Permettrai un changement tactique de la France sur zone comme aide à la formation des armées africaines et quelques commandos sur place qui aura pour effet d'allégé son dispositif et son coût financier...
c'est une bonne option gagnant gagnant de plus long terme et une sortie progressive du dispositif Barkane mais nous placerait en pays leader avec obligation de mettre plus de punch de l'ANP... reconaissance, transport tactique, ou Opérations ponctuelles limités aux seules forces spéciales ???
Le volet formation et équipement est déjà actif dixit Ouyahia
l'avenir nous le dira ...
http://orientxxi.info/magazine/sahel-im ... gerie,2177Sahel. Impasse du dialogue entre la France et l’Algérie
ORIENT XXI > MAGAZINE > DÉCRYPTAGE > JEAN-PIERRE SÉRÉNI > 19 DÉCEMBRE 2017
Un coup pour rien. La visite éclair du président Emmanuel Macron le 6 décembre à Alger n’a pas débloqué le désaccord sur la guerre au Mali. Au centre du différend, les cinq armées du G5 Sahel porté par Paris et qu’Alger voudrait voir revenir sous la coupe de l’Union africaine, dont la France ne fait pas partie.
Extrait:
SOUS L’ÉGIDE DE L’UNION AFRICAINE ?
D’où l’importance de mettre de nouvelles forces dans la balance. L’Armée nationale populaire (ANP) algérienne, forte de ses 400 000 hommes, de son armement lourd venu pour l’essentiel de Russie et de sa proximité est une candidate toute trouvée. Sauf qu’aux yeux de l’Élysée, elle ergote. « L’Algérie, acteur régional majeur, va plus loin et conditionne son soutien au G5 à l’intégration de celui-ci dans le processus de Nouakchott qu’elle considère comme plus légitime, car initié par l’Union africaine. Comme à son habitude, ce pays observe d’un œil inquiet cette initiative soutenue par la France… », peut-on lire dans le dernier rapport de l’International Crisis Group écrit avant la visite du président français à Alger. La rencontre de ce dernier avec le général-major Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la défense et chef d’état-major de l’ANP — une première dans les relations franco-algériennes depuis au moins un quart de siècle — n’a visiblement rien changé. « L’Algérie déploie des efforts considérables pour la sécurisation (de la région) du Sahel », mais l’Algérie a des « barrières constitutionnelles » qui l’empêchent d’intervenir militairement au-delà de ses frontières, confie le premier ministre algérien Ahmed Ouyahia (Le Quotidien d’Oran, 9 décembre) devant ses compatriotes réunis à l’ambassade.
L’Algérie est absente de la réunion de neuf délégations dont celle de l’Allemagne et l’Italie, tenue au château de La Celle Saint Cloud le 13 décembre 2017 pour financer le G5 Sahel, malgré les pressions élyséennes et l’absence d’interdit constitutionnel. Les Africains réclament 423 millions d’euros quand jusqu’ici seulement 108 millions ont été réunis, cependant l’Arabie saoudite a promis 100 millions de dollars et les Émirats Arabes Unis 30 millions. De son côté, le 30 octobre, Washington a promis 60 millions de dollars, pourtant, au total, on reste loin du compte.
À l’évidence, Emmanuel Macron n’a pas fait mieux que son ministre des affaires étrangères. Le dialogue franco-algérien est dans l’impasse. Alger refuse de bouger tant que le G5 Sahel ne sera pas placé sous l’égide de l’Union africaine — dont la France ne fait pas partie — via son intégration au processus de Nouakchott. Paris attend toujours de son partenaire des hommes pour sécuriser la frontière algéro-malienne — une passoire selon Paris — et de l’argent. Les diplomates ont à peine deux mois pour reprendre l’ouvrage : la prochaine visite d’État du président français en Algérie est « promise » pour le mois de février 2018.