depuis mi-juillet les attaques synchronisée et nombreuses contre l'armée,
postes et casernes sont la cible privilégiée
notamment au sud du Mali, ceinture autour de Bamako, le nord étant instable, zones entières hors contrôle, on voit que désormais les attaques se concentrent pour tenter de faire:
- tomber le gouvernement patriotique +
- faire faciller les "fragiles" au sein de l'armée.
plan dépassant l'aspect simplement "terroriste" si je puis dire, il semble bien que l'attitude souveraine et patriote des Maliens ne plaisent pas à certains.
Mali : Une cinquantaine de terroristes neutralisés après des attaques à Sevaré, Nara et Diabaly
Par L'Essor - 28 Juil 2022
Les Forces armées maliennes
(FAMa) ont neutralisé une cinquantaine de terroristes en ripostant, mercredi 27 juillet, à des attaques menées contre des positions de l’Armée à Sevaré, à Kalumba dans la Région de Nara et de Sokolo dans la Région de Ségou.
« La riposte menée avec énergie et professionnalisme a permis de mettre en déroute les assaillants et de les poursuivre dans leur fuite », a précisé un communiqué de l’état-major général des Armées, mercredi soir.
Les groupes terroristes ont mené des « tentatives d’infiltrations » contre « l’un des check-points du camp Hamadoun Bocary Barry dit Balobo et la cité de l’Armée de l’Air à Sevaré aux environs de 01h00 », a annoncé l’armée, mercredi 27 juillet, dans un communiqué. Dans la foulée de la tentative d’infiltration déjouée à Sevaré, d’autres « attaques simultanées » ont visé, tôt mercredi matin, des postes FAMa de Kalumba et de Sokolo.
« Combinant manœuvres terrestres, frappes aériennes et opérations aéroportées, la réaction prompte, courageuse et dynamique des FAMa a mis en lumière la vanité des actions désespérées des terroristes qui visent manifestement à faire des coups médiatiques pour masquer les pertes considérables qu’ils subissent depuis plusieurs mois », détaille le communiqué de l’état-major.
Dans l’attaque de Sevaré, les FAMa ne déplorent aucune perte en vie humaine ni en matériels, informe l’Armée, notant également qu’aux environs de 02h00, les militaires du poste de contrôle de Barigodaga, commune urbaine de Mopti, ont repoussé des mouvements suspects en direction de Tongorogo, commune rurale de Sokoura, cercle de Mopti en adoptant une posture dissuasive et en effectuant des tirs d’arrêt
À Sokolo, la réplique coordonnée des FAMa a mis les assaillants en débandade, selon l’Armée qui donne un bilan provisoire de 48 terroristes morts, 03 Pick-up détruits aux abords de l’emprise avec occupants et équipements et beaucoup de matériels militaires récupérés. Les FAMa déplorent 06 morts et 25 blessés dont 05 graves, déjà évacués sur un centre de prise en charge.
« L’appui aérien prompt et les actions héliportées ont permis de neutraliser 03 Pick – up terroristes à 15 km de Sokolo avec des occupants estimés à une quinzaine de combattants et leurs équipements », explique le communiqué. On y apprend aussi que les actions des FAMa conduit à la récupération de 02 autres pick – up dont 01 équipé d’une mitrailleuse 14,5 monotubes à environ 04 km à l’Ouest de Sokolo , plusieurs motos de même que beaucoup de matériels militaires, des munitions, des armes y compris 03 PKM , 02 Mortiers de 60mm.
Concernant, l’attaque de Kalumba, elle a été également contenue et vigoureusement repoussée, selon l’Armée qui relève un bilan côté ami est de « 12 morts dont 03 civils d’une entreprise de construction de route ». Selon la source militaire, le ratissage et l’évaluation de cette attaque sont en cours. Mais l’état-major annonce que la « poursuite aérienne a permis d’attaquer des bases logistiques terroristes sous couvert végétale dans les environs , réduisant ainsi le potentiel ennemi ».
Par ailleurs, la hiérarchie militaire assure que les attaques de ces derniers jours matérialisent l’agonie des groupes armés terroristes. Selon le communiqué, de nombreux renseignements ont récupérés sur les assaillants pour mieux identifier leur origine et leurs soutiens.
« Un certificat de résidence portant le numéro 1179 / PU – 2 Man en date du 23 novembre 2018, prouvant l’établissement de l’un des assaillants dans un pays voisin, a retenu l’attention des services compétents », souligne le communiqué, avant de préciser que ces « renseignements seront minutieusement examinés par les services spécialisés afin de déterminer les connexions et les éventuelles complicités ».
https://www.maliweb.net/insecurite/mali ... 85374.html
Terrorisme au Mali : Les ennemis sont maintenant bien identifiés et connus
Par Le Pélican - 28 Juil 2022
MADOU DIALLO DIT KOUFA ET ALLIÉS DJIHADISTES ET TERRORISTES DÉTRUISENT LE MALI. C’est maintenant clair et bien officiel que c’est AMADOU KOUFA, ses hommes et alliés qui détruisent le Mali. Ils ont poussé leur cynisme à l’extrémité, en s’attaquant au Camp militaires de Kati.
Depuis le déclenchement de la crise sécuritaire au Mali en 2012, la question du Djihadisme s’est invitée au débat. Surtout que de 2012 à 2017, les populations du nord ont subi la Charia, quand les Djihadistes avaient pris le contrôle de Kidal, Tombouctou et Gao. C’était dans le contexte où la rébellion du MNLA était en conflits avec l’État du Mali.
Les mouvements hautement criminels opérant dans la bande sahélo-saharienne, s’étaient alors bien organisés pour s’installer dans le grand Nord et y chasser l’État souverain du Mali. L’autorité de l’État et toute l’administration publique, n’y existent plus depuis. Mujao, Aqmi, Al-Qaïda et autres, étaient devenus les maîtres avec l’imposition de la charia.
Les plus Hautes Autorités des régimes successifs du Mali, ont multiplié les efforts pour lutter contre la terreur de ces groupes criminels sans foi ni loi. Mais la tâche des autorités a été rendue difficile, quand, IYAD AG GHALY et AMADOU KOUFA, deux citoyens du pays, se sont déclarés Djihadistes et alliés de mouvements criminels cités plus haut. La voie des négociations avait été alors privilégiée par les autorités, espérant ramener ces derniers à la raison. À cet effet, l’Imam Mahmoud DICKO avait été mis en mission par les plus Hautes autorités du Mali. Mais, il est à constater qu’IYAD AG GHALY et AMADOU KOUFA sont devenus plus radicaux dans leur logique de la transformation du Mali, en un État islamique pour y imposer la Charia.
AMADOU DIALLO dit KOUFA développa rapidement son mouvement Katiba de Macina, en recrutant partout au Mali, au Burkina Faso et au Niger. En véritable alliance avec le Groupe de Soutien à l’islam et aux Musulmans (GSIM) d’IYAD AG GHALY, et le mouvement d’État Islamique dans le Grand Sahel (EIGS) d’Abdou Walid Al Sahraoui, ils sèment la terreur et des crimes sans nom, sur les Populations civiles et militaires. Ils ont investi la zone des trois Frontières. Les cercles des régions Kidal, Tombouctou, Ménaka, Nampala, Bandiagara, et de Mopti sont sous leurs menaces.
Ils tuent les civils et militaires. Ils posent des mines anti personnel et des engins. Ils détruisent, brûlent et incendient tout sur leur passage. Des villages décimés et même rayés de la carte géographique du Mali. Les Populations terrorisées, se sont spontanément organisées en groupes d’autodéfense pour résister et même les chasser. Le mouvement Dan Na Ambassagou, dans la région de Mopti, tire sa naissance de cette terreur des hommes de Mamadou KOUFA.
Les autorités des régimes successifs et même, celles de la Transition, croyaient encore à la possibilité de la voie de la négociation avec IYAD AG GHALY et AMADOU DIALLO dit KOUFA. L’Imam Mahmoud Dicko a épuisé ses forces sur la voie de la négociation avec ces criminels sans foi ni loi. Beaucoup de Crimes ont été commis. Des populations ont été contraintes de quitter leurs villages, abandonnant leurs biens, richesses et atouts
Les populations de certains villages, pour leur survie, ont accepté d’être sous la domination des Djihadistes et terroristes d’Amadou KOUFA et IYAD AG GHALY, en appliquant la Charia. Malgré les multiples polémiques autour de la question du terrorisme et du Djihadisme au Mali, ces criminels n’avaient pas encore été publiquement dénoncés.
Mais, cette fois, ils ont franchi la ligne rouge impardonnable. Ils se sont attaqués aux poumons de l’armée nationale. Ils ont attaqué le Camp militaires de Kati. Et cela a suscité la colère de la Haute Hiérarchie militaire, qui a clairement soutenu que le Katiba de Macina d’Amadou KOUFA, est l’auteur de l’attaque.
Tout est donc maintenant clair ! L’ennemi est bien identifié et connu. Alors, il reste maintenant les grandes marches de soutien pour aller déloger ces criminels. Il faut avoir la même énergie habituelle et se retrouver sur le boulevard de l’indépendance pour dénoncer et décider des sorts de ces criminels qui endeuillent toute la nation. Le mal est là et connu! Il est interne. Il faut maintenant le soigner avec rigueur, sans hypocrisie aucune !
MONOKO TOALY, Expert International en Communication et Marketing Politique
https://www.maliweb.net/insecurite/terr ... 85332.html
partout les mêmes méthodes, terrorisme + réseaux sociaux terroristes
Apologie du crime : Ces nouveaux terroristes !
Par Le Challenger - 28 Juil 2022
Il y a terroristes et terroristes. En plus des mercenaires qui tuent et commettent les pires violations des droits humains – pour de l’argent – n’hésitant même pas à souiller le nom de Dieu pour justifier leurs actes prétendument jihadistes, existent d’autres types plus pernicieux. Eux, ils complètent les actions des premiers qu’ils tentent de justifier. Ils sèment aussi la psychose chez les cibles potentielles de leurs compères.
Ainsi et de plus en plus, des messages audio voire vidéo approuvant les attentats terroristes au Mali sont réalisés et diffusés sur les réseaux sociaux par de sinistres individus. Certains de ces actes cyniques émanent curieusement de Maliens dont des milliers de compatriotes innocents sont massacrées depuis plus de dix ans qu’ils en sachent la raison ! Il arrive fort malheureusement que de naïves personnes qui les reçoivent cèdent au reflexe de les partager sans se douter qu’elles font le jeu de l’ennemi.
Ces sinistres énergumènes et ceux qu’ils instrumentalisent savent –ils qu’ils s’adonnent ainsi à l’apologie du crime ? car, l’apologie du terrorisme ou l’incitation aux actes de terrorisme est toute action de communication publique présentant sous un jour favorable des actes terroristes, ou ceux qui les ont commis. La justification de tels actes est également considérée comme une apologie. Cet acte peut être perpétré à travers tout type de média notamment depuis des réseaux sociaux sur internet.
Quelles sanctions pour l’apologie du terrorisme ?
En France, le fait de provoquer directement à des actes de terrorisme ou de faire publiquement l’apologie de ces actes est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende. Les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 100 000 € d’amende lorsque les faits ont été commis en utilisant un service de communication au public en ligne. Lorsque les faits sont commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle ou de la communication au public en ligne, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables.
Au Mali, les autorités compétentes chargées du respect de la loi doivent redoubler de vigilance et d’ardeur pour poursuivre et infliger des sanctions dissuasives aux auteurs de ces violations. Elles pourraient se faire assister par les faitières de la presse, les structures de veille et de régulation des médias.
Tristement célèbre exemple : La Radio télévision libre des Mille Collines
La Radio télévision libre des Mille Collines – RTLM – est une station de radio privée rwandaise, qui a émis du 8 juillet 1993 au 31 juillet 1994. Le média devient l’un des instruments de propagande en diffusant sans discontinuer sur les ondes durant trois mois des discours incitant à l’exécution du génocide rwandais en 1994.
Dans les jours qui précèdent le début du génocide, il est annoncé à l’antenne de la radio que «le 4 ou le 5, il va se passer un petit quelque chose […] une petite chose est prévue. Cette petite chose va continuer les jours suivants… Hohoho !». Le génocide débute finalement le 6 avril, immédiatement après que l’avion du président Habyarimana a été abattu, vers 20 h 30.
Radio Mille Collines diffuse des appels aux meurtres d’une manière explicite et des listes de personnes à exécuter dès 21 h, laissant penser que la radio était un instrument de la planification du génocide.
Au cours du génocide, la RTLM encourage les tueries dans la bonne humeur, indiquant les endroits où des Tutsi se cachent, donnant des noms de personnes à abattre, galvanisant les miliciens pour qu’ils attrapent et découpent les inyenzi et « remplissent les fosses ». Inyenzi, un mot kinyarwanda qui signifie « cafard », « cancrelat », est alors utilisé pour désigner les Tutsi.
Kantano Habimana va jusqu’à se rendre sur les barrages constitués par les miliciens afin de les interviewer.
Le 17 avril 1994, une bombe est lancée sur les locaux de la radio. Noël Hitimana est sérieusement touché à une jambe, dont il sera amputé. Il ne reviendra pas à l’antenne.
Au cours du génocide, le commandant de la Mission des Nations unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), Roméo Dallaire, et d’autres parties prenantes, demandent que les technologies de brouillage soient utilisées pour bloquer Radio Mille Collines, mais les États-Unis auraient refusé.
La RTLM est surnommée « Radio Machette » par le Front patriotique rwandais. Elle est aussi parfois surnommée « Radio Télévision La Mort ».
Fin du génocide et de la RTLM
Les animateurs de la radio fuient Kigali le 4 juillet 1994 lorsque le FPR entre dans la capitale, mettant fin au génocide et provoquant un exode massif de hutus vers le Zaïre.
La RTLM continue pourtant d’émettre via des équipements mobiles jusqu’au 31 juillet 1994. Elle continue pendant cette période d’être écoutée par les Hutu qui fuient le Rwanda pour se réfugier au Zaïre dans la « zone humanitaire sûre », ce qui crée une polémique.
https://www.maliweb.net/insecurite/apol ... 85416.html