La Santé en Algérie

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Sifax
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"Vital Energy Algérie" veut se placer sur le marché du traitement des déchets hospitaliers (Par Hafidh Abdelsalam, 19 mai 2012)

La « première société privée a avoir investi dans la recherche en Algérie », Vital Energy Algérie s’est spécialisée dans la fabrication d’appareils banaliseurs de déchets d’activités de soins à risque infectieux (DASRI). Elle prépare aussi un projet d’une machine de traitement de l’amiante. Présent au dernier Salon de l’équipement médical d’Oran, son directeur général, Azzeddine Belhebib, nous parle davantage dans cet entretien.
(...)
Lire l'entretien ici: http://maghrebemergent.info/economie/63 ... liers.html

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Marché pharmaceutique en Algérie : 2,9 milliards de dollars en 2011
[img]http://www.elmoudjahid.com/temp/fr/actu ... 28124].jpg[/img]
Le Dr Amir Touafek, vice-président du Conseil de l’ordre national des pharmaciens (CNOP) chargé de l’industrie et président de la Commission nationale de la déontologie et de la réglementation, a déclaré, hier, qu’«il faut passer de l’autonomie à l’indépendance».
«Il faut que des licences soient octroyées à des producteurs à capitaux nationaux», a-t-il dit. Il a affirmé : «Nous demandons à ce que le gouvernement réfléchisse à la mise en place de licences obligatoires concernant les produit technologiques, et que tous les accords qui sont pris, notamment avec les entreprises américaines, il y ait cette contrepartie des licences obligatoires. Seule un médicament sur trois est fabriqué en Algérie, soit 30% de la production. La problématique, c’est que sur les 56 unités de production, aucune n’est en mesure de fabriquer les 70%, parce que ces derniers constituent des produits spécifiques avec une technologie spécifique, c’est ce qu’on appelle la biotechnologie, c’est ce qu’on appelle le médicament du cancer et le médicament de la sclérose en plaque. Le véritable problème de la profession et du gouvernement, puisque nous sommes partenaires, c’est justement de trouver des solutions pour que dans une échéance de 5 ans, nous puissions fabriquer ces produits dits produits technologiques, afin de pouvoir maîtriser notre facture, sinon nous allons reproduire les mêmes schémas que nous avons vécus à l’ouverture du marché en 1990 où nous sommes restés plus de 10 ans, voire 15 ans totalement dépendants des importations sur la valeur.» Il a expliqué qu’aujourd’hui, aucun projet industriel «n’est prévu pour pouvoir fabriquer ce type de produits et aucune contrepartie». «C’est bien qu’il y ait différents accords, notamment la création d’un pôle de biotechnologie à Sidi Abdellah. Mais, derrière ces accords qui seront certainement bénéfiques pour la santé des Algériens, il doit y avoir une contrepartie, c’est-à-dire nous vous permettons de venir sur le marché à condition qu’il y ait un engagement de fabriquer, toute ou une partie des produits que vous allez commercialiser sur une échéance de 5 ans», a-t-il développé.
Faisant un aperçu rapide du marché du médicament, le Dr Touafek a souligné que le marché pharmaceutique en Algérie a doublé en valeur, «passant à 2.9 milliards de dollars en 2011 alors qu’il était à 1.6 milliard de dollars en 2006», a-t-il dit.
Il a précisé, par ailleurs, que le nombre d’unité de production industrielle a doublé entre 2005 et 2011, passant «de 28 unités de production à 56». «On a aujourd’hui 56 unités de production pharmaceutiques agréées, validées et qui fonctionnent en Algérie qui représentent 35% du marché en valeur, soit près d’un milliard de dollars. Aujourd’hui, les unités de production en Algérie produisent pour 1 milliard de dollars sur un marché global de 3 milliards de dollars en gros.»
Selon lui, «les dépenses pharmaceutiques en Algérie sont estimées à 80 dollars par habitant.
Si l’on compare un pays pétrolier qui est proche de l’Algérie comme le Venezuela, la consommation est estimée à 200 dollars par habitant, soit trois fois plus que l’Algérie, alors qu’en France où il y a le meilleur système de santé au monde, l’OMS a quantifié ces dépenses à 560 dollars par habitant. Malgré le fait qu’on estime que le marché pharmaceutique est trop important, si on compare ceci à chaque Algérien, la dépense est inférieure».
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/28124

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DJAMEL OULD ABBÈS À PROPOS DE LA MAFIA DU MÉDICAMENT: «Les gros bonnets sont tombés»
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Persuadé qu'ils sont à l'origine de toutes les difficultés que rencontre son secteur, Djamel Ould Abbès fustige les barons du médicament, en révélant que de gros bonnets sont tombés.
«Le nouveau programme, en matière d'importations de médicaments entrera en application dès le mois d'octobre prochain.» C'est ce qu'a révélé Djamel Ould Abbès, lors de l'entretien qu'il a accordé, mardi, au quotidien arabophone El Khabar. Commentant le dispositif mis en place par son département ministériel pour débusquer et lutter contre ceux qui profitent de la détresse des malades pour s'enrichir, le ministre a révélé que «grâce à ce plan, les gros bonnets de la mafia sont tombés». Mais pour l'hôte du journal, la partie n'est pas encore totalement gagnée et que c'est en octobre que tout se décidera, lorsque la nouvelle réglementation entrera en vigueur. Les importateurs sont tenus de respecter les engagements auxquels ils ont souscrits. En cas de non-respect du cahier des charges ou des délais, que ce soit pour l'importation ou la distribution des médicaments, ils s'exposeraient, désormais, à des poursuites judiciaires. «La réglementation en vigueur fait obligation aux distributeurs de remplir et signer une déclaration officielle, les engageant à respecter les quantités de médicaments qu'ils ont mentionnées, ainsi que les délais de livraison. En cas de retard dans la distribution ou de diminution de la quantité des médicaments qu'ils se sont engagés à livrer, ils seront traduits, aussitôt, devant les tribunaux», a-t-il fait savoir. Ceux qui sont entre les mains de la justice, sont considérés comme les parrains. Même si Djamel Ould Abbès refuse, pour l'heure, de trop s'étaler sur la question et de divulguer des noms, il a indiqué, cependant, que la justice suit son cours et qu'elle se prononcera le moment venu. Selon le ministre, il ne reste que des subalternes qui, tôt ou tard, finiront, eux aussi, par tomber. 12 laboratoires nationaux et internationaux ont été mobilisés pour la circonstance.
Les résultats de leurs analyses seront confiés au juge chargé du dossier. M.Ould Abbès est revenu, ensuite, sur le projet de construction d'un pôle biotechnologie, en partenariat avec les Etats-Unis, en précisant que le projet est toujours d'actualité et que seul le lieu de son implantation avait changé. Prévu initialement à Sidi Abdallah, le centre sera construit dans la commune de Dely Ibrahim, pas très loin de l'Institut Pasteur.
Répondant à une question relative au mouvement de protestation déclenché par les praticiens spécialistes qui attendent toujours la promulgation de leur statut, le ministre a souligné la complexité de la tâche due, notamment, a la multiplicité des syndicats qui ne parlent pas tous le même langage, a-t-il répondu.
Tout en appelant les médecins spécialistes à faire preuve de responsabilité et de sagesse, il a affirmé qu'il n'avait pas de problèmes particuliers avec les syndicalistes et que c'est à leurs chefs qu'il faisait des reproches.
«J'ai touché à des intérêts, en empêchant ceux qui ont déjà effectué le pèlerinage d'être portés de nouveau sur les listes.»
Djamal Ould Abbès a répondu, en conclusion, que la question de son retrait ou de son maintien à la tête du ministère ne dépendait pas de lui, mais du Président de la République, et que seul, lui, pouvait en décider.
http://www.lexpressiondz.com/actualite/ ... C2%BB.html

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Infections nosocomiales : entre 12 et 15 % de prévalence nationale (Ould Abbès)
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ALGER - Le taux de prévalence national des infections nosocomiales varie entre 12 et 15 %, a indiqué jeudi à Alger le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès.

"Les différentes enquêtes réalisées au niveau de nos structures de santé sur les infections nosocomiales donnent un taux de prévalence national qui varie entre 12 et 15 %", a déclaré M. Ould Abbès à l’occasion de la 5ème journée nationale d’hygiène hospitalière et de lutte contre les infections associées aux soins, organisée par l’établissement public hospitalier de Bologhine (Ibn Ziri).

Les infections des sites opératoires arrivent en tête, suivies respectivement par les infections pulmonaires et les infections urinaires.

Le ministre de la Santé a précisé que plus de 5 % des bactéries circulant en milieu hospitalier sont multirésistantes, ce qui complique davantage, a-t-il dit, l’approche thérapeutique, ajoutant que cette résistance est aggravée par la prescription pas toujours indiquée et la consommation d’antibiotique.

M. Ould Abbès a expliqué, dans ce cadre, que le programme national de lutte contre les infections nosocomiales, qui constitue "une priorité" pour son département, s’articule autour de certains objectifs opérationnels.

Il s’agit de la mise en place de méthodes de surveillance des infections nosocomiales et la collecte de données mais aussi de la mise en place d’indicateurs à même d’évaluer l’efficacité des mesures de prévention et de contrôle des infections nosocomiales à l’échelle locale et nationale.

Parmi les objectifs figurent également la généralisation des bonnes pratiques en hygiène hospitalière et la formation du personnel de santé en hygiène hospitalière.

Ce programme s’est traduit en 2011 par la dotation des structures de santé en matériels adaptés de stérilisation et d’élimination des déchets à risques infectieux : 3.000 autoclaves de paillasse pour la stérilisation du matériel médical, 6.000 destructeurs d’aiguilles et des supports de sacs de déchets, de collecteurs d’aiguilles et des kits de prévention des accidents d’exposition au sang.

En matière de formation, M. Ould Abbès a fait savoir que 180 praticiens ont été formés en hygiène hospitalière, ce qui a permis, a-t-il affirmé, d’évaluer et de surveiller le respect des règles d’hygiène en milieu hospitalier.

S’agissant de l’arsenal juridique en la matière, le ministre de la Santé a noté que deux projets de textes réglementaires sont en cours d’élaboration en plus de ceux déjà existants.

Il s’agit du projet d’arrêté interministériel portant sur les méthodes d’élimination des déches anatomiques et du projet relatif à la désinfection et stérilisation des équipements médicaux.

Cette 5ème journée a été marquée par la présentation de plusieurs communications qui ont mis en exergue l’importance de la formation spécifique en stérilisation dans les milieux hospitaliers algériens.

La stérilisation occupe une place prépondérante dans la lutte contre le infections nosocomiales, mais pour ce faire, elle nécessite un personnel qualifié, une structure organisée et des moyens matériels importants et adéquats, ont estimé les intervenants.

Ils ont ajouté qu’une stérilisation de qualité "reste un défi à relever" pour tout établissement de soins qui s’est inscrit dans une démarche qualité pour les soins de santé. Pour cela il est nécessaire, ont-ils préconisé, de désigner un responsable de la stérilisation, d’investir dans la formation spécifique du personnel affecté à cette activité et de mettre en place des moyens matériels conséquents.

Les intervenants ont, par ailleurs, mis en évidence l’importance de la sécurité des procédures de désinfection qui est, selon eux, "difficile" à garantir dans les hôpitaux en raison du "manque de référentiels normatifs et de la multiplicité des personnes impliquées".

Ils ont relevé, à cet égard, que la stérilisation en milieu hospitalier est un élément qui permet aux malades de recevoir des soins de qualité avec du matériel médico-chirurgical exempt de tout micro-organisme.
http://www.aps.dz/Infections-nosocomiales-entre-12.html

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Un quart de la population âgée de plus de 25 ans touchée par l’hypertension artérielle
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ALGER - L’hypertension artérielle touche en Algérie environ un quart de la population, soit 26% de personnes âgées de plus de 25 ans, ont relevé jeudi à Alger des spécialistes à l’occasion de la 4ème journée scientifique de l’Association d’aide aux hypertendus.

Selon la sous-directrice au ministère de la Santé chargée des maladies non transmissibles, Djamila Nadir, 26% de la population âgée de 25 ans et plus est hypertendue au niveau national, les personnes âgées de plus de 60 ans étant les plus touchées.

Mme Nadir a ainsi recommandé qu’il y ait un mode de vie "plus sain" pour "vieillir en bonne santé et avoir moins de pathologies à un âge avancé", d’autant plus que l’espérance de vie a augmenté, a-t-elle fait observer.

Elle a indiqué, à cet effet, qu’un programme, s’inscrivant dans le cadre de la lutte contre les maladies cardiovasculaires et un plan de communication ont été mis en place par le ministère de tutelle, ajoutant qu’un travail de fond et de sensibilisation est appelé à être lancé dans le cadre de l’intersectorialité.

Les médecins et spécialistes ayant pris part à cette journée ont déploré, de leur côté, que les hypertendus en Algérie cumulent d’autres maladies, appelant ainsi à sensibiliser la population en ciblant notamment les élèves dans les écoles et les lycées à "consommer moins de sel et de sucre".

Ces spécialistes ont mis en garde contre les facteurs provoquant l’hypertension artérielle, citant notamment la consommation du sel, le stress et le cholestérol.

En ce sens, un alimentation équilibrée et un régime sans sel ont été préconisés, le corps humain ayant besoin de deux grammes de sel par jour, alors que la consommation quotidienne en moyenne est actuellement de 10 à 12 grammes par jour.

Pour ce qui est du cholestérol, les spécialistes en santé ont recommandé de "varier" les huiles (olive, tournesol et colza), de privilégier les viandes blanches, consommer le poisson (de préférence la petite sardine) et des légumes cuits à la vapeur ainsi que toutes sortes de fruits, sauf les avocats.

S’agissant du stress qui "augmente le risque d’une attaque cardiaque", les spécialistes ont insisté sur le soutien social (conjoint, famille, amis...), la pratique d’une activité sportive, une alimentation saine et "si possible" prendre des vacances pour couper avec la routine.
http://www.aps.dz/Un-quart-de-la-population.html

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Cancer du col de l'utérus: l'Algérie deuxième en termes de prévalence dans le monde arabe après la Somalie
L'Algérie est le deuxième pays en termes de prévalence du cancer du col de l'utérus dans le monde arabe après la Somalie, a indiqué vendredi le gynécologue Chafi Belkacem, précisant que ce type de cancer était la deuxième cause de mortalité au niveau national.


Dans un exposé présenté lors du 10e congrès national de la société algérienne de recherche sur la ménopause, le docteur Chafi a tiré la sonnette d'alarme sur la progression du cancer du col utérin en Algérie, notamment dans l'ouest du pays.

Le cancer du col de l'utérus demeure le premier cancer responsable de mortalité chez les femmes africaines, sachant que 80 % des femmes atteintes du cancer du col utérin vivent dans les pays en développement.

450.000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus sont enregistrés tous les ans à travers le monde, soit une progression annuelle de 15 %, selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Evoquant la prévention, le spécialiste a souligné l'importance du dépistage précoce du cancer du col de l'utérus, conseillant aux femmes de se soumettre aux examens permettant le dépistage précoce des tumeurs cancéreuses (frottis, colposcopie).

Selon les statistiques de l'Institut national de santé publique, l'Algérie enregistre annuellement entre 1200 et 1600 nouveaux cas de cancer du col utérin, d'où l'appel incessant des spécialistes à introduire le vaccin contre ce type de cancer (anti-HPV) dans le calendrier national de vaccination.
http://www.elwatan.com/actualite/cancer ... 33_109.php

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Les cancers digestifs représentent 30 % des cancers en Algérie (27 MAI 2012)

Les cancers digestifs représentent environ 30 % des cancers en Algérie et occupent la troisième place chez l’homme, après celui du poumon et de la prostate et la 2ème chez la femme après le cancer du sein, selon les spécialistes.

"Les cancers digestifs sont fréquents en Algérie, l’incidence rapportée est de 60,2/100 mille chez l’homme avec un âge moyen de survenu de 59 ans et de 74,2/100 000 chez la femme avec 51 ans de survenu comme âge moyen", a indiqué le chef de cabinet du ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Halimi Aissa, à l’occasion d’une journée scientifique sur les cancers digestifs en Algérie. Devant cette situation "alarmante" et afin de répondre aux attentes des populations, le ministère de tutelle a mis en place une stratégie et un plan de lutte contre ce fléau.

Ce plan s’articule, selon M. Halimi, autour de cinq objectifs majeurs que sont la réduction de la mortalité des cancers digestifs, l’amélioration du diagnostic à un stade précoce grâce à la disponibilité et de la diffusion des techniques spécifiques et au renforcement de la prise en charge de la thérapeutique par une meilleure qualité de soins.

Parmi les objectifs, figurent également l’accès facile aux soins de qualité, la prévention et le dépistage.

Le même responsable a ajouté que des mesures urgentes à court terme sont engagées par les autorités concernées. Elles portent sur les infrastructures, les ressources humaines, le plateau technique et l’organisation de la prise en charge.

Pour les spécialistes présents à cette journée organisée par l’Association El-Amel et la Société algérienne d’oncologie médicale, les cancers digestifs en Algérie occupent une place "prépondérante" car ils ne cessent de toucher plus de gens.

Les cancers digestifs les plus prépondérants sont le cancer colorectal, de l’estomac et celui de la vésicule biliaire, a estimé le Dr Rebaine Merzoug, du service d’oncologie de Rouiba.

Ces cancers représentent à eux seuls 75 à 85 % des cancers digestifs en Algérie, a noté le spécialiste, précisant que ces maladies surviennent dans notre pays à un âge plus jeune contrairement à l’Occident.

Dans le même contexte, le Dr Rebaine a fait savoir que l’Algérie occupe le 2ème rang mondial après le Chili en matière d’atteinte de cancer de vésicule biliaire.

"Les habitudes alimentaires "occidentalisées" sont généralement à l’origine de ces cancers, a-t-il indiqué affirmant l’importance de la prévention et du dépistage précoce.

Plusieurs communications autour de l’épidémiologie des cancers digestifs, leur diagnostic clinique, l’apport du scanner dans le diagnostic et les traitements des cancers digestifs ont été présentées lors de cette journée.

Il est à signaler que l’Algérie compte sept (07) services de radiothérapie avec 57 accélérateurs et 180 centres d’oncologie. Il est prévu la réception de sept centres anti-cancer en 2013 et dix (10) autres en 2014. (APS)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... istes.html

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Manque d'higyène dans nos hôpitaux : des chiffres qui font peur (28 MAI 2012)

Nos hôpitaux souffrent d’un manque d’hygiène qui se traduit par la multiplication d’infections nosocomiales qui «ont atteint 30%» l’année dernière, relèvent des spécialistes qui ont pris part, aujourd’hui à Alger, à une rencontre sur le sujet. «Les infections liées aux soins ne dépassent 5% dans les pays développés. Chez nous, elles dépassent largement les 30%», fait remarquer un professeur pour qui l’hygiène hospitalière ne constitue malheureusement pas une «grande importance» dans le budget des établissements de santé. Des spécialistes venus de différents pays ont relevé la place capitale de l’hygiène dans la prise en charge des malades. «On vient dans un hôpital pour se soigner d’une maladie, non pas pour en choper de nouvelle. Cela est inadmissible, même si le risque zéro n’existe pas», soutient le Dr Hadjar, chef de service d’hygiène hospitalière et d’épidémiologie de Valence. D’autres intervenants ont mis l’accent sur l’absence d’enquêtes sur l’état hygiénique des hôpitaux au niveau national. Pour J. Farbry, rédacteur en chef de la revue Hygiène, l’asepsie est incontournable dans la maîtrise du risque infectieux. La sur-utilisation des antibiotiques constitue un facteur aggravant, selon un expert. Les patients hospitalisés ont souvent des défenses immunitaires altérées, d’où la nécessité de veiller à l’élimination de tous les agents infectieux. Les participants ont ainsi relevé les efforts qui restent à faire pour atteindre les standards internationaux en la matière. (Sonia B)
http://algeriepatriotique.com/article/m ... -font-peur

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SIDI BEL-ABBES : LA GREFFE DE LA CORNEE DESORMAIS POSSIBLE AU CHU (par A. Hocine)

La greffe de la cornée est désormais possible au CHU Abdelkader Hassani, de Sidi Bel-Abbès, a indiqué le nouveau directeur général de cet établissement hospitalier qui jouit de moyens matériels et de compétences scientifiques considérables, pour peu que la bonne volonté de bien faire y est.

Les patients qui souffrent de troubles oculaires et qui étaient en quête de soins dans les hôpitaux qui pratiquent cette technique, seront pris en charge et un programme est déjà mis en place pour atteindre 35 interventions, d'ici la fin de l'année en cours. Selon notre interlocuteur 5 greffes de la cornée ont été réalisées récemment avec une totale réussite, sous la direction du Dr Mansouri qui a fait preuve de compétence et de professionnalisme remarquable du fait que cette technique de la chirurgie ophtalmologique est une première au CHU de Sidi Bel-Abbès.

Dans quelques jours 5 autres interventions sont programmées avec le concours de l'ensemble du personnel médical et paramédical du service d'ophtalmologie, vu l'engouement affiché après la réussite des premières interventions. On compte persévérer pour une maîtrise de cette technique chirurgicale dans l'objectif de banaliser l'intervention au sein de ce service qui, à en croire le premier responsable de l'hôpital, est doté de compétences capables de bien des défis. Une fois la greffe de la cornée maîtrisée et réalisée sans failles, on envisage de passer à des interventions relatives au décollement de la rétine qui constitue une urgence en ophtalmologie afin d'éviter aux malades de la wilaya de Sidi Bel-Abbès des déplacements coûteux et périlleux.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5168940

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Le centre anticancer de Blida submergé de patients: la sonnette d’alarme du corps médical
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La vulgarisation de cette pathologie, qui reste un grand problème de santé publique.


Près de 200 nouveaux cas de cancers du sein sont enregistrés annuellement par le Centre anticancer (CAC) de Blida, a indiqué jeudi l’oncologue A.H. Boudjella, lors de la 2e Journée d’oncologie de Blida consacrée au «cancer du sein localisé». Le but de cet événement est la vulgarisation de cette pathologie qui demeure un grave problème de santé publique. De l’exposé du précédent locuteur, le premier constat établi est que le cancer du sein est devenu la première pathologie préoccupante chez la femme et il occupe 50% des activités du CAC de Blida. Le second constat est que les malades consultent souvent à des stades avancés, d’où des coûts élevés pour les traitements avec de piètres résultats. Le troisième constat est que le CAC de Blida à vocation régionale est transformé, sans infrastructures adéquates, en centre à vocation nationale (réception de malades venant des quatre coins du pays).

Il est ainsi «submergé» par des malades classés en trois catégories : les nouveaux malades, les malades en récidive et les malades en cours de traitement et que le centre n’arrive pas à prendre en charge dans des délais raisonnables. Le quatrième constat est que ce centre est dépourvu d’un centre d’imagerie (mammographie), indispensable au dépistage.
Les malades, souvent dépourvus de moyens financiers, font alors ce genre d’examen chez le privé et à des coûts élevés. Le dépistage précoce, qui vise à détecter le plus tôt possible le cancer afin d’enrayer sa progression et, si possible de le guérir, reste la meilleure solution pour contrecarrer cette grave maladie. Pour ce faire, le docteur Boudjella recommande aux femmes de se surveiller par la pratique de la palpation. Celle-ci doit se pratiquer sous la douche cinq jours après la fin des règles.

En cas de constatation de toute anomalie (bosse, écoulement, rétraction du mamelon, douleur, etc.), la consultation médicale devient indispensable, prévient-il. Notons que les établissements hospitalo-universitaires spécialisés en cancérologie d’Alger, de Tlemcen, de Tizi Ouzou et d’Oran ont participé à ce colloque où une vingtaine de communications consacrées aux différents volets du cancer du sein ont été présentées.
http://www.elwatan.com/regions/centre/b ... 95_150.php

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Message par AAF 2020 »

Importations de médicaments : Hausse durant les 4 premiers mois de 2012
[img]http://www.elmoudjahid.com/temp/fr/actu ... 28518].jpg[/img]
Les importations de l'Algérie en produits pharmaceutiques se sont établies à 719,07 millions de dollars (usd) durant les quatre premiers mois de 2012, contre 543,48 millions usd à la même période en 2011, en hausse de 32,30%, a appris lundi l'APS auprès des Douanes algériennes. Les quantités de médicaments importées par l'Algérie ont aussi augmenté de 44,42%, passant de 6.981 tonnes durant les quatre premiers mois de 2011 à 10.082 tonnes à la même période en 2012, précise le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) des douanes. La facture des médicaments à usage humain reste la plus importante avec 683,53 millions usd, contre 518,10 millions usd durant la période de référence, enregistrant une hausse de 31,9%, selon le Cnis. Les produits parapharmaceutiques viennent en seconde position avec 27,18 millions usd, contre 17,63 millions usd, soit une hausse de 54,12%, ajoute le centre. Pour les médicaments à usage vétérinaire, les achats de l'Algérie se sont établis à 8,35 millions usd durant les quatre premiers mois de 2012 contre 7,74 millions à la même période en 2011, soit une progression de 7,85%, ajoute la même source.
Les importations de l'Algérie en produits pharmaceutiques ont entamé une sensible progression dès 2011 avec une hausse de 16,86% pour atteindre 1,95 milliard usd. En 2011, toute les importations des produits pharmaceutiques ont augmenté, mais la facture des médicaments à usage humain reste la plus "remarquable", avec 1,87 milliard usd (+16,55%), les produits parapharmaceutiques (+27, 8%) totalisant 57,03 millions usd et enfin les médicaments à usage vétérinaire ont atteint 21,59 millions usd, soit une progression de 11,86% par rapport à 2010. Pour réduire la facture des importations, le gouvernement a consacré en 2011 un investissement de 17 milliards de DA au groupe pharmaceutique public Saidal dans l'objectif de doubler sa production dans les cinq prochaines années.
L'objectif du gouvernement est de diminuer progressivement les importations pour arriver, en 2014, à une production nationale couvrant 70% des besoins, contre seulement 37% actuellement. Selon l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP), la taille du marché national des médicaments a atteint 2,9 milliards de dollars en 2011, dont 1,85 milliard usd d'importation et 1,05 milliard usd de production locale.
Concernant la production nationale, sur les 1,05 milliard de dollars, 84% revient au secteur privé et 16% au public, avait indiqué la même source.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/28518

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Il tue 3 500 femmes par an
Douze centres de traitement du cancer du sein seront réalisés en Algérie
(Riyad Hamadi)

Douze centres de prise en charge du cancer du sein seront réalisés en Algérie, a‑t‑on appris ce vendredi auprès du ministère de la Santé. Un premier centre pilote a été inauguré jeudi 31 mai par le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès ; à Biskra. Cette structure sanitaire « ne s’occupe pas seulement du dépistage du cancer du sein, mais prend en charge également le traitement et le suivi médical », a précisé M. Ould Abbès.

Cette structure dispose des équipements nécessaires et du personnel qualifié formé au Centre Pierre et Marie Curie d’Alger (CPMC) pour dépister et traiter le cancer du sein. « Il n’y a pas de médecine à deux vitesses en Algérie », a déclaré le ministre, affirmant que tous les citoyens, dans toutes les régions, ont droit à la « même qualité de soins ». « Douze centres de prise en charge du cancer du sein seront réalisés à travers le pays », a indiqué à TSA le ministère de la Santé.

Le cancer touche près de 40 000 personnes chaque année en Algérie, dont 9 000 cas du cancer de sein. Cette pathologie cause le décès de 3 500 femmes par an.

Manque de vaccins : un problème de distribution

Répondant à une question relative à la pénurie de certains vaccins, le ministre a souligné que ce problème « réside moins dans une pénurie que dans des perturbations dans la distribution et dans l’organisation », précisant qu’en 2012, 30 millions de dollars ont été consacrés à l’importation de vaccins, contre 26 millions de dollars en 2011.

M. Ould Abbès a déploré le fait que « certains responsables ne jouent pas le rôle qui est attendu d’eux », rappelant qu’il y a moins de deux mois, 26 directeurs d’établissements hospitaliers ont été suspendus à travers le territoire national pour « n’avoir pas transmis à la tutelle les besoins en médicaments » alors que l’État met à leur disposition « tous les moyens nécessaires au bon fonctionnement de leurs établissements ».
http://www.tsa-algerie.com/divers/douze ... 20982.html

Sifax
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Re: La Santé en Algérie

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66 nouveaux centres d’hémodialyse dans les Hauts plateaux et 29 au sud (ministre, 05 JUIN 2012)

Le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès a annoncé, lundi à Alger, l’ouverture de 66 nouveaux centres d’hémodialyse dans les Hauts plateaux et de 29 autres dans les régions du sud pour une meilleure prise en charge des insuffisants rénaux.

Le ministre qui visitait deux centres d’hémodialyse, le premier relevant du secteur public (CHU Hassani Issaad de Béni Messous) et le deuxième du secteur privé à Hydra, a affirmé qu’un nouveau centre d’hémodialyse serait ouvert dans les wilayas ne disposant pas de tels centres et qui comptent plus de 12 insuffisants rénaux.

L’Algérie compte 16.753 insuffisants rénaux nécessitant une greffe, a souligné le ministre rassurant toutefois les malades quant à la prochaine mise en place de l’Agence nationale de transplantation et de greffe d’organes.

Au niveau du centre d’hémodialyse de Béni Messous où deux insuffisants rénaux ont subi une greffe d’organe grâce à un don de leurs parents, le ministre a souligné l’impératif d’élargir les opérations de greffe de reins.

Dans ce contexte, le ministre s’est engagé à aider l’hôpital à réaliser un service de chirurgie de greffe rénale.

Le CHU de Béni Messous recourt actuellement à d’autres établissements hospitaliers pour la greffe rénale à l’instar de hôpital de Blida, hôpital militaire de l’armée et le service Pédiatrie de hôpital de Béni Messous où il dépêche sa propre équipe médicale.

Selon Dr. Ali Bouziane, néphrologue au CHU de Béni Messous, les insuffisants rénaux qui traitent au niveau du CHU de Béni Messous et qui subissent une greffe de rein en dehors de hôpital y retournent souvent 24 à 48 heures après avoir subi la greffe.

L’hôpital de Béni Messous a effectué récemment 130 greffes rénales avec succès. Les responsables du service en question estiment que ce chiffre demeure insuffisant soulignant leur disponibilité à élargir les opérations si les conditions nécessaires étaient réunies.

Le deuxième centre d’hémodialyse relevant du secteur privé a ouvert ses portes en 2005 et prend en charge 45 insuffisants rénaux, à raison de 7 à 8 malades/jour. (APS)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... istre.html

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Re: La Santé en Algérie

Message par AAF 2020 »

Pénurie de médicaments : Les hospitalo-universitaires expriment leur ras-le-bol
A croire le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, il n'y a pas un manque de médicaments dans les structures de santé publique, mais juste un «problème de distribution». Ce n'est pas l'avis des hospitalo-universitaires qui ont exprimé, hier, lors d'une AG tenue au CHU Mustapha, leur ras-le-bol de cette situation de pénurie qui touche l'ensemble des pathologies. Une rencontre à laquelle a pris part le directeur de la pharmacie au sein du département de Ould Abbès.

Pour le Pr. Djidjeli, président du Syndicat national des professeurs et docents des sciences médicales (SNPDCM), la tutelle «ne reconnaît toujours pas qu'il y a une grave crise de disponibilité de médicaments» dans les structures publiques de santé. «Les témoignages de différents chefs de services sont accablants. Les infectieux affirment qu'ils ne peuvent plus traiter les malades du Sida. Les oncologues sont dans la même situation. Alors que le représentant du ministère de la Santé affirme que les médicaments sont disponibles, mais qu'il ne s'agit que d'un problème de distribution», affirme Pr. Djidjeli. Une explication qui ne convainc pas les hospitalo-universitaires qui précisent que ce manque de médicaments dure depuis plusieurs années et ne fait que s'aggraver.

Mais, pour sortir de ce débat et aller vers le concret, les participants à l'AG ont décidé de monter une cellule de contrôle, qui est ouverte aux représentants du ministère de la Santé, «pour travailler ensemble afin de dresser une liste quotidienne des médicaments manquants». «Nous voulons que les responsables au ministère touchent du doigt les problèmes que rencontrent l'ensemble des praticiens. Nous avons, également, appelé les conseils médicaux à faire état instantanément des médicaments touchés par la pénurie, et de dresser des listes hebdomadaires qui seront transmises à la tutelle», ajoute notre interlocuteur.

Selon lui, les hospitalo-universitaires comptent maintenir la pression pour régler définitivement ce problème, et vont se réunir régulièrement pour faire le point de la situation au niveau national. «On ne baissera pas les bras. Nous ne voulons pas êtres complices de ce grave laisser aller», affirme encore Pr. Djidjeli.

«Ce qui est frappant dans le discours du ministère de la Santé, ajoute-t-il, c'est que pour eux il n'y a pas de pénurie, et avancent comme unique explication, le problème de distribution. Nous leur avons dit, la distribution c'est votre problème. Nous exigeons que le médicament soit disponible. Un point c'est tout», ajoute le président du SNPDCM.

Pour lui, cette situation montre qu'il y a «un échec total» en matière de politique de médicaments. «Depuis 10 ans, ils ne cessent de nous dire que le souci du gouvernement c'est de réduire la facture du médicament. Depuis 10 ans, cette facture est passée de 450 millions de dollars à plus de 2,5 milliards de dollars, et peut être qu'elle atteindra les 3 milliards $ cette année. Plus on dépense moins, le médicament est disponible».

Hier matin à 11heures 30, à l'intérieur du centre hospitalier universitaire (CHU) de Constantine, les hospitalo-universitaires rattachés au syndicat national des enseignants – chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU) ont tenu, eux aussi, une assemblée générale pour examiner les problèmes «dramatiques» générés par le manque de médicaments et les participants à la réunion ont abouti à un constat tout à fait amer. Selon le professeur Benahcène Karima, présidente du SNECHU, que nous avons contactée hier, «l'ensemble des médecins manquent terriblement de médicaments, de consommables et ils ont des malades qui meurent sous leurs yeux parce qu'ils ne peuvent rien faire pour eux». Cette responsable a donné des exemples de la tragédie qui se déroule devant leurs yeux disant «que le médecin-chef du centre anti-cancer (CAC) a signalé avoir arrêté les consultations de nouveaux malades depuis une quinzaine de jours». Un autre médecin du service orthopédique, ajoute notre interlocutrice, affirme que lui et ses confrères veulent également arrêter les consultations parce que, à présent, ils subissent des agressions de la part des malades pour lesquels ils ne peuvent absolument rien faire. Toujours selon cette praticienne, un médecin-chef du service médecine interne a signalé que deux jeunes sont morts à cause de l'absence de magnésium et de sérum physiologique. «Il y a tout un monde entre ce que dit le ministre et ce qui se passe sur le terrain, a commenté Mme Benahcène. Quant à nous, face à une telle situation, nous sommes totalement impuissants !». L'entretien avec la présidente du SNECHU a eu lieu au moment où elle sortait de l'assemblée générale. «Après l'AG, on devait faire un sit-in devant la direction générale de l'hôpital, nous a-t-elle confié, mais comme le soleil tapait fort, nous avons annulé ce rassemblement et les membres du syndicat se sont réunis avec le sous-directeur de l'établissement, lequel occupe en même temps, la fonction de directeur des activités médicales et paramédicales (DAPM) et assure l'intérim du directeur de l'hôpital, M. Oubira, qui se trouve Alger en réunion avec le ministre. Le constat fait en AG lui a été communiqué et nous allons adresser un rapport officiel au ministre sous forme de CD», a terminé notre interlocutrice.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5169322

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Une équipe médicale brésilienne à Alger pour former des chirurgiens Algériens (10 JUIN 2012)

Une équipe médicale brésilienne séjourne à Alger du 7 au 15 juin pour former des médecins algériens à la chirurgie cardio-vasculaire chez les enfants, à travers la réalisation d’une vingtaine d’interventions chirurgicales, indique samedi l’ambassade du Brésil dans un communiqué.

Cette action s’inscrit dans le cadre d’un accord de coopération dans le domaine de la formation technique en chirurgie cardiaque pédiatrique, signé entre l’Algérie et le Brésil en 2007, rappelle la même source.

"Cet accord permet le traitement des enfants en Algérie et le transfert des connaissances en chirurgies cardiaques pédiatriques et leurs procédures pré et post opératoire dans divers degrés de complexité", précise le communiqué.

La présente mission des médecins de l’Institut national de cardiologie de Rio de Janeiro est la dixième en Algérie depuis le début du projet.

Lors des neuf précédentes missions, l’équipe médicale brésilienne a réalisé —à la clinique spécialisée Mohamed Abderrahmani de Bir Mourad Rais (Alger)— des interventions à cœur ouvert sur 119 enfants et jeunes souffrant de malformations cardiaques, âgés entre trois mois et 18 ans venus de plusieurs régions d’Algérie.

D’autres visites d’équipes chirurgicales brésiliennes, dans le cadre de ce projet, sont programmées dans les prochains mois, selon l’ambassade du Brésil. (APS)
http://maghrebemergent.info/actualite/f ... riens.html
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