La recherche scientifique en Algérie

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tchpako
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Re: La recherche scientifique en Algérie

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(APS) dimanche 3 février 2013 17 : 03
Une délégation de chercheurs américains en visite de travail à Alger

ALGER- Une délégation de chercheurs américains effectuera, du 3 au 8 février, une visite de travail en Algérie, indique le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans un communiqué.

Conduite par le Pr Jim Adam de l’université d’Alabama à Hunstville, la délégation est composée du Pr Frendi Abdelkader d’origine algérienne et enseignant-chercheur à l’université d’Alabama et du Pr Andrea Santangelo, de l’institut d’astronomie et d’astrophysique de l’université de Tubingen en Allemagne.

La délégation est en visite en Algérie à l’invitation de M. Hafid Aourag, directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

L’objet de cette visite est d’examiner avec les scientifiques algériens concernés et impliqués dans l’observation astronomique, la recherche spatiale et d’autres domaines connexes de la recherche scientifique, une éventuelle participation au programme international de construction de l’observatoire (télescope) de détection des particules les plus énergiques de l’univers appelé Extream Univers Space Observatory (EUSO).

Une fois achevé, ce télescope sera arrimé au module japonais de la station spatiale internationale (SSI) à 400 km d’altitude.

Contrairement aux autres télescopes, comme Hubble, qui sont destinés à observer les autres astres, EUSO est tourné en direction de la terre et est destiné à observer les particules extrêmement énergétiques du rayonnement cosmique en observant leur entrée dans l’atmosphère.

Le télescope est très rapide et offre un grand champ d’observation (une surface au sol d’environ 250 km de rayon) avec une grande fréquence, puisqu’il fera le tour de la terre en 90 minutes.

Le projet est mené par Riken, un institut japonais de recherche scientifique et l’Agence spatiale japonaise (Jaxa). Il est le fruit d’une collaboration de 77 instituts parmi lesquels plus de 20 sont japonais, dans 13 pays différents (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne, France, Russie, Corée, Mexique, Suisse, Italie, Espagne, Pologne, Slovaquie et Bulgarie).

"Si elle venait à se concrétiser, la participation de nos chercheurs à un tel programme international aura d’énormes répercussions positives sur la recherche scientifique et le développement technologique de notre pays", souligne le ministère.

De nombreuses facultés, laboratoires et centres de recherche sont impliqués avec l’Agence spatiale algérienne (ASAL) dans la mise en oeuvre du programme spatial national.
http://www.aps.dz/Une-delegation-de-chercheurs.html
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Sifax
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Medea: Un supercalculateur IBM pour l'université (Par Hamid Mohandi, 11/02/2013)

Le leader informatique mondial IBM et son partenaire Comparex vient de mettre au service de l'université Dr Yahia Fares de Médéa son supercalculateur HPC, l'un des supercalculateurs les plus puissants et rapides du monde.

L’université de Médéa vient d’ouvrir de nouvelles opportunités pour l’innovation et le développement scientifique à travers l’inauguration de son centre d’expertise sur le calcul scientifique. Une réalisation couronnée par l’adoption du supercalculateur HPC d’IBM.

C’est une première en Algérie, mais ce ne sera certainement pas la dernière du moment où les pouvoirs publics ont lancé un plan national de développement de la recherche qui vise à créer des centres de calcul intensif en équipant une vingtaine d'universités avec des supercalculateurs. Une spécialité que domine toujours l'entreprise américaine, raison pour laquelle l’université de Yahia Fares a opté pour le HPC d’IBM.

Il s’agit d’un supercalculateur connu pour sa valeur ajoutée, sa haute performance et la simplicité de sa gestion, d’une puissance d’environ 15 Teraflops (soit 15 millions de milliards d'opérations par seconde). Ce qui va indubitablement simplifier le calcule pour les chercheurs de cette université. Car la requête qui prenait auparavant 15 jours, se fera aujourd’hui grâce au HPC d’IBM en moins de 30 minutes. Un meilleur atout pour ce nouveau centre d’expertise qui va travailler sur l’optimisation des cellules photovoltaïques pour la production d’énergie solaire.

« Nous souhaitons faire de notre centre un modèle d’innovation, qui permettra des calculs intensifs et servira non seulement aux sciences exactes pour des essais et des tests, mais sera également un outil fondamental pour l'avancée des recherches dans de nombreuses disciplines scientifiques en permettant notamment la modélisation et la simulation dans les secteurs de l’industrie, de l’énergie et de l'environnement », a affirmé le Pr. Ahmed Zeghdar, recteur de l’Université Yahia Fares.

« Notre objectif est de renforcer les synergies entre recherche, innovation et création de valeur pour répondre aux grands enjeux de la société et permettre une étroite collaboration autour des projets de recherche », a déclaré de son côté Hamid Djaballah, directeur général d’IBM Algérie. Muni d’un plan de développement très ambitieux qui s’étale jusqu’à 2015, IBM Algérie s’investit, depuis la réouverture de son bureau à Alger en 2007, dans les relations universitaires et souhaite devenir le partenaire d’une éducation en mouvement, grâce à ses technologies de pointe sans égal.
http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 79_296.php

Sifax
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Nouveau procédé de transformation de datte sèche en farine ou en comprimés (APS, 19/02/2013)

Un nouveau procédé scientifique, consistant à transformer des dattes sèches algériennes en farine et en comprimés, a été présenté lundi à Alger par son inventeur, le Pr Benamar Salem, professeur à l’Université de Boumerdès.

Le Pr Benamar a expliqué, à l’occasion d’un atelier de valorisation technologique, organisé par l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et de développement technologie (ANVREDET), a expliqué que le procédé, qui est à l’état "expérimental", consiste en la production d’aliments fonctionnels, diététiques ou compléments alimentaires à partir de dattes sèches.

Il s’agit notamment des variétés de datte "Mech-Degla", "Degla Beida" et "Freeza", sachant que l’Algérie, a-t-on précisé, est la quatrième au monde en matière de production de dattes et la première en matière de variétés (quelques 250 variétés dans la région du Ziban).

Cette nouvelle invention permet d’obtenir des poudres pures ou allégées, ainsi que des comprimés purs, allégés, ou des supports d’extraits de plantes, selon le Pr Benmar.

Parmi les avantages de cette invention, il a cité la disponibilité de la matière première en Algérie, la non-complication du procédé de fabrication et l’absence de matières pour l’enrobage et le compostage dans les pastilles obtenues.

Il a souligné, à ce titre, que les premiers résultats obtenus sont "très concluants" et que l’utilisation des comprimés de dattes est "prête" à tous types d’extrait de plantes pharmaceutiques.

"Cette nouvelle invention est destinée soit aux malades ou bien comme aliments", car, a-t-il dit, le monde "se penche vers des aliments-santé".
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... rimes.html

C'est un procédé que peut utiliser Saidal...

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Message par AAF 2020 »

NOUVELLES TECHNOLOGIES : Journées d’étude sur l’innovation
Afin de sensibiliser les étudiants, les enseignants et les chercheurs ainsi que les futurs entrepreneurs, deux journées d’information sur l’incubateur «Technobridge», seront organisées le 25 et 27 février prochain respectivement à l’Institut national des télécommunications et des TIC (INTTIC) d’Oran et à l’université Hadj Lakhdar de Batna, vient d’annoncer M. Youcef Aklouf, directeur général de l’Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT).
Initiée par l’ANPT conjointement avec l’INTTIC et l’université Hadj Lakhdar de Batna, cette journée aura pour objectif de faire naître et de promouvoir l’esprit d’entreprendre et d’innover chez les étudiants. «L’opportunité est justement là pour expliquer que l’incubateur est à même de créer l’environnement idéal et d’ouvrir pleinement le chemin pour les conduire à réaliser leur rêve», a souligné M. Aklouf. Dans une déclaration à El Moudjahid, il a expliqué que «c’est dans la perspective d’impulser une dynamique nationale en matière d’entrepreneuriat», «l’ANPT, sous l’égide du MPTIC ambitionne de créer un nombre important d’incubateurs sur le territoire national», a-t-il précisé. A l’instar de l’incubateur Cyberparc de Sidi Abdallah (Alger), dit-il, «ces structures sont considérées à juste titre comme des acteurs de l’innovation et comme plaque tournante de l’Entrepreneuriat innovant», et cela «afin de favoriser l’éclosion d’un environnement entrepreneurial innovant en phase avec les impératifs de la compétitivité et les besoins du marché», M. Aklouf a affirmé que «l’ANPT multiplie les réflexions sur les voies, les moyens et les mesures concrètes à mettre en œuvre. Parmi les composantes essentielles de l’écosystème à mettre en place, figure en pôle position l’infrastructure technologique de type parc technologique, comprenant des incubateurs et des pépinières d’entreprises innovantes».
Aussi, selon lui, l’implantation de ces dernières au sein des universités «est à notre sens une option stratégique, compte tenu des enjeux qui sont liés à une forte implication de ces établissements en matière d’entrepreneuriat ». Dans ce sillage, le premier responsable de l’ANPT a expliqué que, l’idée de la création d’un incubateur à l’université est née de la dynamique entrepreneuriale engagée par l’ANPT pour le développement de ces structures en Algérie et la volonté de l’université à s’ouvrir sur l’environnent socio-économique. Après le succès qu’a connu l’incubateur du Cyberparc de Sidi Abdallah, depuis son lancement en 2010 et l’incubateur d’Ouargla, depuis son démarrage en mars 2012, «ces incubateurs vont participer à la création du même écosystème d’innovation ainsi qu’à la même dynamique entrepreneuriale».
Le DG de l’ANPT a déclaré que «l’incubateur de Sidi Abdallah, abrite actuellement 42 porteurs de projets de création d’entreprises innovantes dans le domaine des TIC et 15 start-up TIC existantes sur le marché», ajoutant qu’«il a permis en outre la création de 13 nouvelles startups», tandis que celui de Ouargla, enregistre actuellement 16 porteurs de projets». Il est à noter que ces nouveaux incubateurs auront pour vocation de favoriser la création d’entreprises technologiques et innovantes dans le domaine des TIC des deux régions. Ils auront «un rôle central dans le renforcement des activités industrielles en prédominance dans cette région, et cela à travers notamment l’amélioration de la productivité et le rehaussement de la compétitivité du secteur industriel par l’appropriation de l’usage des TIC», a-t-il expliqué. Enfin, selon les experts du secteur, c’est à travers l’incubateur que sera posée la pierre angulaire autour de laquelle les jeunes talents édifieront leur avenir. Sans doute, dans un tel espace, ils feront le meilleur usage de leur énergie, de leur savoir et de leur esprit créatif.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/38606
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Message par tchpako »

(APS) dimanche 3 mars 2013 11 : 03
Evaluation des ressources halieutiques : bateau de recherche scientifique attendu à Chechell (Tipasa)
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TIPASA - Le bateau de recherche scientifique "Grine Belkacem" est attendu dans les prochains jours au port de Cherchell, dans la wilaya de Tipasa, pour poursuivre sa mission pour l’année 2013 consistant en l’évaluation les ressources halieutiques pélagiques (poisson bleu), a-t-on appris auprès de la direction du secteur.

Ce bateau, qui compte dans son effectif des chercheurs universitaires et des spécialistes de la pêche, a entamé sa mission le 5 février dernier à partir du port de Ghazaouat à l’ouest du pays et continuera en direction des ports de l’est, en passant par le littoral des wilayas du centre.

Cette mission nationale devra s’achever le 15 mars courant au port d’Annaba, a indiqué le directeur de la pêche et des ressources halieutiques de Tipasa, M.Mohamed Yahiani.

A Tipasa, le bateau "Grine Belkacem", devrait effectuer un travail de trois jours sur les 113 km de côte que compte la wilaya afin de réaliser une évaluation exhaustive des ressources halieutiques, a ajouté le même responsable, estimant que l’arrivée de ce bateau pourrait être retardée en raison des mauvaises conditions climatiques.

Les conclusions des recherches qui seront réalisées par les spécialistes serviront de repères pour les projets d’investissements qui seront lancés dans le secteur.

"Une cellule de suivi a été mise en place et tous les moyens nécessaires ont été mobilisés par la direction du secteur afin de faciliter la tâche aux chercheurs", a, par ailleurs, indiqué le même responsable.
http://www.aps.dz/Evaluation-des-ressources,89353.html
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Message par tchpako »

(APS) mercredi 20 mars 2013 17 : 31
UMA/Enseignement supérieur : pour une formation de qualité (Haraoubia)
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ALGER - Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Rachid Haraoubia, a souligné mercredi à Alger la nécessité pour l’enseignement supérieur dans les pays du Maghreb arabe de satisfaire aux exigences d’une formation de qualité répondant aux standards internationaux et aux besoins du marché.

Pour relever ces défis, il importe de mobiliser les capacités des systèmes éducatifs et d’enseignement dans les pays du Maghreb arabe au service de l’action maghrébine commune, a précisé M. Haraoubia à l’ouverture de la 11e session du conseil ministériel maghrébin de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Le ministre a, dans ce contexte, souligné la nécessaire mise en réseau des établissements éducatifs et universitaires similaires et des centres de recherche scientifique homologues dans les pays du Maghreb arabe dans le cadre d’une coopération efficiente.

Pour M. Haraoubia, cette démarche facilitera le travail des chercheurs et leur permettra de lancer des programmes de recherche communs dans des domaines prioritaires qui participent au développement durable, à savoir l’agriculture, les ressources en eau, les énergies renouvelables, la biotechnologie et la nanotechnologie.

Le ministre a en outre plaidé pour une coopération entre les pays du Maghreb arabe dans le domaine de la valorisation des résultats de la recherche scientifique et le développement technologique par l’adoption de mécanismes idoines et l’échange des expériences.

Dans son intervention, le président de la présente session et ministre libyen de l’Education et de l’enseignement, M. Ali Meftah Abid, a appelé à la conjugaison des efforts entres les pays du Maghreb arabe afin de concrétiser les aspirations des étudiants et des enseignants de la région à la coopération, à l’échange et la complémentarité.

Le ministre tunisien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Moncef Bensalem , a pour sa part appelé à la mise en oeuvre des différentes recommandations des commissions spécialisées en matière de coopération maghrébine dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Il a, dans ce contexte, rappelé l’importance stratégique de l’enseignement supérieur pour le développement durable.

Le ministre marocain de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi, a de son côté indiqué que la recherche scientifique pouvait être une locomotive de l’intégration maghrébine, insistant sur la mise en oeuvre des recommandations adoptées lors des précédentes sessions du conseil.

Il a appelé à impliquer l’université maghrébine dans le processus de développement durable.

Le ministre mauritanien délégué à l’Education nationale, à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique chargé de l’enseignement fondamental, Hamed Ould Hamouni, a quant à lui appelé à définir les perspectives d’une coopération effective et efficiente entre les pays du Maghreb arabe en vue de promouvoir l’enseignement supérieur dans la région.

Pour le secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA), Lahbib Benyahia, la réunion d’Alger se tient dans un contexte particulier marqué par les aspirations croissantes des peuples maghrébins à un enseignement de qualité".

Il a rappelé que le développement du secteur de l’enseignement était une priorité pour les pays de la région.
http://www.aps.dz/UMA-Enseignement-superieur-pour.html
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Message par tchpako »

9èmes journées scientifiques et techniques d'Oran
Près de 250 experts internationaux attendus
Près de 250 experts internationaux en hydrocarbures sont attendus aux 9èmes Journées scientifiques et techniques prévues par l'entreprise Sonatrach du 8 au 10 avril à Oran, a annoncé jeudi le vice-président de l'activité Aval de ce groupe pétrolier et président du comité d'organisation.

Des experts internationaux de haut niveau dans les domaines des hydrocarbures et de la pétrochimie et des marchés mondiaux de l'énergie devront assister à cette manifestation qui verra la participation de 15 groupes énergétiques internationaux et 1.200 participants.

Le siège de la wilaya d'Oran a abrité, mercredi soir, une rencontre sur les mesures prises localement pour préparer et organiser cette édition des Journées scientifiques et techniques qui seront abritées par le Centre des conventions "Mohamed Benahmed".

Le programme de cette rencontre internationale, organisé sous le slogan "2013, année de l'énergie en Algérie", prévoit l'animation de153 communications, 55 conférences et sept tables rondes.

Les participants traiteront de onze axes principaux abordant, entre autres, les marchés, les prix du pétrole et du gaz sur le plan international, les technologies de production de Aval, les techniques de forage et des questions liées à la géologie.

Il sera débattu également des technologies de transport des hydrocarbures, de l'environnement, de la sécurité industrielle, de l'industrie pétrochimique en Algérie et des énergies renouvelables.

En outre, cette édition sera marquée par l'organisation d'une mini exposition scientifique "Expo science 1" qui mettra en valeur les technologies de production et de commercialisation des produits pétroliers, notamment les innovations, les recherches scientifiques et académiques appliqués dans le domaine
http://www.leconews.com/fr/depeches/pre ... 69_312.php
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Sifax
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Il a inventé une nouvelle technologie médicale
Abdenour Abbas, un chercheur algérien, dans le Top 10 des innovateurs de moins de 35 ans en France
(Lilia Oufella, 30/03/2013)

L’élite algérienne à l’étranger continue de se distinguer. L’Algérien Abdennour Abbas, 33 ans, chercheur à l’université de Washington à Saint Louis, figure dans le Top 10 des lauréats de la première édition française du concours conduit par la Technology review, pour l’Institut américain de technologie de Massachusetts (MIT). Ce concours, dont les résultats ont été publiés le 21 mars dernier, permet de distinguer chaque année de jeunes talents de moins de 35 ans, dans les nouvelles technologies. Il est à l’origine de la célébrité de plusieurs génies comme : Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, Serguei Brin, co‑fondateur de Google, Max Levchin, co‑fondateur de Paypal, Linus Torvalds, développeur de Linux, Jack Dorsey, co‑fondateur de Twitter.
Une invention révolutionnaire au service des malades

Originaire de Makouda dans la wilaya de Tizi Ouzou, Abdebour Abbas est l’inventeur de biocapteurs ultrasensibles à base d’anticorps artificiels pour le diagnostic médical. Sa technologie déjà brevetée consiste à faire des tests à domicile pour diagnostiquer des maladies comme la grippe, le cancer, le sida… en utilisant de la sueur, de l’urine ou du sang. Les malades n’auront plus besoin de se déplacer dans des cabinets médicaux et les hôpitaux pour diagnostiquer ce genre de maladies.

« L’étape suivante est la création d’une start-up qui va mettre le produit sur le marché dans les prochaines années. L’objectif est de permettre aux individus de faire leur propre diagnostic médical à domicile en utilisant un test sur papier, d’une manière aussi simple qu’un test de grossesse », explique M. Abbas. Les tests en question seront sur le marché dans les très prochaines années, ajoute le chercheur qui imagine que « dans 10 ans, on aura moins besoin de médecins pour le diagnostic, mais on aura toujours besoin de leur suivi quand c’est nécessaire. Ces tests vont également permettre aux individus de connaître les risques qu’ils ont pour certaines maladies afin de se pendre en charge avant même que la maladie ne se déclenche. », a‑t‑il ajouté.

Les Américains misent sur les talents

Abdenour Abbas explique à TSA le principe de ce concours qui donne toute l’importance aux jeunes talents : « contrairement à une certaine philosophie qui veut qu’on récompense les carrières et l’expérience, et donc l’âge, le MIT préfère récompenser le potentiel, c’est-à-dire des jeunes personnes qui commencent à faire des choses intéressantes et qui ont le potentiel d’avoir un grand impact sur la société ». En misant sur les jeunes talents, les Américains cherchent à asseoir leur domination sur le monde. « C’est une démarche orientée vers l’avenir. Les Américains savent que celui qui détient ces jeunes talents détient les futures multinationales ».

Un étudiant algérien passionné par la recherche

Abdennour Abbas est un produit de l’université de Tizi Ouzou, où il a obtenu un DES en biochimie en 2003. Passionné par la recherche, il décide d’aller continuer ses études en France, où il obtient un master puis un doctorat dans le domaine des nanotechnologies appliquées à la médecine à l’université de Lille 1 en 2009. Après le doctorat, Abdennour Abbas décide de quitter la France pour rejoindre l’Université de Californie aux USA puis l’Université de Washington comme chercheur associé.

Pourquoi il a quitté l’Algérie

M. Abbas explique les raisons qui l’ont poussé à quitter l’Algérie : « si on quitte un endroit c’est parce qu’on n’est plus satisfait ni de l’environnement ni de notre propre rendement. C’est aussi pour une question de moyens ». Dans un premier temps, la France a offert à ce chercheur les moyens nécessaires pour faire ses recherches mais le manque de liberté en matière de recherche a poussé le jeune à aller aux États-Unis. « C’est une question de modèle et de philosophie du travail. D’ailleurs, il a fallu que le MIT américain vienne en France pour sélectionner les 10 meilleurs innovateurs de l’année. En France, on a un bon environnement de recherche, mais on aime bien tout encadrer, ce qui fait qu’il y a moins de liberté et moins de prise de risques, deux choses que j’aime beaucoup », ajoute M. Abbas.

Au restaurant de l’université de Tizi Ouzou, la cuillère dans la poche

Content de figurer parmi les 10 meilleurs jeunes talents du MIT, Abdennour Abbas rend hommage à sa famille. « J’ai pensé à mes parents, à ma famille qui a financé mon premier voyage en France. J’avoue que je me suis aussi fait repasser quelques bons souvenirs, comme la longue…très longue file d’attente que je faisais au restaurant universitaire de Hasnaoua à Tizi Ouzou, avec une cuillère dans la poche, il y a à peine 10 ans. J’ai un frère qui me dit que c’est toujours le cas aujourd’hui », raconte-t-il.

Contre le retour des élites algériennes au pays

M. Abbas ne prévoit pas de revenir travailler en Algérie. « On entend beaucoup parler du retour des élites algériennes établies à l’étranger. Je crois qu’on pose les mauvaises questions. La meilleure façon de bénéficier de ces compétences algériennes, ce n’est pas de leur demander de revenir, mais de favoriser et de financer des collaborations et des échanges entre ces chercheurs et les laboratoires dans les universités algériennes. Un transfert efficace et continu du savoir nécessite que ces gens-là restent à leur place, c’est à dire à la pointe des technologies. Il faut commencer à regarder les compétences algériennes à l’étranger comme une richesse à utiliser et non pas à rapatrier. »

Abbas écœuré par le sort réservé aux génies en Algérie

Dans un univers où la technologie avance de jour en jour, Abdennour Ababs pense que les jeunes de moins de 25 ans sont le seul espoir dans cette course folle aux nouvelles technologies. « Les jeunes de moins de 25 ans sont les seuls à pouvoir tenir dans cette course folle des nouvelles technologies. Je vous dis ça et j’ai 33 ans. Et puis, il n’y a pas plus triste qu’un talent gâché », dit-t-il. « Quand j’ai su que l’Algérie avait créé un lycée spécialisé pour les petits génies en mathématiques, je me suis dit qu’il y a des gens qui ont compris les vrais enjeux et qui essayent de tirer le pays vers le haut. Mais, quand je lis plus tard que ces petits génies se plaignent des conditions d’études, ça me fait vraiment mal au cœur », regrette‑t‑il.
http://www.tsa-algerie.com/divers/abden ... 24214.html
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Souf
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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Souf »

Il a eu raison de quitter, bravo Si Abdenour.

Par contre Sifax, cet article n'a rien à voir avec la recherche scientifique en Algérie, ça se passe entre les USA et la France.
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tchpako
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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par tchpako »

(APS) jeudi 4 avril 2013 09 : 57
Le chercheur algérien Fayçal Djeffal désigné membre de l"Institute of Electrical and Electronics Engineers"
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BATNA - Le chercheur algérien Fayçal Djeffal, de l’université de Batna, a été désigné membre de haut niveau (senior membership) de l’Institut des ingénieurs en électricité et en électronique (Institute of Electrical and Electronics Engineers -IEEE), basé à New-York (Etats-Unis), a-t-on appris mercredi auprès du recteur de l’université de Batna.

M. Djeffal a été promu à ce rang, qui ne revient qu’à 8 % des 400.000 membres de l’IEEE, le 6 février dernier, au cours du congrès annuel de cette association professionnelle internationale, dédiée aux avancées technologiques et à l’excellence, a expliqué le recteur de l’université de Batna.

"Le critère d’obtention de ce grade est conditionné par l’apport significatif des recherches effectuées par le postulant dans le domaine du génie électrique et électronique, et ses répercussions sur la filière à l’échelle internationale", a déclaré de son côté, le chercheur Fayçal Djeffal.

Ce professeur dont l’âge ne dépasse pas les 37 ans, et qui se présente comme "un pur produit de l’école et de l’université algériennes", est spécialisé dans l’intelligence artificielle, la nano électrique et les énergies renouvelables, une spécialité "rare en Algérie", selon lui.

M. Djeffal a également souligné que toutes ses recherches ont été effectuées en Algérie, "sans l’aide ou l’assistance d’un laboratoire étranger (à) jusqu’à l’obtention de son grade de professeur en 2012" pour devenir l’un des plus jeunes titulaires de ce grade à l’échelle nationale.

Le Pr. Fayçal Djeffal est connu au sein de la communauté universitaire nationale et internationale pour son humilité et son assiduité dans son domaine de recherches. Il est également apprécié pour la qualité de l’enseignement qu’il dispense à ses étudiants, parmi lesquels un jeune prodige, Toufik Bendib, lauréat de la meilleure thèse de doctorat en 2012, ce qui lui a permis d’obtenir une bourse à l’étranger.

Le parcours exceptionnel du Pr. Djeffal a commencé en 2007 avec l’obtention du prix de la meilleure recherche dans le domaine des sciences de l’ingénieur, décerné par l’Agence Nationale pour le Développement de la Recherche Universitaire (ANDRU). Au cours de la même année, son nom a figuré dans le "Who’s who in the world", contenant des biographies succinctes des personnalités distinguées dans les différents domaines scientifiques.

En 2010, le professeur obtint le prix Twas, décerné annuellement aux trois meilleurs chercheurs dans le tiers monde, par l’académie des sciences de la recherches scientifiques et l’académie africaine des sciences et l’académie des sciences du tiers monde et l’entreprisse Microsoft pour le développement des nouvelles modèles mathématiques permettant d’étudier les systèmes électroniques sur Nanométrie.

Le Pr. Djeffal a été également lauréat du prix du meilleur article scientifique, au cours des travaux du 8ème congrès international des sciences en 2010, en Tunisie, et du prix Abdelhamid-Chaumane du meilleur jeune chercheur, en Jordanie, en 2011.

Passionné des sciences et avide de connaître les nouveautés dans ce domaine, le Pr. Djeffal participe également à la rédaction de plusieurs publications scientifiques à dimension internationale.
http://www.aps.dz/Le-chercheur-algerien-Faycal.html
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tahiadidou
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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par tahiadidou »

Felicitations a notre compatriote pour ses efforts.
Cependant je trouve bizarre, sinon ridicule, que 'l'agence officielle Algerienne s'en mele! Ils sont soit devenus fous ou le ou la journaliste qui a semble bien faire doit tres certainement ignorer la signification de MIEEE, SM-IEEE et FIEEE. Devenir Senior Member de IEEE n'est pas l'equivalent d'un prix Nobel ou une medaille quelconque. Je n'en suis pas tres sur mais il doit bien y avoir des dizaines sinon une centaine d'Algeriens qui le sont deja et, probablement, certains sont FIEEE. FIEEE est un processus plus ardu. Toute ces nominations se font connaitre par le bien d'un email, ou de la newsletter lorsque ca existe, de la section locale ou du Chapter, mais n'apparaissent certainement pas dans la presse quotidienne. Et on ne remet pas une distinction SMIEEE au cours d'une ceremonie, a moins qu' afin d'encourager la creation d'une section Algerie, de l'avoir fait au cours d'un meeting. Je ne surprendrais personne si j'affirmais que la aussi l'Algerie, ne possedant pas sa propre Section, est en retard sur ces voisins.

Bref, au cas ou cela interesse quelqu'un, en general une personne desirant elever son grade a SMIEEE remplit un formulaire detaillant son histoire, sa bibliographie etc., essaye de denicher 2 individus qui sont deja SMIEEE ou FIEEE comme references et le dossier est envoye. Si la personne est acceptee elle recoit par courrier une lettre et une plaque et IEEE vous 'encourage' a payer aux environs de $180 par an pour pouvoir maintenir cette distinction :-)
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Trident
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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Trident »

+1

Le fonctionnement est plus celui d'une société scientifique que d'une distinction quelconque dans ce cas. Pour l'APS et son journaliste je pense qu'ils ont trouvés là l'occasion de glorifier l'université algérienne critiquée de toute part à cause de son rendement médiocre et de nous dire que tout va bien.
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tchpako
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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par tchpako »

(APS) jeudi 18 avril 2013 18 : 02
Harraoubia en visite au royaume d’Arabie saoudite jusqu’au 20 avril

ALGER - Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia effectue depuis mardi une visite en Arabie saoudite à l’invitation de son homologue saoudien Khaled El Angari, a-t-on appris jeudi de source diplomatique.

M. Harraoubia a évoqué avec le responsable saoudien les questions liées à la coopération bilatérale dans le domaine de l’enseignement supérieur notamment celles concernant la recherche scientifique et la coopération entre les universités des deux pays, a indiqué la même source précisant que la visite s’étalera jusqu’au 20 avril.

L’occasion était pour M. Harraoubia de rencontrer les compétences algériennes établies au royaume et s’enquérir de leurs préoccupations à la faveur d’activités organisées par l’ambassade d’Algérie à Ryadh à l’occasion de Youm el Ilm.
http://www.aps.dz/Harraoubia-en-visite- ... ume-d.html
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tahiadidou
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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par tahiadidou »

"L’occasion était pour M. Harraoubia de rencontrer les compétences algériennes établies au royaume et s’enquérir de leurs préoccupations ..."

L'APS: quelle connerie d'organe d'information officiel (et officielle)...une honte pour le bled.

Pourquoi est-ce qu'un ministre de l'enseignement superieur en visite a l'etranger devrait s'enquerir des preoccupations de nos compatriotes? Son job principal est de s'occuper des preoccupations de ceux qui bossent en Algerie, point a la ligne. Quant a ces 'competences' de l'etranger, il est vrai qu'il y a toujours ceux qui croient que Maman Algerie va resoudre leurs petits problemes...

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Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par tchpako »

(APS) mardi 30 avril 2013 16 : 35
Signature d’un mémorandum d’entente entre le CNES et l’Académie des sciences française
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ALGER- L’Algérie et la France ont signé, mardi à Alger, un mémorandum d’entente offrant un accompagnement à la création d’une académie des sciences et des technologies en Algérie.

Le document a été signé, côté algérien par le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babes, et côté français, par le président de l’Académie des sciences et des technologies de France, Philippe Taquet.

L’objectif de cette coopération entre les deux pays est de faire bénéficier l’Algérie de l’expérience française dans le processus de création de cette institution qui sera un réceptacle de la communauté scientifique algérienne, a déclaré le président du CNES en marge de la signature de ce mémorandum.

L’Algérie ’regorge d’experts reconnus et exerçant dans tous les pays du monde", a-t-il souligné, précisant que ces scientifiques seront contactés et rassemblés pour la formation de l’équipe scientifique de l’académie.

Le même responsable a également fait savoir que les élites algériennes qui formeront cette académie, feront des recommandations et des avis scientifiques, afin de développer le secteur des sciences et des technologies en Algérie.

De son côté, M. Taquet a indiqué que la France suivra la création de cette académie en apportant son expérience et son savoir-faire pour que l’Algérie "puisse rejoindre le concert des académies du monde et être aux normes internationales" à ce sujet.

D’autres partenaires accompagneront l’Algérie dans cette démarche, à l’instar d’universités françaises et du groupe français de l’inter académie pour le développement.

Les missions de cette académie sont d’encourager la vie scientifique, de promouvoir l’enseignement des sciences, de transmettre la connaissance, de favoriser les collaborations internationales et d’assurer un rôle d’expertise et de conseil.
http://www.aps.dz/Signature-d-un-memora ... 99713.html
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