délégué son ministre des transports en Irak où il s’est réuni avec le défunt président Saddam Hussein et lui-même.

El Djabouri déclare que le ministre algérien des transports portait un grand registre qu’il a présenté à Saddam et qu’il l’a informé que l’Algérie avait ouvert une enquête sur l’assassinat de son ministre. Pour cela, l’Algérie a procédé à des prélèvements des débris de l’avion et du missile qui l’avait descendu. Des expertises ont été réalisées à l’aide d’experts et de militaires russes, et il est apparu que le missile était irakien, de fabrication russe et ses débris trouvés du côté de la frontière iranienne prouvent qu’il a été tiré à partir du territoire irakien.

Donc, continue El Djabouri, il a été prouvé par la suite que l’avion de Benyahia a été touché par un missile terre-terre tiré à partir d’un avion irakien. Pourquoi, s’interroge El Djabouri, le ministre algérien des transports a-t-il remis le registre à Saddam en lui disant que l’Algérie pensait que son ministre a été tué par des mains irakiennes ?

Saddam est resté pantois et n’a proféré aucun mot mais il était visiblement décontenancé et sur ces entrefaites, le ministre a pris congé en disant: «Au revoir Monsieur le Président».

El Djabouri est amer lorsqu’il relate l’entêtement de Saddam à s’engager dans une guerre avec l’Iran et son rejet de toute médiation musulmane ou africaine qui aurait pu le convaincre que cette guerre était fomentée par les américains. Saddam aurait refusé d’écouter le président Chadli lorsqu’il l’a rencontré, selon l’ex ministre irakien.

Chadli aurait confié à El Djabouri qu’il avait en vain tenté de convaincre Saddam de renoncer à la guerre contre l’Iran. L’ex président irakien avait également fait fi de la médiation pakistanaise, puis guinéenne. Pour El Djabouri, la guerre irako-iranienne a englouti les enfants des deux pays et gelé le processus de développement de l’Irak.


El Chououk
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Saddam avait-il empoisonné Boumédiène ,


Ce n'est pas fortuit qu'on qualifie l'histoire d'"histoire"
C'est une information que suggère celui qui a accompagné les présidents Irakiens Ahmed Hassan El Bakr et Saddam Hussein.
Hammed Lajbouri était ministre des affaires de la présidence, de l'extérieur et a assuré d'autres portefeuilles et il était l'un des membres du cercle fermé proche de Saddam.
Hammed Lajbouri raconte que Boumédiene est tombé malade après son retour d'un voyage qu'il a effectué en Irak de Saddam Hussein en 1978.

Il affirme que, suite à sa visite de Bagdad, Houari Boumédiène s'est rendu en Syrie pour un sommet et que c'était son dernier déplacement avant son hospitalisation.

Ahmed Taleb El Ibrahimi confirme dans ses mémoires que le président Boumédiene en se rendant en Syrie, il était déjà malade.

Lors des funérailles de Boumédiène auxquelles il a assisté en qualité d'officiel Irakien, Hammed Lajbouri raconte que Ahmed Taleb El Ibrahimi qui est docteur en médecine et qui était à l'époque ministre conseiller du Président Algérien, lui a décrit les symptômes de la maladie qui a provoqué sa mort et El Ibrahimi lui a dit encore, que tous les experts médicaux qui ont entouré Boumédiène n'ont pas pu déterminer la nature de sa maladie.
Mais ce que Hammed Lajbouri rapporte d'intéressant dans l'affaire, vient d'une constatation : en 1987 et en 1988 quand Saddam ordonna le bombardement de zones Kurdes d'Ibril et de Halabja par des produits chimiques, quelques Kurdes empoisonnés encore vivants ont été évacués vers des hôpitaux en Europe mais ils n'ont pas survécu. Cependant, les médecins avaient selon lui, identifié l'agent ayant conduit à leur mort.
Ce ministre Irakien raconte que les symptômes de la maladie qui a conduit à la mort de Boumediène tel que décrits par El Ibrahimi, sont identiques à ceux qui ont conduit à la mort des Kurdes. Cet agent responsable de leur mort est un poison connu sous le nom d'Anthrax.
Scientifiquement, il est représenté sous forme de gaz et décrit comme étant des bactéries souvent mortelles causant une fièvre élevée, des difficultés de respiration, des douleurs de poitrine et par la suite un empoisonnement du sang.
Ahmed Taleb El Ibrahimi parle dans ses mémoires aussi de fièvre chez Boumediène et que les médecins n'ont pas pu identifier l'origine de cette fièvre.
Mais pour quelle raison Saddam aurait-il tuer Boumédiène ?

Là, c'est toute une autre histoire.
En 1975 se tenait à Alger le premier sommet de l'OPEP. Boumédiène réussit à réunir le Shah d'Iran et Saddam Hussein, encore vice-président Irakien, mais c'était déjà le vrai patron de l'Irak et ce, pour le règlement d'un conflit Irako-Iranien vieux comme le temps. Le diffèrend concernait le tracé de frontières entre les deux pays.
Le 6 mars 1975 un accord est conclu entre les deux parties à Alger et l'état algérien s'est porté garant de cet accord.
En 1979, Saddam Hussein prend le pouvoir officiellement en Irak et la révolution iranienne installe l'Ayatollah Khomeini qui transforma l'Iran en République Islamique. Les deux régimes se haïssent et la propagande disait que l'Iran allait exporter sa révolution à tout le Moyen Orient. Le conflit entre l'Iran et l'Irak s'intensifia et prend un fond idéologique en supplément. Mais en réalité, c'est un facteur économique qui fît jaillir le feu dans ce conflit : la région frontalière de Chatt-El-Arab s'est avérée riche en hydrocarbures.
Saddam, décidé d'ignorer les accords d'Alger, voulait-il se débarrasser de Boumédiène , un témoin gênant qui, ayant supervisé les accords frontaliers entre les deux pays en conflit, pouvait faire pression et être une source défavorable à Bagdad sur le plan de la juridiction internationale ?
Qu'en est-il de cette histoire quand Lajbouri, un proche de Saddam, laisse supposer que son Président aurait empoisonné Boumédiène ?
La suite de ce conflit est plus révélatrice de ces suppositions qu'aurait Saddam pour se débarrasser des officiels Algériens.
Au mois de septembre 1980 la guerre éclate entre l'Irak et lIran et dure jusqu'à août 1988. L'Algérie était présidée en ce moment par Chadli Ben Djedid et la médiation algérienne dans ce conflit continuait son marathon pour trouver une issue et faire taire les armes.
Et voilà encore, dans le cadre de cette affaire : le 3 mai 1982, le chef de la diplomatie algérienne, feu Mohamed Seddik Benyahia se rendait avec treize de ses proches collaborateurs du MAE à Téhéran, en visite officielle. Ce fut leur dernier voyage, leur ultime mission de paix.
L'avion transportant la délégation, un GII de l'aviation algérienne, est pulvérisé dans le ciel iranien. Les débris et l'épave de l'appareil ont été retrouvés à cinquante kilomètres de la frontière Irako-Turque.

Le missile lancé contre l'avion a été identifié par les experts russes comme étant de fabrication soviétique et portait un numéro de série figurant dans les lots d'armements fournis à l'Irak. Hammed Lajbouri atteste que c'est un chasseur irakien qui a abattu l'avion civil algérien transportant la délégation et ce, dans le triangle frontalier Irak-Turquie-Iran.
Le mystère demeure entier...

Les relations algériennes n'ont pas été ébranlées ni avec l'Irak ni avec l'Iran, et les autorités ont presque tout fait pour qu'aucune vérité n'éclate au grand jour.
Boumédiène est mort, le mur de Berlin a été détruit, les tours jumelles de New York ont été rasées, l'armée américaine s'est déployée sur le monde, Saddam a été pendu... Les autorités Algériennes, Irakiennes, Iraniennes et ceux du monde entier ont changé...

Que retient alors les autorités Algériennes actuelles pour aller à la vérité de l'histoire de l'Algérie allant de Ben Bella à Ahmed Ouyahya comme premier ministre et éclairer le peuple?
Peut-être d'une expérience connue, les algériens de demain sauront en l'an 2200 des brides de vérité sur l'histoire de leur pays.
En octobre 2002, le magazine Science rapportait que les travaux de trois scientifiques attribuaient la mort constatée en 1821 de Napoléon était dû à un cancer de l'estomac lors de son exil à l'île Sainte-Hélène. Les toxicologues soutiennent que le conquérant déchu serait bel et bien mort d'un empoisonnement à l'arsenic comme l'a prouvé l'analyse de ses cheveux en 2001 !
Ce n'est pas fortuit qu'on qualifie l'histoire d'"histoire" car on peut vous raconter n'importe quoi. C'est comme les projections des voyants, sauf que l'histoire appartient au passé et la voyance au futur. Mais l'une comme l'autre, elles se basent sur des récits à probabilité chancelante. C'est comme remplir le vide par des creux.


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Saddam avait-il empoisonné Boumédiène ,


Ce n'est pas fortuit qu'on qualifie l'histoire d'"histoire"
C'est une information que suggère celui qui a accompagné les présidents Irakiens Ahmed Hassan El Bakr et Saddam Hussein.
Hammed Lajbouri était ministre des affaires de la présidence, de l'extérieur et a assuré d'autres portefeuilles et il était l'un des membres du cercle fermé proche de Saddam.
Hammed Lajbouri raconte que Boumédiene est tombé malade après son retour d'un voyage qu'il a effectué en Irak de Saddam Hussein en 1978.

Il affirme que, suite à sa visite de Bagdad, Houari Boumédiène s'est rendu en Syrie pour un sommet et que c'était son dernier déplacement avant son hospitalisation.

Ahmed Taleb El Ibrahimi confirme dans ses mémoires que le président Boumédiene en se rendant en Syrie, il était déjà malade.

Lors des funérailles de Boumédiène auxquelles il a assisté en qualité d'officiel Irakien, Hammed Lajbouri raconte que Ahmed Taleb El Ibrahimi qui est docteur en médecine et qui était à l'époque ministre conseiller du Président Algérien, lui a décrit les symptômes de la maladie qui a provoqué sa mort et El Ibrahimi lui a dit encore, que tous les experts médicaux qui ont entouré Boumédiène n'ont pas pu déterminer la nature de sa maladie.
Mais ce que Hammed Lajbouri rapporte d'intéressant dans l'affaire, vient d'une constatation : en 1987 et en 1988 quand Saddam ordonna le bombardement de zones Kurdes d'Ibril et de Halabja par des produits chimiques, quelques Kurdes empoisonnés encore vivants ont été évacués vers des hôpitaux en Europe mais ils n'ont pas survécu. Cependant, les médecins avaient selon lui, identifié l'agent ayant conduit à leur mort.
Ce ministre Irakien raconte que les symptômes de la maladie qui a conduit à la mort de Boumediène tel que décrits par El Ibrahimi, sont identiques à ceux qui ont conduit à la mort des Kurdes. Cet agent responsable de leur mort est un poison connu sous le nom d'Anthrax.
Scientifiquement, il est représenté sous forme de gaz et décrit comme étant des bactéries souvent mortelles causant une fièvre élevée, des difficultés de respiration, des douleurs de poitrine et par la suite un empoisonnement du sang.
Ahmed Taleb El Ibrahimi parle dans ses mémoires aussi de fièvre chez Boumediène et que les médecins n'ont pas pu identifier l'origine de cette fièvre.
Mais pour quelle raison Saddam aurait-il tuer Boumédiène ?

Là, c'est toute une autre histoire.
En 1975 se tenait à Alger le premier sommet de l'OPEP. Boumédiène réussit à réunir le Shah d'Iran et Saddam Hussein, encore vice-président Irakien, mais c'était déjà le vrai patron de l'Irak et ce, pour le règlement d'un conflit Irako-Iranien vieux comme le temps. Le diffèrend concernait le tracé de frontières entre les deux pays.
Le 6 mars 1975 un accord est conclu entre les deux parties à Alger et l'état algérien s'est porté garant de cet accord.
En 1979, Saddam Hussein prend le pouvoir officiellement en Irak et la révolution iranienne installe l'Ayatollah Khomeini qui transforma l'Iran en République Islamique. Les deux régimes se haïssent et la propagande disait que l'Iran allait exporter sa révolution à tout le Moyen Orient. Le conflit entre l'Iran et l'Irak s'intensifia et prend un fond idéologique en supplément. Mais en réalité, c'est un facteur économique qui fît jaillir le feu dans ce conflit : la région frontalière de Chatt-El-Arab s'est avérée riche en hydrocarbures.
Saddam, décidé d'ignorer les accords d'Alger, voulait-il se débarrasser de Boumédiène , un témoin gênant qui, ayant supervisé les accords frontaliers entre les deux pays en conflit, pouvait faire pression et être une source défavorable à Bagdad sur le plan de la juridiction internationale ?
Qu'en est-il de cette histoire quand Lajbouri, un proche de Saddam, laisse supposer que son Président aurait empoisonné Boumédiène ?
La suite de ce conflit est plus révélatrice de ces suppositions qu'aurait Saddam pour se débarrasser des officiels Algériens.
Au mois de septembre 1980 la guerre éclate entre l'Irak et lIran et dure jusqu'à août 1988. L'Algérie était présidée en ce moment par Chadli Ben Djedid et la médiation algérienne dans ce conflit continuait son marathon pour trouver une issue et faire taire les armes.
Et voilà encore, dans le cadre de cette affaire : le 3 mai 1982, le chef de la diplomatie algérienne, feu Mohamed Seddik Benyahia se rendait avec treize de ses proches collaborateurs du MAE à Téhéran, en visite officielle. Ce fut leur dernier voyage, leur ultime mission de paix.
L'avion transportant la délégation, un GII de l'aviation algérienne, est pulvérisé dans le ciel iranien. Les débris et l'épave de l'appareil ont été retrouvés à cinquante kilomètres de la frontière Irako-Turque.

Le missile lancé contre l'avion a été identifié par les experts russes comme étant de fabrication soviétique et portait un numéro de série figurant dans les lots d'armements fournis à l'Irak. Hammed Lajbouri atteste que c'est un chasseur irakien qui a abattu l'avion civil algérien transportant la délégation et ce, dans le triangle frontalier Irak-Turquie-Iran.
Le mystère demeure entier...

Les relations algériennes n'ont pas été ébranlées ni avec l'Irak ni avec l'Iran, et les autorités ont presque tout fait pour qu'aucune vérité n'éclate au grand jour.
Boumédiène est mort, le mur de Berlin a été détruit, les tours jumelles de New York ont été rasées, l'armée américaine s'est déployée sur le monde, Saddam a été pendu... Les autorités Algériennes, Irakiennes, Iraniennes et ceux du monde entier ont changé...

Que retient alors les autorités Algériennes actuelles pour aller à la vérité de l'histoire de l'Algérie allant de Ben Bella à Ahmed Ouyahya comme premier ministre et éclairer le peuple?
Peut-être d'une expérience connue, les algériens de demain sauront en l'an 2200 des brides de vérité sur l'histoire de leur pays.
En octobre 2002, le magazine Science rapportait que les travaux de trois scientifiques attribuaient la mort constatée en 1821 de Napoléon était dû à un cancer de l'estomac lors de son exil à l'île Sainte-Hélène. Les toxicologues soutiennent que le conquérant déchu serait bel et bien mort d'un empoisonnement à l'arsenic comme l'a prouvé l'analyse de ses cheveux en 2001 !
Ce n'est pas fortuit qu'on qualifie l'histoire d'"histoire" car on peut vous raconter n'importe quoi. C'est comme les projections des voyants, sauf que l'histoire appartient au passé et la voyance au futur. Mais l'une comme l'autre, elles se basent sur des récits à probabilité chancelante. C'est comme remplir le vide par des creux.





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mohhaider a écrit :Image
photo du président Boumediene Allah yarahmou et l'actuel président Bouteflika.
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Re: Houari Boumediene

Message par saf »

citer par par l'adjudant/chef :
El Khabar : Revenons aux témoignages de Mehieddine Amimour, qui prétend que c’est Ahmed Bencherif qui a proposé Chadli Ben Djedid comme président de la République.

Ahmed Bencherif : Cela n’est pas vrai, et le conflit entre Bouteflika et Yahiaoui a commencé dès la mort de Boumediene afin de déterminer qui devait lire l’oraison funéraire. Abdelmadjid Allahoume, qui était secrétaire général de la Présidence, penchait pour Bouteflika, et tout le monde se souvient du discours de celui-ci au cimetière d’El Alia. En ce qui me concerne, je me suis opposé aussi bien à Yahiaoui qu’à Bouteflika pour des raisons que je garde pour moi.

El Khabar : Pourquoi vous êtes-vous opposés à Bouteflika ?

Ahmed Bencherif : Oui je me suis opposé à Bouteflika à l’époque et je le soutiens actuellement, car j’ai vu que l’homme avait beaucoup évolué durant sa traversée du désert. Je vois qu’il n’a pas lieu de le comparer avec ses concurrents à la présidence de la République.

El Khabar : Nous reviendrons plus tard sur la révision de la Constitution et le troisième mandat. Revenons à ce qui s’est passé après la mort de Boumediene. Vous dites que vous vous êtes opposés à Yahiaoui, à Bouteflika et à la révision de la Constitution afin de permettre à Bitat de prendre la tête de la présidence. Etiez-vous personnellement candidat à la succession de Boumediene ?

Ahmed Bencherif : En fait il y a eu un coup d’Etat contre moi, afin que je ne dirige pas l’armée. J’ai dit plus tard à Chadli que c’est Merbah « qui t’a ramené et c’est lui qui va se retourner contre toi ».


El Khabar : Comment est-ce que Merbah s’est débarrassé de Chadli ?

Ahmed Bencherif : Des membres du Conseil de la révolution comme Abdelghani et Taybi El Arbi ont déclaré sincèrement qu’il fallait désigner le plus faible qui était Chadli, et Merbah, que Dieu ait son âme, s’est réjouit de ces propos, et il a tenu, après cela, une réunion de l’ensemble des commandants des régions militaires, en sa qualité de secrétaire général du ministère de la Défense, et il les a informés que Chadli Ben Djedid a été désigné à la tête de la Présidence. Chadli s’est effondré en larme, puis il s’est dépêché d’écarter les membres du Conseil de la révolution.
mettre tout sur le dos de Kasdi Merbah est un peu facile, jamais il n'aurait pu agir seule tout le monde sait que c'est une décision collective, sa fonction de directeur central de sécurité militaire (SM), dont la puissance ne procédait que de la confiance de Boumedienne, avec la mort de Boumedienne elle est incapable d'imposer quoi que ce soit, et la décision ne pouvait être que collective, d'où la réunion d'un conclave certains disent à l'ENITA des hauts responsables de l'Etat. De plus à cette date Kasdi Merbah n'était pas encore secrétaire general du mdn (c'était le colonel Latrèche).
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zvenkruger a écrit :
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akramov a écrit :quelques images exclusives sur boumediène (thanx Dr Amimour qui nous a permis de les publier)
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vous aurez reconnu Zulfiqar Ali Butho le père de Benazir (la photo a été prise lors de la conférence de Lahore en 74 qui a donné naissance à la bombe A pakistanaise.

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Fidel Castro

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Avec Bourguiba à Alger

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Boumediène et Chadli au sommet africain de Kampala en 1975 (chez le général Amin) PS on y vois aussi le future premier ministre Ismail Hamdani

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mao tse dong Pékin 1974

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photo extrêmement rare de Boumediène à Annaba en 64 lors de l'explosion du bateau egyptien qui a ravagé le port et la ville
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Re: Houari Boumediene

Message par l'adjudant/chef »

AURES_05 a écrit :sur cette photo d'akramov on voit l'ex premier ministre mouloud hamrouch , qui etait a l'epoque parmis la garde rapprochée de boumedienne.

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qui a une photo de boutef au maquis durant la guerre de la liberation national :?:
c'est pas l'arme qui tue mais l'être humaine qui tir sur la gâchette

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Re: Houari Boumediene

Message par l'adjudant/chef »

voici madame Boumediene a l'ambassade d'Algérie en France en compagnie de son excellence L'ambassadeur d'Algérie en France et de son épouse madame Boumediene est a droite




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Re: Houari Boumediene

Message par l'adjudant/chef »

FCode a écrit :Merci pour ces clichés algerian air force

Voici une interview d'Anissa Boumédiène qui date d'il y a un moment mais qui n'en reste pas moins forte intéressante ...
Anissa Boumediene enfonce le clou : « Chadli et d'autres responsables ont décidé de la mort de Boumediene sans me consulter »

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Mme Anissa Boumediene, veuve du défunt président, Houari Boumediene, a réagi aux propos de Chadli Bendjedid dans El-Khabar, assurant qu'ils sont truffés de contrevérités. Elle accuse Chadli et d'autres responsables d'avoir décidé de débrancher les appareils de réanimation, lorsque Boumediene se trouvait dans le coma.

Elle assure par ailleurs que les informations parues dans l'entretien avec Chadli sont fausses, notamment en ce qui concerne le désir du président Boumediene d'abandonner ses convictions et de changer d'option.

L'interview :

El Khabar : Quel commentaire faites-vous de l'entretien avec Chadli Bendjedid publié par El Khabar, au sujet du président Houari Boumediene, d'autant plus qu'il a été fait mention de plusieurs points positifs sur la vie de Boumediene, qu'on ne s'attendait pas à entendre de la bouche de Chadli.

Anissa Boumediene :
Je suis très en colère après cette interview, j'en ai assez du mensonge, tout le monde veut exploiter la mémoire de Boumediene.

El Khabar : Vous n'êtes donc pas d'accord avec les informations parues dans l'entretien ?

Anissa Boumediene :
Absolument pas, surtout en ce qui concerne la dernière partie de l'entretien qui ne comporte aucun point positif, car Chadli a voulu justifier les réformes qu'il a entreprises après la mort du président Boumediene, et qui nous ont conduit aux évènements du 5 octobre 1988, puis au terrorisme qui a frappé l'Algérie durant presque 15 ans. Boumediene n'a jamais cru qu'il allait mourir d'une maladie mais il pensait qu'il allait être assassiné. Chadli ment comme à son habitude, je ne comprend pas pourquoi il prétend que Boumediene voulait tenir un congrès du parti, comme celui qu'a tenu Chadli, mon mari voulait consacrer le congrès du parti à la lutte contre la corruption, et j'ai déjà dit qu'il réfléchissait à la création de tribunaux populaires pour tous les responsables.

El Khabar : Avez-vous un commentaire à faire sur les déclarations de Chadli à propos de ses doutes sur la mort de Houari Boumediene, d'autant plus qu'il a effectué un parallèle entre sa mort et celle de Yasser Arafat ?

Anissa Boumediene :
Personne ne sait si Boumediene est mort empoissonné ou non, y compris Chadli, mais je peux dire aujourd'hui que lui-même et d'autres responsables ont décidé de débrancher les appareils de réanimation, lorsque Boumediene était dans le coma, et ils ont décidé de sa mort.

El Khabar : Ce sont des propos graves, c'est donc Chadli qui pris la décision de débrancher les appareils de réanimation qui maintenaient le président défunt Boumediene en vie ?

Anissa Boumediene :
Oui et je sais parfaitement ce que je dis. C'est Chadli Bendjedid qui a décidé de retirer les appareils, sans me consulter, car si j'avais été mise au courant, j'aurais refusé. Lorsque Boumediene est entré à l'hôpital, l'activité du cerveau atteignait 8,5 degrés, et après une hémorragie elle est descendue jusqu'à 8 degrés, puis 7,5 degrés. C'est là qu'ils ont décidé de retirer les appareils et de le laisser mourir. Savez-vous que la Cour fédérale des Etats-Unis a refusé de répondre à la demande de familles dont les enfants sont dans le coma, car ils voulaient retirer les appareils de réanimation qui les maintenaient en vie, et pourtant l'activité de leur cerveau ne dépassait pas deux degrés.[/td]
Source : http://www.lematindz.net/
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Re: Houari Boumediene

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T800 a écrit :Image
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Re: Houari Boumediene

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Re: Houari Boumediene

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