Politique d'Expansionnisme au Nom du Grand Maroc [1958 - ??]

Venez discuter des événements qui ont jalonné l'histoire depuis le néolithique jusqu'aux débuts des années 1990.
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CHEBSAURUS
Djoundi (جندي)
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Politique d'Expansionnisme au Nom du Grand Maroc [1958 - ??]

Message par CHEBSAURUS »

le Maroc a agressé 3 de ces voisins en l'espace de 17 ans seulement au nom de se pseudo Grand Maroc Historique .

- Mauritanie 1960

- Algerie 1963

- Sahara Occidental 1975

un peut d'histoire pour comprendre cette absurdité Historique que les pays du Maghreb payent aujourd'hui encore le prix .

Histoire. Quand le Maroc voulait envahir la Mauritanie

En 1960, la Mauritanie proclame son indépendance. Mohammed V rêve d’un “Grand Maroc”, tandis que Moulay Hassan prépare, dans le plus grand secret, la prise de Nouakchott…


http://i73.servimg.com/u/f73/11/43/45/77/image_10.jpg

Opérations de paras au Sahara. (AFP)

Plus d'une décennie avant la Marche verte, l'Etat marocain pensait utiliser la force pour pénétrer en Mauritanie et recouvrer “son droit de souveraineté historique sur ce territoire”. A l'époque, le Maroc envisage, sans hésiter, de passer à l'offensive pour récupérer ce qu'il estime son dû. Nous sommes en 1960 lorsque Mokhtar Ould Daddah arrache l'indépendance de son pays à une France empêtrée dans la guerre d'Algérie. “Au moment où la France par des institutions généreuses, nous donne le droit de nous gouverner nous-mêmes et de nous déterminer librement, je dis non au Maroc ! Mauritaniens nous étions, Mauritaniens nous sommes, Mauritaniens nous resterons”. C'est par ces mots, que le futur président de la Mauritanie indépendante répond au fameux discours de M'Hamid Al Ghizlane (1958) où feu Mohammed V évoque solennellement ce “Maroc historique qui va de Tanger à St Louis du Sénégal et à Tombouctou incluant le Sahara espagnol et une partie du Sahara algérien”. Malgré le ton ferme de Ould Daddah, le Palais ne se résigne pas à abandonner ses prétentions sur ce territoire. Aussi, dès la proclamation de l'indépendance de la Mauritanie et le départ des Français, le Maroc, et plus précisément
Moulay Hassan, s'emploient à trouver un moyen de prendre pied dans le pays. La décision est prise : il faut envahir la Mauritanie et dans les plus brefs délais. Pourtant, le même prince héritier s'était employé, deux ans plus tôt, à faire avorter la tentative de l'Armée de libération nationale (ALN) pour récupérer ce territoire. Forte de près de 3000 hommes, celle-ci avait alors tenté de s'infiltrer dans le nord de la Mauritanie, après avoir pris le contrôle des tribus de Sakia El Hamra et du Rio de Oro. Mais la riposte franco-espagnole, soutenue par Moulay Hassan (opération Ouragan) met fin, en moins de quinze jours, aux velléités expansionnistes des nationalistes marocains. Autre paradoxe à l'époque, plusieurs hautes personnalités de l'Adrar choisissent de soutenir le Maroc. En 1956, Horma Ould Babana, ancien député à l'Assemblée nationale française et personnage politique incontournable, fait allégeance au sultan Mohammed V, lui offrant de parfaire la libération du Grand Maroc. Il est suivi en 1958 par Dey Ould Sidi Baba, Mohamed Mokhtar Ould Bah, tous deux ministres du gouvernement territorial de Mokhtar Ould Daddah, et par Fal Ould Oumeir, émir du Trarza, la partie méridionale du pays. Rien à faire, à ce moment précis, la Mauritanie n'est pas une priorité aux yeux de Moulay Hassan qui ne veut pas s’attaquer à une colonie française. Il s'emploie alors à désarmer et démobiliser l'AL-Sud, pour enlever à l'Istiqlal, le “bras armé” dont il se sert dans les négociations politiques avec le Palais.
En 1960, l'ALN matée, le futur roi du Maroc essaie discrètement de récupérer la Mauritanie grâce aux Forces armées royales (FAR). La mission est confiée à de jeunes officiers du contingent marocain au Congo (3200 hommes) que dirige le général Kettani. Ceux-ci, après avoir, sous les auspices des Etats-Unis et de la Sûreté belge, chassé Patrice Lumumba, sont de retour au pays. “Ils devront, dans un délai de trois mois et dans le plus grand secret, former une unité de 6 000 hommes”, raconte un officier sous le sceau de l'anonymat. Basés à Tan Tan, ils s'occupent, sous le commandement du capitaine Bougrine, expressément désigné par Moulay Hassan, de recruter et former des bleus issus des tribus sahraouies avoisinant Tan Tan, Assa et Tarfaya. “Seuls, le commandant et trois de ses adjoints, sont au courant du but ultime de tout le dispositif”, raconte une source militaire. Ce quatuor est secondé par des sous-officiers (caporaux et caporaux-chefs) sahraouis, anciens éléments de l'ALN intégrés aux FAR, dont certains, pour la petite histoire, ont été récemment promus colonels-majors par le roi Mohammed VI.
Rapidement, les officiers se voient confrontés à de sérieux problèmes de logistique et de ravitaillement. Tan Tan, en ce temps là, est une bourgade aux installations rudimentaires qui ne dispose même pas de latrines. Et il faut pas moins de six heures pour parcourir, sur une piste défoncée, les 140 km qui la séparent de Goulimine, la ville la plus proche. Le broussard qui assure, une fois par semaine, la liaison aérienne entre la base et Rabat, a une capacité trop réduite pour acheminer autre chose que le courrier. Pour rejoindre Casablanca lors de leurs rares permissions, les officiers profitent de l'avion-navette de la compagnie pétrolière AGIP, dont les ingénieurs prospectent dans la zone. Au bout de six mois, et non plus des trois mois prévus, seuls un millier d'hommes sont finalement formés. Et le mot d'ordre est clair : “Hors de question de recourir à des éléments des FAR originaires du nord car le succès de l'opération repose sur ces combattants sahraouis en mesure de fouler le sol mauritanien sans susciter, à priori, l'hostilité des populations”. Mais toute l'opération, déjà sérieusement compromise, tourne court lorsque, le 27 Octobre 1961, les Nations unies reconnaissent formellement la Mauritanie. Envahir un pays qui proclame unilatéralement son indépendance est une chose, envahir un pays dont la légitimité s'appuie sur la reconnaissance officielle de l'ONU en est une autre. M'hamed Boucetta peut toujours s'étrangler devant la Commission politique de l'Assemblée générale de l'ONU en s'écriant que “le Maroc estime l'indépendance de ce qu'on appelle la Mauritanie comme une vaste escroquerie et une grande illusion”, rien n'y fait. La signature du traité de Casablanca, par lequel notre pays reconnaît officiellement la Mauritanie, en 1970, met un terme définitif au doux rêve qu'a été ce Grand Maroc, cher à Mohammed V.
Aujourd'hui, plus de quarante ans après les faits, de nombreuses zones d'ombre sur la manière dont l'opération devait se dérouler, demeurent. Selon l'un des principaux protagonistes : “Nous devions larguer sur les points névralgiques de Nouakchott des commandos de paras afin de prendre les postes de commandement. Des complicités sur le terrain devaient faire le reste. Une petite aviation de chasse devait manœuvrer au-dessus de nous, au cas où, et, avec 200 hommes la mission était accomplie”. Mais alors pourquoi avoir perdu tout ce temps à essayer de recruter 6000 hommes ? “Il y avait une autre stratégie envisagée, plus lourde, dirons-nous, celle de l'invasion en force avec effectivement parachutages d'hommes sur la capitale et, surtout, débarquement de la troupe dans les vingt-quatre heures”. Mais comment ces brigades pouvaient-elles atteindre la Mauritanie, alors que le Rio de Oro était toujours occupé par les Espagnols ? “Nous devions bénéficier d'une aide extérieure”, consent à nous lancer notre interlocuteur, visiblement mal à l'aise et résolu à ne pas en dire plus. Le jeune Maroc, rappelons-le, venait, avec la complicité de l'ONU et sous couvert d'aide aux frères africains, d'offrir le Congo à la CIA. De là à penser que l'US Navy aurait assuré le débarquement des troupes marocaines sur les plages mauritaniennes, il n'y a qu'un (tout petit) pas...

http://www.telquel-online.com/201/sujet2.shtml


Maroc-Algérie : Rabat veut ouvrir le dossier frontalier

CONTENTIEUX. Peut-être faut-il rouvrir le contentieux du tracé frontalier et pousser les officiels d’Alger à appréhender la situation sur des bases conséquentes: la paix, la coopération et la sécurité. Ou bien, la conflictualité, où le Royaume ne manque pas de munitions.

M. Sehimi


SM le Roi Mohammed VI en compagnie de Abdelaziz Bouteflika.

Faut–il continuer à tendre la joue gauche, comme le dit cet adage bien connu? Il semble bien qu’aujourd’hui, face à la rigidité et à l’hostilité des dirigeants d’Alger, il n’y ait pas d’autre option alternative que d’envisager une autre méthodologie. Le dialogue ne donne rien; les actes de bonne volonté -telle l’initiative unilatérale de la suppression des visas le 30 juillet 2004– non plus; une disposition escomptée à dépasser le conflit artificiel du Sahara absente; le rejet d’une solution politique négociée dans cette région marocaine. Alors? Reprendre les choses là où il fallait peut-être les appréhender et tout mettre sur la table avec le gros plat de résistance qu’est le contentieux frontalier non encore apuré.
Pourtant, dès le lendemain de l’indépendance, le Royaume avait remis à l’ordre du jour la question du recouvrement de ses frontières historiques.
Ainsi, la déclaration commune des deux gouvernements français et marocain en date 2 mars 1956 soulignait la volonté de paix, «de respecter et de faire respecter l’intégrité du territoire marocain garantie par les traités internationaux». La création de l’Organisation commune des Régions sahariennes (OCRS), en août 1956, par la France a conduit immédiatement Rabat à demander officiellement «que soit déterminée la souveraineté qui s’exerce sur ces régions ainsi que leur délimitation».
Pour faire pièce à ce projet mis sur pied par Paris, le Maroc réaffirme en de nombreuses circonstances ses légitimes revendications sur des territoires sahariens dont il a été spolié par l’administration française durant la période coloniale en Algérie. Le point d’orgue en sera le discours historique de Mohammed V à M’hamid El Ghizlane, le 25 février 1958: «Nous proclamons solennellement, déclara-t-il alors, que nous poursuivrons notre action pour le retour de notre Sahara dans le cadre du respect de nos droits historiques et conformément à la volonté de ses habitants».

Une délimitation arbitraire
Le 6 juillet 1961, un accord entre le Maroc et le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) est finalisé sur le contentieux frontalier maroco-algérien. Rabat y souligne son opposition «par tous les moyens à toute tentative de partage ou d’amputation du territoire algérien». De son côté, le GPRA «reconnaît que le problème territorial posé par la délimitation imposée arbitrairement par la France entre les deux pays trouvera sa résolution dans des négociations entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement de l’Algérie indépendante». Il «réaffirme que les accords qui pourront intervenir à la suite des négociations franco-algériennes ne sauraient être opposables au Maroc quant aux délimitations territoriales algéro-marocaines». Et, faisant suite à ces engagements, il est décidé la création d’une commission mixte algéro-marocaine qui «se réunira dans les meilleurs délais pour procéder à l’étude et à la solution de ce problème dans un esprit de fraternité et d’unité maghrébine».

Multiplication des incidents
Mais, dès le cessez-le-feu scellé par les accords d’Evian en mars 1962, les premiers incidents interviennent près de postes évacués par les Français (Zegdou, col d’Oussada); puis d’autres, début juillet à Tindouf et Saf Saf; en septembre, des mouvements de troupes et des préparatifs sont observés le long de la route Béchar-Tinfouchi–Tindouf. Le 5 octobre 1963, à l’issue d’une rencontre Guédira-Bouteflika, le ministre algérien d’alors déclare: «Le peuple algérien n’a pas oublié l’attitude du Maroc lors de la guerre d’Algérie. Chaque Algérien se considère au Maroc chez lui, tout comme chaque Marocain est chez lui en Algérie.» Mais la même semaine, les incidents se multiplient: des éléments de l’ANP sont proches des localités de Hassi Baïda et Tinjoub, au sud de Ouarzazate; dix mokhznis sont tués, puis ce fut l’attaque de Figuig et Ich. Les FAR réagissent et écrasent les forces algériennes. Ahmed Ben Bella instrumentalise cette situation sur la base de “l’unité nationale”, confronté qu’il était à une grave crise interne (conflit avec Mohamed Khider, alors responsable du FLN ; révolte et maquis en Kabylie sous l’étendard du FFS de Hocine Aït Ahmed, sédition du colonel Mohamed Chaâbani, commandant de la VIème région militaire du sud.

Interdiction du recours à la force
La nouvelle OUA (Organisation de l’Unité africaine), créée en mai 1963 à Addis-Abeba, en Ethiopie, se saisit du conflit et obtient que se tienne une conférence de médiation à Bamako, au Mali, les 29 et 30 octobre, associant donc Hassan II, Ben Bella, Haïlé Selassié, président éthiopien, et le président malien Modibo Keïta. Il est décidé le cessez-le-feu et l’arrêt des hostilités à compter du 2 novembre, une zone de repli des troupes des deux pays et la constitution d’une commission ad-hoc d’arbitrage, deux semaines plus tard, de sept pays Côte d’Ivoire, Ethiopie, Mali, Nigéria, Sénégal, Soudan et Tanganyka.
Cette commission a tenu de nombreuses séances de travail jusqu’en 1967 sans enregistrer de réelles avancées dans ce dossier. La dernière session a eu lieu à Tanger, en janvier 1967, sans qu’une nouvelle date soit fixée. Il faudra attendre deux ans pour que le dossier frontalier soit de nouveau inscrit dans l’agenda officiel des deux pays. Ce fut d’abord la rencontre d’Ifrane, le 15 janvier 1969, entre Hassan II et H. Boumédiene. L’accord porte sur deux points: l’interdiction de tout recours à la force en cas de conflit ou de litige et le règlement par des moyens pacifiques; la validité du traité pour une période de 20 ans avec une reconduction tacite pour une même période sauf dénonciation notifiée un an avant l’expiration de sa durée.

Convention sur le tracé
frontalier
Ce sommet sera suivi par un autre, à Tlemcen, le 17 mai 1970. Les termes et le contenu du traité signé dans cette ville ont été préparés et arrêtés par les deux chefs d’Etat. Abdelhadi Boutaleb, alors ministre des Affaires étrangères, raconte qu’il a présenté sa démission au Roi -elle fut refusée- lequel l’informa de la teneur de cet accord: «La cession par le Maroc à l’Algérie du territoire en litige et le bornage de la frontière existant par les deux parties, et la création d’une société mixte maroco-algérienne pour l’exploitation de la mine de Gara-Djebilet en territoire marocain, le Maroc devant permettre à l’Algérie l’acheminement par voie ferrée du produit de la mine vers un port marocain sur la côte atlantique…» Mais Abdelaziz Bouteflika, lui, donne une autre interprétation de cet accord à son homologue marocain, Abdelhadi Boutaleb: «Le territoire où se trouve la mine est un territoire algérien… Nous devons partager la production de la mine à parts égales après avoir satisfait nos besoins». Cet accord n’a jamais été appliqué, mais l’Algérie s’est servie de cette histoire de société mixte de la mine comme d’un “leurre” pour s’accaparer ce territoire.
Le 15 juin 1972, à l’occasion du sommet de l’OUA à Rabat, le Maroc et l’Algérie signent une convention sur le tracé de la frontière d’Etat entre les deux pays. Ce texte, d’une dizaine d’articles, fait référence au traité d’Ifrane et à la déclaration de Tlemcen. Il souligne aussi que ses «dispositions règlent définitivement les questions de frontières entre l’Algérie et le Maroc». Il crée à cet effet une commission mixte pour le bornage de celle-ci dans un délai n’excédant pas trois ans.
L’échange des instruments de ratification de cette convention n’a eu lieu pourtant que dix-sept ans après, soit le 14 mai 1989 à Alger. Il faut y voir le cadre du nouveau contexte de normalisation entre les deux pays, initié un an auparavant entre le Roi Hassan II et le président Chadli Benjeddid. Mais si ce traité a été rapidement ratifié par l’Algérie, neuf mois après sa signature en juin 1972, tel ne fut pas le cas du Maroc qui ne s’acquittera de cette procédure que vingt ans après, et ce par dahir royal du 22 juin 1992.

La publication du traité signifie--t-elle sa ratifiction?
Il faut préciser ici qu’il s’agit en occurrence d’une simple “publication” au Bulletin officiel et non pas d’une ratification en bonne et due forme, conformément aux règles constitutionnelles applicables. D’ailleurs, le dispositif de ce dahir ne fait aucunement référence aux dispositions de l’article 31 (al.2), qui confient au Souverain la signature et la ratification des traités.
Le problème encore posé depuis est le suivant: que vaut cet acte de publication d’un tel traité? A-t-il une valeur normative engageant l’Etat marocain ou se limite-t-il à un caractère déclaratoire? Depuis quatre décennies, cette question reste posée. Ce qui conduit à préciser quelle est la nature et la portée de la compétence dévolue au Roi pour ce qui est de la conclusion des traités.
En droit comparé, l’on est en présence de trois régimes de ratification: la compétence exclusive de l’Exécutif, celle du Législatif et celle du partage de compétences entre eux. Au Maroc, c’est un système marqué par la prééminence de l’Exécutif. Le Parlement n’est pas chargé de ratifier les traités, hormis ceux engageant les finances de l’Etat.
Peut-on alors considérer que la publication de la convention relative au tracé de la frontière d’Etat entre le Maroc et l’Algérie vaut ratification au sens de l’article 31 (al.2) ainsi libellé: «Il (Le Roi) signe et ratifie les traités. Toutefois, les traités engageant les finances de l’Etat ne peuvent être ratifiés sans avoir été préalablement approuvés par la loi». En ne visant pas expressément cet article dans le dispositif du dahir, le Roi entendait bien situer cette convention hors du champ de l’ordre interne marocain ainsi que des engagements liés à la convention internationale de Vienne de 1969 sur le droit des traités et plus globalement au droit international. C’était à ses yeux un acte politique, un signe fort de sa volonté d’apurer le contentieux frontalier pour peu que la partie algérienne fasse montre d’une disposition et d’une bonne volonté de même nature.

Persistance de la conflictualité
De plus, le Roi Hassan II n’ignorait pas qu’un tel traité, s’il devait avoir une valeur juridique contraignante, ne pouvait pas se passer d’une approbation parlementaire. Pourquoi? Parce que son application allait avoir des incidences financières et qu’il fallait donc le soumettre à la délibération de la représentation nationale, conformément aux mêmes dispositions de l’article 31(al.2) précitées. De quelles dépenses engageant l’Etat pouvait-il s’agir? Des frais de bornage de la frontière, lesquels nécessitent une commission in situ travaillant durant des mois ou plus. Mais, surtout, de la mise sur pied de la société algéro-marocaine prévue par la convention pour la mise en valeur de la mine de Gara- Djebilet en date du 15 juin 1972. Celle-ci avait pour mission de «transporter par voie ferrée depuis la mine jusqu’au port d’embarquement sur la côte atlantique marocaine d’une production de 700 millions de tonnes de minerai» (art.2); un projet nécessitant des études techniques allant de l’extraction et la préparation jusqu’à la commercialisation, sans oublier la mobilisation de moyens de financement nécessaires aux équipements et aux ouvrages d’infrastructure ferroviaires et portuaires.
Telle est la situation aujourd’hui. Que valent les deux accords du 15 juin 1972, l’un sur les frontières et l’autre sur l’exploitation commune de la mine de Gara-Djebilet?
Ce dernier a été sans suite. Quant à la convention sur le tracé de la frontière, elle a cristallisé un moment politique où le Maroc pensait que l’Algérie allait tourner une nouvelle page dans ses relations avec son voisin. Las! On voit où l’on en est depuis 1972!
Il faut donc mettre à plat les relations bilatérales. Le tracé frontalier n’est pas réglé. Peut-être faut-il alors rouvrir ce contentieux aujourd’hui et pousser les officiels d’Alger à appréhender la situation sur des bases conséquentes: la paix, la coopération et la sécurité. Ou bien, la persistance de la conflictualité, domaine où le royaume ne manque pas de dossiers et de munitions.
Quel passif pour les dirigeants algériens depuis près d’un demi-siècle que de privilégier la stratégie de la tension et de ne pas stabiliser leur intégrité territoriale avec un grand perdant: Un Maghreb d’avenir appelé à transcender les différends et à mobiliser toutes les potentialités existantes vers d’autres objectifs marqués du sceau de la paix, de la coopération, de la démocratie et du développement.

http://www.maroc-hebdo.press.ma/liste.html
Plus on est de fous, plus on rit :parano1:

http://i43.servimg.com/u/f43/11/43/45/77/46414710.jpg

Dernier en Date en janvier 2009
Maroc: l'Istiqlal, parti majoritaire, rajeunit son comité exécutif

RABAT - Le 15e congrès du parti nationaliste de l'Istiqlal (PI), qui s'achevait dimanche soir à Rabat, a décidé d'élire "pour la première fois" trois jeunes de moins de 40 ans au comité exécutif de la formation majoritaire au Maroc, a-t-on appris auprès de sa direction.

"Dans le prochain comité exécutif de 22 membres, il y aura pour la première fois une représentation de trois jeunes ayant moins de 40 ans", a déclaré à l'AFP Abdellah Bekkali, membre du comité central du PI et rédacteur en chef d'Al Alam, organe en langue arabe du parti.

Dans la nuit de samedi à dimanche, le Premier ministre Abbas El Fassi, 68 ans, a été réélu à la tête du parti pour un troisième mandat consécutif.

Le prochain comité exécutif comptera au moins trois femmes dans ses rangs, a ajouté Abdellah Bekkali. L'actuel comité exécutif en compte déjà quatre.

"Cinquante-huit candidatures dont celles de huit jeunes de moins de 40 ans et huit femmes briguent six postes vacants au comité exécutif du PI", a expliqué à l'AFP Mohamed Zidouh, un chirurgien de la capitale, membre du comité central du parti.

Le congrès, selon un projet de communiqué remis à l'AFP a en outre appelé à la "poursuite des réformes politiques" au Maroc à travers une "nouvelle réforme constitutionnelle qui doit aboutir, en parfait accord" avec le roi Mohammed VI.

Les congressistes ont également demandé "l'ouverture d'un dialogue avec l'Espagne en vue de mettre fin à la colonisation de Sebta (Ceuta, en espagnol) et de Melilla", deux enclaves espagnoles dans le nord du Maroc, ainsi que celles des îles avoisinantes en Méditerranée.

L'Istiqlal prône toutefois, selon le communiqué, le renforcement des "relations de bon voisinage avec l'Espagne".

A propos du Sahara occidental, l'Istiqlal considère que le Maroc a récupéré ses provinces sahariennes d'une manière "irréversible". "L'unité territoriale du Maroc ne fera l'objet d'aucune négociation et de surenchère", selon le projet de texte.

L'Istiqlal affirme en outre qu'il "reste attaché au droit du Maroc vis-à-vis de son Sahara oriental", une allusion à des terres rétrocédées à l'Algérie au temps du colonialisme français en Afrique du nord.

L'une des résolutions que le congrès devrait adopter dimanche soir porte sur la "réforme de la justice" au Maroc, en appelant à son "indépendance" à l'égard des pouvoirs publics, a-t-on poursuivi de même source.

Selon un cadre du parti, l'Istiqlal a aussi décidé de renforcer son implantation dans toutes les régions du pays, où doivent avoir lieu des élections municipales en juin.

Le congrès de l'Istiqlal se déroulait depuis vendredi dans un complexe sportif de la capitale. Quelque 5.000 congressistes étaient attendus par les organisateurs.

Le premier jour du congrès a été marqué par une sévère condamnation de l'intervention militaire israélienne à Gaza et un soutien appuyé à la population palestinienne.

L'Istiqlal, arrivé en tête des partis politiques aux législatives de 2007, a été créé par Allal El Fassi en 1944. Il a dirigé la lutte des Marocains pour l'indépendance, obtenue en 1956. Son idéologie, modérée, est basée à la fois sur un salafisme islamique tolérant, une politique libérale et un "égalitarisme" socio-économique.

(©AFP / 11 janvier 2009


Le parti de l'Istiqlal ( Maroc) revendique le sahara oriental ( Algérie)
Nous allons publier à partir d'aujourd'hui des documents concernant le conflit frontalier entre le Maroc et l'Algérie.

13.01.2009

Le Maroc franchit la ligne rouge!


Voilà qui ferait se retourner dans sa tombe le président Houari Boumediene. En 2009, Abbas El Fassi déterre une fabulation oubliée par le plus téméraire des Marocains.
Le Premier ministre du Maroc et secrétaire général de l’Istiqlal a tenu de très graves propos en déterrant une fabulation abandonnée depuis longtemps par les plus téméraires des responsables politiques marocains. Tenez-vous bien, en 2009, Abbas El Fassi n’a pas trouvé mieux que de revendiquer l’appartenance de Tindouf au Royaume marocain, qu’il appelle dans son jargon les territoires marocains orientaux. «L’Istiqlal reste attaché au droit du Maroc vis-à-vis de son Sahara oriental», a-t-il déclaré lors de la tenu du 15e congrès du Parti nationaliste de l’Istiqlal (PI), qui s’est achevé il y a trois jours à Rabat. Voilà qui ferait retourner dans sa tombe le défunt président Houari Boumediene. Là, M El Fassi fait fausse route, totalement, il n’y a pas de soi-disant Sahara oriental. Il n’y a jamais eu de Sahara oriental marocain.
Et si jamais un tel fait aurait existé, il a été résolu par le traité d’Ifrane, de 1972, qui officialise les frontières existantes, telles qu’elles sont aujourd’hui, entre l’Algérie et le Maroc. Aussi, Abbas El Fassi ferait bien de revoir un peu l’histoire et la géographie de son pays pour comprendre ce qu’il y a de vain, sinon de ridicule, dans les visées expansionnistes du Royaume chérifien qui revendiquait encore, au milieu des années 60, la Mauritanie. Rappelons que le Maroc n’a reconnu cet Etat qu’à la fin des années 1960, alors que ce pays a accédé à l’indépendance en 1960, dans la foulée de la guerre d’Algérie qui a donné l’élan à la libération de nombre de pays africains francophones. Ne s’arrêtant pas à cette histoire de «territoires orientaux du Maroc», M El Fassi, s’attaque à l’Algérie avec une perfidie déconcertante en l’accusant de tous les maux dont souffre son pays. Il cite alors le problème de la réouverture des frontières. A ce sujet, il semble que le Premier ministre marocain n’a toujours pas compris qu’il s’agit là de la souveraineté nationale de l’Algérie et surtout que cette réouverture relève de la mise à plat de tous les contentieux opposant Alger à Rabat. Les circonstances dans lesquelles l’Algérie s’est vue contrainte de fermer ses frontières ouest sont connues et il n’y a pas lieu d’y revenir. Notons toutefois, qu’en imposant les visas aux Algériens et en fermant ses frontières avec l’Algérie en août 1994, suite à l’attentat terroriste contre l’hôtel Asni à Marrakech, et en accusant les services algériens, le Maroc a pris la responsabilité d’ouvrir une crise entre les deux pays, crise qui s’est aggravée au long de ces dernières années. Il est patent que le Maroc n’a pas choisi la voie de la sagesse pour trouver une issue aux différends entre nos deux pays, en faisant usage de faux pour, d’une part, tromper l’opinion publique internationale, et d’autre part, calmer le peuple marocain qui ploie sous le poids des problèmes sociaux. Si, effectivement, le Royaume alaouite veut trouver une solution consensuelle aux problèmes de la région et particulièrement celui du Sahara occidental, il doit négocier «réellement» avec le belligérant que reconnaissent les Nations unies et la communauté internationale qu’est le Front Polisario, sans préalable et surtout sans imposer un plan que l’on demande à son vis-à-vis d’approuver.
Or, Rabat vient avec un plan «d’autonomie» pour les Sahraouis alors que le problème de fond est d’abord de savoir à qui appartient le Sahara occidental: au Maroc ou aux Sahraouis? Toute la question est là. Mais Rabat qui parle de l’«intégrité» territoriale du Maroc estime donc cette question résolue alors qu’il n’en est rien, comme l’affirme dans ses attendus l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) en 1975. Intervenant à l’ouverture du congrès de son parti, M.El Fassi a rappelé que le Conseil de sécurité de l’ONU a qualifié l’initiative marocaine, à propos de la question du Sahara Occidental, de «sérieuse» et de «crédible», soulignant qu’elle constitue, de ce fait, «une bonne plate-forme pour parvenir à travers les négociations à une solution politique équitable, réaliste et définitive, acceptée par toutes les parties et mettant un terme au conflit préfabriqué, qui a duré plus de trente ans». Ce faisant, M.El Fassi feint d’oublier que les Nations unies enregistrent la question du Sahara Occidental comme relevant d’un problème de décolonisation. Sur ce plan, la Cour internationale de justice, mandatée par le Conseil de sécurité, a, en deux occasions (1964 et notamment en 1975 après l’envahissement du Sahara Occidental par le Maroc), affirmé qu’il n’existait aucun lien de sujétion des territoires de Saguiet El Hamra et du Rio de Oro (qui forment le Sahara Occidental) avec le sultan du Maroc dans les périodes considérées (XVIIIe et XIXe siècles).
Dans son intervention, le Premier ministre marocain a estimé qu’a travers la position algérienne, «le monde réalise que les entraves des efforts des Nations unies, auxquels coopère le Maroc, sont du fait de l’Algérie qui soutient la thèse du séparatisme et encadre le groupe séparatiste à contresens de l’Histoire et de la géographie, (...)». Ainsi, M.El Fassi fait mine d’ignorer que l’Algérie reste attachée au principe cardinal du droit des peuples à l’autodétermination.

Mohamed Sadek LOUCIF

L'expression
Reportage - ARTE
LES FRONTIERES DU MAROC INCERTAINES - RASD - MELILLA - CEUTA


La différence entre l'homme politique et l'homme d'état est la suivante : " le premier pense a la prochaine élection , le second a la prochaine génération ".
James Freeman Clarke

cesam
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Re: Politique d'Expansionnisme au Nom du Grand Maroc [1958 -

Message par cesam »

Frontière de Figuig :

« Pourquoi l’armée nous interdit l’accès à nos terres ? »

Lettre ouverte à monsieur Benkirane, Chef du gouvernement du Royaume du Maroc

Palmiers de Figuig interdits aux Figuiguiens par ... l'armée marocaine
http://www.demainonline.com/wp-content/ ... figuig.jpg

Mercredi 4 Avril 2012

Excellence,

Depuis le mois de janvier 2012 alors que votre gouvernement parle de rapprochement et d’entente avec nos frères et voisins algériens depuis Rabat, l’armée de notre pays nous interdit, à Figuig, d’accéder à nos terres proches de la maudite frontière séparant ces deux pays et notamment les régions de Zouzfana, de Meliès et de Grouz qui se trouvent à deux pas de nos habitations.

Faut-il rappeler à votre Excellence, que le territoire de Figuig a été mutilé par la France coloniale et que l’Algérie indépendante n’a pas fait mieux en grignotant une bonne partie de nos terres tout simplement millénaires ?

Aujourd’hui, Excellence, sous prétexte de nous protéger des éventuelles incursions de l’armée algérienne, en plein territoire marocain et sous menace de nous transférer directement vers la justice, l’armée de notre pays nous interdit tout accès à nos terres mentionnées ci haut et ce depuis janvier 2012 date à laquelle des caméras fraîchement installées sur notre sol nous interceptent dans nos territoires et nous signalent comme corps étrangers en plein territoire du Royaume du Maroc.

Est-ce un crime que de nous rendre dans nos terres ?

Sommes-nous en situation de guerre ?

Doit-on nous évacuer de Figuig pour nous protéger d’une éventuelle incursion militaire algérienne ?

Excellence, il s’agit d’une véritable humiliation que nous subissons par de tels actes, nous dont la plaie de l’ère coloniale, des malaises des années de plomb et des hostilités algériennes reste encore ouverte.

A l’heure où la population de Figuig s’attend aux indemnisations sur ses terres (source de sa vie), passées en quelques décennies en territoire algérien et à l’heure où l’on parle de réconciliation nationale, notre belle petite oasis s’est tout simplement transformée en une véritable prison à ciel couvert.

Puisse votre Excellence intervenir pour que justice et réparation soient faites !

Recevez, Excellence, l’expression de mon respect.
Hassane Benamara

Au nom d’un peuple éternellement pourchassé
http://www.demainonline.com/2012/04/04/ ... os-terres/

:star: De manière insidieuse, certains débiles veulent se réapproprier l'histoire et continuent de rêvasser du côté des terres sacrées algériennes de Figuig. Mais comme le ridicule ne tue point, ces revendicateurs d'un autre âge demeurent aveugles et silencieux, certainement par lâcheté, face à l'occupation espagnole des nombreuses enclaves de Ceuta - Mellila - Ilot de Persil - Presqu'île Velez de la Gomera - Îles d'Al-Hoceima - Îles Chafarinas, et certainement d'autres.

Les terres sacrées algériennes, encore imbibées du sang de 1 million et demi de chouhada (rabi yerhamhoum), sont inviolables et inaliélables. C'est le serment écrit dans l'âme et le coeur des algériens.
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Re: Politique d'Expansionnisme au Nom du Grand Maroc [1958 -

Message par scorpion-rouge35 »

Faut-il rappeler à votre Excellence, que le territoire de Figuig a été mutilé par la France coloniale et que l’Algérie indépendante n’a pas fait mieux en grignotant une bonne partie de nos terres tout simplement millénaires ?
c'est le résultat de plus de 60 ans de bourrage de crane des décideurs marocains envers leurs populations , au point qu'aujourd'hui encore certains n'arrivent ne se rendent pas compte que ces territoires qu'il disent leurs revenir sont en territoire algérien internationalement reconnu .

mais bon je dois dire que ça fait plaise de voir le nouveau gouvernement marocain commencer a prendre ces responsabilité car il est claire que ces mesure coté marocain entre dans le cadre des engagement prix par les nouveau responsable marocain apres leurs derniers visite en Algérie , c'est un bon début pour un nouveau rapprochement entre les deux pays .
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Re: Politique d'Expansionnisme au Nom du Grand Maroc [1958 - ??]

Message par anti_ »

pourquoi ouvrir un tel sujet ?

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Re: Politique d'Expansionnisme au Nom du Grand Maroc [1958 - ??]

Message par 60b »

anti_ a écrit :pourquoi ouvrir un tel sujet ?

Pourquoi pas. Aller, plus sérieux, c'est au nom de la liberté d'expression.Tu connais :mr green:
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Re: Politique d'Expansionnisme au Nom du Grand Maroc [1958 - ??]

Message par scorpion-rouge35 »

anti_ a écrit :pourquoi ouvrir un tel sujet ?

le Maroc étant responsable de tous les conflits au Maghreb des 50 ans derniers années au nom de sont projet imaginaire d'un grand Maroc , je peux comprendre que se genre de sujet ne plaise pas a certains marocains mais d'autres algériens et maghrébin en général veulent comprendre cette absurdité qui a conduit le Maghreb a ou il en est aujourd'hui .
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Re: Politique d'Expansionnisme au Nom du Grand Maroc [1958 - ??]

Message par scorpion-rouge35 »

les Provocations marocaines mettent a dos la Mauritanie contre le Maroc
La TV Mauritanienne rattache le Sahara Occidental à la Mauritanie
Après les allégations de la deuxième chaine marocaine sur une prétendue appartenance de Bilad Chinguitt au Maroc, la TVM rattache le Sahara à la Mauritanie


24/11/ 2012

Image

Dans une démarche considérée comme une « réponse appropriée » aux allégations de la deuxième chaîne marocaine sur un prétendu droit au Maroc sur la Mauritanie, la TVM (télévision officielle) a tout simplement sortie une image dans laquelle le Sahara est rattaché à la Mauritanie.
Cette information, relayée sur facebook, apparait comme un nouveau rebondissement dans ce que d’aucuns considèrent comme une nouvelle tension entre le Maroc et la Mauritanie.
Dans sa page, le blogueur Ahmed Ahmed se demande si cela a un rapport avec le retour au pays du président Aziz ; pour Rahma Moustapha, ce que fait la TVM, n’étonne pas parce que celui qui « reçoit des lettres des morts peut tout faire ».
Pour un autre, les marocains qui évoquent le rattachement de la Mauritanie au royaume ne font que « cacher leur incapacité à reprendre aux Espagnols les iles de Sebta et de Mélila ». Pour d’autres, une telle démarche est pour rappeler « aux frères marocains qu’une grande partie du Sahara a été sous autorité de la République islamique de Mauritanie ».
Il est attendu que cette démarche engendre des réactions populaires et officielles surtout que l’on parle, de plus en plus, de tensions entre les deux pays, certains accusant le Maroc d’être derrière une tentative d’assassinat du président Mohamed Ould Abdel Aziz.

http://elhourriya.net/fr/actualite/4378 ... tanie.html
on voit que le pouvoir marocain est toujours aussi déconnecté de la réalité ..
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Re: Politique d'Expansionnisme au Nom du Grand Maroc [1958 - ??]

Message par BouDouar »

Le pire dans cette histoire c'est que si on réetudie l'histoire on verra surement que c'est la Mauritanie qui doit avoir des droits sur tout le Maroc :lol!: Les Mourabitounes ou Mouhahidounes je ne sais plus lesquels étaient de Mauritanie et du SO... C'est ridicule - ça rappelle une réplique de Dieudonné " le colon sioniste qui appelle un Palestinien "Mokhtar c'est écrit dans la Bible que c'est chez moi ici - casse-toi :sarca1: "
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Re: Politique d'Expansionnisme au Nom du Grand Maroc [1958 - ??]

Message par scorpion-rouge35 »

c'est les Mourabitounes (Almoravides) qui sont originaire de l'actuel Mauritanie et qui ont conquis l’Afrique du nord en 1040 et on établis leurs capital a Marrakech , le Maroc d'aujourd'hui affirment qu'il s'agit de Marocains et qu'il en est le seul héritier (pour des raisons de consommation interne pour légitimé la monarchie en place) or les populations d’Afrique du nord et du Maroc entre autre ont plus subit ces invasions qu'ils en ont fait partie ...
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Re: Politique d'Expansionnisme au Nom du Grand Maroc [1958 -

Message par zeitrecht »

Dieu merci,le Maroc n'a pas les moyens de ses ambitions.Sinon le Maghreb serait a feu ét a sang.
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Re: Politique d'Expansionnisme au Nom du Grand Maroc [1958 -

Message par scorpion-rouge35 »

et ça recommence :clown:
tchpako a écrit :
Réaction officielle après les déclarations du Secrétaire général du parti de l’Istiqlal
Par Abbès Zineb | 03/05/2013 | 15:01

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Le porte parole du ministère des affaires étrangères, Amar Belani, dans une déclaration parvenue à Algérie1, qualifie les propos attribués par les médias marocains au secrétaire général du parti de l’Istiqlal de “particulièrement graves et inacceptables”.

“Ils constituent une dérive dangereuse et irresponsable que nous condamnons avec la plus grande force. La souveraineté , l’intégrité territoriale et l’intangibilité des frontières de l’Algérie ne sauraient, en aucune manière et sous aucun prétexte, faire l’objet de de manœuvres partisanes ou politiciennes irréfléchies qui minent le bon voisinage” ajoute le porte parole du MAE.

Ce dernier rappelle et avertit que “Ce responsable qui a déjà tenu des propos similaires dans le passe récent, serait bien avisé de ne pas persévérer dans la provocation et l’aventurisme qui consistent a contester la convention relative au tracé de la frontière d’Etat établie entre la République algérienne démocratique et populaire et le Royaume du Maroc, signée 15 juin 1972 qui comporte des cartes annexées a la convention et qui a fait l’objet d’enregistrement auprès du secrétariat général des Nations Unies”.
http://www.algerie1.com/actualite/react ... listiqlal/
pourtant le Maroc a ratifié le tracer des frontières algero-marocaine :sleep:

:arrow:

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Message par El-Harrachi »

pourtant le Maroc a ratifié le tracer des frontières algero-marocaine :sleep:
Mais je parie que la seule chose qui nous évite une "révision" unilatérale c'est l'incapacité des armes de sa Majestés à bouger au-delà des lignes. Si demain les données changent dans la balance, je doute qu'ils se gêneront longtemps à cause d'une simple petite ratification ... :king:
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Re: Politique d'Expansionnisme au Nom du Grand Maroc [1958 -

Message par scorpion-rouge35 »

le Maroc a essayer de le faire militairement , ça na pas marcher , il a essayer de le faire avec le droit internationale il s'en est mordue les doigt vue que non seulement ces revendication ont étaient rejeté mais les documents qu'il a présenté aussi .
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Re: Politique d'Expansionnisme au Nom du Grand Maroc [1958 -

Message par El-Harrachi »

le Maroc a essayer de le faire militairement , ça na pas marcher ...
Il faut dire qu'il y a un truc de bien avec les Marocains : ils sont très "réalistes" en matière de concrétisation de leurs revendications sans fin, et ils ne s'attaquent donc qu'aux cibles qu'ils peuvent très certainement soumettre. En mot, si on se débrouille pour être toujours un trop gros morceau, ils ne franchiront jamais la frontières d'un iota.

Sinon, tu songes à l'échec de 1963, je dirais que c'était une simple erreur d'appréciation et la preuce c'est qu'ils n'ont plus jamais retenté le coup depuis. Rabbi w rahamtou ... :yoda1:
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Re: Politique d'Expansionnisme au Nom du Grand Maroc [1958 -

Message par mohhaider »

El-Harrachi a écrit :
le Maroc a essayer de le faire militairement , ça na pas marcher ...
Il faut dire qu'il y a un truc de bien avec les Marocains : ils sont très "réalistes" en matière de concrétisation de leurs revendications sans fin, et ils ne s'attaquent donc qu'aux cibles qu'ils peuvent très certainement soumettre. En mot, si on se débrouille pour être toujours un trop gros morceau, ils ne franchiront jamais la frontières d'un iota.

Sinon, tu songes à l'échec de 1963, je dirais que c'était une simple erreur d'appréciation et la preuce c'est qu'ils n'ont plus jamais retenté le coup depuis. Rabbi w rahamtou ... :yoda1:
....
je suis entièrement d'accord....d'ailleurs qui aurait pensé que les deux belligérants (FLN,FFS) prendraient tout deux "ensemble" le chemin de l'ouest !
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