en effet, triste réalité
les gouvernants occidentaux ne travaillent plus pour leur peuple depuis longtemps, ils sont missionnés par qlq groupes, qlq individus, pour des intérêts privés
le peuple est une donnée accessoire à usage technique (économique), non le véritable pilier de la nation
on veut d'un peuple qui travaille et se débrouille seul, pas d'une société qui nécessite sa responsabilité vis à vis du peuple, pas d'Etat avec un interventionisme et une souveraineté sur les biens et équipements fondamentaux, eau électricité, santé, enseignement, ... tout est privé, tout est achetable et vendable, tout, même le dollar appartient à un groupe privé, il n'est pas la propriété de l'Etat états-unien.
d'où la recrudescence partout de valeurs patriotiques (légitimes en soit) qui se transforment chez certains en séparatisme d'avec l'ensemble fédéral, patriotisme qui est trop rapidement identifié avec racisme chez la population blanche mais pas chez la population noire, où le patriotisme est fluctuant en fonction de la règle du quota des "minorités", les hispaniques eux ne se posent pas la question, ils prennent tout ce qu'ils peuvent.
les Natifs, Amérindiens, réels perdants hier et aujourd'hui, les réserves où les USA ont parqués les populations natives existent encore en 2024 !
le fédéralisme est remis en cause, on sait tous les tentatives de session de certains Etats, Texas, Dakota, ...
le discours populiste et démagogique avec comme refrain "usa first" devient celui de l'extrémisme, que ce soit dit par des démocrates ou par des républicains, le faillite interne du système us laisse beaucoup trop de monde sur le carreau, à la rue, ... ou dans les égouts comme tu dis
La finalité de la dynamique crisique actuelle des USA, nettement catastrophique, met en cause le Système lui-même, nécessairement. Ainsi la G4G atteint-elle son socle ultime, peut-être comme seule forme “guerrière”, – et une “forme-informe” paradoxalement, – capable d’atteindre décisivement le Système ; la logique ultime étant satisfaite dans ce fait que la G4G est une “forme-informe” de guerre directement enfantée par le Système parce que nécessairement et uniquement, et aveuglément déstructurante. La dynamique d’autodestruction est ainsi au rendez-vous
S. Lind .... celui qu’on doit considérer comme le théoricien principal de ce qu’on nomme la Guerre de 4ème Génération (G4G, ou 4thGW [4th Generation Warfare]
Ce qui apparaît de plus en plus, alors que les USA prétendent rester en l’état d’une puissance cohérente et soudée dans une situation pourtant caractérisée par le désordre et la confusion les plus complets, c’est la rapidité de la dissolution, au-delà de la déstructuration, du socle fondamental de l’unité qui avait été imposé par le fer, par le feu et pr le sang avec la Guerre de Sécession. Le désordre et la confusion s’étendent en surface, autour des institutions des États-Unis traditionnels, alors que le socle sur lequel tout cela est posé est en processus rapide de dissolution. ....................... L’éclatement des USA n’est plus une option, c’est devenu une question directement opérationnelle, et réclamant une réponse rapide : comment, dans quel sens orienter l’inévitable ? Le texte de William S. Lind est paru le 19 février sur le site TraditionalRight.com...
Réflexion sur l’éclatement des USA
février 2017
Lind estime effectivement que les USA sont menacées d’une G4G, qui serait simplement l’interprétation catégorielle d’une “guerre civile” (Civil War 2.0). L’événement a été préparé selon lui par une “G4G de basse intensité” sous la forme de l’activité de gangs divers, notamment dans les domaines du banditisme et du crime organisés, avec la drogue comme principal domaine et ses multiples ramifications politiques (avec l’implication de services d’État comme la CIA) ; à ce niveau, les troubles étaient acceptables pour la structure de la direction US. Désormais, nous sommes passés à une phase de G4G de haute intensité, avec des phases de tension de communication, une guerre de délégitimation, un harcèlement juridique constant, une pression sociétale à mesure, tout cela incessant et se succédant à tour de rôle dans le chefs de paroxysmes crisiques. Cette phase nouvelle maintient une tension psychologique considérable et impose la perception d’une impossibilité elle-même structurelle d’une vie commune entre les groupes qui s’opposent. Pour Lind et en cela rencontrant une évaluation de plus en plus partagée, les USA sont aujourd’hui divisés en deux groupes irréconciliables, dont la vie sociale commune est devenue impossible.
« Le point principal est que nous avons maintenant un pays avec deux cultures incompatibles. L’une est la culture traditionnelle, occidentale et chrétienne. L’autre est la contre-culture des années 1960, qui était et qui reste pour l’essentiel une culture de la gratification immédiate. Le marxisme culturel de l’école de Francfort créa cette contre-culture et continue à lui fournir sa justification idéologique. Tel qu’il est actuellement structuré, notre système politique est incapable d’engendrer une situation où ces deux cultures hostiles peuvent vivre ensemble. Cela signifie que nous sommes conduits vers une G4G de large envergure sur notre propre sol et probablement un effondrement de l’état central. Ce n’est pas une issue que n’importe quel conservateur, et n’importe quelle personne dotée d’une certaine sagesse, puisse désirer. Il suffit de suivre la situation de pays comme la Syrie pour comprendre pourquoi. Par bonheur, notre système politique dispose d’un composant latent qui, s’il est activé, permet à deux cultures de vivre ensemble dans un état américain commun. Ce composant latent est le fédéralisme... »
Ce que propose alors Lind est la “fédéralisation” des États-Unis sous une forme extrême qui ressemblerait d’une part à un retour à la situation initiale des USA, sous la forme d’une sorte de “guerre de sécession” pacifique, avec des États structurés dans un état de quai-indépendance pour l’essentiel de leurs prérogatives. De plus, Lind reconnaît que ces deux cultures se trouvent également actives à l’intérieur de certains États, entre d’une part les campagnes et d’autre part les grandes métropoles. Il propose alors la création de “villes-libres” faisant sécession du reste de l’État où elles se trouvent. On observera que ce schéma rencontre des mouvements d’ores et déjà à l’œuvre comme le mouvement de sécession en Californie et la floraison de grandes métropoles (New York, Washington, Chicago, Los Angeles, etc.) se déclarant “villes-sanctuaires” parce qu’elles refusent la réglementation fédérale en train d’être élaborée sur l’immigration. La Californie elle-même explore la possibilité de faire profiter de tous les attributs de la citoyenneté aux immigrants illégaux qui ne pourraient pas accéder à la citoyenneté américaine selon les lois fédérales. L’ensemble de ces propositions forme un tout extrêmement complexe et sophistiqué, correspondant certainement à la sophistication du désordre de la postmodernité mais dont il est difficile de voir comment on pourrait réaliser le processus d’apaisement préventif nécessaire à sa réalisation pacifique.
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https://www.dedefensa.org/article/refle ... nt-des-usa