Exportations d'Armes dans le Monde

[AAF 2020]

Les Sukhoï, chasseurs les plus vendus dans le monde (expert)

Chasseur Sukhoï Su-35

Les chasseurs Sukhoï (Su) arrivent en première position parmi les avions de chasse neufs qui seront vendus dans le monde entre 2008 et 2015, a annoncé lundi à RIA Novosti Igor Korotchenko, directeur du Centre d'analyse du commerce mondial d'armes.
A l'occasion du salon aéronautique qui s'est ouvert lundi à Farnborough (Grande-Bretagne), le Centre d'analyse a présenté un rapport portant sur les exportations mondiales de chasseurs neufs. Les auteurs du rapport ont établi un classement des ventes pour la période de 2008 à 2015.
"Les chasseurs Su fournis par les sociétés Irkout et Sukhoï figurent en tête du classement sur le plan quantitatif. Ainsi, 280 appareils seront vendus pendant cette période pour un montant total de 12,73 milliards de dollars", a indiqué M. Korotchenko.
Selon le rapport, l'américain Lockheed Martin devrait arriver en deuxième position avec 204 chasseurs vendus pour un montant de 15,15 milliards de dollars. La troisième place devrait revenir au chinois Chengdu Aircraft Corporation (179 avions d'un montant total de 3,37 milliards de dollars).
Un autre constructeur de chasseurs russe, MiG, envisage de vendre, entre 2012 et 2015, 59 appareils pour un montant de 2,67 milliards de dollars.

http://fr.rian.ru/defense/20120709/195299493.html

[AAF 2020]

Systèmes S-400: pas d'exportation prévue actuellement (Rosoboronexport)

Systèmes S-400: pas d'exportation prévue actuellement (Rosoboronexport)

Moscou n'exportera pas de systèmes antiaériens S-400 Triumph tant que les besoins de cette arme par l'armée russe ne seront pas satisfaits, a annoncé lundi à RIA Novosti un porte-parole de l'exportateur d'armes russe Rosoboronexport.
Ce dernier commentait les affirmations de certains médias russes selon lesquelles la Russie soumissionnait à un appel d'offres turc sur l'achat de systèmes S-400.
"Nous réalisons en effet des études de marché en vue d'évaluer les possibilités de livraison de S-400, mais la question de les fournir à l'étranger ne se pose pas actuellement", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Le S-400 Triumph (code Otan: SA-21 Growler) est un système de missiles sol-air de grande et moyenne portée destiné à abattre tout type de cible aérienne: avions, drones et missiles de croisière hypersoniques.

http://fr.rian.ru/defense/20120709/195294396.html

[Youma]

Germany to Relax Rules on Arms Exports (excerpt)



The German government is planning to relax its tight restrictions on arms exports, according to plans drafted by the Economics Ministry, SPIEGEL has learned. The aim is to make it easier for companies to compete with European rivals. But amid a major debate about the country's role in the global weapons trade, the decision will likely garner heavy criticism.

The German government plans to simplify approval procedures for the export of weapons and defense equipment, according to plans drafted by the Economics Ministry, SPIEGEL has learned.

The aim is to "lift special rules that put German exporters at a disadvantage against their European competitors," according to the ministry plans. The new rules will focus on strictly regulating arms sales to countries outside the EU while approval procedues for exports within the EU are to be relaxed.

The changes will put German export law in line with less restrictive EU rules and will make it easier for German firms to export defense goods around the world.

The Economics Ministry, headed by Philipp Rösler, the head of the pro-business Free Democratic Party (FDP), has invited German export industry representatives to the ministry for talks on the matter on Wednesday.

http://www.defense-aerospace.com/articl ... ports.html

[dil@w]

Missiles : guerre franco-française dans les sables saoudiens

Thales et MBDA visent un contrat de 2,5 milliards d'euros environ. L'un est légitime et a le bénéfice de l'antériorité dans la négociation, l'autre propose au groupe d'électronique de faire une offre commune. Sans succès. Problème, cette bataille fratricide, qui agace les Saoudiens, pourrait bénéficier aux Américains si le nouveau gouvernement français n'y met pas bon ordre.
C'est une véritable guerre franco-française que se livrent en coulisse depuis plusieurs mois le missilier MBDA, appuyé par la puissance de feu d'EADS (son actionnaire à hauteur de 37,5%), et le groupe d'électronique Thales, lui même soutenu par Dassault Aviation. Et tous les coups - ou presque - sont permis entre les deux rivaux, qui sont pourtant également de bons partenaires dans plusieurs programmes en coopération. Mais l'enjeu commercial et industriel dépasse aujourd'hui les rapports que les deux groupes peuvent entretenir. Car il s'agit d'un contrat (baptisé Mark 3) de plusieurs milliards d'euros en Arabie saoudite. De sources concordantes, le montant du contrat s'élève actuellement à 2,5 milliards d'euros alors qu'il a culminé à 4 milliards d'euros environ en 2011. Le Royaume souhaite moderniser sa défense anti-aérienne de courte portée, composée jusqu'ici de systèmes de missiles Shahine (Crotale amélioré, monté sur châssis AMX 30) de fabrication Thales, qui est le fournisseur attitré du Royaume depuis près de trente ans de sa défense anti-aérienne (contrat Al Thakeb en 1984). C'est même l'une des priorités de Ryad, glisse un observateur bien informé : "le prince Salmane (alors ministre de la Défense, puis nommé en juin prince héritier et vice-premier ministre, ndlr), l'a dit aux Français" quand le ministre de la Défense, Gérard Longuet, est venu à Ryad fin mars.

Un contrat de 2,5 milliards qui peut être perdu

Dans ce contexte, Thales propose une modernisation du parc saoudien à base de Crotale NG (VT1). Et depuis 1984, Thales fait son beurre en engrangeant toute une série de contrats pour le support et la rénovation des systèmes Crotale/Shahine à l'image du contrat Shola 2 (197 millions d'euros). Mais MBDA veut lui aussi profiter de la manne saoudienne et a proposé auprès de Ryad ses missiles VL Mica et Aster ainsi que la modernisation des Crotale, sous la maîtrise d'oeuvre de Thales. Ce que refuse obstinément l'électronicien, qui lorgne ce contrat depuis 2008. "C'est l'arlésienne, ce contrat", soupire-t-on chez MBDA, qui assure jouer pour l'équipe de France contre des concurrents étrangers.

Une chose est sure, cette bagarre entre deux groupes considérés comme français par l'Arabie saoudite est en train de brouiller le message de la France auprès de Ryad. Et cette guerre fratricide pourrait, à terme, estiment plusieurs sources concordantes, faire perdre le contrat au profit d'un concurrent étranger. Les Américains sont en embuscade et comptent les coups. Et l'histoire pourrait une nouvelle fois se répéter pour Paris qui a pourtant enregistré de nombreux échecs en Arabie saoudite (contrat de surveillance des frontières Miksa, Rafale....) en raison de dysfonctionnements majeurs liés à la guerre des réseaux franco-français. "les Saoudiens ne comprennent pas ce qui se passent, ils sont complètement surpris par cette guerre franco-française qui ne les concerne pas", explique-t-on à "latribune.fr".

Guerre entre les services étatiques

Pourtant, tout semblait clair lors du passage à Ryad de l'ancien ministre de la Défense, Gérard Longuet, qui faisait son dernier voyage en Arabie saoudite le 24 mars dernier avant le début de la campagne électorale pour la présidentielle. La France continuait à soutenir une offre depuis 2008, celle de Thales. Les Saoudiens en avaient pris acte et étaient prêts à signer dans le courant de l'année 2012, assure-t-on à "latribune.fr". D'autant que le Roi avait donné son feu vert en envoyant une lettre d'intention et avait même dégagé un budget. En outre, Gérard Longuet avait fait passer le message à Ryad que l'armée de l'air française n'abandonnerait pas le Crotale NG (Nouvelle génération) pour protéger ses bases aériennes. Ce qui avait alors rassuré les Saoudiens.

Mais très vite, EADS, profitant entre autres de la semi-vacance du pouvoir en France en raison de la campagne, est revenu à la charge auprès des autorités, vantant l'offre alléchante de MBDA. Chez le missilier européen, on explique ainsi que les autorités saoudiennes leur ont demandé de présenter cette offre. Ce qui a toutefois fini par brouiller tout le message de Gérard Longuet. Depuis les discussions sont bloquées. D'autant que, selon les services étatiques français, les Saoudiens ont eu droit à une musique différente.

Ainsi, l'offre de MBDA est appuyée par une partie de la direction générale de l'armement (DGA) tandis que celle de Thales est appuyée par Odas, une société créée par l'Etat français pour soutenir les grands industriels de l'armement, essentiellement en Arabie saoudite. Et les Saoudiens, affirme-t-on à "latribune.fr" ont même eu la visite au printemps du directeur central du renseignement intérieur d'alors, Bernard Squarcini, accompagné d'un haut dirigeant d'EADS, pour leur demander au nom de l'Etat français de recevoir dans le cadre de cette affaire un intermédiaire, qui apparaît aujourd'hui dans des affaires sulfureuses autour du président de la République. Un homme pourtant qui n'est plus en cour à Ryad depuis longtemps. "MBDA et EADS n'auront jamais ce contrat", estime un bon connaisseur de l'Arabie saoudite. Bref du grand guignol à la française si n'est qu'à la clé il y a quand même un contrat de 2,5 milliards d'euros pour un industriel français. "On a aujourd'hui l'impression que tout ce passé est terminé avec la nouvelle majorité qui veut des affaires claires et propres", estime cette même source.

Une bagarre prémice de la consolidation de la filière missilière

A la DGA, on estime que Thales a tellement laissé traîner en longueur ce dossier et qu'il n'est pas anormal que MBDA joue aujourd'hui à fond sa chance : "Les Saoudiens veulent-ils vraiment Thales depuis tout ce temps". En tout cas, MBDA fait le job et plutôt bien avec l'appui d'EADS, et notamment du délégué général d'EADS surplace, Jacques Bourgeois... un ancien de Thales parti fâché du groupe et qui est proche de l'ambassade française à Ryad. Au sein du groupe d'électronique, on rappelle qu'il y avait pourtant un accord de non agression exigé en 2008 par le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, sur l'Arabie saoudite entre les deux groupes. Certes, mais Thales n'a pas très bien joué le coup avec Ryad. Car son PDG, Luc Vigneron, qui n'a pas eu toujours de bonnes relations avec certains hauts dirigeants saoudiens, a récemment débarqué son directeur de la Région Moyen-Orient, Olivier Badard, qu'il avait pourtant nommé en février 2009, sans en avertir les Saoudiens, furieux de n'avoir été ni prévenus, ni consultés.

Mais au-delà de cette affaire très juteuse, il y a également un autre volet qui se joue sur le plan industriel avec la poursuite de la consolidation de la filière missilière européenne. L'activité de systèmes de missiles de Thales a besoin de ce contrat pour faire tourner son usine de Belfast. Car MBDA guette le bon moment pour faire main basse sur les activités missiles de Thales à bon prix. A condition que le groupe électronique soit vendeur. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, explique-t-on au sein du Thales. Aujourd'hui seulement : le contrat saoudien, s'il est perdu, pourrait à nouveau déterminer son choix dans la revue de son portefeuille d'activités. "Nous avons à portée de mains une formidable opportunité en Arabie saoudite pour relancer cette activité", confirme-t-on chez Thales, qui pourra ainsi préparer grâce aux marges confortables du contrat la prochaine génération de missiles de défense aérienne. Thales joue gros et MBDA qui le sait bien, peut se permettre de jouer à qui perd gagne - soit le contrat, soit la consolidation avec Thales. Tout en ayant le beau rôle : "Nous voulons sauver ce contrat pour la France"...

http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... diens.html

[AAF 2020]

Avion russe Iak-130: une dizaine de pays intéressés

Une dizaine de pays mènent des négociations avec l'agence russe d'exportation d'armements Rosoboronexport en vue d'acquérir des avions d'entraînement et de combat russe Iakovlev Iak-130, a annoncé mercredi l'agence.
"Rosoboronexport reçoit des commandes portant sur l'avion unique Iak-130, qui n'a pas d'égal au monde, de toutes les régions, des négociations intenses sont en cours avec une dizaine de pays", lit-on dans un communiqué de l'agence.
Le Iak-130 a attiré l'attention du public lors du salon aéronautique de Farnborough, tenu à Londres du 9 au 15 juillet dernier. "La présence de l'appareil au salon a rehaussé l'intérêt des clients étrangers pour cet avion. La discussion sur l'achat de Iak-130 a marqué le début de nombreuses négociations", selon le communiqué.
Conçu par le bureau d'études Iakovlev, le Iak-130 permet de perfectionner les compétences des pilotes d'avions russes et étrangers de 5e génération. Il s'agit d'un avion universel d'entraînement et de combat qui peut être utilisé comme un chasseur léger. L'appareil fait partie d'un système d'entraînement comprenant également des simulateurs de pilotage et spéciaux, des classes informatiques.
Le groupe russe Irkout a commencé la production des Iak-130 destinés à l'exportation en 2011. Le programme russe d'armement prévoit l'acquisition de 65 avions de ce type pour l'Armée de l'air nationale à l'horizon 2020.

http://fr.rian.ru/defense/20120718/195393944.html

[dil@w]

Boeing installe la concurrence avec le Rafale pour équiper le Brésil

Alors que Brasilia annonçait en février sa probable commande de 36 avions de combat de Dassault, l'Américain Boeing fait une nouvelle offre afin de décrocher le marché.
La guerre des contrats fait rage dans le secteur de l'aviation militaire. Alors que le Brésil s'était déclaré en faveur de l'achat de Rafales français en février dernier, il pourrait changer son fusil d'épaule avec la nouvelle offre proposée par le constructeur américain Boeing.
La firme de Chicago propose de transférer au Brésil davantage de technologie si le pays se décidait à équiper son armée de l'air d'avions de combat F-18 Super Hornet, a rapporté le 15 juillet un journal local.
Le vice-président du programme F/A-18 de Boeing, Mike Gibbons, a fait savoir que son groupe offrerait aux entreprises brésiliennes "l'opportunité de construire des composants pour les nouveaux Super Hornets et pour d'autres projets de Boeing à venir", rapporte le quotidien O Estado de S. Paulo.
En mars, on apprenait de sources gouvernementales française et brésilienne que Brasilia opterait très probablement pour le Rafale du français Dassault Aviation. Pour ce projet portant sur 36 avions de combat, d'une valeur de plusieurs milliards de dollars, Dassault propose un généreux transfert de technologie.
Mais depuis 2011, Boeing a cherché à faire pencher la balance en sa faveur en renforçant ses liens commerciaux avec le Brésil. Pour preuve, Boeing et le constructeur aéronautique brésilien Embraer ont notamment annoncé en juin leur intention de collaborer sur le développement du KC-390, un avion de transport militaire et de ravitaillement.

http://www.usinenouvelle.com/article/bo ... il.N178829

[dil@w]

Les allemands assouplissent l'export d'armes et lorgnent sur le Moyen-Orient

German defense contractors are eyeing big arms deals in the Middle East, Africa and India as Berlin moves toward relaxing its long-tight restrictions on arms exports.

That marks a major shift in Berlin's foreign policy and underlines how defense exports have assumed a new importance for the industrial powers amid shrinking defense budgets.

Germany's coalition government under Chancellor Angela Merkel has been quietly easing restrictions for some time but has come under growing domestic criticism, with opposition Green Party leader Claudia Roth denouncing these "deals with death."

But Germany's already heavily involved in arms sale to the Middle East and keen to hustle more business.

It's building a second batch of nuclear-capable Dolphin class submarines for Israel that will greatly enhance the Jewish state's strategic reach.

At the same time it's negotiating with Saudi Arabia for the sale of hundreds of Leopard 2A7+ main battle tanks potentially worth $12.6 billion.

It's possible Merkel's seeking to emulate the United States, which sells weapons to both Israel and its Arab adversaries, apparently without qualms.

Ostensibly, her aim is to make it easier for German companies to compete with European rivals, and no doubt the United States, but there's a growing controversy over this change in a central strand of foreign policy strategy.

The German newsmagazine Der Spiegel observed Monday that Merkel, is "drawing lessons from Afghanistan and Libya ... Instead of intervening in conflicts, she wants to help arm certain countries to provide stability in crisis regions.

"But if history is any guide, the plan could backfire."

Despite opposition from Germany's allies in NATO, such as Britain, France and Italy, all major arms exporting states, Der Spiegel says that Merkel's pressing ahead with her plan to make "arms exports to crisis regions -- which has long been a taboo in Germany -- a major pillar of the country's security policy ..."

The Germans, still haunted by the World War II Holocaust, have long made Israel an exception to their arms export restrictions and have covered most of the cost of three Dolphin subs delivered to Israel and three advanced variants in various stages of construction.

The Dolphins are built by Howaldtswerke-Deutsche Werft in Kiel, a subsidiary of the giant ThyssenKrupp conglomerate.

The Saudi tank deal is wholly commercial, justified on political grounds by the assertion the oil-rich kingdom "can be built up as a counterweight to Iran," says Der Spiegel.

"The Sunni regime is Riyadh is supposed to prevent Shiite leaders in Iran from gaining any more influence or engaging in any military adventures abroad," it observed.

Berlin has simply ignored the human rights issue in these considerations, Der Spiegel said.

"Indeed, the Saudi regime numbers among the most repressive in the world ... It exports Wahhabism, an ultra-conservative branch of Islam, into the Arab world."

In 2011, the Saudis originally envisaged buying 270 Leopards, Germany's most advanced tank built by Krauss-Maffei Wegmann but now Riyadh's reportedly interested in as many as 600-800 tanks, a deal worth around $12.6 billion.

In July, Indonesia said it's interested in buying 100 Leopards. The Persian Gulf emirate of Qatar, one of the world's leading natural gas exporters which is increasingly engaged in foreign affairs, including backing rebels in Libya and Syria, has also expressed interest.

This potential sale is widely seen as the next test case for Merkel's new arms-export policy.

Qatar is eyeing the acquisition of 200 Leopards, a deal worth $2.5 billion. A team from Munich's Krauss-Maffei Wegmann recently flew to Doha, the emirate's capital, to discuss a possible deal.

The emirate's far from being a democracy, once the guideline in German arms sales, but, says Der Spiegel, it "perfectly fits the type of country targeted by the Merkel Doctrine ... It aims to be a stabilizing power in the region and declares itself to be pro-Western."

Meantime, Merkel's pushing to sell the twin-engine, multirole Eurofighter, built by a consortium of the European Aeronautic and Defense Co., Italy's Alenia Aeronautica and BAE Systems of Britain.

EADS comprises Germany's DaimlerChrysler Aerospace, Aerospatiale-Matra of France and Construcciones Aeronauticas of Spain.

Angola, an authoritarian, military-run state in West Africa that's challenging Nigeria as the continent's top oil producer, is talking of buying German-made patrol boats to protect its oilfields in the Atlantic.

http://www.upi.com/Business_News/Securi ... 343753771/

[dil@w]

War and Militarization: US Arms Sales to the Middle East

“The United States is selling 30 billion dollars worth of F-15 fighter planes to Saudi Arabia.” “Saudi Arabia will buy 84 new planes and 70 jets from the United States.” “About a year ago, the US Congress approved a 10-year contract worth 60 billion dollars with Saudi Arabia according to which Riyadh will buy F-15 fighter jets, helicopters, various missiles, bombs, early warning radars, and night vision equipment from the United States.” “The United States has agreed to sell F-16 fighter jets, tanks, military helmets, and off-road military vehicles to Iraq.” “The United States and the United Arab Emirates (UAE) will sign a contract worth 3.5 billion dollars for arms sales to UAE.”

All the above sentences were, in fact, news titles revealing developments which have already taken place or will take place in the future and all of them are about selling arms to the countries in the Middle East. Apart from proving a contradiction between the proclaimed policy of the United States and its actual behavioral model, they have drawn attention from experts. The proclaimed policy of the United States is based on promoting democracy and civil values while its behavioral model pursues the use of all means of hard power, including the military power, to promote and secure the United States’ national interests and expand its areas of influence. As a result, this paper is meant to provide in-depth analysis of the final goal and mission of the United States’ diplomatic apparatus which is pursued through selling arms to the Middle Eastern countries. To do this, five scenarios which can be used to explain Washington’s policy for arming countries in the Middle East will be discussed and some of them will be rejected here.

Discussion and Rejection of US Scenarios

1. An Effort to Revive the Past Defense Policies in the Region

According to this scenario, selling arms to the Middle East is nothing new. It has been both done in the past, and will continue to be done in the future. A glance at political equations of the Middle East in 1960s and 1970s with a focus on the Middle East and the arrangement of US political pawns in the region in line with Washington’s hegemonic balance policy will be helpful in revealing the main reason behind selling arms to regional countries.

Existence of a pre-revolution Iran and Saudi Arabia as two regional power poles, which worked under domination of the Western superpower to maintain stability in the region, has been considered good evidence in favor of this proposition. One country constituted the military pole with the other one serving as an economic pole which, in line with the former US President Richard Nixon’s policy, formed two pillars of stability in the region where increasing power of one pole, helped to increase the power of the other pole. After Iran detached itself from that system, the United States replaced it with the Zionist regime of Israel as its military arm in the region and, of course, as a substitute for Iran to maintain hegemonic stability in the Middle East. As Iran’s military and economic might started to rise, the United States had to do more for arming pro-American powers in the region and also to reproduce its defense policies in the Middle East.

Although this scenario has had historical background, it falls short of analyzing the existing conditions in regional equations. Firstly, arming Saudi Arabia is a potential risk because as much as the monarchy can help promote US policies in the region (due to its subservience to Washington), it can also pose a threat to regional interests of the United States (due to possibility of power transfer to Saudi people which has not been ignored by the American think tanks). As a result, it is also a potential threat to Israel.

Secondly, this scenario could have been more realistic if the United States had sufficed to selling arms to Saudi Arabia without doing the same for other regional states. However, the United States is also selling arms to Iraq, the United Arab Emirates and Qatar (as was pointed out in the introductory part of this article).

Thirdly, and most importantly, arming Arab countries, especially Saudi Arabia, will finally disturb strategic balance in the Middle East, which is the main focus of this scenario, and this will not make Israel happy. However, the fact that Israel has remained silent toward such arms deals is, per se, enough evidence to prove that the final goal of such arms deals goes well beyond simple defense policies of the United States.

2. Creating Arms Race in the Region and Making the Region Unstable to Reduce Oil Price

Another possible scenario which has been proposed to explain US behavior in the region is that Washington aims to intensify military rivalries in the Middle East, so that, member states of the Organization of Petroleum Exporting Countries (OPEC) will not be able to reach a consensus on increasing the oil price. There is no doubt that the US industrial cycle is based on oil and if exporters of the black gold could reach an agreement to increase its price, it would be detrimental to Washington. This scenario is also unacceptable because although it may explain part of the truth, it falls short of explaining all of it. There have been many instances of military conflict and arms race, which have taken place when oil prices have been quite high an example of which, was the Arab – Israeli conflict. In addition, recent threats by Iran about possible closure of the strategic Strait of Hormuz through which 40 percent of the world’s total crude oil passes, on the one hand, and inattention of the US government to that threat, which was proven through signing of the sanctions law against Iran’s central bank by the US President Barack Obama, on the other hand, prove that oil is not an prime concern for the US foreign policy.

3. US Effort to Create International Crisis in order to Prove its Presence

“The logic of stability is based on upper layer hegemony or the full (and of course visible) half of the new world order in which international calm exists. The hidden layer and hidden half of this policy is behind the doors of the American think tanks and the country’s intelligence services and this is against the United States’ proclaimed and primary policy.” This proposition will be explored here. I think that encouraging civil and international unrest in different countries is one of the US goals because pursuing “the logic of creating unrest” at international level is considered a way to establish hegemonic stability. It will also help to explain US presence in various parts of the world as well as Washington’s effort to increase arms sales to the Middle Eastern countries.

Selling arms to Arab countries is a reason why people and civil institutions in these countries consider their governments as US stooges. The first idea that occurs to one’s mind is that insecurity in countries buying US arms is in favor of Washington’s interests because it will give legitimacy to US presence in those countries as an “agent of order” in the international system of power distribution. Meanwhile, in case of international stability, there will be no need to US power. This is also another factor, in addition to the usual US logic about existence of external enemy, which can foster national unity in a country which has been already swept by anti-Wall Street (or anti-Capitalism) civil movement.

4. Justification for Strengthening Military Power of Israel

According to the next scenario, the United States is arming Middle Eastern countries in order to find a justification for selling more arms to Tel Aviv. Since selling arms to regional states is considered by the world’s public opinion as a threat to Israel and its military system, Washington will be then seem justified to sell more arms to Israel as well. The United States has no theoretical logic or paradigm in its effort to boost military power of Israel and the only means it can justify that is through militarization of other Middle Eastern states. In other words, to convince the world’s public opinion to sympathize with Israel and accept its effort at military buildup, the United States needs a powerful reason. An arms race among neighboring countries of Israel will provide good grounds to justify more weapons sales to Tel Aviv.

5. An Effort to Save Stagnant Economy of the United States

The US economy is currently grappling with one of the worst instances of stagnation in its history and some analysts have even drawn an analogy to the severe economic crisis in 1929. Therefore, in order to reinvigorate its economy by generating wealth and increasing gross domestic product as well as to solve such dire social problems as unemployment, poverty, and civil unrest, the US government needs to give its national economy necessary impetus to get out of the current critical situation. Injecting money into the US ailing economy is a factor which can relatively help it to cope with the existing problems.

It is only due to lack of diplomatic finesse or subservience that the political elites in regional countries have easily ignored this issue which is perhaps one of the main goals behind the US effort to encourage arms race in the Middle East. By pursuing this policy, the United States has not only been spreading instability in the region under the pretext of bolstering stability, but also been covering up the dire situation of its national economy as an arms race in the Middle East is a good way out of the current critical conditions for Washington.

The remarks of the White House spokesman after announcement of the arms deal with Saudi Arabia can further corroborate this scenario. He said, the military contract with Saudi Arabia will create more than 50,000 jobs in the United States and contribute 3.5 billion dollars a year to the US economy. It, therefore, goes without saying that the United States may use any excuse to encourage regional countries buy more weapons. That excuse may be a hypothetical threat from Iran, the necessity of creating stability and new world order, bolstering military strength of Israel, instilling hegemonic stability in the world, a regional arms race, or any other conceivable excuse.

http://www.globalresearch.ca/index.php? ... &aid=32154

[dil@w]

Les négociations à l'ONU sur le commerce des armes se soldent par un échec

Après des semaines de débats, les négociations à l'ONU sur la mise en place du premier traité sur le commerce des armes conventionnelles se sont soldées par un échec vendredi 27 juillet à New York. Les 193 Etats membres devaient se mettre d'accord pour obliger chaque pays à évaluer si les armes vendues risquaient d'être utilisées pour commettre des "violations graves des droits de l'homme", des attentats, ou d'être détournées par le crime organisé.
Selon plusieurs participants à la conférence, les Etats-Unis et la Russie ont demandé davantage de temps pour se prononcer, imités par plusieurs autres pays (Chine, Inde, Indonésie et Egypte notamment). "Le texte que j'avais proposé était un projet de traité, certains pays ne l'aimaient pas mais l'immense majorité était d'accord", a regretté le président de la conférence, l'Argentin Roberto Garcia Moritan. "Nous allons continuer de travailler sur cette base".

"C'EST LA FAUTE DES ETATS-UNIS"

"Plus mauvais scénario possible" selon le principal négociateur français, l'ambassadeur Jean-Hugues Simon-Michel, cet échec ne donne pas de perspective claire. "Le risque est de repartir de zéro" quand la négociation reprendra. "Le bilan est assez frustrant et la balle est désormais dans le camp de l'Assemblée générale". A elle de décider s'il doit y avoir de nouvelles négociations et quand. La prochaine session se tient fin septembre à New York.

Quatre-vingt-dix pays, dont tous ceux de l'Union européenne et des Etats d'Amérique latine, des Caraïbes et d'Afrique, ont signé un texte se déclarant "déçus mais pas découragés". Le projet proposé par Roberto Garcia Moritan "fournit une base pour poursuivre notre travail" et bénéficiait "d'un très large soutien dans la communauté internationale", ajoute le communiqué.

"C'est la faute des Etats-Unis si nous avons échoué", a affirmé un diplomate. "Ils ont fait dérailler le processus et il faudra attendre l'élection présidentielle américaine" de novembre pour sortir de l'impasse. Les Américains représentent près de 40 % du commerce mondial des armements qui est évalué à 70 milliards de dollars annuels.

"C'est un recul" après plusieurs années de travaux préparatoires et quatre semaines de négociations, a déploré le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. "Mais cela ne signifie pas l'abandon" de ce traité car les Etats membres "ont accepté de poursuivre ce noble objectif".

http://www.lemonde.fr/international/art ... _3210.html

[AAF 2020]

La structure des exportations des principaux fournisseurs d'armes en 2012-2015. subir des changements importants

TSAMTO, Août 6. La structure des exportations militaires à l'aspect géographique est extrêmement important du point de vue du matériel militaire d'équilibrer l'offre d'un pays exportateur d'armes et d'évaluer les perspectives pour les exportations à la lumière des développements politiques dans un pays importateur.
Au cours du prochain période de quatre ans (2012-2015). De la balance des exportations d'armes des dix premiers pays les plus grands fournisseurs d'armes à l'aspect géographique de changer de façon significative au cours de la précédente période de quatre ans (2008-2011.).

Ce qui suit donne un bref aperçu TSAMTO les changements les plus notables dans les trois premiers exportateurs mondiaux d'armes de pointe.

http://www.armstrade.org/includes/perio ... tail.shtml

[AAF 2020]

Dans la période 2012-2015. presque entièrement mis à jour le groupe des pays importateurs, occupant la place de 6ème au 10ème en 2008-2011.

TSAMTO, Août 8. Dans la période 2012-2015. presque entièrement mis à jour le groupe des pays importateurs, occupant la place de 6ème au 10ème, par rapport à 2008-2011. Tous les pays qui ont été inclus dans ce groupe en 2008-2011. Va réduire son rendement en 2012-2015. à l'exception de la Turquie.

http://www.armstrade.org/includes/perio ... tail.shtml

[AAF 2020]

L'Inde restera le principal importateur d'armes jusqu'en 2016 (expert russe)

Sous-marin Nerpa

Hélicoptère Mi-17

L'Inde restera le plus gros importateur d'armes, y compris de fabrication russe, jusqu'en 2016, a déclaré jeudi à Moscou Igor Korottchenko, directeur du Centre russe d'analyse de commerce mondial d'armes (TsAMTO).
"L'Inde restera le premier importateur mondial des produits militaires en 2012 et durant les quatre années suivantes, de 2012 à 2015", a indiqué M.Korottchenko.
En 2012, l'Inde importera des produits militaires pour 6,9 milliards de dollars dont des armes et matériels de fabrication russe pour 5 milliards de dollars, selon TsAMTO. Cela représente 9,83% des importations militaires mondiales.

http://fr.rian.ru/defense/20120809/195628179.html

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Russians Discuss Future Carrier Plans, Eyeing India


The Nevskoye ship design bureau released this simplified image of a possible next-generation Russian aircraft carrier.

A MiG-29KUB factory development prototype made a successful landing on the deck of the INS Vikramaditya aircraft carrier on July 28, according to Russian Aircraft (“MiG”). The Indian carrier is undergoing sea trials in the Barents Sea after modernization and refit from its previous life as a Soviet heavy cruiser. Test pilots Mikhail Belyaev and Nikolai Diorditsa were at the controls for the first landing, and a few days later they performed the first takeoff from the carrier and then made a second successful deck landing.

The successful MiG landing and other progress in the open-sea trials of the Vikramaditya have encouraged the Russians to approach the Indian MoD with a proposal to build an all-new aircraft carrier in Russia for the Indian navy. The vessel would be built at the same Sevmash shipyard at Severodvinsk that reworked the Vikramaditya. The new ship, however, would have nuclear or gas-turbine propulsion. The Vikramaditya’s water boilers run on diesel.

The Nevskoye design bureau in St. Petersburg has been working on a next-generation carrier for the Russian navy since 2005. It has already produced several design proposals and submitted them to the Russian navy for assessment. It is believed that the new carrier on offer to India will be based on one of these proposals. Construction would take between seven and 10 years, according to Andrei Diachkov, president of Russia’s United Shipbuilding (OSK). He further stated that OSK is ready to assist India in the indigenous construction of aircraft carriers, through a joint venture being established between Russian and Indian shipbuilders.

However, a high-ranking source in the Russian navy said that that service wants a ship “a lot more advanced than the one on offer” from Nevskoye. The Russian navy’s “dream” carrier would be armed with advanced self-defense systems able to intercept high-flying targets, including low-orbiting satellites. It should also have “underwater capability,” the source said, hinting at the ability of the carrier to carry advanced manned or unmanned submersible vessels. The navy expects the Nevskoye design house to complete the draft design of an advanced ship in 2014, then issue production documentation in time for Sevmash to begin construction in 2020.

In late July, newly appointed Russian navy commander Admiral Victor Chirkov confirmed that “money [to prepare] for the construction of such ships has been allocated.” However, he also said then that the current Russian Armament Program 2011-2020 does not include the construction of such ships and that a decision on the program has not been made yet. By 2020, he added, the MoD will be spending its money on construction of smaller-displacement ships and modernization of older nuclear-powered cruisers.

http://www.ainonline.com/aviation-news/ ... eing-india

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Enquête pénale britannique sur des activités d'EADS en Arabie Saoudite

L'office britannique de lutte contre la délinquance financière (SFO) a ouvert une enquête sur les activités d'une filiale d'EADS en Arabie saoudite, a annoncé vendredi le groupe européen d'aéronautique et de défense. « Nous avons été informés par le SFO britannique de l'ouverture officielle d'une enquête en lien avec certains aspects des activités en Arabie saoudite de GPT Special Project Management Ltd, une filiale locale du groupe EADS » travaillant pour le ministère de la défense, a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe à Londres. « Nous allons continuer à collaborer pleinement et de manière constructive avec le SFO », a-t-il poursuivi, sans souhaiter faire davantage de commentaire tant que l'enquête est en cours. Le SFO a pour sa part indiqué sur son site internet avoir lancé une enquête pénale sur GPT en Arabie saoudite, sans autre précision.
GPT est une filiale d'Astrium, la division d'EADS spécialisée dans l'espace, qui fournit notamment des communications sécurisées par satellite. Le quotidien britannique The Daily Telegraph avait rapporté en mai 2011 que le SFO soupçonnait EADS d'avoir corrompu des responsables saoudiens pour favoriser l'obtention d'un contrat de 2 milliards de livres (2,5 milliards d'euros) portant sur des systèmes de communications. Les dirigeants saoudiens auraient reçu des voitures de luxe, des bijoux et de l'argent, selon le journal conservateur.

http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 352338.php

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Denmark Seeks Bids for Armored Personnel Carriers

Eight European armored vehicle builders have been invited by the Danish Ministry of Defence to submit tenders for a family of armored personnel carriers to replace its fleet of aging M113s.

In a tracks versus wheels competition, the Danes have named four potential suppliers from either side of the mobility argument.

Only General Dynamics European Land Systems (GDELS) has a contender in both wheels and tracks sectors.

FFG Flensburger, BAE Systems Hagglunds, Rheinmentall Landsysteme and the Santa Barbara arm of GDELS are representing the tracks sector.

Wheeled vehicle suppliers ARTEC, the Mowag arm of GDELS, Nexter and Patria have also been asked to submit bids.

The companies emerged from a pre-qualification effort mounted by the Danes earlier this year.

Denmark has a requirement for between 206 and 450 vehicles, although around 360 machines is expected to be the most likely procurement number, depending on how many of the M113s the military opts to replace.

The winning vehicle could be under contract before the end of 2014, industry executives said.

The Danish military is looking for six different configurations of the winning design: infantry, command and control, ambulance, mortar, engineering, and mechanical.

The Danes are already operators of BAE’s CV-90, and the Swedish arm of the company is likely to focus on its new Armadillo version of the tracked machine in its upcoming bid.

http://www.defensenews.com/article/2012 ... |FRONTPAGE