La Santé en Algérie

Toutes les discussions a propos de la politique, de l'économie et de la société Algérienne (uniquement)
Répondre

Topic author
AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22155
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 6 times

Re: La Santé en Algérie

Message par AAF 2020 »

Création d’un centre de dépistage précoce des maladies non transmissibles au CHU Lamine Debaghine (Bab el Oued)
ALGER -Le chef de service de médecine interne au centre hospitalo-universitaire Lamine Debaghine de Bab el Oued (ex Maillot), Pr. Nacer Ouadahi, a annoncé, samedi à Alger, la création d’un centre de dépistage précoce des maladies non transmissibles.

Le rôle du centre consiste à assurer le dépistage précoce des maladies répandues dans la société algérienne, comme le diabète, le cancer et les maladies cardiovasculaires, a affirmé le Pr. Ouadahi, en marge des 7e journées scientifiques du CHU Lamine Debaghine et de la célébration du 25 ème anniversaire de transformation de cet édifice en un établissement de santé civile.

Le centre veillera dans un premier temps à la prise en charge d’un des plus importants quartiers de la capitale, à savoir celui de Bab el Oued où il est situé, avant l’élargissement du dépistage précoce de ces maladies aux autres quartiers et régions.

Dès qu’une maladie non transmissible est dépistée chez une personne, ses proches son appelés à se rendre auprès de l’établissement pour qu’on s’assure de la non transmission génétique de la maladie, a ajouté le Pr. Ouadahi.

Cependant, a-t-il précisé, le dépistage précoce ne prévient pas la maladie mais permet néanmoins de réduire le budget consacré par l’Etat à sa prise en charge.

Par ailleurs, le centre garantira les examens relatifs à la lutte contre le tabagisme et l’éducation sanitaire du citoyen pour le prévenir contre les maladies non transmissibles qui constituent désormais un fardeau pour toutes les sociétés du monde.

Situé à proximité de l’hôpital dont il relève, le centre est doté d’une équipe médicale pluridisciplinaire qui assure outre le dépistage précoce et le suivi médical, la recherche sur ces maladies.
http://www.aps.dz/Creation-d-un-centre- ... stage.html

Topic author
AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22155
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 6 times

Re: La Santé en Algérie

Message par AAF 2020 »

Nouvel hôpital d’une capacité de 240 lits à Boufarik (Ould Abbès)
Image
BLIDA - Un nouvel hôpital d’une capacité de 240 lits sera construit dans la daïra de Boufarik pour renforcer les capacités de prise en charge des malades, a annoncé dimanche à Blida le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès.

"En plus de la réouverture de la maternité rurale de Bouinan, fermée depuis 2008 pour travaux, nous sommes à la recherche d’une assiette foncière pour la construction d’un nouvel hôpital dans la wilaya de Blida", a indiqué Ould Abbès lors d’une visite inopinée effectuée à l’établissement hospitalier public de Boufarik.

Ceci va permettre une meilleure prise en charge des malades dont plusieurs sont actuellement transférés vers l’hôpital Mustapha Ben Boulaid, a-t-il dit.

Dans le but de soulager le service gynéco-obstétrique de l’établissement hospitalier de Boufarik, dont le taux d’occupation a atteint 120%, le ministre de la Santé a souligné également qu’un "complexe mère-enfant d’une capacité de 60 à 80 lits sera réceptionné prochainement".

Entre 28 et 30 accouchements sont enregistrés quotidiennement dans cet établissement, notamment en période d’été, ce qui dépasse largement les capacités d’encadrement et d’accueil, a confié un des médecins.

A l’hôpital Mustapha Ben Boulaid de Blida, deuxième structure visitée, M. Ould Abbès a annoncé qu’un projet de construction d’un service de lutte contre le cancer chez les femmes est en cours d’étude.
http://www.aps.dz/Nouvel-hopital-d-une-capacite-de.html

Topic author
AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 22155
Inscription : 30 mars 2012, 16:23
Been thanked : 6 times

Re: La Santé en Algérie

Message par AAF 2020 »

Une baisse des prix de 42% de médicaments remboursables en Algérie
Image
ALGER - Les prix de 42% de médicaments remboursables ont enregistré une baisse sur le marché algérien grâce à l’application du système tarif de référence, a-t-on, appris auprès du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.

"La liste de médicaments remboursables comprend 1365 dénominations communes internationales (DCI) soit 4.550 marques, dont 590 DCI sont sous tarif de référence" qui a permis de réaliser une baisse de prix de 42% de médicaments remboursables, a indiqué à l’APS, le Directeur général de la Sécurité sociale, Djaouad Bourkaib.
http://www.aps.dz/Une-baisse-des-prix-de-42-de.html

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La Santé en Algérie

Message par Sifax »

L’agence nationale de greffe d’organes sera installée la semaine prochaine (Par Abbès Zineb, 10/07/2012)

Le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbes a annoncé l’installation de l’agence nationale de greffe d’organes pour la semaine prochaine. Une agence qui disposera d’une banque de données et d’une banque d’organes dans le but de réguler sa gestion, a-t-il précisé, lors d’un point de presse animé en marge de sa visite de travail dans la wilaya de Aïn Temouchent.

« Chaque donneur disposera d’une carte de greffe qu’il signera de son vivant. En cas de mort encéphalique, ses organes seront utilisés pour sauver un patient », a-t-il expliqué. En cas de mort brusque, il s’agira de se rapprocher de la famille pour la convaincre de laisser faire le prélèvement d’organes.

Ould Abbes en outre a indiqué que l’agence nationale de greffe d’organes qui sera doté d’un comité scientifique et d’un autre bioéthique, dispose déjà d’une directrice désignée. Une façon de dire que l’on ne perd pas de temps dans son secteur.

L’agence nationale de greffe d’organes a été créée par décret exécutif approuvé par le gouvernement, a encore fait savoir le ministre de la santé qui a annoncé, par ailleurs, la pose de la première pierre, durant le mois en cours, du projet de pôle biotechnologique algéro-américain de Sidi Abdellah (Alger).

Le recteur de l’université de Harvard, la première université au monde, assistera à la cérémonie en tant que partenaire, puisque le pôle biotechnologique de Sidi Abdellah est un projet d’un jumelage avec cette université.
http://www.algerie1.com/actualite/l%E2% ... prochaine/

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La Santé en Algérie

Message par Sifax »

Professeur Ould Taleb à Algeriepatriotique : «Un million d’enfants algériens souffrent d’un retard mental» (20 JUILLET 2012)

Le professeur Mahmoud Ould Taleb est enseignant hospitalo-universitaire à la faculté de médecine d’Alger. Il est cofondateur et médecin chef du service C de pédopsychiatrie EHS Drid-Hocine à la clinique Garidi II Kouba depuis 1997. Il est auteur de plusieurs livres et recherches en Algérie et à l’étranger sur la pédopsychiatrie. Il revient dans cet entretien sur les dysfonctionnements psychopathologiques qui prennent des proportions alarmantes et relève l’absence de politique dédiée à la santé mentale. Il aborde longuement le spectre de l’autisme ainsi que le retard mental et leur prise en charge insuffisante.
Q (Algeriepatriotique) : Alcoolisme, toxicomanie, suicide, schizophrénie, troubles schizo-affectifs, troubles obsessionnels compulsifs, troubles d'anxiété, stress post-traumatique… Les Algériens sont de plus en plus exposés à toutes sortes de maladies qui relèvent de la psychiatrie. Comment jugez-vous, en tant que spécialiste, leur santé mentale ?

R (Pr Mahmoud Ould Taleb) : La santé mentale des Algériens est gravement atteinte. Bien qu’il n’y ait pas de statistiques officielles précises, on parle d’un sixième de la population qui souffre de pathologies mentales. Il y a un million d’enfants qui ont un retard mental. Il y a aussi quelque 300 000 toxicomanes et 50 000 autistes, si l’on se fie à la moyenne mondiale établie par l’Organisation mondiale de la Santé. La moitié des retards mentaux sont dus à des grossesses à risque ou à des accouchements difficiles. Mais malgré la propagation de ces maladies, il n’y a toujours pas de véritable politique de la santé mentale en Algérie. Les responsables en charge de la santé ne semblent pas mesurer la gravité de la situation ou pensent, comme de nombreux Algériens, que les maladies mentales sont inguérissables. D’ailleurs, beaucoup de malades ne sont pas déclarés par leur famille en raison des tabous ou tout simplement par ignorance. Souvent, ces malades non soignés deviennent un fardeau insupportable pour leurs familles. D’où la nécessité de l’intervention de l’Etat pour les prendre en charge.

Q: La prise en charge se fait-elle convenablement et à temps ?

R: Il est difficile de le dire. Car elle diffère d’une maladie à une autre, d’une région à une autre et d’une ville à une autre. On ne soigne pas un autiste comme un toxicomane ou un schizophrène comme un attardé mental. Les méthodes diffèrent, les structures et les médecins aussi. A titre indicatif, un autiste doit commencer sa thérapie dès trois ans. Sinon, il n’aura aucune chance de guérir. Un toxicomane, s’il n’est pas pris en charge par une structure et des médecins spécialisés, risque des complications qui peuvent aller jusqu’au suicide, à la folie ou à commettre des violences inouïes.

Q: Justement, nombreux sont ceux qui alertent contre la toxicomanie qui fait des ravages dans le milieu des jeunes. Quel est votre constat ?

R: Effectivement, la toxicomanie a pris des proportions alarmantes durant la dernière décennie. Vous publiez souvent dans la presse des articles sur les différentes saisies de drogues de plus en plus importantes et les dealers qui sont de plus en plus jeunes. La toxicomanie est caractérisée par la prévalence de la répression au détriment de la prévention et des soins. Le retard pris à la réalisation de centres spécialisés de prise en charge pour les adolescents toxicomanes est la preuve que la dimension curative a été occultée. Aussi, l’évaluation de l’ampleur des conduites addictives chez les jeunes par des enquêtes épidémiologiques régionales et nationales n’a pas été faite jusqu’à présent. Les chiffres que nous avons sur les conduites addictives sont d’ailleurs contradictoires : on passe d’une publication à une autre de trente mille à six mille toxicomanes pris en charge. Quant à la prévention primaire, elle reste limitée à l’aspect folklorique de journée nationale consacrée à cet effet. Il n’y a pas de formation ciblée des jeunes avec une vulgarisation scientifique adapté à chaque groupe d’âge touchant des milieux spécifiques de la jeunesse. La prévention actuelle de la toxicomanie qui d’appuie sur la lutte contre le produit doit être repensée. Elle doit prendre en compte les comportements individuels et les facteurs psychosociaux. Abandonné à son sort, le toxicomane devient un danger pour la société et un facteur de violence sociale.

Q: Vous avez évoqué le suicide. Au cours de ces derniers mois, plusieurs enfants se sont donné la mort. Comment expliquez-vous ce phénomène ?

R: Le suicide des enfants est un épiphénomène qui masque les véritables problèmes de santé mentale. Il est dû essentiellement à l’absence de valeurs, aux problèmes d’identité, à la mal-vie et au désespoir extrême. Mais cet épiphénomène reste difficilement quantifiable en raison de l’absence d’enquête épidémiologique. D’ailleurs, aucune enquête dans ce sens n’a été réalisée depuis l’indépendance. Les services de sécurité (police et gendarmerie) détiennent des chiffres plus au moins proches de la réalité mais qu’ils ne donnent pas. Une chose est sûre : le suicide est aussi un problème de santé publique.

Q: L’autisme ronge le corps de la société en douceur. Quel bilan faites-vous de cette maladie ?

R: L’autisme demeure une maladie méconnue en Algérie. Elle est peu enseignée à l’université et dans les établissements de soins. On en parle très peu comme si elle n’existe pas. Et pourtant, c’est une affection psychiatrique fréquente, si on prend la prévalence pour l’ensemble du spectre de 1 pour 1 000 naissances. Il y aurait ainsi comme je l’ai déjà souligné 50 000 autistes entre enfants, adolescents et adultes qui vivent en Algérie sans soins. Cette maladie constitue de ce fait une problématique de santé publique. L’autisme constitue le motif essentiel des consultations et d’hospitalisations en pédopsychiatrie. Une spécialité non enseignée en Algérie. Les médecins se font donc aussi rares que les établissements dédiés à cette maladie. Il y a actuellement un déficit de 10 000 places qu’il faut rattraper en urgence. Le service de pédopsychiatrie que je dirige – le seul qui a une dimension nationale – accueille quotidiennement des dizaines de malades venus avec leurs familles des quatre coins du pays. Il est saturé.

Q: Que faut-il faire ?

R: Pour faire face efficacement à cette maladie curable contrairement à la trisomie, il faut créer au moins un centre de soins spécialisé dans chaque wilaya. Aux Etats-Unis, il y a un programme financé par le gouvernement fédéral du nom du professeur Eric Schopler, qui a révolutionné le traitement de l’autisme en mettant en œuvre une théorie développementale fondée sur la recherche empirique. J’ai introduit cette technique de traitement en Algérie. Dans mon service, elle a déjà donné ses fruits. 20 enfants autistes passés par ce service sont actuellement à l’école. Si on nous donne les moyens nécessaires, on pourra sauver la moitié des autistes.
(Interview réalisée par Sonia Baker)
http://www.algeriepatriotique.com/artic ... d-un-retar

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La Santé en Algérie

Message par Sifax »

Cancer du sein: Nouvelle unité de dépistage à Alger

La nouvelle unité de dépistage du cancer du sein qui a ouvert ses portes, mercredi dernier, à Alger (Mohamed Belouizdad), contribuera à l'allégement de la pression sur le Centre de lutte anti-cancer Pierre et Marie Curie.
Selon les informations recueillies, cette unité accueillera quotidiennement entre 40 et 50 malades du cancer du sein en attendant l'ouverture d'unités similaires aux niveaux de certains établissements hospitaliers comme l'a signalé le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès. Cette démarche a pour objectif de rapprocher les structures sanitaires du citoyen, améliorer la qualité de traitement et alléger la pression sur le CPMC. A cette occasion, le directeur du CPMC, M. Choukri Hamoum, a indiqué que la clinique de Belcourt qui relève de cet établissement prend en charge la médecine du travail et les tests de dépistage du cancer du sein. Par ailleurs, le chef de service de dépistage du cancer du sein, le professeur, Ahmed Bendib, a présenté un exposé détaillé de cette structure qui a effectué en 2011 plus de 900 interventions chirurgicales sur des malades résidant à Alger et ses environs et d'autres wilayas. Cette structure a diagnostiqué plus de 24 000 cancers du sein chez des malades venues de différentes régions du pays et effectué 1200 biopsies. Le taux d'occupation de lits de cet établissement varie entre 120 et 130%, soit un pourcentage au-dessus de sa capacité d'accueil. Le CPMC a été renforcé au cours des deux dernières années par deux cliniques de chimiothérapie à Beaux fraisiers (Bouzaréah) et Rouiba. Une troisième clinique est en cours de réalisation à Hassiba Benbouali, signale-t-on.
(Par Walid S.)
http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=46636

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La Santé en Algérie

Message par Sifax »

Plus de 970 greffes effectuées en 2011 (Par Abbès Zineb, 02/08/2012)

Durant l’année 2011, pas moins de 970 greffes en Algérie selon le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès. Elles ont concerné le rein, la cornée et la moelle osseuse.
Au cours d’une intervention, ce jeudi à Alger, lors de l’installation de la directrice de l’Agence nationale des greffes, Mme. Malika Rahal, Ould Abbès a précisé que l’Algérie a déployé des efforts durant de longues années, depuis la promulgation de la loi sur la santé 85-05 de 1985 pour mettre en place les cadres juridiques relatifs à la promotion du prélèvement et de la transplantation d’organes.

Concernant la greffe de reins effectuée par 8 centres hospitalo-universitaires, le ministre a rappelé que la première greffe du rein a été réalisée en 1986 et que 116 opérations ont été effectuées en 1010 et 137 autres en 2011. Ainsi 583 opérations ont été réalisées en 2008, 393 opérations en 2009 et 590 en 2011.

La greffe du foie effectuée notamment par le centre anti-cancer Pierre et Marie Curie n’a pas enregistré une évolution par rapport à la transplantation du rein et de la cornée. Le nombre des opérations est passé de 3 en 2008 à 5 en 2010. La greffe de la moelle osseuse réalisée également par l’établissement hospitalier Pierre et Marie Curie a connu une hausse de 176 opérations en 2010 à 253 en 2011.

Le ministre a rappelé encore les greffes effectuées durant le premier semestre 2012 avec 82 transplantations de rein et 197 greffes de la cornée. Les greffes de rein ont coûté à l’Etat plus de 600 millions de Dinars, celles de la cornée, de la moelle osseuse et du foie respectivement 39 millions de Da, 600.000 Da et 200.000 Da en 2012, a-t-il fait savoir.

Une greffe de rein à l’interieur du pays revient à plus de 40.000 dollars contre plus de 130.000 dollars à l’étranger. Pour la cornée la greffe réalisée dans le pays coûte 3.000 dollars contre plus de 5000 dollars pour les opérations réalisées à l’étranger. Pour le foie et la moelle osseuse, l’opération prise en charge dans le territoire national coute respectivement 96.000 et 27.000 dollars contre plus de 412.000 et 130.000 dollars à l’étranger.
http://www.algerie1.com/actualite/plus- ... s-en-2011/
Avatar de l’utilisateur

T800
Liwaa (لواء)
Liwaa (لواء)
Messages : 2576
Inscription : 29 mars 2012, 09:17
Localisation : ⴰⵣⴰⵡⴰⴷ
Been thanked : 17 times

Re: La Santé en Algérie

Message par T800 »

radio procedures, airmanship , and decision making in flight

https://www.youtube.com/watch?v=rIUBVE1bUnI

draganov
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2427
Inscription : 30 mars 2012, 11:57

Re: La Santé en Algérie

Message par draganov »

Algérie-USA : Un partenariat fructueux dans le secteur de la santé

Pôle biotechnologique de Sidi AbdAllah : Lancement du projet aujourd’hui
Le partenariat entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique dans le secteur de la santé a été à l’ordre du jour d’un séminaire-atelier tenu hier en début d’après-midi à la résidence El-Mithaq, sous la présidence du Dr Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, et du Dr Chin Waiman William, doyen de la faculté de médecine de l’université de Harvard (Boston, Etat du Massachussetts). Ont pris part à cette rencontre, qui coïncide avec le lancement aujourd’hui du projet «Algérie 2020, pôle de biotechnologie» au niveau de la nouvelle ville de Sidi Abdellah, le doyen de la Faculté de médecine d’Alger, des cadres du ministère ainsi que des spécialistes de la santé. Dans son allocution d’ouverture, le premier responsable du secteur a évoqué l'objectif visé dans le cadre du partenariat entre les deux pays qui constitue, d’une part, l’aboutissement d’une année de travail et, d’autre part, le commencement d’une passionnante aventure qu’est la réalisation du pôle de biotechnologie, le quatrième à l’échelle mondiale après celui de Boston, de Dublin et de Singapour. Selon le ministre, ce pôle biotechnologique, qui permettra de transformer l'Algérie en une véritable plaque tournante de l'industrie pharmaceutique sur le plan africain, est l'un des plus importants projets de partenariat conclus entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique après le secteur des hydrocarbures, a-t-il souligné. Il contribuera, à l'horizon 2020, à la couverture des besoins nationaux en matière de production de médicaments, a notamment précisé le ministre. Tout en qualifiant le partenariat entre les deux pays dans le domaine de la biotechnologie d'«exceptionnel», le ministre a indiqué que «le pôle biotechnologique de Sidi Abdellah permettra de stimuler les énergies et d'attirer les compétences algériennes». Une surface de 112 hectares est réservée à ce pôle scientifique dans la technopole de la nouvelle ville de Sidi Abdellah. Pour sa part, le doyen de l’université Harvard, qui a prêté attention aux différents exposés sur le secteur de la santé en Algérie en matière de besoins et de perspectives, a insisté sur l’apport que pourrait fournir l’institut de médecine de Harvard, l’un des leaders mondiaux dans le domaine de la formation en médecine et de la recherche médicale, au secteur de la santé en Algérie. Parmi les principaux domaines de partenariat identifiés au cours de cette rencontre, on notera la coopération en matière de formation entre ce prestigieux institut de médecine et la faculté de médecine d’Alger, ainsi que la collaboration pour le projet du pôle biotechnologique de Sidi Abdallah. Il a y a lieu de rappeler que des discussions ont permis, en juin dernier, de définir les axes stratégiques pour un partenariat «solide et pérenne» avec Harvard University. Un protocole d’accord est d’ailleurs prévu entre cette université et celle de médecine d’Alger, prévoyant même un jumelage entre ces deux facultés. Pour le ministre de la Santé, «l’Algérie est résolue à jouer dans la cour des grands dans le secteur pharmaceutique, et il n'est plus question de rester un pays importateur de médicaments». Il a indiqué que l'entrée en activité de ce projet est prévue pour 2013, tandis que l'année 2020 devrait enregistrer la sortie des premières molécules, c'est-à-dire les molécules développées par les laboratoires qui, après avoir subi les essais cliniques, pourraient devenir des médicaments. «Nous disposons des compétences et des moyens, mais il nous fallait ce know how des chercheurs et des grands laboratoires pharmaceutiques américains qui sont décidés à nous apporter leur expertise dans la recherche et le développement pour le pôle de Sidi Abdallah, ainsi que dans la formation des chercheurs algériens», poursuit-il. A ce propos, le ministre explique qu'il s'agit «d'un projet pour tout l'avenir de l'Algérie qui ne doit plus rester un pays importateur consommateur de médicaments, mais doit s'émanciper au vu de ses compétences et de ses moyens financiers qu'il faut agencer pour que le secteur de la santé trouve la place qu'il mérite».
Sarah.S
Pôle biotechnologique de Sidi AbdAllah
Lancement du projet aujourd’hui
Installé sur une superficie de 112 hectares, le projet de mise en place du pôle biotechnologique de Sidi Abdellah (Alger) sera lancé aujourd’hui. Ce pôle biotechnologique est l'un des plus importants projets de partenariat conclus entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique après le secteur des hydrocarbures. Il contribuera, à l'horizon 2020, à la couverture des besoins nationaux en matière de production de médicaments. Ce partenariat dans le domaine de la biotechnologie et de la production de médicaments est susceptible d'ouvrir la voie à l'Algérie pour qu'elle devienne à terme un important pôle régional dans ce domaine. A l'instar de Singapour en Asie et de l'Irlande en Europe, l'Algérie pourrait être, dans un avenir plus ou moins proche, le pôle de l'industrie biopharmaceutique pour le Moyen-Orient et l'ensemble de l'Afrique. Il faut dire que la partie américaine a évalué le marché algérien et a fini par le considérer comme le futur Singapour de la région. L’Algérie, pour sa part, se montre très favorable à un partenariat mutuellement profitable et gagnant-gagnant devant permettre l'éclosion d'une véritable industrie du médicament en Algérie, et ce, dans le but essentiel d'améliorer le système de santé et la qualité des soins. L'Algérie, qui importe presque les trois quarts de ses besoins en médicaments pour près de 2 milliards de dollars par an, tente de réduire la facture d'importation de produits pharmaceutiques en augmentant progressivement la part de la production intérieure de médicaments. Le credo des pouvoirs publics consiste à réduire la facture d'importation des médicaments et d’inonder en permanence le marché local afin de mettre un terme définitif à la pénurie de produits pharmaceutiques.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/31363
Inna Lileh wa Inna Ileyhi Raji3oun Allah yer7amkom khawti Lamine o Mahieddine

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La Santé en Algérie

Message par Sifax »

Ou est la justice? Ou est le ministère de la santé? Ou est la société civile? :nono:
Alger : Une querelle entre professeurs ferme un service hospitalier pendant deux ans (Par Kaci Haider, 16/08/2012)

Incroyable mais vrai, un service relevant de l’établissement hospitalier de cardiologie Mohand Amokrane Maouche à Alger, pour lequel l’Etat a déboursé pour sa rénovation 24 milliards de DA, est resté fermé deux ans à cause d’une querelle entre deux professeurs.
L’information a été révélée à l’occasion de la visite de cet établissement par le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbes.

Sur les lieux il a donné des instructions fermes pour l’ouverture du service en septembre prochain,après avoir rappelé la nécessité de placer l’intérêt du malade au dessus de toute autre considération.

M. Ould Abbes a déploré l’attitude des deux professeurs qui ne se soucient ni de l’intérêt du malade ni de celui des praticiens qui exerçaient dans des conditions difficiles car l’étage pour l’équipement médical est resté fermé pendant deux ans.

Selon le personnel, la querelle entre le chef du conseil scientifique et le chef du service cardiologie avait éclaté après le refus du premier de quitter son ancien bureau.
http://www.algerie1.com/actualite/alger ... -deux-ans/

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La Santé en Algérie

Message par Sifax »

Les algériens consomment 27 milliards de cigarettes par an. C'est le deuxième marché africain de la cigarette, bien après l’Égypte (84milliards de cigarettes / an). La consommation de la cigarette au Maroc est de 17 milliards de cigarettes. (Selon l’égyptien Karim Refaat, responsable des relations institutionnelles pour l’Afrique du Nord du groupe British American Tobacco).

http://www.elwatan.com/economie/27-mill ... 88_111.php

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La Santé en Algérie

Message par Sifax »

Algérie : 80 % des maladies neurogénétiques dues aux mariages consanguins (Par Kaci Haider, 13/09/2012)

Lors de son intervention à l’ouverture de la 11ème journée internationale de neurogénétique à Constantine, le Pr Meriem Tazir, vice-présidente de l’Association pour le Développement de la Recherche sur les Maladies Neurogénétiques (ADRMN), a affirmé que la plupart des maladies neurogénétiques sont générées par les mariages consanguins en Algérie.
Recommandant vivement aux jeunes gens d’éviter de contracter des mariages entre familles ayant des liens parentaux, cette spécialiste a précisé que « 80 % des pathologies neurologiques, telles la myopathie, la neuropathie, l’épilepsie, l’ataxie et la maladie de Parkinson et d’autres affections sont provoquées par des gènes héréditaires ».

Pour elle, il faut « une mobilisation accrue de la communauté médicale et de la société civile pour mener des campagnes de sensibilisation sur les risques liés aux mariages consanguins » pour éviter ces pathologies « incurables en Algérie et ailleurs pour le moment », appelant à « s’investir réellement dans le créneau de la neuroscience et de développer la recherche sur les maladies neurogénétiques ».

En attendant, il est important de développer le dépistage précoce et le diagnostic de ces pathologies, a-t-elle recommandé avant que le Pr Djamel Grid, neurologue en retraite et ancien directeur du laboratoire de recherche neurosciences de l’université d’Alger, n’intervienne pour appeler à la multiplication des laboratoires de recherche neurosciences et leur renforcement en potentiels humains et matériels, ainsi qu’à l’abolition du mariage consanguin.

« Les efforts déployés par les neurogénéticiens ont commencé à donner leurs fruits », a-t-il indiqué à l’APS, précisant que des chercheurs français et américains ont entamé les premiers essais thérapeutiques pour les pathologies neuromusculaires.

« Cela augure d’un avenir prometteur pour les malades, particulièrement les myopathes algériens qui fondent beaucoup d’espoir sur les résultats de ces essais, attendus dans les dix années à venir », a précisé ce spécialiste, installé actuellement en France.
http://www.algerie1.com/actualite/alger ... nsanguins/
Mariage consanguin : le quart des jeunes Algériens épousent leurs cousines (Publier le 15 oct 2011)

Un sur quatre Algériens préfère épouser sa cousine (paternelle ou maternelle), le fait qui rend l’Algérie parmi les premiers pays maghrébins et africains qui appliquent le mariage consanguin qui reste encore sacré dans de nombreux villages et tribus.
Lors d’une journée de sensibilisation sur les risques sanitaires du mariage consanguin, à Alger, des spécialistes ont mis en garde sur la propagation croissante des maladies résultant du mariage inter-familial.

Dr Mustapha Naiti, spécialiste des maladies internes, a révélé que les zones rurales enregistrent le pourcentage le plus élevé de ce genre de mariage, citant une étude de terrain menée par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche Forem à travers 12 wilayas, qui confirme que l’anémie, la malformation congénitale, le retard mental et la surdité sont dues à la consanguinité.

En dépit de l’émancipation de la femme devenant plus indépendante les coutumes et les traditions du mariage consanguin sont restés ancrés dans de nombreuses régions malgré les courants libéraux du troisième millénaire.

En outre, la recherche a dévoilé que le mariage consanguin a atteint 88 % à la wilaya de Tébessa, suivie par Ghardaïa 56 %, Aïn Defla 52 %, Béjaïa 50 %, Bouira et Boumerdés 42 %, Biskra 34 % , Bordj Bou-Arréridj 27 % , Alger 25% et Annaba 53 %.

En effet, les spécialistes ont révélé que les mariages consanguins et les mariages tardifs sont considérés comme les plus importantes causes de la maladie « trisomie 21 », notant la possibilité d’enregistrer un cas sur 2000 accouchements chez les femmes mariées dans leur vingtaine, alors qu’un seul cas s’enregistre sur 400 naissances des femmes mariées dans leur trentaine et un seul cas aussi sur 100 naissances des femmes de 40 ans.

Il est à rappeler que l’Algérie enregistre plus de 25 000 malades trisomiques, connus par mongoliens, avec un taux de 6 000 nouveaux cas chaque année.
Source: Echorouk online
http://www.algeriecity.com/algerie/mari ... s-cousines

Sifax
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2574
Inscription : 31 mars 2012, 12:44

Re: La Santé en Algérie

Message par Sifax »

80 % des maladies génétiques cutanées répandues au Maghreb sont dues aux mariages consanguins (13/10/2012, APS)

La présidente de l’Association maghrébine des maladies cutanées, le Dr Hakima Benchikh a affirmé vendredi à Alger que 80 % des maladies génétiques cutanées répandues dans les pays du Maghreb sont dues aux mariages consanguins.
La dermatologue marocaine a appelé au deuxième et dernier jour du 19e congrès maghrébin de dermatologie à sensibiliser les sociétés maghrébines ainsi que leurs pouvoirs publics pour une meilleure prise en charge de ces affections.

Le Dr Benchikh citera entre autres maladies le Xedorma pigmentosum plus connue sous le nom des enfants de la lune parce qu’ils ne doivent pas être exposés aux rayons ultraviolets.

Selon la spécialiste, les sociétés maghrébines sont sensibilisées aux maladies cardiovasculaires, à l’hypertension artérielle, au diabète, au cancer mais “pas aux maladies cutanées”, mettant en garde contre les risques qu’impliquent ces pathologies qui sont répandues dans la région et nécessitent un lourd budget.

La présidente de l’Association tunisienne des maladies cunettes, le PR Insaf Mokhtar a relevé de son côté l’importance de la prise en charge de ces maladies qui entraînent des conséquences psychologiques et sociales pour les personnes atteintes.

Elle citera notamment le psoriasis, l’acné, l’eczéma et mettra en garde contre les taches sur la peau dues au soleil et qui nécessitent une consultation médicale pour une prise en charge précoce.

Concernant certaines tâches cutanées présentes à la naissance et communément appelées “envies”, la spécialiste a affirmé que ces taches peuvent disparaître grâce à un remède disponible et pas coûteux avant qu’elles ne se transforment en tumeurs malignes.
http://www.algerie1.com/flash-dactu/80- ... nsanguins/

Je me demande pourquoi on n'interdit pas le mariage consanguin. C'est presque de l'inceste.
Avatar de l’utilisateur

tchpako
Liwaa (لواء)
Liwaa (لواء)
Messages : 4898
Inscription : 31 mars 2012, 19:11
Localisation : DZALG
Contact :

Re: La Santé en Algérie

Message par tchpako »

(APS) lundi 10 décembre 2012 14 : 16
La prothèse totale des hanches bientôt pratiquée à l’hôpital d’Aïn Defla

AIN DEFLA - La prothèse totale des hanches (PTH) sera pratiquée dans un proche avenir au niveau de l’établissement public hospitalier (EPH) d’Aïn Defla, a-t-on appris lundi auprès de la direction de la Santé de la wilaya.
http://www.aps.dz/+La-prothese-totale-des-hanches+.html
Image Image

draganov
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2427
Inscription : 30 mars 2012, 11:57

Re: La Santé en Algérie

Message par draganov »

Inna Lileh wa Inna Ileyhi Raji3oun Allah yer7amkom khawti Lamine o Mahieddine
Répondre

Revenir à « Actualités en Algérie »