Ahcène Osmani entame le repérage pour le film "Les lions d’Algérie"
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JIJEL – L’auteur réalisateur Ahcène Osmani vient d’entamer à Jijel une série de repérages dans plusieurs sites, en prévision du tournage du film "Les lions d’Algérie" axé essentiellement sur la wilaya historique III, avec en toile de fond des figures emblématiques de la Révolution.
Le cinéaste, accompagné de son équipe et des membres d’une commission de wilaya, a commencé à sillonner certains hauts lieux de la lutte armée de libération nationale, dans la wilaya de Jijel qui fut le siège de la wilaya II historique.
Une partie importante de ce long-métrage doit être tournée dans cette wilaya, selon le réalisateur qui a choisi le lieu-dit Bouaffroune (commune d’Oudjana), village natal de Ferhat Abbas, premier président du Gouvernement provisoire de la République Algérienne (GPRA) et figure emblématique du mouvement national, comme première étape de la tournée de l’équipe des cinéastes.
L’Histoire de la wilaya III et ses relations avec les autres wilayas historiques du pays, entre 1945 et le 5 juillet 1962, est la trame de ce projet cinématographique.
Cette £œuvre, initiée par l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), devra retracer la chronologie des faits qui ont jalonné la période allant de 1945, avec les évènements sanglants de mai, jusqu’au 5 juillet 1962, date du recouvrement de l’Indépendance nationale.
D’une durée de 02 h 30, ce film qui se décline en 30 épisodes mettra en exergue des "faits irréfutables" qui ont marqué le quotidien des algériens durant cette période caractérisée par la misère sociale, la lutte politique pacifique, les manifestations et rassemblements patriotiques, pour aboutir au final, au déclenchement de la glorieuse Révolution, le 1er novembre 1954.
"Les lions d’Algérie" ambitionne, selon son réalisateur, de reconstituer des faits historiques avérés et de retracer les étapes historiques les plus importantes de la guerre de libération nationale à travers la wilaya III.
"Ce film de mémoire a aussi pour objectif de glorifier et de magnifier la guerre de libération nationale, d’immortaliser les actes héroïques du peuple algérien dans son combat contre les forces coloniales françaises et dans sa résistance aux atrocités et aux actes criminels de la 4ème puissance mondiale", a déclaré le réalisateur.
Ahcène Osmani, lauréat d’un prix de l’UNESCO à Montréal (Canada) en 1999, a déjà signé une quinzaine de courts, moyens et longs métrages axés sur le combat contre l’oubli et toutes les atrocités vécues par le peuple algérien pendant la lutte armée de libération nationale.
il ne s'agit pas de documentaires (au sens strict du mot) 
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