Conflit Soudan - Sud Soudan

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L'armée sud-soudanaise affirme contrôler encore la zone contestée de Heglig

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L'armée sud-soudanaise (SPLA) contrôlait toujours la ville de Heglig, au Soudan, samedi matin, a affirmé à l'AFP son porte-parole, le colonel Philip Aguer, au lendemain d'une offensive annoncée par Khartoum pour reconquérir cette zone pétrolière à la frontière entre les deux Etats, dont Juba s'est emparée mardi.
Selon le colonel Aguer, les troupes sud-soudanaises ont repoussé vendredi des éléments de l'armée soudanaise (SAF) dans le village de Kelet, à une quarantaine de kilomètres d'Heglig. Cette zone pétrolière initialement contrôlée par Khartoum est également revendiquée par Juba.
Vendredi, vers 15H00 (12H00 GMT) "il y a eu des combats entre leurs patrouilles et la SPLA (armée sud-soudanaise) à 42 km d'Heglig. La SPLA a détruit deux tanks appartenant aux SAF", a expliqué le colonel Aguer.
"La SPLA contrôle toujours Heglig", a-t-il ajouté, précisant que Khartoum avait bombardé samedi les zones frontalières de Jau et Panakuach, dans l'Etat d'Unité, dans le nord du Soudan du Sud, ainsi que celle de Heglig.
Aucune précision n'a pu être obtenue sur les positions des deux armées samedi matin.
Joint à Bentiu, capitale de l'Etat, le porte-parole des autorités d'Unité, Gideon Gatfan, a confirmé ces bombardements aériens soudanais près de la frontière.
"Les zones du nord de l'Etat d'Unité sont toujours visées par des Antonov, mais nous n'avons pas de nouvelles du front et sur ce qui s'est passé cette nuit ou ce matin", a-t-il déclaré samedi à l'AFP.
"Nous n'avons pas de nouvelles informations (sur la situation) entre Heglig et Kelet. Mais toutes ces zones sont soumises à des bombardements", a-t-il ajouté.
L'armée soudanaise avait annoncé vendredi avoir lancé une contre-attaque pour reprendre la zone de Heglig, au quatrième jour de combats à la frontière entre les deux Soudans.
"Nous avançons en direction de Heglig, dont nous sommes tout près. La situation à Heglig sera terminée dans les prochaines heures", avait assuré vendredi le porte-parole de l'armée soudanaise, Sawarmi Khaled Saad.
Mardi soir, les autorités soudanaises avait déjà promis de réagir "par tous les moyens", à la prise par les forces sud-soudanaises de Heglig.
Cette zone est d'autant plus stratégique pour Khartoum qu'elle représente la majeure partie de sa production de brut, depuis que le Soudan du Sud indépendant a récupéré en juillet les trois-quarts des réserves pétrolières du Soudan d'avant la partition.
Le Nord et le Sud n'ont jamais été si proches, ces derniers jours, d'une guerre totale depuis l'accord de paix de 2005, qui a mis fin à des décennies de conflit civil et qui a débouché en juillet 2011 sur l'indépendance du Soudan du Sud.
Les appels exigeant des forces sud-soudanaises qu'elles évacuent Heglig se sont multipliées depuis mardi. Jeudi, Juba a posé plusieurs conditions fermes à un retrait de ses forces de la zone.
http://www.elwatan.com/depeches/l-armee ... 89_167.php
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Message par scorpion-rouge35 »

ils viennent juste d'obtenir leurs indépendance et ils sont déja en guerre !
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Message par scorpion-rouge35 »

Khartoum lance une contre-attaque pour reprendre Heglig

Alors que les puissances du G8 ont appelé les deux voisins à la retenue et qu'une accalmie prévalait à la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud, Khartoum a fait part vendredi de son avancée vers la zone pétrolière contestée de Heglig.

AFP - L'armée soudanaise a lancé vendredi une contre-attaque pour reprendre la zone pétrolière contestée de Heglig, occupée par les troupes sud-soudanaises, malgré les appels internationaux à la retenue.

Après trois jours d'intenses combats à la frontière entre les deux Soudans, le front avait semblé calme le matin jusqu'à un communiqué dans la soirée du porte-parole de l'armée soudanaise, Sawarmi Khaled Saad, annonçant l'offensive.

"En ce moment, nous avançons en direction de Heglig" et nous sommes "tout près. La situation à Heglig sera terminée dans les prochaines heures", a assuré M. Saad à des journalistes à Khartoum.

Un porte-parole de l'armée sud-soudanaise, Malaak Ayuen, a confirmé la contre-attaque, assurant qu'elle était attendue: "Oui, nous savons qu'ils avancent en direction de Heglig. Mais ce n'est pas un problème (...), qu'ils viennent!"

Aucune des parties n'a fourni de bilan des combats des derniers jours, mais selon un soldat sud-soudanais à Bentiu, la capitale de l'Etat frontalier sud-soudanais d'Unité, "il y a tant de corps à la frontière, tant de morts, qu'il est impossible de les enterrer ou de les ramener".

Redoutant une nouvelle guerre, après le conflit dévastateur (1983-2005, 2 millions de morts) qui a abouti à la partition du Soudan en juillet 2011, les membres du G8 -Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Italie, Japon, Russie- ont appelé les deux pays à faire preuve de "retenue maximale" et à la "fin immédiate des bombardements des zones civiles".

Les deux Soudans ont en effet connu cette semaine leurs affrontements les plus violents depuis la partition, accompagnés d'une surenchère verbale, les deux présidents s'accusant mutuellement de chercher la guerre.

Dès l'attaque sud-soudanaise sur Heglig mardi, la deuxième après une brève incursion fin mars, Khartoum avait promis de réagir "par tous les moyens" à cette "agression".

La région de Heglig, revendiquée par les deux pays, est d'autant plus stratégique pour Khartoum qu'elle referme la majeure partie de son pétrole.

Le pétrole est un point de contentieux majeur: le Soudan du Sud dispose de la majorité des réserves mais dépend des infrastructures du Nord pour exporter, et les deux pays ne parviennent pas à s'entendre sur des frais de transit qui permettraient un partage de ces revenus essentiels pour leurs économies.

Depuis la partition, l'incapacité à résoudre par la négociation cette question et d'autres cruciales comme le tracé de la frontière ou le statut de leurs citoyens réciproque ont accru les tensions.

Jeudi, l'ONU, l'Union africaine et l'Union européenne ont à nouveau appelé le Soudan du Sud à évacuer Heglig, mais les autorités de Juba ont posé des conditions, en particulier un retrait de l'armée soudanaise de la province d'Abyei, voisine de Heglig et également revendiquée par les deux pays.

Le Soudan du Sud a également dénoncé une multiplication des bombardements aériens soudanais sur le nord de son territoire. Jeudi, les autorités de la région d'Unité avaient dénoncé un bombardement sur leur capitale Bentiu.

Cette frappe, si elle est avérée, serait la première de l'aviation soudanaise sur une localité d'importance depuis l'indépendance du Soudan du Sud. Ces mêmes autorités n'ont en revanche signalé aucun raid soudanais vendredi.

A New York, les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont à nouveau exprimé "leur inquiétude grandissante devant l'escalade du conflit" qui "menace de faire replonger (les deux pays) dans une véritable guerre".

Le coordinateur humanitaire de l'ONU au Soudan, Ali Al-Za'tari, a fait part de sa "profonde inquiétude concernant l'impact sur les civils de la récente escalade dans la zone d'Heglig".


http://www.france24.com/fr/20120413-kha ... soudan-sud

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Message par AAF 2020 »

Soudans: le Sud-Soudan dit s'être retiré de Heglig, où l'ONU parle de milliers de déplacés
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L'escalade des violences entre le Soudan et le Sudan du Sud depuis fin mars a fait des milliers de déplacés, selon l'ONU, dans la zone pétrolière de Heglig dont Juba a affirmé dimanche s'être retirée.
Selon l'ONU, qui cite la commission soudanaise des affaires humanitaires (HAC), les combats ont entraîné la fuite de toute la population civile de Heglig et des villages voisins. Elle cite des chiffres de la HAC selon lesquels 5.000 personnes ont fui Heglig, principalement vers les localités de Kharasana et Keilak, une centaine de kilomètre plus au nord.
Selon des informations du Croissant-Rouge soudanais également relayées par les Nations unies, les déplacés seraient "éparpillés dans la brousse" ou "sans abri".
"La SPLA (l'armée sud-soudanaise) a achevé son retrait de Heglig hier (samedi)," a affirmé son porte-parole, Philip Aguer, à l'AFP.
Juba avait annoncé dès vendredi l'évacuation de Heglig par ses troupes, indiquant que l'opération, décidée selon elle en réponse aux demandes incessantes de la communauté internationale, prendrait trois jours.
Depuis, le Soudan du Sud et le Soudan se livrent une guerre de communication: si Juba dit avoir ordonné un retrait progressif et volontaire, Khartoum assurait dès vendredi après-midi avoir en fait "libéré" la zone.
Dimanche, le porte-parole de l'armée sud-soudanaise dénonçait encore la version soudanaise, affirmant même que l'aviation de Khartoum avait continué de "bombarder" la région vendredi soir et samedi matin.
Il a aussi accusé les Soudanais d'avoir, au sol, attaqué des positions SPLA à Teshwin dimanche après-midi. Ce village, dans la zone frontalière, se situe à l'est de Heglig. Il avait déjà été bombardé par l'aviation soudanaise la semaine dernière, quand les violences Nord-Sud se sont soudain accélérées.
Heglig est depuis fin mars au coeur d'affrontements Nord-Sud sans précédent depuis que le Soudan du Sud est devenu indépendant du Soudan en juillet 2011.
Fin mars, les troupes sud-soudanaises avaient déjà brièvement pris Heglig aux Soudanais. Les violences se sont intensifiées à partir du 10 avril, quand les hommes de Juba ont occupé plus durablement le champ pétrolier qui s'y trouve.
Par ailleurs, à Khartoum, dans un climat d'exaltation nationaliste, une foule de musulmans a détruit samedi un centre religieux protestant, a déclaré son pasteur dimanche.
Face à l'escalade des violences, la communauté internationale, qui craint une nouvelle guerre ouverte, a multiplié les appels à la retenue.
Vendredi soir, le président américain Barack Obama demandait aux présidents soudanais, Omar el-Béchir, et sud-soudanais, Salva Kiir, d'avoir le courage de revenir sur le chemin des négociations.
Jeudi, la Chine, alliée de longue date de Khartoum mais qui s'approvisionne aussi en pétrole auprès du Sud, avait appelé les deux parties à "reprendre le dialogue dès que possible".
Le président Salva Kiir doit effectuer une visite officielle en Chine à partir de lundi.
Dimanche, l'UA a de nouveau appelé les parties à cesser totalement les hostilités, pour prendre leurs responsabilités "vis-à-vis de la région, le reste de l'Afrique et la communauté internationale plus large".
Située à une soixantaine de km au nord de la capitale de l'Etat sud-soudanais d'Unité, Bentiu, mais ancrée, affirme Khartoum, dans l'Etat soudanais du Kordofan-Sud, Heglig fait partie des zones frontalières revendiquées à la fois par le Nord et le Sud.
Malgré cette dispute territoriale, avant les récents affrontements, Khartoum tirait de la zone la majorité de sa production de pétrole. Heglig est donc ultra-stratégique pour le Nord qui, à la partition du Soudan, a vu les trois quarts des réserves de brut du pays passer aux mains du Sud.
Outre le tracé frontalier et le partage des ressources pétrolières, des accusations réciproques de soutien à des groupes rebelles empoisonnent les relations Juba-Khartoum.
Sous l'égide de l'UA, des pourparlers ont été engagés pour tenter d'apaiser les tensions. Mais les récents affrontements les ont mis à mal, le Parlement soudanais, notamment, décrétant leur suspension.
Avant des accords de paix signés en 2005, le Nord et le Sud se sont livré des décennies de guerre civile. La dernière vague du conflit, de 1983 à 2005, a fait quelque deux millions de morts.
http://www.elwatan.com/depeches/soudans ... 73_167.php
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Message par scorpion-rouge35 »

La médiation imposée de Pékin au Soudan

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Le président du soudan du Sud, Salva Kiir trinque avec son homologue chinois, Hu jintao, lors de sa visite en Chine, mardi à Pékin. Crédits photo : Kazuhiro Ibuki/AFP

Le président Hu Jintao, dont le pays a beaucoup investi dans l'exploitation pétrolière, prie les deux États de renoncer à la guerre.

Le président chinois, Hu Jintao, a appelé mardi à la paix entre les deux Soudans, à l'occasion de la visite à Pékin de son homologue soudanais du Sud Salva Kiir. «L'objectif le plus urgent» est pour le président chinois de «coopérer activement aux efforts de la communauté internationale» pour «arrêter le conflit armé dans les territoires frontaliers».

Hu Jintao a pu mesurer aussitôt la difficulté de la tâche. À peine arrivé, Salva Kiir a accusé le nouvel État du nord, qui a conservé le nom de Soudan, de lui avoir «déclaré la guerre». Un pas de plus dans l'escalade, Khartoum n'ayant pas officiellement lancé de déclaration de guerre. Mais pendant ce temps-là, sur le terrain, les opérations continuaient. Après avoir repris les champs de pétrole de Heglig, situés au Soudan et occupés brièvement par le Soudan du Sud, l'aviation soudanaise a bombardé mardi Panakwach et Lalop, deux localités situées en territoire sud-soudanais, ainsi qu'un poste frontière.
Bataille autour du seul oléoduc disponible

La Chine n'a pas l'habitude d'endosser le rôle de médiateur international. Mais ses intérêts sont en jeu dans le conflit qui menace d'embraser les deux pays issus de la partition du plus vaste État africain. Pékin, traditionnel soutien de Khartoum, est obligé de rattraper le temps perdu avec le nouvel État du Sud-Soudan, qui a hérité des deux tiers de la production du pétrole, estimée à près de 500 000 barils par jour, et gérée par des opérateurs chinois. Du moins jusqu'à ce que Juba arrête la production en janvier, accusant Khartoum de lui «voler» son pétrole. La production du Soudan du Sud est exportée par le seul oléoduc disponible, qui remonte vers le nord. Le gouvernement du Soudan a rétorqué qu'il se servait afin de récupérer des droits de transit impayés.

La dispute cache en fait l'absence d'accord sur les tarifs. La mauvaise volonté des deux États dans les discussions cacherait une stratégie des extrémistes des deux parties, qui cherchent à revenir sur la séparation à l'amiable entérinée en juillet 2011 après des années de négociations, parrainées principalement par les États-Unis. Le Soudan du Sud menace aujourd'hui de construire un nouvel oléoduc vers la côte kenyane, un chantier difficile d'au moins quatre ans.
Guerre civile Nord-Sud

Ce projet inquiète la Chine, qui avait construit l'oléoduc sud-nord et toutes les installations pétrolières du pays, ce qui avait représenté un soutien économique crucial pour Khartoum, à l'époque isolé par les États-Unis. Dans la guerre civile Nord-Sud, aussi bien que dans celle du Darfour, Pékin avait également pris le parti du gouvernement soudanais, auquel il livrait des armes.

L'indépendance du Sud-Soudan oblige Hu Jintao a se tourner vers Juba, sans abandonner Khartoum. Et à jouer un rôle de médiateur qui n'est pas dans sa culture. Mais les dirigeants chinois sont peut-être en train de se rendre compte qu'ils ne peuvent se contenter de faire la chasse aux matières premières africaines en restant en dehors des conflits, alors que les ressortissants chinois sont de plus en plus nombreux à s'installer en terre africaine - ouvriers des champs de pétrole, commerçants et entrepreneurs. À Juba, la capitale du Soudan du Sud démunie de tout, on va se faire soigner à la clinique chinoise et on loge à l'hôtel Pékin. Une présence qui crée toutes sortes de liens et d'obligations.

http://www.lefigaro.fr/international/20 ... soudan.php
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Message par BouDouar »

J'espère que les Soudanais vont mettre une raclée à ces Sudistes qui sous les encouragements des sionistes se prennent pour une puissance régionale...
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Message par scorpion-rouge35 »

les sud soudainés ont étaient les premiers a attaque et son les premier a se retiré , d'apres les derniers news ils se sont replier
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Message par AAF 2020 »

Le Soudan dénonce la revendication par le Soudan du Sud de Heglig
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Le Soudan du Sud n'a aucun droit de revendiquer la région frontalière de Heglig, a déclaré l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire soudanais à Moscou Mohammad Hussein Zarrouq.
"Conformément à un accord de 2002, les deux parties ont reconnu les frontières établies le 1er janvier 1956. En vertu de ce document, la région de Heglig appartient à la république du Soudan. Ainsi, le Soudan du Sud n'a aucune raison de revendiquer ce territoire", a insisté l'ambassadeur.
Le 10 avril, les troupes sud-soudanaises ont envahi la zone pétrolière de Heglig, appartenant au Soudan selon le verdict de la Cour internationale de Justice de la Haye de 2009. Khartoum a à son tour déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité de l'Onu. Plusieurs pays ont condamné la démarche de Juba. La Ligue arabe a notamment appelé à évacuer d'urgence les troupes de la région, où sont produits chaque jour près de la moitié des 115.000 barils de pétrole brut soudanais, et à relancer le dialogue.
Le conflit a rendu impossible la réalisation de l'accord, initialement concerté, portant sur la démarcation de la frontière entre les deux pays.
Depuis le début de l'année, Khartoum et Juba ont à plusieurs reprises évoqué la possibilité d'une guerre. Juba accuse Khartoum de soutenir des groupes rebelles dans le Sud-Soudan. Pour sa part, Khartoum accuse Juba d'appuyer les combattants du "Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord" opérant dans les Etats frontaliers du Sud-Kordofan et du Nil Bleu. En outre, les autorités des deux pays s'accusent mutuellement de complots visant à renverser les régimes en place.
http://fr.rian.ru/world/20120427/194472881.html

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Le Soudan du Sud dit avoir repoussé une attaque rebelle soutenue par le Soudan
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L'armée sud-soudanaise a affirmé samedi avoir repoussé la veille une attaque de rebelles soutenus par le Soudan voisin, dans les faubourgs de Malakal, capitale de l'Etat sud-soudanais du Haut Nil.
"Des milices soutenues par le Soudan ont attaqué (vendredi) des positions de la SPLA", l'armée sud-soudanaise, autour de Malakal, a affirmé à l'AFP le colonel Philip Aguer, assurant que les forces sud-soudanaises avaient repoussé cet assaut, et sans pouvoir donner de bilan de pertes éventuelles.
"La SPLA est toujours en train de pourchasser (les rebelles) et elle observe ce (samedi) matin un autre groupe qui est entré sur notre territoire", a poursuivi le porte-parole militaire.
Les rebelles qui ont mené l'attaque de vendredi étaient sous l'autorité du chef de guerre Johnson Olony, et venaient de l'Etat soudanais voisin du Nil blanc, a affirmé le porte-parole.
D'autres combattants rebelles sont entrés samedi matin sur le territoire sud-soudanais, en provenance cette fois du Kordofan du Sud, un autre Etat du Soudan voisin, toujours selon le porte-parole.
Le mouvement rebelle de l'Armée démocratique du Soudan du Sud (SSDA) a pour sa part revendiqué dans un communiqué "avoir lancé (vendredi) une opération (baptisée) +Fin à la corruption+ et avoir encerclé Malakal et pris le contrôle de ses faubourgs".
Les forces du Soudan du Sud et du Soudan se sont affronté en plusieurs points de la frontière depuis la fin du mois de mars, et chaque pays accuse l'autre de soutenir des mouvements rebelles sur le sol de son voisin, en dépit des appels répétés de la communauté internationale à mettre fin à de tels soutiens.
L'aviation soudanaise a mené plusieurs raids ces dernières semaines en territoire sud-soudanais, et notamment contre la ville de Bentiu, capitale de l'Etat d'Unité, le dernier en date remontant à mercredi.
Le Soudan du Sud a pour sa part annoncé le 20 avril le retrait de ses forces du territoire frontalier contesté de Heglig, dont celles-ci s'étaient emparé dix jours plus tôt.
La communauté internationale a multiplié les pressions contre les deux Soudans pour les obliger à la retenue et éviter une guerre ouverte, à la suite de ces combats sans précédent depuis l'indépendance du Soudan du Sud en juillet dernier.
Le Soudan du Sud accuse le Soudan de s'appuyer désormais sur des mouvements rebelles sud-soudanais pour tenter de le déstabiliser.
Les rebelles "viennent de Khartoum. Comme ils (les Soudanais) ne peuvent plus nous bombarder, ils arment et envoient des miliciens et des mercenaires", a affirmé à l'AFP le porte-parole du gouvernement sud-soudanais Barnaba Marial Benjamin.
Juba a également accusé samedi Khartoum de soutenir des combattants rebelles sud-soudanais, ainsi que ceux de l'Armée de libération du seigneur (LRA), dans leurs incursions dans un autre Etat sud-soudanais, celui du Bahr-el-Ghazal occidental.
Chassée en 2006 d'Ouganda et affaiblie militairement, la LRA dirigée par Joseph Kony opère désormais depuis les autres pays de la région --Centrafrique, Soudan du Sud et République démocratique du Congo (RDC) --.
Le Soudan accuse pour sa part le Soudan du Sud d'aider des mouvements rebelles qui combattent ses troupes dans les Etats soudanais du Kordofan du Sud et du Nil bleu.
http://www.elwatan.com/depeches/le-soud ... 73_167.php
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Le Soudan déclare l'état d'urgence à sa frontière avec le Sud

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Le président soudanais Omar el-Béchir s'adressant à ses troupes à Heglig, le 23 avril. (Anonymous/AP/SIPA)

Le Soudan a déclaré l'état d'urgence dimanche 29 avril le long de sa frontière avec le Soudan du Sud, une mesure entraînant un embargo commercial à l'encontre de Juba et la suspension de la Constitution dans les régions frontalières, a annoncé l'agence de presse officielle Suna.

Le président Omar el-Béchir a déclaré l'état d'urgence dans les Etats du Kordofan-Sud, du Nil Blanc et de Sennar, à la frontière avec le Soudan du Sud, a indiqué Suna.

Cette mesure survient à la suite d'un mois de combats à la frontière qui font craindre un nouveau conflit ouvert après les décennies de guerre civile (1983-2005) entre Nord et Sud.

L'état d'urgence est en vigueur depuis près de 10 ans dans la région du Darfour, le long de la frontière occidentale avec le Soudan du Sud, et dans l'Etat du Nil Bleu depuis septembre à la suite d'une insurrection ethnique.

Le commerce transfrontalier est interdit depuis l'indépendence en juillet du Soudan du Sud, mais cette interdiction est désormais officialisée.

La décision de Omar el-Béchir "donne le droit au président et à toute personne mandatée" d'établir des tribunaux spéciaux, en consultation avec le chef du pouvoir judiciaire, a indiqué Suna.

Les tribunaux traiteront les affaires criminelles et "terroristes", ajoute l'agence.


http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20 ... e-sud.html
SOUDANS. La guerre aura-t-elle lieu ?

Les deux frères ennemis n'ont pas intérêt à se lancer dans une guerre totale. Pourtant, ils sont au bord du gouffre.

Est-ce déjà la guerre ou encore un bras de fer ? Difficile à dire tant les versions des deux Soudans diffèrent. Le régime nordiste d'Omar el-Béchir accuse le Sud d'avoir joué les provocateurs en s'emparant, le 10 avril dernier, de la ville frontalière d’Heglig, vitale pour le Nord puisqu’elle lui fournit la moitié de son pétrole. Salva Kiir, le président du Soudan du Sud, affirme, lui, qu'il n'a fait que répondre aux raids aériens que le Nord aurait menés sur son territoire.

Les conditions dans lesquelles s'est opéré le retrait des troupes sudistes d'Heglig, le week-end dernier, ne sont pas plus claires. A en croire Juba, la capitale du Sud, ses forces se seraient retirées de la ville à la demande de la communauté internationale. Mais au Nord, on affirme en avoir chassé manu militari les troupes de Salva Kiir, en faisant un millier de victimes au sein des forces sudistes de l'Armée de libération des peuples du Soudan (SPLA). Un chiffre sujet lui aussi à caution : "Le Monde" citait mercredi une source humanitaire au Sud qui ne parlait que de "dizaines de blessés." Khartoum bombarde-t-il désormais le Sud comme l’affirme Juba ? Qui dit vrai ? Que se passe-t-il vraiment ?
Le pétrole au coeur de la crise

Pour les spécialistes de la région, c'est un poker menteur qui est en train de mal tourner. Depuis l'indépendance du Sud, le 9 juillet 2011, les deux Etats s'empoignent sur plusieurs questions litigieuses laissées en suspens, notamment le tracé de leur frontière commune et la répartition des ressources pétrolières. Le Sud détient 75% des réserves de brut de l'ex-Soudan, mais il doit utiliser les oléoducs qui traversent le Nord pour l'exporter. Or, Khartoum réclame 36 dollars (26 euros) par baril qui transite sur son sol. Un tarif que Juba juge exorbitant.

Alors que les discussions étaient au point mort, le Sud a-t-il cherché, en défiant le Nord à Heglig, à le faire revenir à la table des négociations avec des propositions plus convenables ? Un calcul risqué, estime Marc Lavergne, directeur de recherche au CNRS : "Le Nord en a profité pour lui donner un sérieux avertissement".
Poker menteur

Car au Nord, les frustrations se sont accumulées contre ce jumeau matamore qui, longtemps pourvoyeur d'esclaves, semble, ironie de l'histoire, aujourd'hui "doublement béni", constate Marc Lavergne. Béni par la nature : non seulement le Sud détient le pétrole mais il a aussi un très gros potentiel agricole et hydraulique. Béni, aussi, par la communauté internationale : Juba dispose de soutiens de taille, à commencer par les Américains et les Israéliens.

"Le 9 juillet, il n'y avait non pas un mais deux nouveaux Etats à construire ; on aurait dû être plus attentif au Nord", regrette le chercheur. "C'est un divorce qui aurait dû se conclure à l'amiable, mais qui tourne mal", lâche-t-il. Aujourd'hui, à Khartoum, l'aile dure du régime ne pardonne pas à Omar el-Béchir d'avoir lâché le Sud. Cette frange-là poussera-t-elle à la guerre ?

"Dans les deux camps, on cherche pour l'instant à faire monter les enchères pour se trouver en position de force lorsque les discussions reprendront," estime Philippe Hugon, directeur de recherche à l'Iris. Plus alarmiste, l'ONG International Crisis Groupe résume ainsi la situation : "Chacun espère que ce sera l'autre qui s'avouera le premier vaincu. L'issue peut s'avérer désastreuse pour les deux". "On va aller aux portes de la violence réelle", prévient également l'ethnologue Christian Delmet, qui rappelle qu'"au Soudan, on est habitué à négocier dans la violence".
Les risques d'une guerre

Personne ne croit cependant à une guerre totale entre les deux frères ennemis. l'un comme l'autre auraient trop à perdre. Le fantôme de la guerre civile et ses quelque 2 millions de morts hante les esprits. L'accord de paix ne remonte qu'à 2005. Autant dire hier.

Au Nord comme au Sud, les régimes sont fragiles, dirigés par des élites coupées de la population et menacés par des rébellions qu'ils s'accusent mutuellement de soutenir. Le Nord, amputé d'une bonne partie de ses ressources en pétrole avec la partition, est au bord de la crise économique. Le Sud, sous-administré, avec ses quelque 85% d'analphabètes, est estampillé "Etat pré-failli". Il y a eu des mélanges entre populations du Nord et du Sud, nombre de cadres du Sud ont été formés à Khartoum, on décompte encore des milliers de gens du Sud dans la capitale nordiste…

Surtout, les deux pays, faute d'avoir développé d'autres ressources, dépendent tous deux du pétrole et sont bien contraints de coopérer en la matière : Khartoum ne peut pas se priver des ressources que détient le Sud et Juba ne peut pas encore tabler sur son projet alternatif d'oléoduc traversant le Kenya.
L'espoir chinois

Bien qu'elle ait l'avantage de disposer d'une force de frappe aérienne, l'armée nordiste, en piteux état, ne pourrait mener une guerre éclair au Sud, estiment les chercheurs. Elle ne dispose ni des moyens techniques et financiers, ni des soutiens internationaux pour le faire.

D'autant que le Sud a pris une longueur d'avance. "Il multiplie les fronts : sur le plan militaire, il noue des alliances avec les rébellions du Sud Kordofan, du Nil Bleu et du Darfour, qui connaissent un regain d'activité, et sur le plan économique, il asphyxie économiquement le Nord en cherchant à provoquer un soulèvement populaire, analyse le chercheur Christian Delmet. Béchir est pris au piège. Il ne peut pas attaquer, mais s'il ne le fait pas, l'aile dure de son régime ne le lui pardonnera pas. S'il tombe, ce n'est pas dit que ce soit la démocratie qui l'emporte. Juba joue avec le feu."

Signe que les temps changent en Afrique, les regards sont désormais tournés vers la Chine. Alliée du Nord, mais qui a désormais des intérêts pétroliers dans les deux Etats, elle est perçue comme étant la seule à pouvoir jouer les arbitres. Salva Kiir s'est d'ailleurs rendu à Pékin en début de semaine. Seulement, la paix est-elle encore possible ?


http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20 ... -lieu.html
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Re: Conflit Soudanais

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Soudan: des milliers d'habitants du Sud vont rentrer chez eux
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Jusqu'à 15.000 personnes originaires du Soudan du Sud qui campent dans des conditions précaires au sud de Khartoum vont être acheminés chez eux, a indiqué samedi l'Organisation internationale pour les Migrations (OIM).
"Nous espérons débuter d'ici une semaine", a indiqué à l'AFP Jill Helke, qui dirige le bureau de l'OIM à Khartoum.
Mercredi, les autorités soudanaises avaient décidé de repousser de 15 jours, au 20 mai, la date-limite pour l'expulsion de ces milliers de Soudanais patientant depuis des mois dans des abris de fortune à Kosti, entre Khartoum et la frontière sudiste, pour quitter le Soudan.
Cependant l'OIM, dans un communiqué, a affirmé que le gouvernement soudanais l'avait assuré que ce délai "ne sera pas appliqué vu qu'un plan formel a été initié pour le départ" des Sud-Soudanais. Les réfugiés de Kosti font partie des quelque 350.000 Sud-Soudanais, selon les autorités de Juba, qui se trouvent toujours au Soudan après la date-limite du 8 avril fixée par Khartoum pour leur départ du Soudan ou la régularisation de leur situation dans le pays.
http://www.elwatan.com/depeches/soudan- ... 27_167.php

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Darfour: des rebelles cessent de recruter des enfants
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Le Mouvement pour la libération et la justice (MLJ), important groupe rebelle du Darfour, a cessé d'enrôler des enfants dans les combats, a annoncé lundi le service de presse de l'Opération hybride de l'Union africaine et des Nations unies au Darfour (MINUAD).

Le MLJ a signé avec la MINUAD un plan d'action aux termes duquel il s'engage à cesser d'utiliser des enfants en qualité de combattants, à libérer tous les mineurs enrôlés comme soldats et à coopérer avec la Commission soudanaise pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (DDR).

Le MLJ est la cinquième formation armée du Darfour à avoir signé un tel accord avec la MINUAD.

Au cours de la période s'étendant de 2009 à février 2011, la Commission soudanaise pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration a enregistré au Darfour plus de 1.000 enfants qui avaient autrefois combattu au sein de groupes rebelles.

Des combats entre les groupes séparatistes et les troupes gouvernementales se déroulent dans la province soudanaise du Darfour depuis février 2003. Selon l'ONU, les hostilités, les maladies et la famine ont déjà fait plus de 300.000 morts et près de 2,7 millions de réfugiés. Les autorités soudanaises font état, pour leur part, de 10.000 décès.
http://fr.rian.ru/world/20120514/194701481.html

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Re: Conflit Soudanais

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Khartoum prêt à retirer ses troupes d'Abyei sous condition
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Le Soudan ne retirera ses troupes de la région frontalière disputée d'Abyei qu'après y avoir mis en place un organe administratif conjoint avec le Soudan du Sud, a annoncé lundi aux journalistes le ministre soudanais des Affaires étrangères Ali Karti.

"Le Soudan ne retirera pas ses troupes d'Abyei avant le déploiement d'un contingent de paix éthiopien et la mise en place d'une administration commune et d'une commission chargée de contrôler l'application de l'accord sur Abyei conclu l'année dernière à Addis-Abeba", a déclaré M. Karti.

Ce dernier a évoqué dimanche cette question avec le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU au Soudan, Haïlé Menkerios.

Selon le ministre, retirer les troupes soudanaises d'Abyei sans former de structures administratives risque de créer un vide du pouvoir.

La semaine dernière, les 700 policiers sud-soudanais déployés à Abyei ont quitté cette région, conformément à la résolution adoptée le 2 mai par le Conseil de sécurité de l'ONU et qui prévoit le retrait de tous les militaires soudanais et sud-soudanais des territoires disputés. Les Nations unies et l'Union africaine ont immédiatement appelé Khartoum à suivre cet exemple.

Les négociations entre Khartoum et Juba sur la mise en place d'une administration conjointe se sont retrouvées dans une impasse en décembre 2011, quand le Soudan du Sud a invité son voisin du nord à retirer ses troupes le premier.

Le chef de la diplomatie soudanaise a déclaré que le retrait des policiers sud-soudanais d'Abyei était une "manœuvre politique entreprise par Juba pour discréditer Khartoum aux yeux de la communauté internationale".

Après le référendum de janvier 2011 sur la séparation du Sud-Soudan, les autorités du Nord et du Sud n'ont pas réussi à s'entendre sur le statut d'Abyei. Le sort de cette région riche en pétrole devait être déterminé lors d'un référendum spécialement organisé à cet effet. Or, ce dernier a été reporté sine die, faute d'accord entre le Nord et le Sud sur le droit des Arabes nomades Misseriya (qui soutiennent le gouvernement de Khartoum) de prendre part à cette consultation populaire.
http://fr.rian.ru/world/20120514/194699880.html

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Re: Conflit Soudanais

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Soudan: la mission de l'Onu à Abyei prorogée
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Le Conseil de sécurité de l'Onu a prorogé de six mois le mandat la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) chargée de maintenir la paix dans la région frontalière d'Abyei entre Soudan et Soudan du Sud, indique un communiqué du Conseil, publié mercredi.
La FISNUA comprend 4.200 militaires éthiopiens et 50 policiers qui suivent la démilitarisation de la région.
Le représentant permanent du Sud Soudan auprès de l'Onu, Francis Nazario, a annoncé aux journalistes que Juba avait complètement retiré ses troupes d'Abyei, et appelé le Soudan à initier également le retrait de ses soldats. Selon le représentant, les autorités sud-soudanaises sont prêtes à "relancer immédiatement les entretiens avec le Soudan" sur la création d'un mécanisme qui assurerait la sécurité dans les zones frontalières.
Le représentant du Soudan a pour sa part confirmé que les autorités soudanaises étaient engagées à respecter les décisions du Conseil de sécurité.
Après le référendum de janvier 2011 sur la séparation du Sud-Soudan, les autorités du Nord et du Sud n'ont pas réussi à s'entendre sur le statut d'Abyei. Le sort de cette région riche en pétrole devait être déterminé lors d'un référendum spécialement organisé à cet effet. Or, ce dernier a été reporté sine die, faute d'accord entre le Nord et le Sud sur le droit des Arabes nomades Misseriya (qui soutiennent le gouvernement de Khartoum) de prendre part à cette consultation populaire.
http://fr.rian.ru/world/20120518/194747214.html
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Message par scorpion-rouge35 »

Bonne Nouvelle pour les deux Soudan
Les deux Soudan s'acheminent doucement vers un accord de paix

Après deux semaines de négociations sous l’égide de l’Union africaine, les présidents du Soudan et du Soudan du Sud se sont rencontrés, dimanche soir, en Ethiopie. L’entrevue, qui reprend lundi, devrait déboucher sur un accord de paix.



Les présidents du Soudan et du Soudan du Sud se sont rencontrés dimanche soir à Addis-Abeba dans l'espoir de mettre fin aux combats dans les zones frontalières, mais aucun accord n'a pour l'instant été conclu sur la sécurité après deux semaines de négociations, selon des responsables.

Le Soudan du Sud a dit néanmoins s'attendre à la conclusion d'un accord lundi entre le président soudanais Omar Hassan al Bachir et son homologue sud-soudanais Salva Kiir, après l'extension officieuse d'un délai fixé par l'Onu à ce week-end.

"Demain ce sera fini. Il y aura un accord", a déclaré à des journalistes Deng Alor, ministre des affaires du gouvernement sud-soudanais, après le début du sommet.

Juba a accusé dans l'après-midi l'armée soudanaise d'avoir parachuté vendredi et samedi des armes destinées à un groupe rebelle dirigé par le milicien David Yau Yau, dans l'est du Soudan du Sud.

"(Des avions) Antonov ont largué des armes et des munitions aux environs de Likuangole, devant toutle monde, y compris la Minus", a déclaré Philip Aguer, porte-parole de l'armée sud-soudanaise, en référence à la mission de l'Onu dans le pays.

L'armée soudanaise a immédiatement démenti ces allégations, et la Minus n'était pas disponible dans l'immédiat pour les commenter.

Le Soudan accuse son voisin du sud de soutenir le Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM Nord), que les forces de Khartoum combattent près de la frontière. Juba affirme de son côté que le gouvernement d'Omar al Bachir soutient des milices rebelles sur le territoire du nouvel Etat.

Omar Hassan al Bachir et Salva Kiir ont entamé des discussions dimanche soir dans le but de conclure deux semaines de négociations sous l'égide de l'Union africaine (UA), dans la capitale éthiopienne. Des pourparlers indirects entre Khartoum et le SPLM Nord, sont en revanche bloqués.

Les deux hommes se rencontreront à nouveau lundi, selon des responsables.

Ils s'étaient déjà vus brièvement en juillet en marge du sommet de l'Union africaine mais ils n'avaient pas tenu de sommet officiel depuis un an.

"Nous nous sommes mis d'accord sur beaucoup de thèmes mais il y a toujours des points sur lesquels nous ne nous sommes pas encore entendus, en particulier sur la question de la sécurité", a déclaré Badr el-Din Abdallah, porte-parole de la délégation soudanaise.

Les deux pays devaient conclure ce week-end un accord de paix global faute de quoi ils s'exposeraient à des sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu.

Zone démilitarisée

Les discussions entre ces deux Etats issus de la partition du Soudan en juillet 2011 avaient pour objectif de trouver un accord de sécurité sur leur frontière commune de 1.800 km, préalable indispensable pour Khartoum à la mise en place du plan intérimaire sur le transport du pétrole conclu le mois dernier.

Khartoum avait soulevé les espoirs samedi en acceptant, sous conditions, un accord déjà approuvé par Juba, qui prévoit la mise en place d'une zone démilitarisée le long de la frontière.

Le Soudan du Sud a arrêté en janvier sa production de pétrole, qui représente la quasi-totalité de ses recettes, pour cause de désaccord avec Khartoum sur le montant de la rémunération à lui verser pour l'acheminement de son pétrole jusqu'aux ports de la mer Rouge.

Un sommet entre les dirigeants des deux pays était déjà prévu en avril mais avait été annulé après l'éclatement d'affrontements armés entre les deux pays et la capture provisoire d'un champ pétrolifère soudanais par son voisin du Sud.

La sécession du Soudan du Sud, majoritairement chrétien et animiste, de son voisin du Nord, principalement musulman, s'est faite suivant les conditions de l'accord de paix qui a mis fin à une guerre civile en 2005.

Elle n'a pas résolu une série de disputes sur le tracé de la frontière, les droits de douanes sur le pétrole et des accusations mutuelles de soutiens de rébellions sur les territoires respectifs des deux pays.

Les deux chefs d'Etat doivent par ailleurs trouver une solution à la situation de la zone frontalière d'Abyei, dont la souveraineté est contestée, et où la mise en œuvre d'un référendum est régulièrement entravée par un désaccord entre Khartoum et Juba sur la composition du corps électoral.

Reuters


http://www.france24.com/fr/20120924-sou ... r-petrole-
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