Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...]

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tayeb
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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

Message par tayeb »

Il n'a pas plus pollueur que le charbon, si ça c'est une énergie d'avenir l'humanité est pas dans la mouise.
Prêt BIE : les centrales de Vladivostok migrent du charbon vers le gaz naturel

Tirée par la rapide industrialisation des pays comme la Chine et l’Inde, la consommation mondiale de charbon a fortement augmenté au cours de la première décennie du 21ème siècle. Le charbon représente actuellement un tiers de la consommation mondiale d’énergie, devant le pétrole qu’il devrait d’ailleurs supplanter d’ici 2020. S’il s’agit de la source d’énergie fossile la moins chère, le charbon est également la plus polluante. La Banque Européenne d’Investissement (BEI) vient donc d’annoncer l’octroi d’un prêt de 100 millions d’euros à la Russie afin de soutenir la conversion des centrales à charbon de Vladivostok en centrale à gaz naturel, énergie fossile bien plus respectueuse de l’environnement.



Moderniser les technologies dans l’Extrême-Orient russe

Afin de soutenir l’efficacité énergétique et la réduction des émissions de CO2 dans le secteur de la production d’électricité en Russie, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) a décidé d’accorder un prêt de 100 millions d’euros pour “la modernisation des technologies de production d’électricité et de chaleur à Vladivostok”. Un accord qui s’inscrit dans le cadre d’un plus vaste programme visant à favoriser l’utilisation du gaz, en lieu et place du charbon, comme source d’énergie primaire dans l’Extrême-Orient russe.

Ce prêt a été accordé à la Russie au titre du Mandat Climat qui vise, en outre, à favoriser le développement de projets atténuant les changements climatiques dans les pays voisins de l’Union Européenne (Russie donc, mais aussi Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, Moldavie et Ukraine). Ainsi, cette aide financière servira à la construction de 3 nouvelles centrales de cogénération qui remplaceront les anciens systèmes fonctionnant au charbon.

Ces trois turbines de 46,5 MW seront associées à “un générateur d’eau chaude à récupération de chaleur” et contribueront donc à l’approvisionnement de la région à la fois en électricité (50.000 logements alimentés) et en chaleur.

La construction de ces équipements modernes permettra également au sud de la région de Primorie de faire face à ses problèmes de pénurie énergétique.

Gaz naturel versus charbon

Quatrième producteur mondial d’électricité, la Russie voit sa production d’électricité largement dominée par les énergies fossiles. Avec des réserves estimées à 173 milliards de tonnes de charbon, le pays possède les secondes plus importantes réserves du monde. Toutefois, s’il s’agit de la ressource énergétique la plus abondante sur Terre (hormis les énergies renouvelables), c’est une énergie qui a beaucoup d’effets néfastes pour l’environnement (déforestation, pollution…) : à énergie générée équivalente le charbon émet 30% de dioxyde de carbone de plus que le pétrole.

C’est la raison pour laquelle les énergéticiens sont encouragés à utiliser des technologies plus sobres en carbone. Energie fossile la plus respectueuse de l’environnement, le gaz naturel constitue une alternative au charbon, au pétrole et au mazout pour les centrales électriques thermiques modernes.
https://www.lenergieenquestions.fr/pret ... z-naturel/
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DarkSideoftheMoon
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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

Message par DarkSideoftheMoon »

tayeb a écrit :Il n'a pas plus pollueur que le charbon, si ça c'est une énergie d'avenir l'humanité est pas dans la mouise.
Prêt BIE : les centrales de Vladivostok migrent du charbon vers le gaz naturel

Tirée par la rapide industrialisation des pays comme la Chine et l’Inde, la consommation mondiale de charbon a fortement augmenté au cours de la première décennie du 21ème siècle. Le charbon représente actuellement un tiers de la consommation mondiale d’énergie, devant le pétrole qu’il devrait d’ailleurs supplanter d’ici 2020. S’il s’agit de la source d’énergie fossile la moins chère, le charbon est également la plus polluante. La Banque Européenne d’Investissement (BEI) vient donc d’annoncer l’octroi d’un prêt de 100 millions d’euros à la Russie afin de soutenir la conversion des centrales à charbon de Vladivostok en centrale à gaz naturel, énergie fossile bien plus respectueuse de l’environnement.



Moderniser les technologies dans l’Extrême-Orient russe

Afin de soutenir l’efficacité énergétique et la réduction des émissions de CO2 dans le secteur de la production d’électricité en Russie, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) a décidé d’accorder un prêt de 100 millions d’euros pour “la modernisation des technologies de production d’électricité et de chaleur à Vladivostok”. Un accord qui s’inscrit dans le cadre d’un plus vaste programme visant à favoriser l’utilisation du gaz, en lieu et place du charbon, comme source d’énergie primaire dans l’Extrême-Orient russe.

Ce prêt a été accordé à la Russie au titre du Mandat Climat qui vise, en outre, à favoriser le développement de projets atténuant les changements climatiques dans les pays voisins de l’Union Européenne (Russie donc, mais aussi Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, Moldavie et Ukraine). Ainsi, cette aide financière servira à la construction de 3 nouvelles centrales de cogénération qui remplaceront les anciens systèmes fonctionnant au charbon.

Ces trois turbines de 46,5 MW seront associées à “un générateur d’eau chaude à récupération de chaleur” et contribueront donc à l’approvisionnement de la région à la fois en électricité (50.000 logements alimentés) et en chaleur.

La construction de ces équipements modernes permettra également au sud de la région de Primorie de faire face à ses problèmes de pénurie énergétique.

Gaz naturel versus charbon

Quatrième producteur mondial d’électricité, la Russie voit sa production d’électricité largement dominée par les énergies fossiles. Avec des réserves estimées à 173 milliards de tonnes de charbon, le pays possède les secondes plus importantes réserves du monde. Toutefois, s’il s’agit de la ressource énergétique la plus abondante sur Terre (hormis les énergies renouvelables), c’est une énergie qui a beaucoup d’effets néfastes pour l’environnement (déforestation, pollution…) : à énergie générée équivalente le charbon émet 30% de dioxyde de carbone de plus que le pétrole.

C’est la raison pour laquelle les énergéticiens sont encouragés à utiliser des technologies plus sobres en carbone. Energie fossile la plus respectueuse de l’environnement, le gaz naturel constitue une alternative au charbon, au pétrole et au mazout pour les centrales électriques thermiques modernes.
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:+1: Si Tayeb, merci
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sadral
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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

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Réalisation de 20 centrales photovoltaïques avant l’été 2014

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Vingt centrales photovoltaïques seront réalisées avant l’été 2014, afin de réduire les tensions sur l’offre d’électricité, a annoncé, jeudi, le ministre de l’Energie et des mines, Youcef Yousfi.

Il a déclaré que “nous avons décidé de construire une vingtaine de centrales photovoltaïques d’ici l’été 2014 qui vont participer à la satisfaction des besoins nationaux en électricité, notamment durant l’été”.

S’exprimant devant la presse en marge d’une séance de questions orales au Conseil de la Nation, le ministre a précisé que le projet en question “est en phase d’acquisition des équipements” sans fournir de précisions sur le montant de l’investissement ou encore sa capacité de production électrique.

Néanmoins, Yousfi a précisé que le montage des centrales sera assuré par Sonelgaz et les fournisseurs des équipements tout en soulignant que l’Algérie recourra à l’importation des centrales, dans un premier temps.

Mais, à l’avenir, ces centrales seront construites “avec nos propres moyens avec la mise en service de l’usine de panneaux photovoltaïques de Rouïba”, a-t-il indiqué.
http://www.algerie1.com/actualite/reali ... lete-2014/
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

Message par AAF 2020 »

Algérie-France : vers la production de 100.000 panneaux photovoltaïques/an à Batna

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ALGER - Une joint-venture algéro-française "Aurès Solaire" compte lancer, en mars prochain, une usine de fabrication de panneaux photovoltaïques à Batna avec une cadence de production de 100.000 panneaux annuellement, a indiqué son PDG, Hocine Nouacer.
Implantée dans la zone industrielle d’Aïn Yagout, cette usine "produira 100.000 panneaux photovoltaïques, pièces maîtresses de la technologie de l’énergie solaire, dont un taux de 75% sera destiné à l’exportation", a précisé à l’APS M. Nouacer.
Aurès solaire s’est engagée à exporter vers l’Inde ses panneaux photovoltaïques "made in Algeria" dans le cadre d’un plan de charge qui s’étalera sur trois ans, selon le premier responsable de cette société.
Le reste, soit 25% de sa production, sera commercialisé en Algérie sous forme de kits solaires, a-t-il ajouté.
"Notre usine sera l’une des plus importantes en Afrique et produira des panneaux de la dernière génération dotés d’une capacité annuelle de 25 Mégawatts (MW)", a-t-il précisé.
L’objectif à court terme d’Aurès Solaire est d’augmenter "très rapidement" la capacité de production de 25 à 50 MW afin de répondre aux besoins du marché intérieur et à l’exportation.
Selon le directeur, les produits d’Aurès solaire sont certifiés par TUV (Technischer Uberwachungsverein), un organisme de contrôle allemand travaillant à la validation des produits notamment les installations énergétiques, pour protéger l’environnement et la santé humaine.
Nouveau venu sur le marché algérien du photovoltaïque, Aurès solaire est une société mixte détenue par un privé algérien et le groupe français Vincent Industrie, conformément à la règle 51/49 sur l’investissement étranger. Le montant global de cet investissement avoisine les 10 millions d’euros.
Le pacte d’actionnariat de cette joint-venture sera signé lors de la visite en Algérie les 16 et 17 décembre d’une importante délégation française composée de chefs d’entreprises que conduira le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault.
M. Ayrault co-présidera, à cette occasion, avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, la première réunion du Comité intergouvernemental algéro-français de haut niveau, nouvelle instance de dialogue régulier entre les gouvernements des deux pays.
La création de ce projet avait été convenue lors de la visite du président français François Hollande en Algérie en décembre 2012.
Le pacte d’actionnariat prévoit l’acquisition, dans deux ans, des technologies les plus récentes dans le domaine de l’énergie solaire.
Vincent Industrie avait développé pendant neuf ans une nouvelle technologie "innovante et économique" appelée NICE (New industrial cells encapsulation) qui constitue une "vraie rupture dans la fabrication des modules", a souligné M. Nouacer.
Selon ce responsable, l’usine d’Aurès Solaire sera inaugurée en mars 2014 lors d’une cérémonie officielle à laquelle prendront part des responsables algériens et français.
http://www.aps.dz/Energie-solaire-une-j ... nture.html
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BerrouLana
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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

Message par BerrouLana »

Je remercie mes camarades pour ces articles, c'est bien d'avoir une longueur d'avance dans la perspective de préserver les ressources fossiles (si on va bel et bien la préservée si on utilise à 100% que des énergies renouvelables) mais j'ai une question pour les techniciens dans la matière ou pour les observateurs : un panneau solaire est-il efficace réellement ? je parle précisément si ces panneaux sont utilisés dans notre grand sud pour une consommation rentable. là, la rentabilité je la vois comme un mirage dans la mesure qu'il faut bien prendre en considération les ressources fossiles déjà utiliser pour extraire les matières rares pour les cellules photovoltaïques !

Personnellement, un panneau solaire produise vers 250 watts ou un peu plus, un climatiseur ordinaire a besoin de 900 watts pour qu'il fonctionne normalement, combien de panneau pour faire fonctionner des chambres froides, des stations-relais, de l'éclairage public et pour toutes nos ampoules d'une maison dans le sud ?!!

La question du solaire reste très relative en Algérie. Il ne faut pas des simples plans, mais des stratégies, sinon...
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Sifax
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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

Message par Sifax »

Le but étant d'avoir une petite partie de photovoltaïque dans notre mix énergétique. Il ne s'agit nullement d’arrêter la production de l’électricité à partir du gaz (qui est la plus économique pour nous pour l'instant).

Surtout avec notre système de subventions, le photovoltaïque n'est pas du tout rentable. Mais son utilisation rentre dans une stratégie à long terme qui vise plutôt la maîtrise de cette technologie qui coûtera moins avec le temps et au fur et a mesure de la maîtrise, mais aussi et surtout, nos hydrocarbures ne vont pas rester ici indéfiniment et le modèle économique (prix - subventions) changera aussi tôt au tard.

Au jour d'aujourd'hui le photovoltaïque est intéressant là où il est difficile de faire rentrer le réseau interconnecté. Imagine une petite agglomération en plein milieu du désert, faire parvenir le réseau électrique sur de très longs kilomètres pour seulement quelques maisons est économiquement pas faisable. Le photovoltaïque permet de satisfaire justement ces besoins.

Mais il y a d'autres sources pour notre mix qu'il ne faudra pas ignorer, notamment de solaire thermique et pourquoi pas le nucléaire.

tayeb
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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

Message par tayeb »

BerrouLana a écrit :Je remercie mes camarades pour ces articles, c'est bien d'avoir une longueur d'avance dans la perspective de préserver les ressources fossiles (si on va bel et bien la préservée si on utilise à 100% que des énergies renouvelables) mais j'ai une question pour les techniciens dans la matière ou pour les observateurs : un panneau solaire est-il efficace réellement ? je parle précisément si ces panneaux sont utilisés dans notre grand sud pour une consommation rentable. là, la rentabilité je la vois comme un mirage dans la mesure qu'il faut bien prendre en considération les ressources fossiles déjà utiliser pour extraire les matières rares pour les cellules photovoltaïques !

Personnellement, un panneau solaire produise vers 250 watts ou un peu plus, un climatiseur ordinaire a besoin de 900 watts pour qu'il fonctionne normalement, combien de panneau pour faire fonctionner des chambres froides, des stations-relais, de l'éclairage public et pour toutes nos ampoules d'une maison dans le sud ?!!

La question du solaire reste très relative en Algérie. Il ne faut pas des simples plans, mais des stratégies, sinon...
Trop content de te lire :Algeria:
On arrive à la troisième génération de panneaux solaire et ça ne décolle toujours pas pour plusieurs raisons , l'investissement est lourd, le retour sur investissement est long et pas assuré, également une dépendance pour la fabrication et la R&D dans ce domaine ( allemand et chinois se tire dessus à coup de dumping au point d'abreuvé d'aide des sociétés qui les fabriquent pour qu'elles ne déposent pas le bilan) , c'est pas pour nous ça sauf au niveau domestique mais pas a l'échelle industrielle.

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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

Message par AAF 2020 »

Énergie solaire: le chinois Yingli lance une usine avec Sonelgaz

Le géant chinois Yingli Green Energy, fabricant de panneaux photovoltaïques connu sous l'appellation «Yingli Solar», annonce, ce lundi 16 décembre, avoir remporté un projet d’installation d’une usine de cellules photovoltaïques à hauteur de 233 mégawatts en Algérie.
Pour cela, Yingli Solar a formé un consortium avec Sinohydro Corporation, Hydrochina Corporation et côté algérien Shariket El Kharaba wa el Taket el Mouadiadia (SKTM), filiale de Sonelgaz. Ce consortium algéro-chinois entamera la construction de l’usine à partir de janvier prochain pour une durée de 8 mois.
L'Algérie compte déployer pour 22 gigawatts d'énergie renouvelable d'ici à l'année 2030.
http://www.tsa-algerie.com/actualite/it ... c-sonelgaz

Sifax
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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

Message par Sifax »

Confirmation:
Projet de modules photovoltaïques
Sonelgaz attribue le marché aux chinois
(21/12/2013)

Un appel d’offres lancé par le groupe Sonelgaz pour la réalisation de projets de modules photovoltaïques en Algérie a été attribué à un consortium chinois, constitué de Yingli Green Energy Holding, Hydrochina et Sinohydro Corporation, une filiale de Sinohydro Group.
(...)
http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 52_289.php

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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

Message par AAF 2020 »

Production énergétique, 2013 : Année de lancement du programme des énergies renouvelables
Le développement des énergies renouvelables en Algérie revêt un intérêt particulier pour les pouvoirs publics qui tendent de donner un nouvel essor à ce secteur en vue de les substituer aux énergies fossiles dont les ressources se font de plus en plus rares.
Pour la mise en œuvre et la concrétisation des plans et des objectifs arrêtés, les pouvoirs publics ont procédé à l’adoption d’un cadre juridique favorable, la création d’une multitude d’organismes œuvrant dans ce secteur et le lancement d’importants projets. En effet, la recherche scientifique et le développement technologique dans le domaine des énergies renouvelables se feront autour de programmes spécifiques ayant un impact direct sur la réalité socioéconomique du pays. Les principaux objectifs scientifiques assignés à chacun des programmes consistent à évaluer les gisements énergétiques renouvelables, à maîtriser et optimiser les procédés de conversion, de transformation et de stockage de ces énergies et à développer un savoir-faire nécessaire, allant de l’étude jusqu’à la réalisation des installations sur site. Le programme mis en place ces dernières années, sur les énergies renouvelables et le développement durable, est un signal suffisamment fort en direction de la communauté des chercheurs nationaux et internationaux pour affirmer l’adhésion de notre pays aux développements des ressources renouvelables et leurs applications. Ainsi et en vue de consolider les acquis du programme national antérieur de recherche dans le domaine des énergies renouvelables, les actions à entreprendre visent l’évaluation du gisement énergétique y afférent, à développer les techniques, les procédés, les matériaux ainsi que la maîtrise des systèmes.
Pour ce faire, des accords de coopération en matière d’énergies alternatives ont déjà été signés avec plusieurs pays, notamment la France, les Etats-Unis, le Brésil, la Russie, la Chine et l’Allemagne. Un autre aspect couvert par ce nouveau plan consiste à maintenir la place de l’Algérie en tant que fournisseur d’énergie à l’Europe et de futur fournisseur d’énergie propre. C’est dans ce sens que le ministre de l’Energie et des Mines a présenté 60 projets dans le domaine des énergies renouvelables devant propulser la production algérienne d’électricité à partir de ces énergies alternatives à 3.000 MW à l’horizon 2020.

40% des besoins en électricité à partir des énergies renouvelables en 2020
En effet, l’Algérie compte produire à l’horizon 2020 autant d’électricité à partir des énergies renouvelables qu’elle en produit actuellement à partir de ses centrales alimentées au gaz naturel. Cet ambitieux programme de développement des énergies renouvelables devrait permettre à l’Algérie de produire 40% de ses besoins d’électricité à partir des énergies renouvelables en 2020 et d’exporter vers l’Europe, en partenariat avec des acheteurs européens, 2.000 MW d’énergies renouvelables. La réussite de ce nouveau programme de développement des énergies renouvelables nécessite une bonne préparation en matière d’études et de mobilisation de financements. Il reste en effet tributaire d’une bonne préparation technique et financière. Un développement ambitieux des énergies renouvelables suppose nécessairement la réalisation d’infrastructures de transport adaptées aux capacités de production et aux besoins de consommation. Faut-il souligner que les premiers séminaires technico-économiques avaient été initiés vingt ans avant le démarrage des premiers investissements dans le domaine du dessalement de l’eau de mer. Aujourd’hui, l’Algérie est l’un des premiers pays en la matière dans la région Afrique du Nord et Moyen-Orient. Ainsi, l’Algérie ne veut pas être prise de court et veut être présente sur un marché porteur, déjà investi par les grandes puissances économiques. Pour ce faire, la première usine de silicium, produit entrant dans la production des panneaux solaires, sera prête incessamment. Toutes ces actions entrent dans le cadre d’une nouvelle stratégie qui met l’accent sur l’importance des sources d’énergies renouvelables. D’ci à 2019, l’Algérie devrait consommer entre 42 et 55 milliards de mètres cubes de gaz naturel et 16 500 à 20 000 MW d’électricité par année. Pour l’électricité produite à partir des énergies nouvelles, on prévoit entre 6 et 8% d’ici à 2020.
800 millions de dinars pour la recherche géologique
L’Algérie devrait s’engager, également, dans un projet en partenariat. Ces perspectives ambitieuses devraient assurer une sécurité énergétique au pays et même devenir une autre richesse comparable au pétrole. Il s’agit d’un mégaprojet qui vise à créer d’ici 40 ans un vaste réseau d’installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, pour fournir à terme jusqu’à 15% de la consommation d’électricité de l’Europe. Pour suivre le train énergétique, d’autres projets ont été entamés en Algérie, notamment la construction de trois centrales solaires (qui devraient produire 200 MW au total), l’usage des ampoules à basse consommation dans les ménages, la réalisation d’une centrale électrique hybride à Hassi R’mel et un parc éolien, construit à Adrar, qui devrait être fonctionnel en 2012 et produire 10 MW d’électricité. En outre, le gouvernement a décidé d’octroyer une enveloppe de 800 millions de dinars à l’organisme de recherche géologique et minière pour reprendre notamment l’exploration aurifère pour le compte de l’Etat. L’Algérie est classée à la 22e position mondiale en termes de potentiel en or. M. Yousfi a indiqué que le gouvernement algérien demande aux exploitants des mines de respecter leurs engagements. «La loi prévoit des sanctions et des avertissements et on peut aller jusqu’au retrait du permis d’exploiter», a souligné le ministre de l’Energie et des Mines. Ces projets, à terme, assureront au pays une richesse renouvelable. Ainsi, l’ambition de l’Algérie de s’engager dans les énergies renouvelables, à commencer par l’installation d’une première ferme éolienne à Adrar et du projet de partenariat pour l’exploitation solaire, est un premier pas dans l’ère de l’après-pétrole. Les enjeux sont capitaux autant pour l’avenir du secteur de l’énergie que pour le pays. La démarche de l’Algérie, en matière d’énergies renouvelables intègre les dimensions «maîtrise technologie, industrielle et sociale et commerciale ».
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sadral
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Hasni-Mekidèche : duel sous le soleil entre deux agendas de l'énergie renouvelable

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Les deux experts ont affiché à Adrar devant étudiants et experts allemands de Desertec, une franche divergence sur la soutenabilité d'une alternative d'énergie verte en Algérie. Juste un clivage sur l'agenda de la transition énergétique ?

La conférence organisée à l'université d'Adrar ce mercredi 08 janvier sur le thème de Desertec et des énergies renouvelables a révélé au nombreux public étudiant présent deux approches algériennes divergentes sur la question de l'agenda. La première, sceptique, a été portée par Mustapha Mekidèche, vice-président du CNES et expert énergétique ; la seconde, volontariste, par Toufik Hasni spécialiste de la filière renouvelable. Le déploiement des deux visions a fait des étincelles devant des invités allemands qui ont eu à arbitrer à leur corps défendant. Le tout en l'absence particulièrement remarquable, de tout représentant direct du ministère de l'énergie et des mines, de Sonatrach ou de Sonelgaz.

Mustapha Mekidèche a eu les faveurs de l'ouverture de la conférence, et s'est lancé rapidement dans une série de réserves sur la possibilité de l'émergence dans un délai temporel visible d'une demande européenne pour l'électricité solaire supposée venir à la rencontre de l'offre de la rive sud de la méditerranée, selon le concept de Desertec. Il en a pris pour preuve, l'effondrement du marché des entreprises liées au solaire et à l'éolien en Espagne et en Allemagne notamment. Il a évoqué le retard considérable pris dans l'interconnexion électrique européenne qui fait que l'Union Européenne n'est toujours pas un marché intégré pour un fournisseur d'électricité qui y entre. Il a cité le montant colossal de 100 milliards de dollars qu'il faudra mobiliser dans une Europe désargentée pour réaliser ce réseau interconnecté. Mustapha Mekidèche a pointé un retour en force du nucléaire dans les pays du nord de l'Europe, Grande Bretagne en tête, parié sur le maintien de l'essentiel du système électro-nucléaire français dans la durée. "Les français ne vont pas switcher comme cela. Ils sont d'ailleurs revenus sur les accords de Grenelle", explique-t-il. Il a parlé aussi du report allemand à 2020 des arbitrages sur la place du renouvelable une fois réalisée la sortie en cours du nucléaire. Mustapha Mekidèche s'est presque réjouit du retrait des investisseurs Espagnols du projet de la centrale solaire de 500 mégawatts à Ouarzazate au Maroc: "On nous a tellement parlé de Ouarzazate, voyez ce que cela devient", a-t-il dit, pointant un emballement irrationnel autour des projets des centrales solaires CSP (concentrée) encore économiquement immatures. Il a affirmé que son point de vue n'était " qu'un point de vue parmi d'autres en Algérie"; mais il a tout de même pris soin de souligner que celui de l'expert qu'il est, n'était pas très éloigné de celui du vice-président du CNES qu'il est également. Au bout de son scepticisme vis à vis de l'agenda des énergies renouvelables en Algérie, Mustapha Mekidèche s'est posé la question surprenante de savoir si la transition énergétique avait bien commencée en Europe. Une pointe qui a eu le don de gêner Mohamed Fechkeur, l'affable Président du groupe privé algérien RedMed, organisateur de cette conférence en partenariat avec l'université africaine de Adrar supposée, pour son entame, démarrer sur un plaidoyer franc pour les énergies renouvelables.

La crise a donné raison à Mekidèche, mais...
L'intervention de Mustapha Mekidèche n'a pas pu aller à son bout, le président de séance Abdelmadjid Attar n'ayant pas accordé plus de 10 minutes de rallonge à l'exposant, ce qui n'a pas été du goût du polémiste décidé à "faire passer" son "message". Elle a laissé un certain malaise dans le public venu plutôt entendre, au moins en guise d'introduction, un exposé sur la nécessité d'engager au plus vite la transition énergétique en Algérie. Certes Mustapha Mekidèche a rappelé que le gouvernement a publié en 2011 un programme ambitionnant de produire 40% de l'électricité à partir de sources renouvelables ; c'est-à-dire 22 gigawatts dont 10 gigawatts destinés à l'exportation. Mais c'était aussitôt pour montrer que le contexte énergétique européen n'était pas favorable pour accueillir de l'électricité verte maghrébine ou algérienne à l'échéance de 2020. Il a également repris à son compte, en insistant, la nécessité de profiter de ce programme pour intégrer localement les composants: "Aucun producteur arabe de pétrole n'a réussi à construire des équipements de l'industrie pétrolière chez lui. Il faut éviter de refaire cela avec le renouvelable". Mais tous les arguments empilés ainsi prenaient au fil des minutes l'allure d'un réquisitoire contre la prétention de faire entrer rapidement l'Algérie dans une transition énergétique en l'absence de certitudes fortes sur l'avenir économique des énergies renouvelables. Ce même discours a été tenu avec plus de sérénité par le conférencier, il y' a deux ans chez les allemands de l'organisme de coopération GTE à Alger. L'argumentaire est, depuis, devenu plus clivant et plus polémique. Sans doute parce que les évènements ont, il faut bien l'admettre, donné raison au scepticisme de Mustapha Mekideche. La crise économique européenne a réduit les perspectives de croissance de la demande d'électricité verte et réduit les subventions qui en soutenaient l'écosystème en Europe. Mais si le court terme des cinq années justifie la prudence défiante de Mustapha Mekidèche à l'égard de l'industrie du renouvelable, que dit le moyen terme des 10 à 15 ans ?

Le slide de Toufik Hasni qui change tout

Toufik Hasni, l'ancien PDG et fondateur de Neal, la filiale de Sonatrach et Sonelgaz pour les énergies nouvelles, a "choqué" le modérateur allemand du panel, Daniel Gerlach, directeur d'édition, lorsqu'il montra le slide de la prévision de croissance de la consommation énergétique domestique algérienne. Dans le scénario bas d'une simple poursuite du chemin de croissance actuelle de la demande de l'électricité, l'Algérie aurait besoin de 150 térawatts en 2030. Pour les produire, il faudrait 85 milliards de m3 de gaz: "autant vous dire tout de suite que nous les avons pas". Mais plus alarmant, le scénario n'est même pas soutenable en 2020 ou la consommation interne nécessiterait 60 milliards de m3 de gaz, également non disponible si un minimum d'exportations doivent se poursuivre. Le virage vers le renouvelable n'est presque plus un débat d'opportunité par les coûts en Algérie. Il devient un plan de substitution d'urgence à une ressource (le gaz naturel), incapable de fournir l'électricité aux Algériens, si leur consommation se développe selon le schéma actuel. L'affaire serait déjà entendue, si ce n'est que Toufik Hasni estime que le premier effort est celui des économies à faire pour infléchir le modèle de consommation. L'autoconsommation de Sonatrach par le gaspillage des gaz torchés à elle seule fait perdre jusqu'à 6,5 milliards de m3 de gaz par an qui pourraient servir à hybrider le solaire concentré pour assurer une continuité de la fourniture au réseau électrique de nuit. Sonelgaz pourrait faire le même effort sur ces vieilles centrales à gaz énergétivore, le secteur du résidentiel (les citoyens) doit à son tour entrer dans le plan de l'efficacité énergétique. Pas plus de 45 milliards de m3 dédiés à la génération de l'électricité en 2030, telle devrait être l'objectif à atteindre.

La soutenabilité du mix à fort composant d’ENR

Toufik Hasni a ensuite répondu point par point aux doutes émis par Mustapha Mekidèche sur la soutenabilité d'un mix à fort composant d'énergie renouvelable. Mais il le fera en l'absence de son polémiste, qui a choisi de prendre un peu de soleil durant l'intervention de l'ancien patron de Neal. L'engagement rapide en faveur du solaire notamment le CSP (le solaire concentré) peut aider, aux côtés des autres mesures d'économies, à gagner 600 milliards de mettre cubes de gaz en 25 ans. Les arguments pour cela sont simples: 170 000 térawatts disponibles au Sahara pour le solaire concentré, 10 000 térawatts pour le photovoltaïque, 1m2 de panneau solaire saharien équivaut entre un et deux barils de pétrole. Au-dessus d'un baril de pétrole à 100 dollars, l'électricité solaire est plus rentable. Si en plus une partie des subventions qui soutiennent l'énergie carbonée lui sont dédiées alors tout peut aller beaucoup plus vite. A commencer par Adrar même ou le pétrole du petit gisement de Hassi Sebaa est cédé à la sortie de la nouvelle raffinerie en dessous de son prix de revient et également au profit d'un partenaire chinois. Pour Toufik Hasni, la part du renouvelable actuelle dans la production d'électricité est de 0,017% et non pas de 2% comme l'a affirmé Mustapha Mekidèche avant lui. Elle dénote que le plan du renouvelable n'est pas engagé. "Il n'existe pas de volonté politique en faveur du renouvelable en Algérie. C'est une chose claire", précise-t-il. L'intervention de Mekidèche en avait, il faut le dire, laissé entrevoir un échantillon, même si celui-ci s'est défendu d'être contre le renouvelable. Pourtant, une dernière question posée dans un amphithéâtre devenu clairsemé au bout de 4 heures et demie de travaux va livrer le fond de la pensée de Mustapha Mékidèche: "Pourquoi fait-on encore la guerre dans le monde à cause du pétrole s'il va être remplacé par les énergies renouvelables ?". "Parce que le pétrole et le gaz vont rester très importants pendant encore de longues années" a répondu Mustapha Mekidèche. Il y a deux mois, Ali Hached, conseiller du ministre de l'énergie et des mines, épiloguait une intervention lors de la conférence organisée sur l'énergie par le FFS en des termes sensiblement équivalents. La controverse entre Toufik Hasni et Mustapha Mekidèche n'est finalement pas juste une affaire d'agenda de la transition énergétique.
http://www.maghrebemergent.info/energie ... lable.html
Le PDG de Desertec réclame à Adrar, des "chances égales" entre énergie fossile et renouvelable

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Les subventions des énergies non renouvelables sont de 400 milliards de dollars par an dans le monde, dont la moitié dans la zone MENA. Il faut que cela baisse pour permettre l'émergence de l'électricité verte sur la rive sud méditerranée, affirme Paul Van Son, PDG de Desertec II, panéliste ce mercredi à l'université d'Adrar, dans un séminaire organisé par le groupe privé Red Med.


Le président directeur général de Desertec II, le néerlandais Paul Van Son, considère qu'il n'est "pas dans son rôle de faire pression" sur le gouvernement algérien pour qu'il entame une baisse de ses subventions pour les énergies fossiles, mais qu'il peut expliquer aux gouvernements qui poursuivent des politiques de subvention de l'énergie carbonée, que "cela ne prépare pas l'avenir tel qu'il se dessine" car cela empêche l'essor des énergies alternatives. Paul Van Son, panéliste dans la conférence "Desertec et les technologies allemandes dans les énergies renouvelables" a cité l'exemple de l'Arabie Saoudite "qui, il y'a cinq ans ne voulait pas parler avec nous et qui a subitement compris qu'elle deviendra sans doute importatrice de pétrole dans 20 ans et qui a alors opéré un changement d'attitude vis à vis des énergies renouvelables". L'intervention de Paul Van Son, devant un amphithéâtre plein à l'université africaine d’Adrar suivait une introduction particulièrement pessimiste de Mustapha Mekidèche, expert énergétique, sur l'émergence d'un marché européen de l’électricité verte, qui puisse devenir un débouché pour les excédents de la production d'électricité solaire et éolienne en Algérie. Le PDG de Desertec II a eu à expliquer que le premier objectif de sa société était d'implanter la vision globale au niveau local. "Nous sommes là, d'abord pour soutenir les gouvernements de la zone MENA dans la réalisation de leurs programmes nationaux pour le développement des énergies renouvelables. Nous sommes des facilitateurs, ceux qui rendent possible l'accomplissement des bons projets, et aident à éviter les projets stupides" dans les énergies renouvelables, a-t-il lancé.
 
"Le nucléaire trop cher, il disparaîtra"
 
Pour le PDG de Desertec II, l'électricité d'origine solaire concentrée (CSP), photovoltaïque, et éolienne "sont déjà des énergies renouvelables économiquement compétitives" dans la région Afrique du nord et Moyen orient (MENA). Il reste que Desertec milite pour réduire les aides directes aux énergies fossiles pour les transférer vers les énergies renouvelables. "Nous revendiquons une égalité des chances" entre les énergies conventionnelles et le renouvelable, a-t-il déclaré. "Nous savons que ce n'est pas l'affaire d'un ministre de l'énergie seul, ou même d'un gouvernement, c'est un enjeu social. Il faut que les citoyens, les consommateurs d'énergie y trouvent leur compte. Il faut juste commencer à agir maintenant pour que cela change dans la bonne direction". Il a ajouté que dans le cas du Maghreb, une interconnexion électrique à grande capacité était nécessaire pour créer un marché de l'électricité propre dans l'avenir. Le PDG de Desertec a réagi de manière radicale au point de vue selon lequel le nucléaire était entrain de faire un retour en force dans certains pays européens: "le nucléaire coûte cher. Il est amené à disparaître" a-t-il conclu. Un autre conférencier allemand, le professeur Wilfried Zorner, a déclaré que l'Allemagne pouvait couper dès ce soir sa source d'énergie nucléaire, cela n'impacterait en rien l'approvisionnement de l'économie et des ménages. L'Allemagne a, en 2012, fait monter sa part d'énergie renouvelable à 32% de sa production d'électricité. Entre les mois de mai et d'août, il arrive au solaire et à l'éolien de fournir jusqu'à 50 gigawatts de puissance électrique. En Algérie la puissance maximale en place est de 14 gigawats.
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« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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BerrouLana
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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

Message par BerrouLana »

Merci Sadral pour l'article sur cette "fameuse conference". Comme j'ai déjà dit, le doute persiste toujours autour de la rentabilité économique de l'énergie solaire et surtout l'agenda écorné par un dynamisme économique à la tortue. Le Solaire est devenu un "gros mot" et les responsables du domaine essayent de mettre des freins pour une eventuelle motivation qui se focalise sur la durabilité, mais leurs objectifs obscurs consiste à faire passer continuellement des marchés pour "bouffer" l'argent du peuple sans aucune stratégie. M. Yousfi : attribuer un panneau solaire pour une famille nomade dans le Sahara n'est pas une stratégie, c'est du foutage de gueules...

On possède un système de développement durable stérile .

@ Tayeb : ravi de lire ta réponse, et excuse le retard :

Certes, la technologie n'est toujours pas au point pour faire développer cette spécialité, mais ce n'est pas une raison pour qu'on motive et encourage la filère. Malheureusement, cette filère est devenu comme tous les produits qui circulent dans ce pays un terrain prospère pour les opportunistes et la mafia des ports, les cellules photovoltaiques sont importés à 100%, aucune production local, et les rares fabriques qui touchent à ce domaine sont des montages (comme Condor)... alors il ne faut pas attendre à des miracles dans le renouvelable en Algérie tant que ces fakakir sont toujours en train de bricoler !!!
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sadral
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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

Message par sadral »

La ferme éolienne d’Adrar, repère chétif du retard du renouvelable en Algérie

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Venus découvrir des champs solaires dans l’immense Sahara, les experts allemands de l’énergie renouvelable ont été agréablement surpris par la présence d’une petite ferme éolienne au milieu du désert. Détail invisible, c’est la seule en Algérie. Et elle a un an de retard.

La ferme éolienne de Kabertène à 75 km au nord est de Adrar « devrait entrer en activité vers la mi-avril prochain » selon un des ingénieurs algériens d’une des filiale du groupe Sonelgaz rencontré sur place. Les 12 éoliennes de 850 kwh chacune sont en place sur les 30 hectares de périmètre de la ferme visitée mercredi dernier par une délégation algéro-allemande en marge d’une conférence sur les énergies renouvelables organisée par le groupe Red Med avec l’université africaine d’Adrar. La livraison de cette ferme éolienne expérimentale de seulement 10 MW a pris une année de retard, sur un délai initialement prévu de 18 mois, au moment de son lancement le 30 octobre 2011. Le chantier de Kabertène illustre le décalage qui est entrain de s’installer dans la conduite du plan algérien des énergies renouvelable lancé à la fin de l’année 2011 et supposé générer 22 GW en 2030, à partir de sources renouvelables dont 1,7 GW en éolien.

Sur le site de Kabertène, le gros des travaux est fini. Les installations de générations électriques terminés et les équipements de la salle technique de contrôle installés. La connexion en flux direct sur le réseau de transport mitoyen est également achevée. Les prochaines semaines verront l’entrée en phase d’essai des éoliennes, sur ce site sélectionné pour garantir régulièrement une vitesse de vent supérieure à 4m/s à partir desquelles se déclenche le mouvement de l’hélice à trois palettes de l’aérogénérateur. Les éoliennes fournies par l’Espagnol Gamesa délivrent leur 10 MW de puissance à la vitesse de 8 m/s du vent. Le contrat d’étude et de réalisation a été remporté par le français Cegelec, qui a agit en partenaire développeur du projet. La partie électrique a été confiée, selon les équipements, au français Schneider et à une entreprise portugaise – le Portugal a atteint 70% de son énergie en renouvelable en 2013. Les filiales de Sonelgaz pour le génie civil et pour l’Ingénierie ont également participé à la réalisation de la ferme, de même que le logisticien privé algérien Red Med, spécialiste des travaux spécifiques dans le Sahara.

Paul Van Son, seul face au vent
Le niveau d’intégration national très faible des équipements de la ferme éolienne de Kabertène, « peut passer pour un premier projet expérimental », aux yeux des experts algériens qui ont visité le site. La suite du programme en éolien devrait être l’occasion de réaliser par des acteurs algériens quelques uns des modules de l’usine, notamment dans sa partie électrique. « Le fait est que la conduite de ce projet, ne permet pas de penser que le taux d’intégration va s’améliorer sur les prochains contrat de réalisation de fermes éoliennes », estime Abdelmadjid Attar ancien président de Sonatrach. La jeune équipe restreinte d’ingénieurs algériens en charge du suivi du chantier parait être un fil ténu pour garantir une dissémination sur les futurs projets d’un savoir-faire local, garantissant une maîtrise des besoins et des process dans une telle réalisation. Le volet formation sur site paraissait négligé sur une telle expérience pionnière en Algérie. Les deux prochains projets éoliens, deux fermes de 25 MW chacune, sont programmés toujours dans cette partie du sud ouest algérien, à Bechar et à Tindouf. Prévus pour être livrés dans la période 2014-2015, ils sont déjà en retard dans leur mise en œuvre, signe du peu d’empressement que prête la gouvernance du secteur énergétique à ces sources renouvelables.

Le Centre de développement des énergies renouvelable CDER a établi un Atlas des sites venteux en Algérie. Son dynamique directeur, Nourredine Yassaa, qui a intervenu trop brièvement à la conférence d’Adrar, a affirmé que son centre poursuivait une étude sur l’hybridation éolien-solaire en photovoltaïque (pv), une combinaison qui améliorer le ratio coût-rendement à la fois de l’éolien et du solaire en pv. La taille moyenne des fermes éoliennes dans le monde est de 400 MW.

Aucun responsable de Sonelgaz ou de la filiale en charge des énergies renouvelable n’a fait le déplacement à la conférence d’Adrar. Le président hollandais de Desertec II, Paul Van Son, faisait partie de la délégation allemande qui a visité la ferme éolienne de Kabertène. Depuis l’arrivée de Youssef Yousfi à la tête du ministère de l’énergie et des mines, la mission du développement des énergies renouvelables a été confiée au groupe Sonelgaz. Le programme algérien des énergies renouvelables prévoyait 110 MW de production électrique en 2013 et 650 MW en 2015. Les sources renouvelables produisent moins de 40 MW en ce mois de janvier 2014.
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Message par AAF 2020 »

Technologies solaires : l’expérience algérienne sollicitée par le Turkménistan
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ORAN- L’expérience algérienne en matière de développement des technologies solaires est sollicitée par la République du Turkménistan, a déclaré samedi à Oran le coordinateur du programme "Sahara solar Breeder" (SSB), mené dans le cadre de la coopération scientifique algéro-japonaise.

"L’expérience algérienne acquise à la faveur du SSB suscite l’intérêt du Turkménistan qui s’apprête à lancer un programme similaire en partenariat avec des experts japonais", a précisé à l’APS M. Amine-Boudghène Stambouli.

"A cet effet, une délégation composée de six chercheurs Turkmènes a confirmé sa participation à la 4ème édition du Forum Asie-Afrique sur l’énergie durable qui se tiendra en mai 2014 à l’Université des Sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf d’Oran", a-t-il indiqué.

Ce Forum coïncidera avec le 6ème workshop international sur le programme SSB qui a pour objectif l’étude de faisabilité, à l’échéance 2015, d’une opération d’envergure de production électrique à partir du Sahara.

Lancé en 2010 dans le cadre de la coopération algéro-japonaise, Sahara Solar Breeder (élevage de stations solaires au Sahara) met en partenariat trois établissements algériens, à savoir l’USTO-MB, l’Université "Tahar Moulay" de Saïda (UTMS) et l’Unité de recherche en énergies renouvelables en milieu saharien d’Adrar (URER/MS).

La partie japonaise est composée, quant à elle, d’un consortium de huit Universités et Instituts de recherche qui contribuent à la concrétisation de cette opération tout en accueillant des sessions de formation au profit des jeunes doctorants algériens.

Plusieurs pays ont manifesté leur intérêt pour le prochain Forum Asie-Afrique sur l’énergie durable qui mettra en avant les enjeux de la coopération internationale pour le développement des systèmes énergétiques, à l’instar de l’initiative algéro-japonaise.

Une centaine de chercheurs algériens seront présents dans ce cadre aux côtés de leurs homologues étrangers, entre autres du Japon, Turkménistan, Russie, Mongolie, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Koweït, Oman, Qatar, Egypte, Libye, Tunisie, Mauritanie et Maroc, outre d’autres experts invités du Royaume-Uni et de l’Allemagne.

Des compagnies algériennes et étrangères spécialisées dans les segments énergétiques, dont les sociétés nationales Sonatrach et Sonelgaz, sont également attendues à cette manifestation scientifique, a fait savoir M. Stambouli.

L’USTO-MB avait, pour rappel, abrité la 2ème édition du Forum sur l’énergie durable et le 4ème workshop sur le "SSB" en mai 2012, avec la participation d’une vingtaine de pays.
http://www.aps.dz/Technologies-solaires ... ience.html

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Re: Les Energies Renouvelables [le solaire, l'éolien, etc...

Message par AAF 2020 »

Desertec, sur un chemin critique, affaiblit L option ENR en Algérie
Desertec est une impasse, explique Mahdi B., dans cette analyse. Il décrypte le malentendu total entre l’Algérie et les Européens sur le sujet. Et en définitive, il maintient que le seul objectif réaliste pour le pays est une stabilisation de la consommation par… les prix. Une charge de plus contre les pro-Enr qui fera le bonheur de Youcef Yousfi.
Il y a eu, dernièrement, deux informations sur Desertec qu’il faut peut-être mettre en rapport. La première est que les chinois de SGCC viennent de rejoindre le projet et ceci après la défection de plusieurs sociétés fondatrices Européennes. La deuxième information est les propos réitérés du président de Desertec II sur le changement de vision de ce projet. Il est peut être temps de faire le point sur ce projet et de voir ce qu’il en reste après le bouleversement des crises Européennes. Il est aussi le temps de faire le constat du grand malentendu dont est victime ce projet, du moins du coté Algérien…

LE POINT SUR DESERTEC
Le projet Desertec était censé générer de l’électricité à partir d’énergies renouvelables dans la région MENA et l’exporter vers l’Europe. Le but était d’assurer au moins 15 à 20% de la consommation Européenne à l’horizon 2050. En ce moment, ni les problèmes de transport d’électricité, ni surtout le financement ne sont résolus. En fait, il y a deux Desertec. La première est la fondation Desertec, une ONG dont le but est de promouvoir les énergies renouvelables dans les pays MENA, qui vit essentiellement des subventions de la Commission Européenne et Desertec industrial initiative (DII), un consortium d’industriels qui rassemble des fabricants d’équipements et des sociétés de production et de distribution d’électricité (utilities). La présence de ces sociétés dans le projet n’est pas désintéressée. Les fabricants d’équipements cherchent bien entendu des débouchés à leurs produits et l’ampleur du projet (400 milliards d’Euros quand même !) les a fait saliver. Pour ce qui est des «utilities», ils sont intéressés par l’exploitation des installations et espèrent une plus grande rentabilité grâce aux meilleurs rendements énergétiques qu’offrent les pays de l’Afrique du nord. Autrement dit, ils veulent produire de l’électricité, la transporter puis la vendre dans leurs pays.

L’objectif initial qui était de produire de l’électricité dans les pays MENA et l’exporter sur l’Europe a quelque peu dévié en route. C’est ainsi que M. Paul van Son (président de Desertec II) a reconnu que l’exportation de l’électricité vers l’Europe était «une vision unidimensionnelle» et que «très peu d’énergie renouvelable sera acheminée finalement vers l’Europe». Les raisons qu’il avance peuvent être résumées, en gros, par le fait que c’est un projet trop cher, utopique, et que finalement, l’Europe peut se suffire à elle-même en matière d’énergies renouvelables alors que plusieurs pays ont déjà des difficultés à intégrer des capacités supplémentaires d’ENR. En analysant plus le fond, on observe que le marché européen de l’électricité étant déjà mature et devant la croissance atone de l’activité et l’amélioration de l’efficacité énergétique (notamment dans le bâtiment), une tendance négative de consommation est attendue jusqu’à 2020. Les conditions de marché au delà sont plus qu’incertaines. Signe des temps, même la fondation Desertec a quitté le consortium Desertec II après que des équipementiers tel que Bosch et Siemens l’eussent fait auparavant. Pour faire simple, les Européens sont à la recherche d’un autre mode de fonctionnement des énergies renouvelables et leur synchronisation dans le mix énergétique de chaque pays. (Voir «Les défenseurs du renouvelable en Algérie n’ont aucun modèle économique», supplément économique du 18 décembre 2013)

ET DU COTE ALGERIEN ?
De son coté, l’Algérie s’appuyant uniquement sur le fait qu’elle dispose du territoire le plus étendu de la région (et une hypothétique cagnotte) a fait de la surenchère. Elle a exigé, pour adhérer au projet, un transfert de technologie, autrement dit que les équipements nécessaires pour la production soient construits localement. Disposant de capacités industrielles et techniques quasi nulles dans le domaine, elle heurte de front les intérêts des équipementiers Européens. D’un autre coté, elle veut produire elle-même l’électricité et la vendre aux Européens. Et là, ce sont les utilities qu’elle se met à dos aussi. Et pour couronner le tout, elle charge une administration (Sonelgaz) pour les études de faisabilité du coté Algérien. En fait, si elle voulait torpiller le projet, elle ne s’y serait pas prise autrement. Les optimistes diront qu’elle n’y a jamais cru car elle le savait irréalisable. Les cyniques qu’elle n’avait pas les ressorts culturels pour adhérer à un tel projet.

Pour être plus concret et paraphraser la situation, les Européens cherchaient un terrain à louer pour leurs installations, produire et emporter leur production. Les Algériens leur ont dit qu’ils n’ont rien à louer, qu’ils veulent être les patrons, qu’ils veulent construire les installations mais ne savent pas le faire et il faut qu’on leur apprenne. Et qu’ils veulent bien leur vendre la production et, bien entendu, que c’est à eux de l’emporter. En fait, le constat d’incompréhension des deux positions est total. Les Européens cherchaient un projet fédérateur, technologique pour leurs industries et une source d’approvisionnement d’électricité à meilleur marché. De son coté, l’Algérie veut construire elle-même les équipements et garder aussi pour elle la marge de la production électrique. Du coté Européen, le projet perd tout son intérêt et on comprendra alors que la venue des Chinois de SGCC n’est pas de nature à le renforcer. Ils ne vont quand même pas financer un projet et ouvrir leur marché pour que d’autres en profitent. Bien entendu, le projet ne visait pas que l’Algérie et les pays voisins disposaient autant sinon plus d’atouts mais là, ce sont les fonds qui manquent le plus.

En fait, les ENR n’avaient et n’ont aucune chance de réussir en Algérie, que ce soit avec Desertec ou un autre projet. Quand on a une croissance de la consommation de pointe de presque 8% comme ces dernières années, il n’y a que les centrales de grande puissance (gaz ou nucléaire) pour palier au problème de la forte demande. Si les solutions techniques existent pour la transition énergétique, elles sont économiquement illusoires devant la fuite en avant tarifaire absurde de l’énergie en Algérie. Un objectif réaliste aurait été d’abord de stabiliser la consommation et notamment domestique – par les prix bien entendu – et certainement pas avec les compagnes sans impact d’économies d’énergie - mais là il s’agit de courage et de responsabilité politique dans un pays où les responsables croient qu’ils sont jugés à l’aune des méga projets annoncés et des sommes à dépenser de l’argent du beylik…
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5193067
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