La recherche scientifique en Algérie

Toutes les discussions a propos de la politique, de l'économie et de la société Algérienne (uniquement)
Répondre

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Un jeune de Boumerdès invente une caméra explorant les fonds marins jusqu’à 2.500 m (03 JUILLET 2012)

Une mini caméra explorant les fonds marins jusqu’à 2.500 mètres a été inventée par Farouk Ansa, un jeune de la wilaya de Boumerdès, présent à la rencontre nationale des inventions de jeunes, qui se poursuit lundi à Oran.

Cette mini caméra, conçue pour être exploitée dans la recherche scientifique touchant à l’écologie et qui peut explorer les fonds marins à une profondeur de 2.500 mètres, a attiré l’attention des visiteurs qui se sont rapprochés de l’inventeur pour avoir plus de données sur cet appareil.

Conçue pour être utilisé dans le domaine de l’environnement dans les études de la faune et de la flore marines et voir l’état de la mer en cas de catastrophes ou d’accidents, cette caméra, qui pèse 2,5 kg et prend une photo en noir et blanc, est fabriquée à partir de matériaux locaux récupérés dont l’acier pour le projecteur et un équipement électronique, a indiqué Farouk âgé de 30 ans, natif de la ville de Dellys.

Cet inventeur, chômeur de son état, espère contribuer au développement de l’imagerie et enrichir le monde des inventions avec des caméras à usages différents.

Cet appareil, qui a prouvé son efficacité après son expérimentation est "200 fois moins coûteux que les caméras importés". Il est conçu pour être développé pour devenir automatique à travers le robot au cas où des organismes le prennent en charge, a souligné Farouk Ansa, un mordu de l’électronique et que des circonstances personnelles ne lui ont pas permis de suivre des études universitaires.

Cette première rencontre nationale des inventions de jeunes, qui poursuivra ses activités jusqu’au 5 juillet, constitue une occasion pour ce jeune, dans le but de fournir des informations sur les moyens d’inscrire cette invention pour obtenir un brevet, a-t-on indiqué.

Pour rappel, ce rendez-vous scientifique, organisé par la direction de la jeunesse et des sports d’Oran et la ligue des activités scientifiques de jeunes, à l’occasion de la célébration du cinquantième anniversaire de l’indépendance, regroupe 60 jeunes issus de 12 wilayas du pays. (APS)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... 500-m.html

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Recherche Scientifique : Deux universitaires dénoncent (par Ziad Salah)

Dans leur bureau à la Cité du chercheur, les professeurs Guerid Djamel et Lakjaa Abdelkader ont animé un point de presse. Ces deux professeurs, avec six autres chercheurs, ont déposé un projet de recherche sur ce que pense la jeunesse algérienne au niveau de la Direction Générale du PNR (Plan National de la Recherche). Ce projet est bloqué depuis son dépôt en juin 2010 et l'équipe initiatrice ne connait pas les raisons de «ce refus qui ne dit pas son nom». Les deux professeurs nous ont expliqué que le projet devait être soumis à expertise au niveau du CRASC, puisque cet établissement a été désigné par le DG du PNR pour l'évaluation de tous les projets s'inscrivant dans le chapitre «Société et population ».
Tout en reconnaissant «les compétences du directeur de recherche de ce projet» et «celle de toute l'équipe », les experts du CRASC ont émis des réserves. En Juin 2011, un recours a été déposé au niveau de ce centre de recherche, affirment les conférenciers, preuves à l'appui. Devant le silence de cet établissement, un second recours a été adressé au DG du PNR, avec copie adressée au ministre de l'Enseignement Supérieur. Depuis janvier 2012, cette direction chargée de chapeauter les recherches scientifiques universitaires «n'a pas daigné nous répondre» ajoute-on. «Pourquoi on veut nous empêcher de comprendre comment fonctionne notre société ? » s'interroge le Professeur Abdelkader Lakjaa. S'exprimant sur le projet lui-même, il nous explique qu'il s'agit d'une enquête à entreprendre au niveau national, où les jeunes devront avoir la parole pour exprimer leurs préoccupations et leur vision du monde. Pareille enquête n'a jamais été entreprise chez nous, alors qu'au Maroc et en Tunisie, on cite au moins une demie-douzaine d'entreprises de ce type, ajoute le Pr. D. Guerid. On nous indique que toutes les catégories des jeunes (déscolarisés, habitants la périphérie, habitants les centres urbains,…) ont été retenus dans le canevas de l'enquête qui doit toucher des milliers de jeunes, ajoute-on. Répondant à une question, Lakdjaâ nous affirme que toutes les organisations internationales «sont preneuses» d'un pareil travail de recherche. «Mais par principe, nous estimons que nous avons le droit de faire la recherche avec les budgets que dégage l'Etat à cet effet» tonnera notre interlocuteur.

Dans ce cadre, on nous précise que le PNR consacre des sommes colossales pour la recherche scientifique. Dans une émission à la chaîne 3, son directeur avait reconnu que les projets retenus ne répondent pas aux standards internationaux. Le Pr Djamel Guerid nous parlera d'un autre projet de recherche bloqué. Il porte sur la perception des étudiants de leur université, un domaine où il est spécialisé puisqu'il s'y intéresse depuis des décades. Cinq des doyens de fac qu'il a contactés lui ont facilité la tâche de faire circuler son questionnaire. Sauf celui de la Faculté des Sciences Médicales. Après examen du questionnaire, on lui répond que «certaines questions sont déplacées». Or, nous explique-t-il, le questionnaire a été établi avec la participation des étudiants dans le cadre d'un cours de Méthodologie. Au bout du compte, il se retrouve avec 539 questionnaires remplis et lui manque la centaine de la faculté des Sciences Médicales. «Ce qui rend le travail caduque» parce que dès le départ, nous avons tablé sur un échantillon comprenant les étudiants de troisième année de cette faculté. Le conseil de l'Ethique et de la Déontologie des universités a été saisi et doit se prononcer autour de cette affaire.

En clair, les deux Professeurs, qui n'ont plus rien à démontrer quant à leur compétence, sont réduits à se poser des questions presque basiques. «Est-ce que c'est encore possible de prétendre engager des recherches scientifiques dans notre pays ?» Si la réponse est négative « qui bloque les initiatives des chercheurs encore jaloux de leur autonomie intellectuelle ?» Les deux conférenciers affirment que l'Etat dégage des moyens conséquents pour la recherche. Ils ajoutent qu'ils ne solliciteraient pas des organismes étrangers et encore moins des universités étrangères. « Par principe » nous répète-t-on.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5170438
الباحثان اعتبرا القرار سابقة خطيرة ومساسا بالبحث العلمي
رفض مشروع تحقيق حول الشباب عشية الاحتفال بعيد الاستقلال

http://www.elkhabar.com/ar/watan/294669.html

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Sept jeunes s’illustrent à la première rencontre nationale des inventions de jeunes à Oran (07 Juillet 2012)

Sept jeunes inventeurs se sont illustrés à la première rencontre nationale des inventions de jeunes qui a pris fin jeudi soir à Oran.

Cet événement, d’une semaine, a été couronné par la remise de prix aux gagnants du concours des meilleures inventions dans les domaines de l’électronique, de l’environnement et de l’astronomie.

Dans la spécialité électronique, le premier prix a été décerné au jeune Farouk Ansi de Boumerdès, qui a inventé un panneau solaire automatique, alors que Makour Othmane de Tizi-Ouzou a remporté le deuxième prix pour avoir inventé un appareil de mesure des vibrations. Le troisième prix a été décerné à Ramzy Djiar de Sétif pour son invention d’une prise intelligente.

Le premier prix d’encouragement dans le domaine de l’environnement est revenu à Tewfik Djiar de Blida et le deuxième dans l’astronomie a été décerné au jeune Zadelmal Abdelaziz de Tizi-Ouzou.

Le Prix du Jury est revenu à l’association des activités de jeunes de la wilaya de Constantine qui a inventé un jeu éducatif intitulé "Un monde d’idées" et le prix de la meilleure organisation a été décerné à la maison de jeunes de Chlef.

Les jeunes, à travers ce rendez vous, organisé à l’occasion de la célébration du cinquantième anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, ont fait connaître leurs inventions, échangé les idées et mis en valeur leurs capacités scientifiques.

Cette rencontre, à laquelle ont participé 60 jeunes issus de 12 wilayas du pays a vu l’exposition de 20 inventions dans les domaines de l’électronique, de l’environnement et l’astronomie. Pour rappel, cette manifestation scientifique a été organisée par la Direction de la jeunesse et des sports en collaboration avec la ligue des activités scientifiques de jeunes. (APS)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... -oran.html

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Un plan d’investissement de 17,5 milliards de dinars pour l'Enie et l'Eniem
(...)
Deux centres de R&D seront créés à Sidi Bel Abbès et Tizi Ouzou

De même, deux centres de recherche et de développement seront créés à Sidi Bel Abbès pour l’Enie et à Tizi Ouzou pour l’Eniem (électroménager). Le plan de développement de la SGP‑Indelec porte également sur le développement de l’activité « intégration électronique » et la fabrication de cartes
électroniques, considérées comme le cerveau de chaque produit électronique ou machine.(...)
http://www.tsa-algerie.com/economie-et- ... 21391.html

C'est ce qui fait terriblement défaut à l'Algérie. Deux centres R&D relié à deux entités économiques!

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Chercher le classement 2012 en matière d'innovation de l'Algérie

http://www.globalinnovationindex.org/gi ... nkings.pdf

On a fait mieux que l'année dernière:
http://en.wikipedia.org/wiki/Global_Inn ... x_(INSEAD)

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Le secteur de l’Enseignement supérieur (à Laghouat) s’est vu accorder un programme de réalisation de 16 laboratoires de recherche, qui seront implantés au niveau du nouveau pôle universitaire de Laghouat, d’une capacité de 10.000 places pédagogiques, d’une unité de recherche en plantes médicinales et d’une base technologique, dont les travaux seront lancés incessamment.

La wilaya de Laghouat a bénéficié également d’un projet de réalisation d’un centre national de recherches en sciences islamiques et civilisation, premier du genre au niveau national, dont les travaux ont atteint un taux d’avancement de 70%, a rappelé le recteur de l’université.
http://www.algerie1.com/info-des-region ... ersitaire/

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Belle initiative:
Accord entre les centres de recherche algérien et coréen de la pêche (Par Mourad Arbani, 10/07/2012)

Le secteur de la pêche en Algérie sera renforcé en capacités scientifiques et technologiques à la faveur de la signature mardi à Alger d’un accord de jumelage entre le Centre National de Recherche et de Développement de la Pêche et de l’Aquaculture (CNRDPA) et le Centre de recherche coréen.

Selon le directeur du CNRDPA, Khaled Fliti, cet accord « vient en appoint aux premiers travaux enclenchés par le CNRDPA et le centre coréen notamment dans la maîtrise de l’élevage des crustacés à Skikda et à Ouargla ainsi que dans l’assistance technique aux chercheurs algériens dans le cadre des campagnes d’évaluation des ressources pélagiques et démersales ».

L’accord devrait contribuer à l’amélioration et au renforcement des capacités du secteur de la pêche et de l’aquaculture en Algérie et encadrer les programmes de recherche et développement du CNRDPA.

Un plan de formation est également prévu dans le cadre de ce jumelage, notamment dans la maîtrise des techniques de transformation, de valorisation et de conditionnement des produits de la pêche et de l’aquaculture.De même que le contrôle-qualité, la nutrition, la gestion sanitaire des élevages aquacoles, l’élevage des poissons et crustacés ainsi que la culture d’algues.

Pour M. Fliti, de nouveaux horizons s’ouvrent pour le CNRDPA avec la convention signée mardi. Le centre va désormais « se rapprocher de l’expérience coréenne et acquérir d’autres approches d’évaluation des ressources halieutiques à travers l’identification d’indices de recherche ».
http://www.algerie1.com/actualite/accor ... -la-peche/
Avatar de l’utilisateur

moudjahid
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 388
Inscription : 01 avril 2012, 03:00

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par moudjahid »

L'equipe Algérienne finit sur le podium (3eme) lors de la Microsoft Imagine Cup en Australie

Image
Image
The Klein Team
Algeria
Windows Azure Challenge
With majors in Electrical and Computer Engineering, studying at the best universities in Algeria, experience in Microsoft technologies(two MSPs), skills in project management, social entrepreneurship, leadership our team has a strong desire and an iron will to solve the world's toughest problems.
:arrow: http://www.imaginecup.com/CompetitionsC ... x#software
Image
Repose en paix Lamine Kara alias Kaiser. Allah Yerahmek.

komtara
Arif (عريف)
Arif (عريف)
Messages : 102
Inscription : 08 avril 2012, 15:24

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par komtara »

Voilà la vrai richesse de l’Algérie et encore bravo.
http://www.youtube.com/watch?v=lVnPP6wnzoA

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Des projets de recherches à l’USTO au service de la sécurité routière (PAR YAHIA BENAÏSSA, 11 JUILLET 2012)

Des travaux de recherche scientifique dans les universités algériennes offrent des réponses concrètes à des besoins réels comme la sécurité routière et la gestion de la circulation. Des résultats qui n’attendent qu’à êtres pris en charge et traduits dans des modèles économiques, avant de nous revenir, un jour, sous forme de biens et services importés. Ci-après, une présentation de deux projets innovants présentés à l’USTO d’Oran.
Deux projets de recherche prometteurs dans le domaine de la sécurité routière en Algérie ont été présentés à l’Université des sciences et de la technologie d’Oran (USTO). Il s’agit du « Système de détection de la somnolence au volant » et du « Système de visualisation et de gestion du flux automobile ». Fruit d’une année de recherche au sein du laboratoire « Signaux et images » du département électronique, de la faculté de Génie électrique de l’USTO. L’un des deux projets a été sélectionné pour prendre part à l’exposition des produits de la recherche qui se déroule du 07 au 20 juillet 2012 à la SAFEX d’Alger. Pour le directeur de recherche des deux projets, Belal Alshaqaqi, un expatrié palestinien, « outre les solutions qu’apportent déjà les premiers résultats de recherche aux différentes problématiques relatives à la circulation automobiles, les deux systèmes mis au point offrent une forte prédisposition à s’enrichir dans le temps de nouvelles fonctionnalités pour répondre aux besoins qu’imposeraient l’évolution du parc automobile et sa gestion dans l’espace ».
Les deux projets sont l’œuvre de deux équipes de chercheurs, composées de deux binômes: Baquhaizel Abdullah Salem et Ouis Mohamed El Amine pour la première et Bekhti Mohamed et Rahli Mehdi pour la seconde. Le projet relatif au « Système de détection de la somnolence du conducteur basé sur la vision », concerne la mise au point d’un système capable de détecter la somnolence et la fatigue chez les conducteurs automobiles. « C’est un système non intrusif. En d’autres termes, il n’influe nullement sur le comportement du conducteur ni sur ses aptitudes de concentration pendant qu’il conduit son véhicule. Et ceci parce que toutes les tâches réalisés par le système sont effectuées grâce à une petite caméra installée à l’intérieur du véhicule », explique M. Alshaqaqi. Le système vérifie d’abord la « présence ou pas du conducteur », et s’il est autorisé ou pas à conduire le véhicule. « Si un enfant est installé par exemple sur le siège du conducteur, le système n’autorise pas la mise en marche du véhicule », explique le directeur de recherche. Aussi, la décision de mise en marche du véhicule ne pourrait être ordonné que si le conducteur est dans la bonne position afin d’assurer un démarrage sécurisé. « Le système est capable également de détecter si le conducteur est distrait (inattention). Il est également doté de moyens lui permettant de détecter des comportements dangereux du conducteur et tout mouvement qui pourrait influencer négativement sur la performance de conduite », ajoute notre interlocuteur. Les résultats expérimentaux ont donné lieu à trois configurations : la première où le conducteur est normal, la seconde où le conducteur est fatigué (situation à risque) et la troisième où le conducteur est somnolent (situation de danger). Grâce à des prises de vues permanentes sur les yeux du conducteur, il est possible de capter et d’interpréter tout mouvement des yeux. Le système est capable de faire la distinction entre un simple clignement des yeux et un alourdissement des paupières sous l’effet de la fatigue et de la somnolence.

Une "précieuse innovation pour l’industrie automobile algérienne" naissante

Le système prend également en charge les mouvements de la bouche et peut détecter et interpréter un bâillement qui pourrait être synonyme de fatigue. « Tout signe de fatigue ou de somnolence est dès lors détecté et communiqué au conducteur grâce à une alarme sonore ». Ce système pourrait constituer, selon Alshaqaqi, « une précieuse innovation pour l’industrie automobile algérienne qui est sur le point de voire le jour ». Le deuxième projet du laboratoire « signaux et images » porte sur un « Système visualisation et de gestion du flux automobile ». Comme dans le premier projet, ce système est également basé sur l’utilisation de l’imagerie grâce à des caméras installées sur la voie publique dans des endroits stratégiques. La première étape du travail de l’équipe a consisté à calculer le nombre de véhicule qui se trouvant dans un point donné. Le but étant, dans un premier temps, de disposer de données fiables afin de réduire le flux automobile et prévenir la constitution de bouchons, mais aussi de partager ces informations avec les usagers de la route, notamment à travers Internet. Tout le système est géré dans une salle de contrôle où un serveur http local sécurisé reçoit les données avant de les traiter. Le système est non seulement capable de définir le nombre de véhicules se trouvant dans un point donné de la ville mais aussi d’en apprécier la vitesse (en détectant tout cas d’excès de vitesse) en prenant en compte tous les paramètres extérieurs tels que la vitesse du vent, l’état de la chaussée (glissante à cause de la pluie…). Grâce à des technologies comme celles qu’offre le GPRS, le système est même capable de prévenir l’automobiliste en cas d’excès de vitesse. C’est beaucoup mieux qu’un radar car, c’est selon l’usage que l’on voudrait du système, il peut être à la fois préventif ou, le cas échéant, répressif. Dans un deuxième niveau le système pourrait même se baser sur des panneaux de signalisation intelligents dont les indications pourraient être adaptées continuellement selon la situation ponctuelle du flux automobile, selon les explications des chercheurs engagés dans ce projet. « Si l’on arrive à franchir cette étape, on serait parmi les premiers au monde », affirme M. Alshaqaqi.
http://maghrebemergent.info/high-tech/8 ... tiere.html

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Sifax a écrit :Chercher le classement 2012 en matière d'innovation de l'Algérie
Maroc - 88ème au classement de l'indice mondial de l'innovation 2012 (16 JUILLET 2012)

Le Maroc est classée au 88ème rang en matière d'innovation, sur un total de 141 pays, à travers le monde, selon le classement international "The global innovation index 2012".

Placé sous le thème "le renforcement des liens dans le processus d'innovation pour la croissance mondiale", le rapport, le cinquième du genre, a été réalisé par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et l'INSEAD (institut européen d'administration
des affaires).

Le rapport s'appuie sur deux grands indices:l'efficacité de l'innovation et les moyens favorisant les activités innovantes mis en oeuvre par les pays concernés par le GII.

Ces moyens sont le cadre institutionnel, le capital humain et la recherche, l'infrastructure, le perfectionnement du marché, le perfectionnement des entreprises, les résultats en matière de connaissances et de technologies en plus des résultats créatifs (créativité immatérielle, créativité dans la production et les services, la créativité en ligne).

Au 'top five' des pays les plus innovants, figure la Suisse, avec un score de 68,2/100, suivie de la Suède (64,8), de Singapour (63,5), de la Finlande (61,8) et du Royaume Uni ((61,2).

Pour ce qui est des pays arabes, le Qatar se situe en haut du pavé (33ème rang), viennent ensuite les Emirats Arabes Unis (37ème), le Bahrain (41ème), Oman (47ème), l'Arabie Saoudite (48ème), la tunisie (59 ème), le Liban (61ème), l'Egypte (103ème) et L'Algérie (124ème).

Faut-il rappeler que, selon l'OMPI, l'indice mondial de l'innovation constitue un indicateur du rôle essentiel que joue l'innovation en tant que moteur de la croissance économique et de la prospérité.

Il se présente aussi comme un outil de comparaison précieux pour encourager le dialogue entre les secteurs public et privé, permettant aux décideurs, aux chefs d'entreprises et à d'autres parties prenantes d'évaluer en continu les progrès accomplis.
http://www.maghrebemergent.com/actualit ... -2012.html

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

moudjahid a écrit :L'equipe Algérienne finit sur le podium (3eme) lors de la Microsoft Imagine Cup en Australie
Un peu plus sur leur projet:
Q: En quoi consiste votre projet ?

R: Notre projet s’intitule « DiaLife ». C’est une plate-forme de santé en ligne révolutionnaire qui répond aux besoins des patients diabétiques et à leurs familles et leur rend la vie plus facile et plus simple en combinant les éléments de la gestion du diabète dans une solution simple, intuitive et multi support (Web, Windows 8, Windows Phone 7).

DiaLife est développée autour de Windows Azure Cloud permettant ainsi d’offrir des services de gestion de données avancés : donner des conseils à l’utilisateur selon son taux de glycémie et sa condition médicale, il permet un service de rappel, une DiaPedia de contenus diabétiques filtrés selon le profil de l’utilisateur mais aussi une communauté en ligne.
Ce système permet aux médecins ainsi qu’aux familles des diabétiques de suivre le sujet et d’interagir avec lui en ligne.
Lire l'interview ici: http://www.algerie360.com/algerie/l%E2% ... microsoft/

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

SKIKDA : DES SUD-COREENS POUR L'ELEVAGE DE LA CREVETTE (par A. Boudrouma)

Une convention de jumelage entre le Centre national de la recherche et du développement de la pêche et de l'aquaculture (CNRDPA) ET SON HOMOLOGUE SUD COREEN, LE NATIONAL RESEARCH FISHERIES AND DEVELOPPEMENT INSTITUTE (NRFDI), VIENT D'ETRE SIGNEE RECEMMENT.
Elle permet ainsi de mettre les jalons d'une coopération qui s'annonce fructueuse notamment au vu des actions d'ores et déjà initiées, notamment la concrétisation d'un investissement en partenariat qui a permis la naissance d'une ferme pilote d'élevage de crevette dans la commune de la Marsa à Skikda. Outre les spécialistes coréens déjà sur place depuis plusieurs mois pour assister techniquement l'élevage de la crevette, deux autres spécialistes M. EUNG OH KIM, Directeur général du NRFDI et Mme SU-KYOUNG Kim Expert viennent de visiter la ferme pilote pour s'enquérir de la situation et faire profiter les cadres de la ferme de leur expérience. Sur place, ils ont pris connaissance du fonctionnement de la ferme et de ses installations d'élevage de crevettes, et se sont intéressés tout particulièrement à la première expérience, unique en son genre en Afrique du Nord, consistant en un élevage de crevette locale, appelée crevette impériale ou encore «Penaeus kerathurus». Sans perdre de temps, les 2 experts Sud- coréens ont entrepris des analyses microbiologiques et virales sur des échantillons d'élevage de crevettes, au niveau du laboratoire propre de la ferme. Les résultats ayant montré que les sujets étaient indemnes de toute affection, les experts ont recommandé alors de procéder au lâcher en mer, des larves pléthoriques dépassant les capacités des étangs.

L'endroit retenu pour ce lâcher se trouve sur une partie du littoral de la Marsa, située non loin de la ferme, il a été choisi sur la base d'une analyse de ses spécificités notamment la température de l'eau de mer, sa profondeur, la présence de sable en sus de conditions météo favorables…, constituant ainsi un milieu naturel idoine, favorisant le développement de la crevette et permettant d'enrichir la biomasse. S'agissant d'une espèce autochtone, le Directeur de la pêche de Skikda, M. Hamid Brahmia, a soutenu qu'aucun effet négatif sur l'environnement n'est à craindre. Il soulignera en outre qu'avec un suivi de ce lâcher avec les services concernés, il est possible d'envisager l'éventualité de préparer dans les écloseries de la ferme des larves, des alevins ou des naissains (larves d'huitres ou de moules) pour des espèces autochtones en voie de disparition.

Enfin, il a revele que lors de leur visite, les 2 experts sud-coreens ont reconnu que les bassins réalisés par la partie algérienne dans le cadre de l'extension de la ferme sont plus performants que les bassins initiaux, realises par la partie coréenne. A noter que la première production de crevette imperiale est prevue pour le mois de novembre de l'annee en cours.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5170926

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

ابتكر جهاز امتصاص الغاز والغبار والدخان
مخترع تتجاهله الجزائر وتدعوه قطر وماليزيا والسعودية لتبنّي أفكاره

http://www.echoroukonline.com/ara/articles/138215.html

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La recherche scientifique en Algérie

Message par Sifax »

Noureddine Melikechi est un scientifique algérien qui a participé à la mission américaine "Curiosity" pour explorer la planète Mars. Qui est donc ce scientifique?
NOUREDDINE MELIKECHI, UN PHYSICIEN ALGÉRIEN À LA NASA (09 Août 2012,

"La planète Mars est aujourd'hui un laboratoire pour nous. Nous découvrons beaucoup de choses". Ce sont là des déclarations du chercheur algérien, docteur Noureddine Melikechi, professeur à la Delware State Univesity et membre d’une équipe à la National Aeronautics and Space Administration (NASA).

Le physicien atomiste algérien est actuellement directeur d’un programme d’exploration sur la planète Mars. Noureddine Melikechi occupe également le poste de Doyen de la Faculté à l'université du Delaware aux États-Unis. Dr Melikechi a, par le passé, développé et breveté une technique de détection des signes précoces du cancer épithélial de l'ovaire.

Le physicien Algérien a reçu le Prix 2012 du Delaware Bio pour la recherche académique de la Delaware Association BioScience.
http://www.nessnews.com/choc-buzz/dr-no ... -nasa-2547
[video]http://www.youtube.com/watch?v=7MEX7eHM ... r_embedded[/video]
Dr.Noureddine Melikechi : «Le problème de la fuite des cerveaux peut devenir une opportunité» (Par Kahéna Bousdira, 10 Décembre 2011)

Physicien atomique et chercheur à la NASA, Nous livre, dans cet entretien qu'il nous a accordé, sa vision du développement de la recherche scientifique en Algérie. Il suggère une approche volontariste, basée sur l'effort conjugué des milieux universitaires et des pouvoirs publics.
Les Circuits de l’Eco :
Q: Nous avons, lors de notre bref échange, évoqué le nationalisme. Et pour rester dans un contexte algérien et africain, choisissons plutôt l'idée de néo-nationalisme. C'est un courant qui appelle à la mobilisation des jeunes peuples pour poursuivre leur développement. Seriez-vous d'accord avec l'idée que notre peuple est encore fragile et nécessite une mobilisation ?

R (Noureddine Melikechi) : Je ne pense pas qu’il existe de peuple fragile, mais des peuples qu’on a essaye de fragiliser pour une raison ou une autre, par une méthode ou une autre, dans un moment de l’histoire ou un autre, sûrement. L’histoire nous montre que de telles tentatives sont vouées à l’échec car les peuples ont cette capacité de tracer leurs propres chemins. Ceci dit, et pour répondre directement à votre question, le peuple algérien n’est pas fragile. Bien au contraire, et il l’a prouve a maintes reprises. Quand on a parlé de nationalisme, c’était en référence à la globalisation de la ressource humaine et particulièrement scientifique. Le développement d’idées innovatrices n’est pas l’apanage d’un peuple ou d’un autre, mais requiert des conditions spécifiques pour le nourrir, qui malheureusement n’existent pas encore partout. C’est pourquoi la science, l’innovation et la pensée intellectuelle n’ont pas de frontières rigides et en fait, n’en ont presque jamais eues. A un certain moment de l’histoire humaine, il arrive que certaines sociétés récoltent les investissements qu’elles ont faits dans le développement de leurs ressources humaines et infrastructurelles. Pour atteindre ce stade, Il faut savoir rester focalisé, être patient et croire en nos enfants.

Q: Pour beaucoup de pays, dont l'Algérie, la "fuite des cerveaux" est un réel problème. Et nous comprenons tous, très bien, ce qui mène à cette situation. Pourriez-vous nous dire quelle est votre réflexion personnelle sur cette question ?

R: Il est, à mon avis, utile de rappeler que la fuite des “cerveaux” n’est pas exclusive à l’Algérie. Cette circulation de capital humain possédant de l’expertise scientifique, technique et/ou intellectuelle se fait fréquemment de pays où les conditions nécessaires à l’épanouissement scientifique ne sont pas aussi fortes que celles des pays d’accueil. Ceci pour diverses raisons. J’ajouterai que pour certains pays cette circulation n’est non plus pas exclusive aux “cerveaux”. Les raisons qui font que ces personnes quittent leur pays ou n’y reviennent pas sont elles toujours les mêmes?
Je ne le pense pas. Par contre, je pense qu’il existe un dénominateur commun qu’il va falloir, si nous voulons réellement parler de ce phénomène, identifier avant de proposer des solutions potentielles. Il est souvent admis que la fuite des cerveaux constitue un réel problème. Je vous invite à examiner cette affirmation si vous le voulez bien. On peut l’aborder sous divers angles. Je vais en présenter brièvement deux: (1) On peut se dire que l’Algérie produit des personnes pour qu’elles puissent accompagner son développement économique, social, technologique, ..., etc. En d’autres termes, à être des citoyens engagés dans le développement présent et futur de notre pays et que en grande partie, ces personnes ne reviennent pas y exercer leurs connaissances. Ceci implique, à première lecture, une perte. En fait, si ces personnes se trouvaient en Algérie, est-ce qu’elles pourraient apporter le plus attendu d’elles? Faut-il qu’elles prouvent leurs compétences a l’étranger pour qu’elles soient sollicitées et encouragées? Admettons que ces personnes veuillent revenir au pays pour y travailler. La question que l’on peut se poser est: au sein des institutions académiques, des institutions de recherches et de développement, de nos compagnies de technologie et d’autres secteurs, y a-t-il des structures connues, des bureaux que l’on peut approcher pour connaître les problèmes technologiques qui existent ou pour éventuellement proposer des idées ? A ma connaissance, il existe principalement une gestion administrative centralisée. Toutefois, les cerveaux qui existent et se trouvent en Algérie sont évidemment mieux placés que moi pour répondre a ces questions. La façon dont ces personnes sont appelées à être impliquées dans le développent du pays donne, surtout pour celles qui se trouvent en dehors de leur pays, une image de la réalité. (2) Ces “cerveaux” qui sont à l’étranger peuvent-ils apporter un plus, tout en étant physiquement en dehors de l’Algérie? Est ce qu’il y a des efforts soutenus pour les intégrer dans le processus de développement du pays? Je pense que ces dernières années, il y a un effort dans ce sens et j’en suis ravi. Mais il va falloir approfondir la réflexion en prenant en compte les contraintes des uns et des autres. A mon avis, il va falloir travailler ensemble sur le long terme pour dégager une vision claire et cohérente de ce que l’on veut et définir des buts précis auxquels des ressources seront identifiées et attachées. Certains pays -asiatiques notamment- ont trouvé des solutions adéquates et adaptées à leurs besoins. L’Algérie a les moyens de le faire. A mon avis, la fuite des “cerveaux” est un problème comme vous le dites, mais ce problème peut devenir une opportunité pour peu qu’on le veuille. On pourra faire alors de la “fuite des cerveaux” une “source additionnelle de savoir et d’expérience au service de l’Algérie.

Q: Vous avez démarré votre activité en Algérie ; je pense, donc, que vous connaissez la situation de la recherche scientifique ici. Il est question, aujourd'hui, de réaliser d'importants investissements dans ce domaine, de construire des villes pépinières de sciences, etc. Néanmoins, si l'argent et les infrastructures sont nécessaires, il faudrait de surcroit une impulsion qui agirait un peu comme une étincelle de vie. Partagez- vous ce point de vue?
Si oui, comment faire partir l'étincelle?

R: Au risque de me tromper et à ma connaissance, la recherche universitaire en Algérie a reçu ces dernières années des investissements financiers étatiques plus important que par le passé. Qu’il s’agisse d’investissements directs dans les universités algériennes existantes déjà, ou appelées a être créées, ou pour la construction de nouvelles entités technologiques, ou encore pour encourager le partenariat entre les laboratoires de recherches académiques (entre eux) et avec les centres de recherché et développement de la sphère économique est en soit excellent pour le pays. Est ce suffisant ? Tout dépend de ce que l’on veut atteindre comme objectifs. Pour que cette étincelle puisse durer dans le temps, jusqu’à ce qu’elle devienne autosuffisante, il faut qu’au moins deux conditions soient réunies. Premièrement, que cet investissement initial se fasse dans la durée, sans ou avec un strict minimum de contraintes administratives, d’ailleurs souvent inefficaces, contraignantes et inutiles. Deuxièmement, que d’autres secteurs s’impliquent. Je citerai, à titre d’exemple, le législatif, le foncier, le formateur en main d’oeuvre qualifiée, l’innovateur, le formateur en managers d’entités scientifiques et technologiques, l’évaluateur de programmes scientifiques et technologiques et bien sur le financier par le biais d’investisseurs prêts à accompagner, sur le long terme, des activités innovatrices de technologie. En fait, on parle de développement d’une vision. Quelle recherche, pour quels buts et pour quel impact sur la société ? Et du développement d’une stratégie globale pour que cette vision devienne réalité. Des problèmes apparaitront le long de ce chemin ardu, mais il va falloir être patient et ne pas changer brusquement de cap. Je pense qu’avec une bonne vision et une bonne stratégie, de légères corrections seront suffisantes. Dans le domaine scientifique et technologique, l’”échec” peut être un investissement important, à condition qu’on en tire les leçons. Cette étincelle aura alors de fortes chances de servir de tremplin pour renforcer le développent économique du pays et assurer un essor économique basé sur les connaissances et l’innovation. En exemple, je citerai une donnée: durant les 50 dernières années, l’innovation scientifique et technologique compte pour environ 50% de la croissance économique des USA. Je crois que cela n’est pas négligeable et devrait être pris en compte dans nos réflexions
http://www.lce-algerie.com/entretiens/1 ... niter.html
Répondre

Revenir à « Actualités en Algérie »