La recherche scientifique en Algérie

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Sifax
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Recherche en informatique : l’Algérie veut figurer « dans le top 100 » (Par Amine SAYEH, 14/10/2012)

L’Algérie ambitionne de figurer dans le top 100 des meilleurs pays dans la recherche en informatique. Le Directeur Général de la Recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieure et de la recherche scientifique, Abdelhafidh Aourag, a révélé que tout un programme a été tracé par les pouvoirs publics pour atteindre cet objectif.

La recherche en informatique sera boostée désormais en Algérie. En effet, les autorités envisagent de faire de l’informatique "un domaine d’excellence" pour la recherche en Algérie. Prochainement, il devra constituer une priorité pour l’Etat algérien, a expliqué Abdelhafidh Aourag, à l’occasion de l’ouverture du 11ème colloque africain sur la recherche en informatique et en mathématiques appliquées.

Les informaticiens parmi les chercheurs les plus prolifiques en Algérie

« L’Algérie, qui cherche à se diriger progressivement vers l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans plusieurs domaines, ne ménagera plus aucun effort pour accompagner ses informaticiens », a fait remarquer le même responsable.

Preuve en est, l’Etat algérien "a investi dans 19 universités pour créer des centres de calcul intensif dans le but de développer des super calculatrices. Cela nous permettra de figurer dans le top 100 dans le domaine de l’informatique", a dévoilé à ce sujet M. Aourag.

Par ailleurs, selon le directeur général de la recherche scientifique, les chercheurs algériens en informatique "sont les plus prolifiques" en Algérie avec 3 publications par an. Pour les encourager encore davantage, des moyens "sont mobilisés dans le but de relever les défis en matière de soutien et de consolidation du développement des TIC par la concrétisation des projets lancés et en cours notamment dans les domaines spatial et en calcul de haute performance ".

A présent, l’Algérie veut reconquérir sa place par les pays leaders dans ce domaine de recherche. Abdelhafidh Aourag a rappelé à ce titre que l’un des grands défis de la recherche scientifique est « d’établir la présence et la place de l’Algérie dans le domaine du calcul intensif ».

Enfin, le responsable algérien a souligné la nécessité de créer une "synergie" entre les pays africains en matière de TIC. L’Algérie accepte volontiers d’être "la locomotive de ce développement pourvu que les Africains s’entraident".
http://www.nticweb.com/component/conten ... p-100.html

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87 laboratoires de recherche scientifique relevant de l'université de Annaba agréés (29-10-2012, APS)

Le réseau de laboratoires de recherche scientifique relevant de l’université Badji Mokhtar d’Annaba s’est élargi pour atteindre 87 unités agréées au titre de l’exercice 2012-2013, alors qu’il ne comptait en 2008 que 40 laboratoires de recherche seulement, a-t-on appris dimanche auprès du rectorat.

Ces laboratoires sont ouverts aux enseignants chercheurs, aux étudiants de magister et de post graduation en plus à ceux versés dans les projets de recherche agréés pour l’obtention de diplômes universitaires et inscrits dans la cadre de la formation de base.

L’université Badji Mokhtar, 7ème à l’échelle nationale en nombre d’articles scientifiques publiés, compte améliorer sa position sur la scène scientifique et élargir le partenariat avec l’environnement économique à la faveur de projets de recherche concernant le traitement des eaux, la gestion des déchets domestiques, la promotion des ressources humaines et les technologies de l’information et de la communication.

Pas moins de 207 projets de recherche scientifique sont actuellement en cours de réalisation à l’université Badji Mokhtar d’Annaba, portant sur la santé, l’alimentation et la nutrition, le développement durable et la maîtrise de la technologie.

La présence de chercheurs en activité, dans cet établissement du supérieur, a permis jusqu’à présent à l’université Badji Mokhtar d’Annaba de signer des conventions de partenariat avec les entreprises économiques telles ArcelorMittal El Hadjar (Annaba), Fertial et la Seata en plus des collectivités locales.
http://www.maghrebemergent.com/actualit ... grees.html

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Tami-HPC, un « oranais » en incursion dans le monde des supercalculateurs (31/10/2012)

Des budgets dérisoires en R&D ne permettent pas de concurrencer ceux qui ont déjà des décennies d'avance. (Ph. Y. Benaïssa)

«Tami-HPC», est le premier supercalculateur monté de toutes pièces dans une université algérienne. Réalisé par un enseignant en physique, Dr. Bouamrane Rachid de l’Université des Sciences et de technologie d’Oran, «Tami-HPC» été présenté, en juin dernier, à l’occasion du salon de l’innovation universitaire au Centre des Conventions d’Oran (CCO). Le concepteur de Tami-HPC raconte son histoire et fait le point sur ce qui se passe en matière de supercalculateur.

Pour le Docteur Bouamrane cette relation avec les calculs et les supercalculateurs ne date pas d’aujourd’hui. Après un DES en physique décroché à l’USTO, il obtient son doctorat en 1989 de l’Université du Michigan (USA) portant justement sur les calculs. Pas numériques, mais plutôt vectoriels. A l’époque, il avait déjà estimé indispensable de travailler sur un ordinateur de sa propre conception, nous confie-t-il. C’est une question de fiabilité, un besoin viscéral de maitriser son sujet dans ses moindres détails. C’est dans cet esprit que Tami-HPC est né il y a un an pour être baptisé affectueusement au nom d’un collègue de l’USTO décédé. « Le projet d’un supercalculateur expérimental, rappelle le docteur Bouamrane, a vu le jour à l’USTO, dans le laboratoire d'étude physique des matériaux (LEPM) dirigé par le Prof N. Zerkri ». Doté d’un budget très restreint, le projet a été réalisé entièrement par l’équipe du Professeur Bouamrane pour un coût de 800.000 DA. Sa performance de calcul maximum est près de 100 Giga Flops (100 milliards d'opérations par seconde). Cet ordinateur qui est composé de 36 processeurs « dual-core » (soit, 72 cœurs qui travaillent en parallèle) consomme environ 3 Kw de puissance électrique (comme 30 ampoules de 100 watt ou deux fers à repasser). L’équipe du professeur Bouamrane travaille actuellement sur un autre projet pour atteindre une performance 1000 fois plus grande pour un coût de seulement 8 fois le prix du précédent modèle. Aussi, ajoute notre interlocuteur, « avec la nouvelle technologie des cartes graphiques qui tend à rendre les jeux vidéo 3D très réalistes, on se retrouve avec des machines qui s’avèrent être de véritables supercalculateurs très puissants » qui peuvent dépasser 1 Téra flops pour un prix de 200.000DA. Les physiciens les ont utilisés dès l'an 2007 pour améliorer les performances de leurs calculateurs. Les férus de l’informatique, amateurs de la programmation leur ont trouvé une autre fonction, non moins utile dans la vie de tous les jours : Casser les mots de passes et les codes cryptés (carte à puces, téléphones portables, chaines cryptées… etc.)
(...)
http://www.maghrebemergent.com/high-tec ... teurs.html

Le plus grand supercalculateur au monde fait 16 péta-flops, soit 163 millions de fois plus rapide que celui d'Oran.

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Des chercheurs algériens réalisent des robots d’inspection sous-marine et aérienne (Par Lila Ghali, 06/11/2012)

Des chercheurs de l’Université des Sciences et de la Technologie Mohamed Boudiaf d’Oran (USTO) ont réalisé des robots d’inspection sous-marine et aérienne, testés avec succès par les membres du Laboratoire d’aéro-hydrodynamique navale du département du génie maritime de l’USTO.

Ce sont deux prototypes de conception 100% algérienne, a fait savoir mardi le professeur Abdellah Mokhtari, directeur du laboratoire susmentionné, à l’occasion de la tenue à l’USTO du 1er congrès international sur l’aéro-hydrodynamique navale. Ils “permettent l’obtention, via une caméra ou autre dispositif intégré, de données requises par le secteur utilisateur” a-t-il ajouté.

Le premier prototype est sous-marin et est utile dans la connaissance de l’état d’une structure sous l’eau. “La nature de la mission varie en fonction du dispositif intégré qui peut être une caméra d’inspection, un capteur de pression, un capteur de salinité ou de niveau de pollution” a précisé Belmokhtar.

Le second robot est aérien et vise à identifier des structures à terre inaccessibles à pied, en raison de leur état accidenté, comme dans le cas d’un pont fissuré appelé à être restauré.

Pour les concepteurs de ces deux prototypes, il s’agit maintenant de nouer des contacts avec des secteurs utilisateurs afin de valoriser ces produits de recherche. Le professeur Mokhtari cite comme exemple l’Entreprise de Construction et de Réparation Navale (ECRN) de Mers El Kebir, mais beaucoup d’autres secteurs peuvent jouer ce rôle. (photo d’archives)
http://www.algerie1.com/actualite/des-c ... -aerienne/

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Le CRASC va créer une unité de recherche scientifique sur les noms de personnes et de sites (APS, 09/11/2012)

Une unité de recherche scientifique sur l’histoire et la généalogie des personnes et des sites en Algérie, qui est au stade des dernières retouches, sera créée "prochainement", a-t-on annoncé jeudi au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) d’Oran.

Cette unité rattachée au CRASC, dont le projet a eu récemment l’agrément de la tutelle, sera basée à l’université d’Alger, a-t-on indiqué de même source en marge de la deuxième et dernière journée du colloque international "Champs littéraires et stratégies d’écrivains". L’unité de recherche scientifique liée à l’onomastique et l’anthroponymie s’intéressera à l’étude des sens et origines des noms de personnes et aux systèmes d’état-civil, a indiqué à l’APS un chercheur du CRASC, le professeur Mustapha Medjahdi.

Cette première unité du genre dans le domaine de la recherche scientifique contribuera à l’intensification des œuvres liées à cette partie scientifique, a-t-on ajouté.

Les travaux de la deuxième journée du colloque prévoient un nombre de communications abordant, entre autres, l’indépendance et la dépendance dans le champ littéraire, la littérature numérique, la sociologie de l’écrivain et les frontières d’écriture neutre.

La première journée du colloque, organisé par le CRASC, a été marquée par la présentation de nombreuses interventions suivies de débats approfondis sur les thèmes proposés, abordant notamment les regards de la société à l’écrivain, les violences de la mondialisation et leurs influences sur les écrivains et la littérature des pays du sud.

Des universitaires d’Algérie, de Belgique, des Etats-unis d’Amérique, de Finlande, de France, de Hongrie et de Roumanie prennent part à cette rencontre.
http://www.maghrebemergent.com/actualit ... sites.html

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De la recherche en "Interface cerveau machine" et des cerveaux en jachère (14/11/2012)

On dit souvent que l’université algérienne est déconnectée de son environnement. Dans certains domaines, comme la technologie, c’est l’inverse qui se produit. Des projets maturés dans des laboratoires universitaires algériens ne verront le jour que dans 20 ans en raison d’un secteur productif inadapté à accueillir l’innovation technologique. Mais au-delà, on apprend que des génies sont maintenus en jachère… poussés à aller voir ailleurs.

Agrée en l’an 2000 par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS), le laboratoire LARESI (laboratoire de recherche en système intelligent) de l’université de l’USTO, travaille sur l’interface cerveau machine (ICM), un système qui va révolutionner la vie des handicapés moteur. Il sera conçu en Algérie avec une équipe de chercheurs concernée par l’exploitation et le développement de systèmes dits intelligents. Bien que le projet soit maturé, il ne pourra être industrialisable et commercialisable que dans une vingtaine d’années, car le secteur productif n’est pas prêt pour pouvoir intégrer de nouveaux produits. Le professeur Pr Berrached Noureddine, directeur de laboratoire de recherche du système intelligent, responsable de la formation master et doctorat en systèmes intelligents et robotique à l’USTO, et vice-recteur de la planification du développement, dirige cette équipe. LARESI compte réaliser par le système ICM la capacité de commander le mouvement par la pensée sans l’intermédiaire du corps.
Selon Pr Berrached, rencontré lors du séminaire sur les universités japonaises, organisé à Oran la semaine dernière, l’Algérie est le seul pays Arabe à travailler sur le sujet de la fonctionnalité de l’ICM. Ce système, explique-t-il, « va permettre aux handicapés moteurs qui ne peuvent pas commander leurs membres inférieurs et supérieurs à faire marcher leurs fauteuils électriques ». Si le concept n’est, certes, pas nouveau puisque les premiers essais cliniques sur l’homme ont été menés dans les années 80, il représente pour l’équipe de recherche de l’USTO un exploit qui va ouvrir des horizons sur la pensée en tant que commande du mouvement sans l’intermédiaire du corps. L’ICM est donc un système de liaison directe entre un cerveau et un ordinateur, permettant à un individu de communiquer avec son environnement sans passer par l’action des nerfs périphériques et des muscles.

Vingt ans avant de commercialiser le produit

Selon le pr Berrached, qui a obtenu son doctorat en informatique en 1992 à l’université de Tokyo au Japon, ce système de commande que génère le cerveau du patient va être directement relié à un ordinateur et employé en tant que commande fauteuil. « Le sujet handicapé pourra, de ce fait, communiquer avec son cerveau et se focaliser sur le sens que doit prendre son fauteuil roulant. C’est une chance pour les malades », a-t-il indiqué. Le système ICM consiste à interpréter les signaux cérébraux. Il comprend un système d’acquisition et de traitement des signaux cérébraux, un système de classification et de traduction de ces signaux sur un ordinateur, un système de commande mécanique d’un élément de l’environnement (un clavier sur écran, un fauteuil roulant, une prothèse…). Si le projet est déjà maturé, ses résultats pratiques ne pourraient venir que dans une dizaine ou une vingtaine d’années, selon le Pr Berrached. Pour le directeur de LARESI, « il ne faut pas faire la confusion entre la recherche scientifique et la commercialisation de biens découlant de la recherche scientifique. Avant qu’un produit n’arrive sur le marché, cela nécessite la concrétisation et la mise en place d’une série de maillons ». Parmi ces maillons, le secteur productif qui « doit être fort pour pouvoir intégrer de nouveaux produits ». Ce qui ne semble pas être le cas pour ce genre de technologies.

Des génies qui ne trouvent pas leur place en Algérie

Sur l’avenir des technologies de l’information et de la communication en Algérie, le directeur du LARESI ne pense pas qu’il s’agit d’un problème de moyens « mais de volonté humaine d’abord et d’organisation ensuite ». Et c’est justement de volonté qu’il s’agit. Le Pr Berrached cite le cas d’un étudiant de l’USTO qui a obtenu un magister dans le domaine de ICM au Japon. « Il travaille avec le même équipement que nous, sur le même sujet et avec la même façon de pensée que nous. Je pense que nous pouvons arriver et nous devons y arriver », dira-t-il. Malgré l’optimisme de ce chercheur sur l’avenir de l’ICM et de la robotique en Algérie, il n’hésite pas à ouvrir une brèche sur une réalité amère des chercheurs Algériens en jachère alors qu’ils ont obtenu des doctorats et des magisters dans les plus grandes universités du monde. « Nous avons des génies à l’USTO qui ne sont pas bien pris en charge. Nous ne cumulons pas les expériences et nous ne profitons pas des expériences de nos compétences intellectuelles », regrette le Pr Berrached.
Le problème pour des compétences algériennes envoyées à l’étranger pour se perfectionner mais qui sont quasiment rejetées une fois retournées au pays. « Vous savez qu’il y a des chercheurs algériens qu’on a envoyés à l’étrangers pour des études de doctorat. Après leur retour en Algérie, on n’a pas voulu les recruter. Ils se sont heurtés à une règlementation et une bureaucratie qui leur ont fermé toutes les portes pour trouver une place qui soit à leur niveau intellectuel », constate amèrement le directeur de LARESI. La seule solution pour ces chercheurs est de « vendre » leurs compétences ailleurs. Ils retournent à l’étranger où ils sont mieux considérés. Pr Berrached cite l’exemple d’un étudiant diplômé de l’USTO, parti en France pour terminer con cursus, et qui a été classé parmi les trois premiers. Ce qui lui a permis de pouvoir choisir entre les trois plus grandes écoles au monde, des Etats-Unis, la Grande Bretagne et le Japon. Il a choisi l’université de Cambridge pour suivre des études dans le domaine de la gestion des projets. « Cerise sur le gâteau », dira le Pr Berrached, il a «financé ses études avec sa propre entreprise qu’il a créée en France ». Autre cerise sur gâteau, ce jeune sous-traite des projets français en Algérie via une succursale de son entreprise. Des cas pareils ne sont pas rares. « Nous avons beaucoup de génies qui peinent à se faire reconnaître chez eux. Ils méritent pourtant bien mieux », estime le Pr Berrached.
http://www.maghrebemergent.com/high-tec ... hineq.html

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Un premier noyau d’un réseau de chercheurs en génie civil constitué à Batna (APS, 28/11/2012)

Un premier noyau d’un réseau de chercheurs algériens en génie civil a été constitué au terme du 1er séminaire international sur le thème "Risques et génie civil" clôturé mardi à l’université de Batna après deux jours de travaux.

Ce réseau réunira, dans une première phase, les chercheurs des universités de Batna, de M’sila, de Biskra, de Skikda et de Constantine, a indiqué le président du comité d’organisation de la rencontre, Dr. Bouzid Tayeb, soulignant que l’objectif est de "donner, à terme, à ce réseau une envergure internationale avec l’association d’expert étrangers dans ce domaine du savoir".

Selon cet universitaire, la coordination des travaux pédagogiques ou de recherche de ce réseau dont la mission est d’œuvrer à trouver des solutions pour la prévention des risques majeurs et pour la construction "d’édifices durables résistants aux séismes" se fera au travers de la toile de l’Internet.

La rencontre a donné lieu à la présentation de plusieurs communications dont celle du Pr. Abdelkrim Chelghoum, président du Club des risques majeurs en Algérie, et spécialiste en numérisation et en génie parasismique, qui a indiqué que l’introduction en Algérie du LDV (vibromètre laser à effet doppler) permettra de réaliser un "grand bond" en matière de prévention des effets dévastateurs des séismes.

Le Pr. Juan Martinez, spécialiste en sciences géotechniques appliquées de l’université de Reims (France) a souligné, pour sa part, l’importance du travail en réseau pour renforcer la formation et la recherche en génie civil, citant l’exemple des instituts nationaux des sciences appliquées en France.

Il a insisté sur l’importance d’une formation de qualité à travers des applications sur le terrain pour les étudiants ingénieurs de la filière, en raison des responsabilités qu’ils auront à assumer lors de la réalisation de constructions, d’infrastructures et d’ouvrages d’art.

Ce séminaire a été organisé par le département de génie civil et le laboratoire des risques naturels et aménagement du territoire de l’université de Batna avec le concours de l’Institut national des sciences appliquées de l’université de Reims. Un grand nombre d’étudiants de la filière, venus de différentes universités du pays a assisté aux travaux de cette rencontre.
http://maghrebemergent.com/actualite/fi ... batna.html

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Université Saâd Dahleb de Blida : le biogaz et l’environnement en débat (02/12/2012, Mohamed Abdelli)

La production du biogaz à partir des déchets solides à forte concentration en matières organiques peut aussi éviter la multiplication des décharges sauvages.

Les déchets municipaux, les effluents résiduaires urbains ou issus des industries agroalimentaires constituent une biomasse très riche en matières organiques qui peuvent être valorisées en biogaz (gaz produit par la fermentation de matières organiques animales ou végétales en l’absence d’oxygène) utilisable notamment dans l’éclairage ou le chauffage. Dans ce sens, le département de chimie industrielle de l’université de Blida, en collaboration avec l’unité de recherche en énergies renouvelables en milieu saharien de la wilaya d’Adrar, travaillent dans le cadre d’un sujet de recherche sur la valorisation énergétique des déchets solides.

«Dans le cas des déchets solides ménagers de la ville de Blida, nous avons obtenu un biogaz de bonne qualité, qui représente jusqu’à 80% de méthane, ce qui donne déjà une excellente inflammabilité, d’où son aptitude à l’utilisation domestique sous diverses applications», explique C. Benamar, enseignant chercheur au département de chimie industrielle (université de Blida). Une autre expérience aussi concluante est celle de la production du biogaz à partir des effluents de la nouvelle conserverie algérienne de Rouiba.
L’expérience est initiée par l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediène. «Les quantités de méthane produites et analysées par chromatographie en phase gazeuse sont très satisfaisantes», note le communicant. Cette expérience peut ainsi s’extrapoler à toutes les conserveries au niveau national.

Aller vers des quotas commercialisables, cela suppose un préalable, selon C. Benamar. «Dans n’importe quelle action visant à installer un processus ou lancer une stratégie, il faut définir clairement les tenants et les aboutissants. Dans ce sens, je crois qu’il faut commencer tout d’abord par implanter la culture du tri, même chez nos enfants. Ensuite, et parce que l’homme dans sa nature première croit plus au concret qu’à la théorie, pourquoi ne pas commencer par installer de très petits digesteurs au niveau de nos établissements scolaires pour montrer à nos enfants, à petite échelle, que ce qui est rejeté dans la nature peut leur donner du feu, de la lumière…Ce n’est que sur cette base-là qu’on pourra, demain, valoriser au niveau de chaque ville ce que nous rejetons», développe-t-il, optimiste.

La valorisation des déchets allège l’impact environnemental

La production du biogaz à partir des déchets solides à forte concentration en matières organiques peut aussi éviter à la nature la multiplication des décharges sauvages qui, après une certaine durée, produisent du lixiviat (liquide visqueux à forte charge polluante) menaçant ainsi, par filtration, de pollution les eaux souterraines.

L’incinération des déchets solides et le déversement sans traitement des eaux usées menacent de produire des pollutions à grande échelle et sur les eaux superficielles et souterraines, ainsi que sur la qualité de l’air respiré sur deux à trois kilomètres à la ronde aux voisinages des décharges sauvages. Les habitants des périphéries des grandes agglomérations, que ce soit à Blida, Alger ou un peu partout dans les quatre coins du pays, souffrent souvent des opérations d’incinération non contrôlée des déchets. Il est à noter que la réglementation environnementale exige, en principe, avant toute implantation d’un incinérateur, des études d’impact multidisciplinaires.
http://www.elwatan.com/regions/centre/b ... 36_150.php

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Il a été élaboré par des chercheurs algériens à Oran: Un logiciel pour identifier les vulnérabilités des habitations au risque sismique (Par Houari. B., 06/12/2012)

Des chercheurs algériens ont mis au point un logiciel identifiant les vulnérabilités des habitations au risque sismique, a-t-on appris, mardi dernier, à Oran, lors du colloque international consacré à la thématique "Architecture, paysage, urbanisme : pour quelle qualité de vie ?". Cet outil scientifique, qui a été appliqué avec succès à une zone d'habitation de la ville d'Oran, permet d'évaluer les indices de vulnérabilité des différents types de construction face au scénario sismique, a précisé Fatima-Zohra Baba Ahmed, co-auteur de cette étude. Ce programme informatique donne la possibilité d'estimer le niveau des dommages physiques à partir de l'indice de vulnérabilité d'un ensemble d'habitations qui est calculé en fonction de divers paramètres liés notamment au type de matériau utilisé (maçonnerie ou béton armé), au nombre d'étages et à la période de construction, a-t-elle expliqué. Enseignante-chercheur à la faculté d'architecture et de génie civil de l'université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf d'Oran, Mme Baba Ahmed a réalisé cette étude en partenariat avec Driss-Djawed Rahal et Farid Rahal, chercheurs au sein du même établissement. Le logiciel élaboré par ces scientifiques s'appuie sur les données statistiques émanant du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique, relatives aux séismes les plus destructeurs survenus au cours des deux derniers siècles en Algérie, les plus anciens remontant à 1716 à Alger et 1790 à Oran. "Cet outil pourra être utilisé dans l'inspection des bâtiments, la hiérarchisation optimale de renforcements préventifs et les actions de protection correctives qui sont nécessaires avant un important événement sismique", a souligné Mme Baba Ahmed. Cette spécialiste a en outre fait part d'une prochaine étape portant sur une analyse plus poussée qui permettra d'estimer les coûts économiques et les préjudices humains, et ce, en tenant compte de la fréquentation dans la ville selon les diverses périodes de l'année (scolaire, vacances, journée fériée ou ordinaire, matinée, nuit, heure...). Une quarantaine de communicants algériens et étrangers ont participé à ce colloque international initié par l'USTO en partenariat avec le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle d'Oran. Plusieurs recommandations allant dans le sens de "la valorisation de la notion qualitative en matière d'urbanisme" ont été émises par les participants, plaidant notamment pour "une meilleure coordination entre les acteurs de la conception qui implique autant les architectes que d'autres professionnels tels les urbanistes, les sociologues, les paysagistes, les économistes et les juristes". La coordinatrice du colloque, Bekkouche Ammara a fait savoir que d'autres rencontres sont prévues dans le but d'enrichir la réflexion sur "les approches les plus optimales en termes d'esthétique architecturale, d'intégration paysagère et de confort des usagers".
http://lemaghrebdz.com/lire.php?id=50947
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Étude sur la “Promotion de l'innovation en Méditerranée”
“L’Algérie est en retard sur quasiment tous les tableaux”

Par : Meziane Rabhi

L’Algérie n’a pas encore développé de politique d’innovation proprement dite. C’est du moins ce qu’a relevé une étude sur la “Promotion de l'innovation en Méditerranée”, réalisée par Anima, en collaboration avec le programme Mira de la Commission européenne.

L’étude met en évidence le décrochage préoccupant des pays du bassin méditerranéen en matière d'innovation : difficulté à atteindre une masse critique ; manque de visibilité internationale et faible performance de la valorisation de la recherche. Elle dresse un état des lieux des acteurs et politiques d'innovation dans 7 pays du sud de la Méditerranée : Algérie, Égypte, Jordanie, Liban, Maroc, Palestine et Tunisie. “Il existe des différences entre certains pays : les performances de la Jordanie ou de la Tunisie sont proches ou supérieures à celles de l’Europe du Sud, tandis que l’Algérie est en retard sur quasiment tous les tableaux”, précise l’étude qui s’est appuyée sur un travail de terrain.
Les pays Med non seulement sont mal classés en matière de performance sur l’innovation, mais ils subissent une érosion de leur position. La position de l’Algérie dans The Global Competitiveness Report dégringole de la 114e place en 2009 sur 133 pays à la 132e place sur 142 pays. “Le programme quinquennal 2010-2014 mentionne bien des objectifs de développement de l’économie, de la connaissance et de soutien à la recherche scientifique, mais les initiatives concrètes peinent à émerger”, souligne l’étude. D’après le ministre de l’Industrie, cité dans l’étude, “un système national d’innovation (SNI) sera élaboré et mis en place pour soutenir une politique de promotion et de développement des progrès techniques”.
“Reste donc à passer à l’action”, estiment les auteurs de l’étude, précisant que le pays compte ainsi créer des agences nationales et régionales d’innovation et des centres de recherche. Pour l’instant, constate l’étude, le seul acteur institutionnel visible dans le domaine de l’innovation est l’Agence nationale de promotion de développement des parcs technologiques (ANPT), mise en place en 2007. Anima constate que les activités de recherche et développement (R&D) en Méditerranée sont très largement concentrées dans les centres de recherche et universités publiques (plus de 90%, contre 54% en moyenne dans l’Union européenne). Les investissements en recherche et développement représentent des montants faibles comparés aux moyennes internationales : entre 0,2% et 0,7% du PIB dans les pays MED (excepté la Tunisie avec environ 1%), contre près de 2% du PIB en Europe. l’Algérie a consacré 0,44% du PIB en 2010. Ce sous-investissement explique le manque de chercheurs dans certains pays. L’étude a recensé moins de 200 chercheurs en Algérie, un peu plus de 600 en Égypte et au Maroc contre 3 500 en Allemagne et en France. En matière de publications, alors que la Tunisie, la Jordanie et le Liban affichent des scores proches des moyennes internationales, l’Algérie, le Maroc et l’Égypte sont bien en dessous. Au-delà du nombre, se pose également la question de la qualité et du potentiel de valorisation. L’Algérie affiche de piètres performances en termes de qualité des institutions de recherche et, par conséquent, de production scientifique. Le diagnostic est également sévère pour ce qui est de la publication de brevets. 849 brevets ont été déposés en 2007, dont 765 par les non-résidents et 84 pour les résidents. Le taux moyen de demandes annuelles de dépôt de brevets auprès de l’Uspto (United States Patent and Trademark Office) de 2000 à 2006 est seulement de 0,4.
http://www.liberte-algerie.com/actualit ... nee-190246
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Repose en paix Lamine Kara alias Kaiser. Allah Yerahmek.

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Salon de l'innovation : Les inventeurs algériens au palais des expositions (par Z. Mehdaoui, 09/12/2012)

La 2e édition du Salon national de l'innovation (SAINNOV) a ouvert ses portes, hier, au palais des expositions, Pins maritimes à Alger. Quelques dizaines «d'inventeurs» nationaux prennent part à l'événement en exposant leurs «inventions» et leur savoir-faire alors que les organisateurs s'attendaient à plus de 70 exposants représentant différents domaines et secteurs industriels notamment.
L'Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI), l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (ANIREF), l'Institut algérien de normalisation (IANOR) ainsi que de nombreux organismes en relation avec l'innovation et l'entreprise ont également pris part à ce salon qui a vu la participation de Condor Electronics qui a présenté, hier, au public ses dernières nouveautés dans l'électronique et l'électroménager.

Il faut savoir qu'un prix est institué par les promoteurs de l'événement depuis plusieurs années afin de «stimuler» le génie des inventeurs algériens qui étaient livrés à eux-mêmes. L'année dernière, le prix 2011 de l'innovation a été décerné à trois PME algériennes par l'ancien ministre de l'Industrie, Mohamed Benmeradi. Outre les trophées et les diplômes remis à ces PME, les lauréats ont bénéficié également de chèques de 200.000 DA pour le premier prix, 150.000 DA pour le deuxième et 100.000 DA pour le troisième. En outre, un autre prix plus important est également institué pour encourager la recherche et l'innovation dans notre pays. Il s'agit du prix national de l'innovation dont le premier prix a été fixé à 1 million de DA ainsi que 800.000 DA et 600.000 DA pour les 2e et 3e prix. L'instauration de ce prix vise, selon ses initiateurs, à encourager les chercheurs et les compétences nationales qui existent réellement mais qui ont été ignorées du fait de l'absence d'un cadre législatif qui puisse les encadrer.

En tous les cas, ce salon sera l'occasion et peut-être le point de départ d'un partenariat entre les entreprises et les porteurs de projets qui souffrent terriblement de moyens pour parachever leurs inventions et leurs recherches.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5176562

Sifax
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Re: La recherche scientifique en Algérie

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En Algérie, la R&D est considérée comme un «gaspillage d’argent» (Farouk DJOUADI, 09/12/2012)

L’innovation ne fait pas partie des priorités des entreprises algériennes, qui perçoivent l’investissement en R&D comme une « prise de risque », estime le directeur des études au ministère de l’Industrie. Selon lui, la R&D est plombée en outre par le fait que les politiques publiques en la matière soient focalisées sur le ministère de l’Enseignement supérieur au lieu d’inclure tous les secteurs techniques.

Le programme allemand de développement économique durable (GIZ deved) et le ministère algérien de l’Industrie ont organisé, dimanche à Alger, une conférence internationale sur la promotion de l’entrepreneuriat innovant en Algérie. Le directeur des études au ministère de l’Industrie, M. Mourad Arif, a reconnu, à cette occasion que l’innovation en Algérie peine à démarrer parce que « les managers algériens ne perçoivent pas la recherche et développement comme un facteur de compétitivité ». Pour les chefs d’entreprises algériens, c’est plutôt « un gaspillage d’argent » et « une prise de risque ».
L’autre facteur qui freine l’innovation en Algérie est lié au fait que le système de la R&D « n’est pas inclusif ». Ce système, dit-il, est concentré sur le ministère de l’Enseignement supérieur, alors qu’il aurait beaucoup à gagner en incluant les secteurs en charges des TIC, de l’industrie, de la santé, de l’habitat et des travaux publics.
M. Mourad Arif a également relevé « l’absence de passerelles » entre le monde de l’entreprise et celui de l’université. L’Algérie dispose d’un important potentiel en R&D, avec un effectif de 38.000 enseignants-chercheurs, et 800 laboratoires, qui gèrent 34 programmes de recherches couvrant les différents secteurs d’activité.

1.2 milliards d’euros pour la recherche en cinq ans

En 2011, le ministère de l’industrie a sélectionné 2.577 projets de recherche. La même année, l’INAPI (Institut algérien de propriété intellectuelle), a délivré 800 brevets d’invention. Mourad Arif a toutefois souligné que « beaucoup reste à faire » en termes de « valorisation », pour que les projets brevetés passent au stade de commercialisation. Selon lui, le retard pris par l’Algérie en matière d’innovation persiste en dépit de l’augmentation des moyens financiers mobilisés pour le relancer. L’Etat algérien a consacré 1.2 milliards d’euros pour la recherche scientifique pour la période allant de 2008 à 2012, a-t-il rappelé.
Les travaux de la conférence sur l’innovation, organisés dimanche et lundi, se déroulent en présence de spécialistes venus du Maroc, de Tunisie, d’Egypte et d’Allemagne. Ceux-ci devraient notamment exposer les expériences de leur pays en ce qui concerne le développement de l’économie verte, le financement des PME créatives et le transfert de technologies. La conférence sera clôturée par la remise du prix national de l’Innovation pour les PME et le prix national de l’invention. La cérémonie de remise des prix aura lieu au Palais des expositions, lundi en fin de journée.
http://maghrebemergent.info/actualite/m ... ent-r.html

Sifax
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Un laboratoire de détection des OGM dans l’alimentation végétale à Constantine (APS, 15/12/2012)

Un laboratoire de détection des Organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l’alimentation végétale, sera mis en place en 2013 à Constantine, a indiqué samedi la directrice du Centre de recherche en biotechnologie (CRBT). La Pr. Halima Benbouza a précisé, en marge d’une rencontre internationale des biotechnologies animales en Algérie ouverte au CRBT, que ce laboratoire aura pour mission de pratiquer des analyses scientifiques pour détecter les OGM dans les denrées alimentaires importées, et ultérieurement, ceux ayant trait à l’alimentation d’origine animale. A cet effet, un groupe de chercheurs du CRBT, site où sera implanté le laboratoire, suit, sous la direction du Pr. Bernard China, expert en biologie moléculaire de l’institut scientifique de santé publique de Bruxelles (Belgique), une formation en appoint du support théorique et pratique du CRBT, a-t-elle affirmé. Parallèlement à l’encadrement de ce cycle de formation continue, le Pr. China, également membre de la commission européenne d’accréditation des laboratoires de détection des OGM, a ouvert les débats de ces "1ères journées internationales des biotechnologies animales" en évoquant la problématique des risques des OGM dans l’alimentation animale, et par voie de conséquence, sur la santé humaine.
Le conférencier a abordé la problématique du développement, de la réglementation, de la détection et de l’évaluation du risque lié aux OGM avant de recommander l’urgence de mettre en place des laboratoires d’analyse et de contrôle de ces organismes dans l’alimentation animalière et végétale provenant de l’étranger. Ce séminaire qui a réuni des spécialistes d’Algérie et de l’étranger (Belgique, Egypte et Tunisie) , ont développé d’autres sujets en rapport avec les biotechnologies animales liées à la reproduction, à la santé et à la nutrition au cours de ce séminaire. Les applications de la médecine alternative et complémentaire en Algérie, les biotechnologies animales et leurs applications pour l’amélioration des ressources génétiques nationales, l’insémination ovine et bovine et l’application de la recherche en nutrition des bovins, et les biotechnologies spermatiques ont également figuré parmi les thèmes au programme de cette rencontre. A cet effet, la directrice du CRBT qui est une institution autonome de recherche, a précisé que le but du séminaire est de réunir les différents acteurs et partenaires autour d’un programme sur les réalités, les enjeux et les perspectives de biotechnologies pour établir une feuille de route permettant la promotion de la recherche appliquée dans ce domaine en Algérie.
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... ntine.html

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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Un site dédié aux inventeurs algériens (souvent à l'étranger): http://algerianinventors.org

Une liste des inventeurs algériens et le nombre de brevets qu'ils ont déposé:
http://algerianinventors.org/list/
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tchpako
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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par tchpako »

(APS) samedi 12 janvier 2013 18 : 43
L’Algérie et l’Allemagne veulent accroître leur coopération en matière de recherche scientifique

ALGER - Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Haraoubia, a eu un entretien samedi à Alger avec l’ambassadeur d’Allemagne en Algérie, M. Gots Lingerthol, axé sur les moyens d’accroître leur coopération bilatérale dans le domaine de la recherche scientifique.

L’entretien a porté essentiellement sur les moyens d’"accroître" le niveau de coopération algéro-allemande notamment par l’envoi d’experts dans les domaines de la recherche scientifique et plus particulièrement ceux des énergies renouvelables, où les universités allemandes ont atteint des "niveaux très avancées", indique un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Le ministère précise que les deux pays sont liés, dans ce cadre, par plusieurs conventions et accords.

Les deux parties ont également manifesté leur désir de pouvoir renforcer leurs relations dans le domaine des langues par la création de nouveaux départements d’enseignement de la langue allemande au niveau de plusieurs universités algériennes.

Elles sont convenues de multiplier les rencontres entre les différents établissements de formation supérieure en vue d’améliorer les connaissances des universitaires des deux pays particulièrement dans les filières scientifiques et techniques.
http://www.aps.dz/L-Algerie-et-l-Allemagne-veulent.html
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