Le Personnel Feminin au Sein de l'ANP
Re: Le Personnel Feminin au Sein de l'ANP
https://algeriepart.com/2017/07/04/enqu ... ncipation/Enquête. Les femmes au sein de l’armée algérienne : l’histoire secrète d’une émancipation
Depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962, les femmes ont été davantage vues comme un outil de propagande et de relations publiques pour l’armée que comme des membres à part entière, prenant part dans la prise de décision et partageant les tâches militaires, en particulier la participation au combat.
Du temps de la guerre de libération (1954-1962), les femmes ont été reléguées à des rôles de soutien et souvent exclues de la vie militaire. Cette réticence à leur égard a perduré après l’indépendance jusqu’en 1978, année à laquelle le président Houari Boumediene permit aux femmes de rejoindre les rangs de l’ANP en tant qu’officiers et sous-officiers. Ceci était un moyen de représenter l’Algérie comme un pays pionnier en matière de droits des femmes. Cela étant, la politique officielle est demeurée brouillonne et inconsistante. Le recrutement des femmes a été suspendu en 1986 pour être relancé quinze ans plus tard. Depuis 2006, bien que plusieurs départements et branches de l’institution militaire aient ouvert leurs portes aux femmes, celles-ci ne connaissent guère une diversification de leurs rôles et de leurs tâches.
Les femmes au sein de l’Armée de Libération Nationale
Malgré la participation des femmes à la lutte d’indépendance contre la France, le mouvement nationaliste algérien avec à sa tête le Front de libération nationale (FLN), et son ancienne branche militaire, l’Armée de libération nationale (ALN), n’ont jamais considéré les femmes comme des membres à part entière, que ce soit dans les paroles ou dans les actes. L’inégalité entre les sexes était la règle au sein du FLN/ALN et les femmes n’ont jamais eu accès à la prise de décision. Leur participation a été encouragée pour des raisons pragmatiques et a servi la propagande du FLN.
Pourtant, depuis l’indépendance, les femmes sont célébrées comme des modèles de bravoure et de courage, reconnus par l’État comme des héros nationaux au même titre que leurs « frères moudjahidine ». Dès l’école primaire, on apprend aux jeunes écoliers le rôle des fidaiyet (ces femmes qui ont participé à l’action armée), celui des moussabilet (femmes qui étaient des militantes et dont la tâche principale était d’accueillir et de soigner les moudjahidine), et celui des maquisardes (ces femmes qui vivaient dans les maquis avec les hommes, leurs principales tâches étant de cuisiner et prendre soin des moudjahidine).
Ces figures héroïques sont particulièrement glorifiées dans les communiqués annuels de l’Armée chaque 8 mars (journée internationale de la femme). Dans le mensuel de l’Armée, El Djeich, ces déclarations mettent en avant le dévouement, le courage et l’abnégation des femmes pendant la guerre de libération nationale.
Le numéro spécial d’El Djeich d’Avril 2013, a alloué près de 40 pages sur 86 à la participation des femmes depuis la guerre à nos jours. Une quinzaine de pages a été consacrée à des entrevues avec des femmes militaires, comme le général Boudouani.6 Dans ce numéro spécial, la participation des femmes dans l’ALN est présentée comme allant de soi : « Au déclenchent de la révolution, la participation de la femme a été évidente dans le domaine militaire puisque nombre d’entre elles ont rejoint le maquis ».7 La femme algérienne y est décrite comme une « femme combattante et victorieuse », qui « comme son frère moudjahid […] portait la tenue militaire, le fusil et la grenade avec beaucoup de courage et de détermination ».8
Durant les années 1950 et 1960, le FLN/ALN a largement diffusé les images héroïques des « Poseuses de bombes » comme Djamila Bouhired, Zohra Drif et Hassiba Ben Bouali comme symboles progressistes pour une audience internationale.9 Ces images de femmes combattantes – qui étaient l’exception mais pas la règle – ont été utilisées comme outil de propagande : les femmes portant des uniformes militaires et posant avec des armes à feu étaient la face du FLN/ALN à l’extérieur.
Dans la réalité, les choses étaient différentes. La participation des femmes dans la lutte armée ne faisait pas partie des objectif du FLN/ALN. Les femmes ont été recrutées pour des raisons pratiques : à savoir l’optimisation de ressources rares pour la lutte après la grève des étudiants algériens en 1956. Le FLN/ALN affichait ouvertement leur refus de recruter des femmes. En 1958, le conseil régional de la Wilaya 2 écrivait la directive suivante :
Nous rappelons encore une fois qu’il est interdit d’enrôler les femmes dans les centres, quels que soient les résultats et les avantages. Nous vous informons de même qu’il est formellement interdit à toutes les femmes de rejoindre nos rangs ; si elles rejoignent nos rangs, elles doivent être refoulées à leur destination d’origine, même si l’ennemi les appréhende. Ceux qui accompagnent ces femmes doivent être punis par la peine capitale.10
Re: Le Personnel Feminin au Sein de l'ANP
Bonjour juste une question pourquoi les femmes........ C'est de la philosophie HS Geronimo
Re: Le Personnel Feminin au Sein de l'ANP
Toujours un immense plaisir de voir nos sœurs être au cœur de l’ANP et l’accompagner dans son évolution.
Re: Le Personnel Feminin au Sein de l'ANP
je connais un boulanger à londres, qui est en train de rager ,n'est ce pas pas ya zerbout london? cet islamiste a dit qu'integrer les femmes dans l'armée l'a transformé en hamam. oh lala quelle imagination débordante, il doit avoir de drôle de fétichisme.
il n y a pas d'honneur dans la survie, tous les coup sont permis.
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- Muqaddam (مقدم)
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Re: Le Personnel Feminin au Sein de l'ANP
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