Industrie pharmaceutique

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Sifax
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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

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Selon son PDG
Saidal produira de l’insuline sous licence Novonordisk à partir de fin 2014
(Par Merouane Mokdad)

L’entrée en production de l’usine d’insuline Saidal‑Novo Nordisk permettra de réduire les dépenses d’achat de ce médicament à l’étranger. « Nous allons économiser presque 50 % de la facture devise. Cet accord est important pour Saidal, pour les diabétiques et pour le pays. Il va assurer la disponibilité d’un produit qui répond aux standards de qualité de Novo Nordisk. Nous allons produire de l’insuline sous licence Novo Nordisk. Fin 2014, après une étape de mise à niveau et d’investissements, nous allons réaliser une production qui avoisinera l’équivalent de la demande locale. Les quantités supplémentaires seront mises sur le marché extérieur qui sera désigné par Novo Nordisk », a déclaré, mercredi sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, Boumediène Derkaoui, Président directeur général de Saidal.

L’Algérie importe annuellement l’équivalent en valeur de 120 millions d’euros d’insuline. Selon le patron de Saidal, les prix vont connaître une baisse après le début de la production d’insuline. « Cela va influer sur la charge de la Sécurité sociale. S’agissant des maladies chroniques, l’insuline est remboursée à 100 %, y compris pour les non‑assurés sociaux (…) Avec le contrat de licence, nous allons bénéficier du transfert de technologie, de la formation et de l’assistance. Il y a une coresponsabilité puisque le produit sera commercialisé sous le label Novo Nordisk. Nous allons produire presque 3 millions de cartouches, l’équivalent de la demande actuelle. Nous pourrons, en cas de nécessité, passer à deux équipes à l’usine », a‑t‑il précisé.

D’après M. Derkaoui, les négociations avec les laboratoires danois n’ont pas été difficiles. « Elles ont eu lieu dans la sérénité. Nous travaillons aujourd’hui en partenaires. Ce n’est pas un accord banal. C’est un contrat détaillé. Il contient les prix, les plannings de formation, les plannings de mise en œuvre du partenariat », a‑t‑il soutenu.

Saidal a signé le 21 avril 2012 un accord avec les laboratoires Novo Nordisk après accord du Conseil des participations de l’État (CPE). « Une délégations d’experts s’est déjà déplacée à Constantine le 6 mai dernier, une autre viendra le 20 du mois [juin, NDLR]. Une feuille de route est déjà établie. L’usine de Constantine fabrique depuis 2006 de l’insuline en flacons. La capacité de production est de 1,2 million de flacons. Une capacité jamais atteinte. Nous avons toujours des problèmes de maîtrise technique et technologique. L’usine ne fonctionne qu’à 60 % de ses capacités. Avec le niveau de production actuel, cela ne représente que 3 % du marché national. Un marché qui se situe autour de 14 milliards de dinars, soit 140 millions d’euros », a encore précisé le responsable du groupe pharmaceutique public.

Un contrat avec les Koweitiens pour les médicaments anticancéreux:
Un autre contrat a été signé avec les Koweitiens pour créer une société mixte en Algérie aux fins de produire des médicaments anticancéreux. « Nous avons trouvé dans la partie koweitienne une possibilité sûre pour réaliser le projet. La holding koweitienne a de l’expérience dans ce domaine. Elle gère une usine du même type au Moyen‑Orient avec toute la technologie et les brevets nécessaires », a indiqué Boumediène Derkaoui.

L’Algérie importe actuellement plus de 70 % de ses besoins en produits oncologiques. « C’est un domaine nouveau non encore maîtrisé. C’est la biotechnologie. C’est une autre industrie. La facture d’importation des produits oncologiques est de 20 milliards de dinars actuellement. Et il y a toujours une tension sur le marché. Nous allons cibler un certain nombre de produits pour assurer la disponibilité en fonction de nos capacités et de celles du partenaire koweitien. Nous voulons alléger la facture d’importation. On est donc loin de l’exportation. Il s’agit d’avancer sur le plan technologique et de former nos personnels », a souligné le patron de Saidal.

La nouvelle société algéro‑koweitienne aura neuf mois pour établir les études de faisabilité. « Au bout de neuf mois, nous procéderons à une augmentation de capital pour le lancement de l’investissement. On peut penser que l’usine sera opérationnelle dans un délai de trente‑six mois après la création de la société », a‑t‑il indiqué.

Par ailleurs, Boumediène Derkaoui a annoncé que trois unités de fabrication de médicaments génériques actuellement importés seront construites. « Nous ciblons un certain nombre de molécules pour réduire l’importation. Nous avons déjà présélectionné neuf entreprises pour retirer les cahiers de charges pour la construction de la première usine à Constantine. Cette usine produira 25 000 unités de forme liquide. Toutes les formes liquides de Saidal seront produites à Constantine dans le même site que l’usine de fabrication d’insuline », a‑t‑il noté. La deuxième usine sera implantée à Cherchell où seront fabriquées 25 000 unités de forme sèche. La troisième usine sera installée dans la région d’El Harrach, à l’est d’Alger, pour produire 70 millions d’unités de forme sèche également.
http://www.tsa-algerie.com/economie-et- ... 20764.html

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

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Douze laboratoires pharmaceutiques poursuivis pour une surfacturation de 153 milliards DA (ministre)
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ALGER - Un total de douze (12) laboratoires pharmaceutiques importateurs de médicaments font l’objet de poursuites judiciaires pour surfacturation de matières premières de médicaments atteignant 153 milliards DA en 2012, a déclaré mercredi à Alger le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès.

"Douze laboratoires pharmaceutiques algériens et étrangers sont poursuivis en justice pour surfacturation de "manière étonnante" des matière premières de médicaments atteignant 153 milliards DA en 2012", a précisé le ministre en marge de la remise des décisions d’affectations aux médecins spécialistes de santé publique.

Il a indiqué dans le même cadre que la surfacturation de la matière première du médicament engendre inévitablement la hausse des prix du médicament au détriment du citoyen d’où la nécessité, selon lui, "d’y mettre fin une fois pour toute".

Il a fait remarquer que c’est la première fois qu’un responsable révèle au grand jour la corruption, les dessous de tables et les transferts illégaux des devises perpétrés par ces importateurs.

"J’ai remis ces dossiers de corruptions au ministère des Finances qui à son tour a remis les dossiers à la justice", a-t-il ajouté.
http://www.aps.dz/#fragment-48055

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

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Bientôt un centre de bioéquivalence pour Saïdal (responsable)
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ALGER - Le groupe Saïdal aura bientôt son centre de bioéquivalence qui permettra de définir les caractéristiques de tous les produits qu’il fabrique, a annoncé, mercredi à Alger, le P-DG du groupe Saïdal, Boumediene Derkaoui,

"Nous allons bientôt avoir, à Alger, notre laboratoire de bioéquivalence qui, actuellement, est en cours de finalisation. Celui-ci permettra de définir les caractéristiques de tous les produits que nous fabriquons", a indiqué M. Derkaoui qui était l’invité de la rédaction de la chaîne III de la radio nationale.

Précisant qu’un groupe de jeunes chercheurs apprend et évolue dans ce sens, le P-DG de Saïdal a relevé l’éventualité de partenariat dans ce domaine.

Le P-DG de Saïdal a, en outre, souligné qu’un prêt de 17 milliards de dinars a été octroyé au Groupe par le Fond national de développement, dans le but d’augmenter sa part du marché de 20% à 40% en quantité et passé de 6% à 25 % en valeur à l’horizon 2014.

L’objectif étant, selon le même responsable, la réduction de la facture du médicament et atteindre, a-t-il ajouté, les 70% de la production nationale avec la participation de tous les acteurs. Ce financement servira également, a indiqué le P-DG de Saïdal, à l’extension des unités de production du Groupe et le renouvellement de ses équipements devant se faire par étape.

Répondant à une question relative à l’assainissement du marché du médicament, M. Derkaoui a déploré le fait que des médicaments fabriqués localement sont toujours importés, au moment où beaucoup d’entre-deux ne sont pas essentiels.
http://www.aps.dz/Bientot-un-centre-de.html

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Nouveau pôle Biotechnologique de Sidi-Abdellah : Un projet d’envergure continentale (24-05-2012)

«C’est un partenariat d’exception dans l’industrie biopharmaceutique innovante, et qui démontre l’importance qu’attache le gouvernement algérien à la concrétisation de ce projet», a déclaré Ould Abbès

“La construction d’un pôle international de biotechnologie et de production de médicaments en Algérie est un méga-projet, le plus important conclu à ce jour, entre les États-Unis d’Amérique et l’Algérie, après les investissements dans le secteur des hydrocarbures», a déclaré, hier à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, lors de la réunion de présentation du haut comité de pilotage et de suivi du projet de partenariat algéro-américain dans le domaine de la biotechnologie. Ce projet intitulé «Étude pour développer une feuille de route stratégique pour l’industrie pharmaceutique innovante en Algérie vision 2020», dont la présentation a été faite à la résidence d’État El-Mithak, a fait dire à M. Ould Abbès que cette initiative «est un partenariat d’exception dans l’industrie biopharmaceutique innovante, et qui démontre l’importance qu’attache le gouvernement algérien à la concrétisation de ce projet». L’objectif premier d’un investissement aussi important «est de créer en Algérie, à l’horizon 2020, un pôle d’excellence régionale dans ce domaine», a encore indiqué le premier responsable du secteur.
Dans le cadre de la supervision du projet, M. Ould Abbès a souligné qu’«il avait était convenu de tenir des réunions trimestrielles en présence des laboratoires américains et de la tutelle comme partie prenante afin d’établir l’état de lieu de l’avancement du dossier». Et d’ajouter : «Notre souhait est que ce projet puisse permettre l’émergence de la recherche et d’un gisement de compétences dans notre système de formation qui seront des liens étroits entre l’université et l’industrie pharmaceutique.»
Le ministre avait déclaré auparavant, lors de l’ouverture de la séance, que ce méga-projet est dans sa phase finale. Il a déclaré, en outre, que la présence de l’Algérie comme invitée d’honneur du Salon des biotechnologies «Bio Boston 2012», pour la première fois dans les annales de la santé en Algérie, «est une fierté pour le pays». Pour démontrer l’importance de cette initiative, le ministre indique qu’il n’existe que trois pôles similaires à travers le monde, à savoir : Singapour, Dublin et Boston. «L’Algérie a été choisie pour abriter le 4e pôle de biotechnologie du médicament», a-t-il annoncé. Fier de cette future réalisation, M. Ould Abbès a estimé que «de cette manière, nous sortons du cercle importer-consommer». Selon lui, le projet de mise en place du pôle biotechnologique de Sidi Abdellah (Alger) devra être lancé en juin 2012. Il contribuera, à l’horizon 2020, à la couverture des besoins nationaux en matière de production de médicaments. Le pôle biotechnologique de Sidi Abdellah permettra de stimuler les énergies et d’attirer les compétences algériennes établies à l’étranger. Une surface de 112 hectares est réservée à ce pôle scientifique dans la technopole de la nouvelle ville de Sidi Abdellah.
Wassila Benhamed.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/28251

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

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L’Algérie ambitionne de devenir le quatrième plus grand pôle de biotechnologie dans le monde (Hamid Guemache)

Lancé en juin 2011, le projet algéro‑américain de réalisation d’un pôle de biotechnologie en Algérie a franchi une nouvelle étape décisive avec la présentation ce mercredi 23 mai de l’étude de diagnostic par le cabinet Deloitte. « C’est un rapport de 199 pages qui sera transmis la semaine prochaine au président de la République », a indiqué le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, qui a assisté à la présentation.

Commandée par l’association Pharma, qui regroupe les plus grands laboratoires américains et européens, l’Étude pour développer une industrie pharmaceutique innovante en Algérie, vision 2020, comprend 82 recommandations, des remarques, des points positifs et des points négatifs. « L’Algérie est le deuxième marché de médicaments en Afrique après l’Afrique du sud », note le rapport. Un avantage qui a pesé dans la décision des laboratoires américains de choisir l’Algérie pour y implanter le premier pôle d’excellence de biotechnologie en Afrique et au Moyen‑Orient. Ce pôle devrait être le quatrième du genre dans le monde, après Boston (États‑Unis), Singapour et l’Irlande.

La disponibilité des moyens financiers, la gratuité des soins dans le public, l’existence d’un système de sécurité sociale sont des avantages pour l’Algérie. Mais, les points négatifs ne manquent pas, notamment « la forte dépendance de l’économie vis‑à‑vis des hydrocarbures et des importations de biens et services, le faible taux de diplômés dans les matières scientifiques (4 %) dont 1 % pour la médecine, les lois actuelles sur l’investissement étranger, l’application effective de l’exercice du droit de propriété intellectuelle ».

« En Algérie, les brevets sont protégés, mais les données de ces brevets ne le sont pas », explique Pierre‑Marie Matin, du cabinet Deloitte. « Nous sommes en mesure de remplir toutes les conditions, dont certaines sont déjà satisfaites », affirme M. Ould Abbès, qui assisté à toute la présentation.

Sur la question des essais cliniques, qui restent faibles en Algérie (32 par an), le ministre de la Santé s’est montré ouvert. « L’Algérie s’inscrit dans une dynamique mondiale. Chaque pays a ses lois et ses coutumes. Les essais cliniques sont bénéfiques et cela se fera au fur et à mesure » des besoins, a‑t‑il dit. Le ministre a insisté sur le caractère stratégique de ce pôle pour faire passer l’Algérie du stade d’importateur à celui de fabricant de médicaments. « Les producteurs étrangers ont répondu au questionnaire de Deloitte plus que les nationaux », déplore M. Ould Abbès.

Les rapporteurs de Deloitte ont distribué des questionnaires à 87 responsables, dans l’administration et le secteur économique. Le taux de réponse est de 59 %. L’Algérie, qui sera l’invitée d’honneur du salon de Boston sur la biotechnologie, devra signer lors de cette manifestation des accords avec des universités américaines pour la concrétisation de ce pôle de biotechnologie, selon un représentant de l’association Pharma.
http://www.tsa-algerie.com/economie-et- ... 20875.html

Le titre de TSA est faux puisqu'il s'agit du 4e plus grand pôle créer en coopération avec un pays tiers (l'Algérie) par l'organisation américaine "Pharma". Et pas du tout du 4e plus grand pôle de biotechnologie dans le monde.

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Biotechnologies : ce que les Américains exigent de l'Algérie (25 MAI 2012)

Annoncée en grande pompe par le ministre de la Santé, la création d’un pôle international de biotechnologie et de production des médicaments en coopération avec de grands laboratoires américains n’est pas pour demain. La raison en est que ce projet ambitieux se heurte à de multiples difficultés, a-t-on appris d’une source proche du dossier. Premier couac, la collecte d’informations confiée à l’institut londonien Deloitte s’est avérée plus compliquée que prévue, essentiellement auprès des institutions publiques. Pour faire aboutir cet ambitieux projet qui donnera à l’Algérie le statut de leader en la matière dans toute la région MENA, les Américains demandent au gouvernement algérien des efforts supplémentaires dans plusieurs domaines. Il s’agit, entre autres, d’impliquer dans le projet des experts et des spécialistes aguerris du secteur pharmaceutique. Autre point soulevé : les textes réglementaires régissant le secteur – considérés comme trop rigides – qu’il conviendrait d’améliorer. Pour booster l’industrie pharmaceutique, les Américains recommandent quelques règles afin de garantir une concurrence loyale entre producteurs. Parmi ces règles, le prix des produits pharmaceutiques qui doivent être administrés, mais aussi la protection de la propriété intellectuelle, en se hissant aux standards internationaux. Ils demandent également des mesures fiscales incitatives et l’encouragement d’un financement compétitif des investissements. Il y a aussi le volet relatif au soutien financier de l’Etat à la recherche scientifique, à la fois à l’université et dans les hôpitaux et cliniques. La réalisation de ce pôle biotechnologique nécessitera ainsi, d’après les Américains, un assainissement du cadre juridique ainsi que la révision du système du financement des investissements. Un chantier titanesque qui en dit long sur l'état du secteur de la santé.
Sonia B.
http://algeriepatriotique.com/article/b ... e-lalgerie

malikos
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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par malikos »

well biotech is quite good....but why are we bound to the US for that?
Artificial and stupid choice in my view.... :nono:


This project if ever it comes true, should be open to all investors and experts not just US ones....
Many biotech are also in the EU, and experts as well....even some Algerians working in important functions in the EU pharma sector.
Algiers has just to make the relocation of those experts attractive. And for that lots needs to change... :toxico1:

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Sifax
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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par Sifax »

Don't worry Malikos, right now europeans, arabs and asians invest in the algerian pharma industry more than the US firms do. Few days ago Oueld Abbas said french companies take half of the algerian medecine market. He annonced many projects with Arabs and an important project with the chinese.
This american-algerian project doesn't mean that we will refuse to work with others.

Plus, some major european firms (Suiss) participate in this american biotech initiative.

If we add the 51-49% rule (it means at least half the worth that will be created in this biotech pole will be algerian worth) and if we hope a little export parts, all these lead to one conclusion:
I think the project will be quit positif for us.

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

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Très forte hausse des importations algériennes de médicaments en quatre mois (Par Riyad Hamadi)

Les importations algériennes de produits pharmaceutiques ont fortement augmenté de 32,3 % durant les quatre premiers mois de 2012 pour atteindre 719,07 millions de dollars contre 543,48 millions USD à la même période en 2011, en hausse de 32,30 %, selon les chiffres rendus publics ce mardi 29 mai par le Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes. En volume, les quantités de médicaments importées par l’Algérie ont aussi augmenté de 44,42 %, passant de 6 981 tonnes durant les quatre premiers mois de 2011 à 10 082 tonnes à la même période en 2012, a précisé à l’APS le Cnis.
La facture des médicaments à usage humain reste la plus importante avec 683,53 millions USD, contre 518,10 millions USD durant la période de référence, enregistrant une hausse de 31,9 %, selon le Cnis. Les produits parapharmaceutiques viennent en seconde position avec 27,18 millions USD, contre 17,63 millions USD, soit une hausse de 54,12 %, ajoute le centre.

Pour les médicaments à usage vétérinaire, les achats de l’Algérie se sont établis à 8,35 millions USD durant les quatre premiers mois de 2012 contre 7,74 millions à la même période en 2011, soit une progression de 7,85 %, ajoute la même source.

Les importations de l’Algérie en produits pharmaceutiques ont entamé une sensible progression dès 2011 avec une hausse de 16,86 % pour atteindre 1,95 milliard USD. En 2011, toutes les importations de produits pharmaceutiques ont augmenté, mais la facture des médicaments à usage humain reste la plus "remarquable" avec 1,87 milliard USD (+16,55 %), les produits parapharmaceutiques (+27,8 %) totalisant 57,03 millions USD et enfin les médicaments à usage vétérinaire, qui ont atteint 21,59 millions USD, soit une progression de 11,86 % par rapport à 2010.

La très forte hausse de la facture des importations de médicaments durant les quatre premiers mois de 2012 s’explique par les mesures prises par le gouvernement de constituer un stock stratégique de médicaments pour six mois et de lutter contre les pénuries de produits pharmaceutiques. La Pharmacie centrale des hôpitaux a par exemple importé pour 200 millions d’euros de médicaments en cinq mois, de janvier à mai 2012, a indiqué à TSA son directeur général, Cherif Delih.

Malgré ces importations, les médicaments continuent de manquer dans les structures hospitalières, selon le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP). Pour réduire la facture des importations, le gouvernement a consacré en 2011 un investissement de 17 milliards de DA au groupe pharmaceutique public Saidal en vue de doubler sa production dans les cinq prochaines années. L’objectif du gouvernement est de diminuer progressivement les importations pour arriver, en 2014, à une production nationale couvrant 70 % des besoins, contre seulement 37 % actuellement.

Selon l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (Unop), la taille du marché national des médicaments a atteint 2,9 milliards de dollars en 2011, dont 1,85 milliard USD d’importation et 1,05 milliard USD de production locale. En 2012, la facture des importations de médicaments devrait dépasser les 3 milliards de dollars, selon les prévisions officielles. Concernant la production nationale, sur les 1,05 milliard de dollars, 84 % revient au secteur privé et 16 % au public, avait indiqué la même source.
http://www.tsa-algerie.com/economie-et- ... 20953.html

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par Sifax »

Le groupe Antar Trade (propriétaire de Condor) se lance dans l'industrie pharmaceutique:
Marché des médicaments/ projet algéro-jordanien de réalisation de trois unité de fabrication de médicaments avant la fin 2013 (01 Juin 2012)

Le groupement « Antar Trade Ben Hamadi & associés » a ratifié un accord d’association avec ses associés jordaniens spécialisés dans l’industrie des médicaments. Cet accord consiste dans le développement et la production de plusieurs sortes de médicaments en Algérie. Trois unités de production des médicaments dont deux unités essentielles et une autre secondaire d’industrialisation des différentes marques de médicaments seront prêtes avant la fin de l’année 2013, ont expliqué les mêmes sources. Il est à rappeler que le groupement Ben Hamadi a mis en place une nouvelle branche spécialisée dans le développement de l’industrie pharmaceutique et la participation dans la fabrication de plusieurs sortes de médicaments génériques en Algérie. Le groupement a choisi la localité de Sidi Abdellah à Alger pour la réalisation de son usine. Le groupement Ben Hamadi propriétaire du groupement Condor œuvre à se positionner dans le marché des médicaments en Algérie d’ici les deux prochaines années et s’assurer une part de ce marché. Il projette également de développer l’industrie des médicaments en Algérie et réduire la facture d’importation des médicaments de l’étranger, dans le cadre d’une stratégie visant à assurer entre 60 et 70% des besoins du marché local.
Par M. Al Hakim, Version Française K. F)
http://www.numidianews.com/fr/article~15757.html
Version arabe: http://www.numidianews.com/ar/article~15736.html

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par komtara »

Mauvaise nouvelle pour la France. Alors que l'on peine à maintenir l'ensemble de la chaîne de production de médicaments sur le territoire, un concurrent se prépare à nos portes.

L'Algérie et la Chine prévoient de réaliser un méga projet de production de matières premières de médicaments pour 2013. Le principe : des firmes chinoises s'associent à des Algériens et investissent dans la production de matières premières de médicaments.

Par ailleurs, l'Algérie et les groupes pharmaceutiques américains ont créé, à Alger, un comité de pilotage pour un partenariat biotechnologique. Objectif : fonder d'ici à 2020 un pôle d'excellence régional, future plaque tournante pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, en reproduisant l'expérience menée par les États-Unis à Singapour et en Irlande.

Source: Presse France L'usine NOUVELLE

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par Sifax »

Il faut mettre les choses dans leurs échelles... Ce n'est pas demain que l'Algérie causera des ennuis à la France dans l'industrie pharmaceutique.

-D'un coté on a un géant mondiale dans l'industrie pharmaceutique qui innove et qui exporte partout dans le monde sur des marchés géants (EU, Chine, USA, Inde...).

-De l'autre coté un petit pays qui importe les 2/3 de ses médicaments, qui avec l'assistance des étrangers, ne produit que des génériques dépassés sans aucun effort de créativité ou de développement. Sans les étrangers (dont les français) nous ne produisons même pas des molécules génériques que les labos français ont abandonné dans les années 60s et 70s.

Donc les choses dans leurs échelles: Oui l'Algérie a un ambitieux projet futur dans l'industrie pharmaceutique. Non elle ne prétend nullement à concurrencer la France.

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par AAF 2020 »

Actualités : PÔLE BIOTECHNOLOGIQUE DE SIDI ABDALLAH: L’option stratégique pour le médicament
Boston a mis 100 ans pour devenir ce qu’il est maintenant, l’Irlande a mis 50 ans et Singapour 30 ans. L’Algérie, choisie pour abriter le 4e pôle régional d’industrie pharmaceutique innovante, s’est fixé une échéance pour 2020, soit huit ans. Elle aura bénéficié de toutes ces expériences et gagné du temps.
Un pôle industriel d’excellence ou «cluster (grappe, ndlr)» pour reprendre le vocable utilisé dans la synthèse des résultats de l’étude du cabinet anglais Deloitte — étude commandée en vue de développer une feuille de route stratégique pour l’industrie pharmaceutique innovante en Algérie — est une «concentration géographique d’entreprises interconnectées où s’accumulent des savoir-faire dans un domaine donné : firmes d’une même filière industrielle, fournisseurs spécialisés, laboratoires de recherche, institutions financières, entreprises de commerce et autres sous-traitants et prestataires de service». C’est l’aboutissement d’un processus de développement. Les avantages comparatifs de niveau mondial que procure une telle concentration génèrent des retombées importantes en termes de création de richesses et d’emplois. Le pôle d’industrie pharmaceutique innovante de Sidi Abdallah, devant être lancé avec l’apport de laboratoires américains, est le deuxième plus important partenariat conclu entre l’Algérie et les Etats-Unis d’Amérique, après les hydrocarbures. «C’est un mégaprojet et le gouvernement algérien y attache une grande importance. C’était une aventure et maintenant une réalité. Il va nous permettre d’évoluer de l’artisanat vers la modernité», claironne le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès.
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/ ... 5007&cid=2

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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

Message par Sifax »

Le Gouverneur de l'Etat du Massachusetts, la présidente du Sénat du même Etat et le doyen de la recherche de l’Institut de médecine de Harvard (Executive Dean for Research at Harvard Medical Scool) ont tous soutenu le projet du pôle biotechnologique algérien.
D'ailleurs Le doyen de la recherche à Harvard Medical School viendra en Algérie signer une coopération entre la faculté d'Alger et Harvard.
L’Etat du Massachusetts soutient le projet de pôle de biotechnologie en Algérie (Par Riyad Hamadi)

Le projet américano‑algérien de réalisation d’un pôle de biotechnologie à Sidi Abdellah (Alger) vient de recevoir un nouveau soutien. Le gouverneur de l’États du Massachusetts aux États‑Unis, Patrick Devalle, a exprimé en effet ce mercredi 20 juin au ministre de la Santé, Djamel Ould abbès, son appui au futur pôle biotechnologique de l’Algérie. M. Ould abbès conduit la délégation algérienne au Salon mondial de la biotechnologie, organisé du 18 au 21 juin à Boston, capitale du Massachusetts, où se trouve le premier pôle de biotechnologie au monde.

L’Algérie discute depuis plusieurs mois avec 14 grands laboratoires pharmaceutiques mondiaux pour réaliser un pôle de biotechnologie à Sidi Abdellah, le quatrième du genre dans le monde, après Boston, Singapour et Dublin. Toutefois, ce projet bute sur les revendications de ces laboratoires relatives à l’amélioration du climat des investissements en Algérie, la protection de la propriété intellectuelle, l’augmentation des essais cliniques, la faiblesse des moyens humains.

M. Ould Abbès a également eu des entretiens avec la présidente du Sénat du Massachusetts, Therese Murray, qui a elle aussi fait part de son appui pour renforcer la coopération dans le domaine de la santé en général, et de la biotechnologie en particulier, entre l’Algérie et cet État du nord‑est des États‑Unis. Le ministre a en outre eu une séance de travail avec le doyen de la recherche de l’Institut de médecine de Harvard (Massachusetts), M. William Chin, ce qui a permis d’examiner les voies et moyens d’instaurer un partenariat entre les deux parties.
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Sifax
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Re: Industrie pharmaceutique, Algérie: futur pôle biotech?

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Médicaments et industrie pharmaceutique
Une étude pointe les limites de la stratégie algérienne
(Par Hamid Guemache)

L’Algérie ambitionne de créer, en partenariat avec des laboratoires pharmaceutiques américains, un pôle de biotechnologie à Sidi Abdellah, à l’ouest d’Alger, le quatrième du genre dans le monde. L’étude de faisabilité de ce projet a été confiée par l’association PhRMA regroupant les géants de l’industrie pharmaceutique mondiale, au bureau Deloitte. Dans cette étude, dont TSA a obtenu une copie, Deloitte énumère les points forts et les points faibles de l’Algérie, candidate pour accueillir ce pôle, le quatrième du genre dans le monde, après ceux de Boston (États‑Unis), Singapour et Dublin (Irlande du nord).
L’enquête de Deloitte a touché des responsables dans les services d’oncologie des hôpitaux de Mustapha Bacha (Alger) et d’Oran, les ministères et des industriels du médicament exerçant en Algérie (El Kindy, Hikma, Biopharm, Prodiphal, Merinal, Pharmalliance et Frater), selon le document. Des consultants algériens à l’étranger et des distributeurs locaux, Hydra Pharm et IVPP, ont été également interrogés par Deloitte. Des membres du gouvernement on aussi été questionnés. L’étude s’articule autour d’un questionnaire de 82 questions portant sur l’état des lieux de l’industrie biopharmaceutique en Algérie et ses perspectives de développement.

Des ministres expriment des réserves

Le nombre de répondants identifiés comme membres du gouvernement est de 39, ce qui représente 51 % des participants. « Quelques réserves [sont] émises notamment par des représentants du gouvernement quant à l’implication internationale de certains organismes non‑gouvernementaux dans la conduite de cette étude », note le rapport Deloitte (page 8). Allusion au fait que l’étude a été commandée par l’association PhRMA qui ne fait pas l’unanimité au sein du gouvernement. Deloitte a en effet été chargé par l’association des laboratoires Pharmaceutiques PhRMA (The Pharmaceutical Research and Manufacturers of America), d’élaborer une feuille de route stratégique pour l’industrie Pharmaceutique innovante en Algérie (vision 2020).

Pour certains officiels algériens, dont les noms n’ont pas été précisés dans l’étude, l’élaboration de cette feuille de route devait être faite par les Algériens. Beaucoup de participants n’ont pas su identifier le contexte ou l’objectif de l’étude malgré une communication intensive conduite en amont, note aussi Deloitte dans son étude qui a trouvé des difficultés logistiques à réaliser les entretiens, en particulier avec les officiels et les ministres. Deloitte retient « le désintérêt institutionnel notable et l’implication tiède dans de tels projets d’envergure internationale ».


Manque de transparence, LFC 2009, absence de stratégie à long terme

Les réponses au questionnaire de Deloitte relèvent les tares de l’économie algérienne. Pour l’environnement institutionnel, Deloitte note le « manque de transparence quant aux procédures d’investissement et d’installation, la loi de finances 2009 qui impose que l’état détienne 51 % des investissements étrangers, le manque de prise de décision locale, la non‑adéquation et la lenteur du système bancaire algérien qui freine les investissements, l’absence de collaboration en termes de compétence technique ». Dans le secteur de l’industrie, la même étude relève la « faible croissance dans tous les secteurs économiques, le manque de compétences humaines et techniques, l’absence d’une stratégie à long terme garantissant la stabilité des activités industrielles ».


Pénuries médicaments : les explications des répondants

Dans le médicament, « 97 % des répondants » expliquent que les pénuries fréquentes sur le marché concernent « les génériques comme les conventionnés en raison du système de quotas d’importations, les lenteurs administratives dans les circuits de commande et de remboursement, la distribution arbitraire et les prix excessifs ». Ils évoquent aussi le « marché de la contrefaçon et la vente et importation parallèle des médicaments ».


Instabilité politique

En matière de politique et de stratégie dans le médicament, « 70 % des répondants estiment qu’il existe un décalage considérable entre l’offre et la demande, un manque de communication entre les industriels et les politiques, une instabilité dans les structures politiques du pays ». Plus d’un tiers des répondants (34 %) « croient en l’autonomie effective des institution et agences régulatrices du système de santé et leur capacité réelle à conduire des actions sur le terrain », selon l’étude. Les participants déplorent « le manque d’informations fiables quant à l’accès aux financements, procédures et frais », mais 91 % estiment que « le pays est doté des moyens humains permettant d’engager des stratégies R&D innovantes ». « 77 % reprochent au système éducatif algérien de ne pas privilégier des formations professionnalisantes dans le secteur de l’industrie biopharmaceutique ».

Dans la recherche clinique, l’étude Deloitte fait état de « l’absence de cadre institutionnel régulant la recherche clinique, du manque de moyens financiers, de la discontinuité des procédures engagées, du manque de volontaires ». Dans la production de médicament, « 66 % pensent que le marché algérien est doté d’une ingénierie locale capable de produire sur place sous réserve d’une mise à jour technologique ».

Dans la partie réservée à la commercialisation, le rapport note la « disponibilité de compétences humaines mais la non‑adéquation avec les exigences du marché (90 %), un système des quotas en contradiction avec les stratégies innovantes proposées ». Les répondants proposent de « revoir la politique sur les contrôles des prix ».


Les points forts de l'Algérie

Pour l’implantation du pôle biotechnologique, l’Algérie a des points forts à capitaliser, selon la même étude : le positionnement géographique, les coûts bas de main‑d’œuvre, la croissance économique (PIB progressif), l’existence d’un système de remboursement de médicaments et de sécurité sociale, la disponibilité des financements.

Ce projet permettra une harmonisation « des initiatives et les collaborations entre partenaires locaux et étrangers, un transfert technologique et l’instauration d’une culture innovante favorable à l’ouverture et à la réforme ». Les participants à cette étude ont formulé quelques propositions : stimuler la collaboration entre le secteur public et privé, créer des centres de recrutement, augmenter le budget pour le financement public en favorisant les secteurs R&D et recherche clinique, assouplissement du cadre législatif (importation et commercialisation des produits) et l’amélioration de la communication.

Le ministre de la Santé avait pris part au salon bio Boston du 17 au 23 juin dernier, où l’Algérie était l’invitée d’honneur. Une première pour un pays africain. Les laboratoires américains se montrent intéressés par l’implantation d’un pôle biotechnologique en Algérie qui doit améliorer l’environnement des affaires pour attirer des investisseurs dans la biotechnologie.
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