Transport Maritime [Flotte et Infrastructures]

[AAF 2020]

Port d’Oran : L’extension prévue en 2014
Engorgé par un important trafic qui dépasse ses capacités, le port d’Oran devra connaître des travaux d’extension. Annoncé depuis de nombreuses années, alors même que l’étude de faisabilité confiée à un bureau d’études français a été achevée en 2007, le projet est à chaque fois ajourné. Mais selon des sources proches du dossier, l’extension va enfin voir le jour vers janvier 2014. Elle consiste en un élargissement des quais vers le Ravin Blanc. Modulé dans le cadre du programme global de modernisation, cet ambitieux projet prévoit une extension du terminal à conteneurs sur près de 15 ha. Ce qui devrait permettre d’augmenter la capacité actuelle du terminal de 10.000 à 15.000 conteneurs afin de faire face au volume important des marchandises transitant par l’enceinte portuaire. Ainsi, est-il prévu en parallèle à de nouvelles opérations de réaménagement, de réaliser un nouveau terminal qui permettra l’accostage des navires de gros tonnage et d’accueillir des conteneurs de différents volumes, et ce, sur une longueur de 300 m, avec un tirant d’eau de 12 m. Pour concrétiser ce projet, les responsables estiment le coût provisoire à près de 111 millions d’euros. En outre, l’entreprise portuaire d’Oran a programmé plus d’une vingtaine d’opérations au titre du programme 2010-2014. Il est également prévu l’acquisition de nouveaux équipements en plus de travaux de réhabilitation des infrastructures de base. Pour rappel, le port d’Oran a été retenu comme structure pilote, en compagnie des ports de Bejaïa, pour faire partie du projet Méda Mos II, initié par l’Union européenne. L’objectif étant d’améliorer le trafic maritime de sorte à créer de nouvelles lignes dans le bassin méditerranéen.

http://www.horizons-dz.com/?L-extension-prevue-en-2014

[AAF 2020]

Hyproc Shipping, filiale de Sonatrach : Prochaine acquisition de trois gros méthaniers
Hyproc Shipping, filiale de transport maritime de la compagnie d’hydrocarbures algérienne Sonatrach, vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt pour la construction de trois méthaniers, avons-nous appris de sources proches de la direction générale de cette entreprise.
Selon la fiche technique, Hyproc, que dirige Smaïn Larbi Ghomri, a défini ses besoins portant sur de gros méthaniers d’une capacité de réservoir oscillant entre 155 000 et 170 000 m3. Plusieurs groupes étrangers spécialisés, notamment asiatiques, dont Kawasaki, Hyundai, Samsung, Daewoo et Shipbuilding, ont d’ores et déjà affiché leur prétention à l’acquisition de ce contrat dans un environnement férocement compétitif. Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre du rajeunissement de la flotte de transport du gaz naturel liquéfié (GNL) algérien, touche également la réhabilitation d’autres navires déjà en activité au sein de la compagnie.
En effet, selon la même source, «le Bachir Chihani, un méthanier algérien de l’armement Hyproc accostera aujourd’hui au bassin n°3 du port de Brest (France) afin d’entrer en arrêt technique au chantier Damen Shiprepair Brest. Long de 281,7 m et d’une largeur de 41,6 m, ce navire d’une capacité de 129 700 m3 de GNL a été construit en 1979. Le Bachir Chihani devrait séjourner un mois en cale sèche au bassin de réparation navale du port breton», révèle la même source. En fin d’année 2012, le même chantier avait pris en charge, dans le cadre d’un contrat similaire, des réparations sur le méthanier Lalla Fatma N’soumer de Hyproc. Préalablement, la compagnie avait vendu deux de ses vieux navires. Il s’agit de Berkine, un transporteur de gaz de pétrole liquéfié (GPL) et du bitumier Oued Noumer qui avaient été cédés respectivement le 28 avril et le 3 juin 2008. Cette cession d’actifs entre également dans le cadre du plan de renouvellement de la flotte, qui atteint l’âge de désinvestissement.
Actuellement, la filiale Hyproc Shipping de Sonatrach dispose d’une flotte de huit navires de transport de GNL chargeant à partir des terminaux d’Arzew et de Skikda à destination des clients de Sonatrach ; six autres transporteurs de GPL assurent des livraisons aussi bien en cabotage national qu’en trafic international et enfin deux bitumiers pour le transport du bitume. Il s’agit, entre autres, de Lalla Fatma N’soumer (145 445 m3), Bachir Chihani (129 700 m3), Larbi Ben M’hidi (129 700 m3), Mourad Didouche (126 132 m3), Ramdane Abane (126 132 m3), Mostefa Ben Boulaid (125 260 m3) et de deux petits navires, Cheikh Bouamama et Cheikh El Mokrani, d’une capacité de 75 500 m3 chacun. Ils sont tous classés par le bureau Veritas.

http://www.elwatan.com/actualite/procha ... 83_109.php

[AAF 2020]

il était le parent pauvre des assises du secteur : naufrage du transport maritime algérien


Les Assises nationales du secteur des transports ont complètement zappé le transport maritime censé être pourtant l’un des piliers solides de l’économie.
Faute d’une refonte qui aurait pu adapter le métier du transport maritime national aux nouvelles normes universelles, le secteur s’était embourbé depuis deux décennies dans une situation de crise inextricable. Résultats des courses, les armateurs étrangers ont eu pendant cette période les dents du fond qui baignent. Ils ont monopolisé le transport maritime au détriment de la CNAN et/ou d’autres compagnies privées écartées du chemin pour des raisons inexpliquées. Le volume total des marchandises traitées par les ports algériens est d’environ 36 millions de tonnes (hors hydrocarbures). La CNAN ne transporte que 2% de ce tonnage, tandis que Nolis, filiale de Cevital, transporte environ 1% du tonnage.
Les armateurs étrangers ont accaparé le reste du trafic. Ainsi, la quasi-totalité du transport maritime est laissée entre les mains des courtiers étrangers. La CNAN a été détruite. Et le législateur algérien s’est attelé à tailler un cadrage juridique sur mesure au profit des compagnies étrangères. Le code maritime algérien exige : «Pour affréter un navire il faut être armateur, c’est-à-dire propriétaire de navires.» Condition que remplissent seulement la CNAN et Cevital. Cette condition aberrante exclut de fait tous les professionnels et autres investisseurs algériens voulant s’impliquer dans le secteur du transport et de l’affrètement maritime.
Les responsables du ministère des Transports, organisateurs des Assises nationales dédiées à ce secteur, se sont gardés pendant deux jours d’effleurer les sujets qui fâchent. C’est toute l’économie du pays qui devient otage des armateurs étrangers. Lors de ces assises en question, qui se sont déroulées en vase clos au Palais des nations, certains de nos interlocuteurs sont allés jusqu’à dire que toute modification de la loi initiale du contrôle des changes du transport maritime, dont les Douanes, sont à la charge, est étouffée dans l’œuf de crainte de provoquer les foudres des armateurs étrangers. On se rappelle de la tentative des Douanes de faire appliquer la nouvelle procédure douanière (circulaire DG Douanes N° 31/MF/DG du 05/01/2010) et qui s’est soldée par un véritable coup de théâtre dans lequel les armateurs étrangers ont joué les maîtres.
Ces derniers avaient même refusé de charger les marchandises en containers dont le fret est payable en Algérie. Au bout du scandale, ces armateurs sont revenus partiellement sur cette décision pour les gros clients et au cas par cas. L’exemple est édifiant.
Il explique à quel point l’économie est otage des compagnies étrangères. Ces questions et autres, dont l’importance est capitale, étaient le parent pauvre des Assises du transport organisées par le département d’Amar Ghoul. Visiblement, la volonté politique manque.

http://www.elwatan.com/economie/naufrag ... 09_111.php

[AAF 2020]

Nouvelles mesures d’assainissement pour réorganiser le port d’Alger


ALGER - Le ministre des Transports, Amar Ghoul, a annoncé lundi à Alger de nouvelles mesures de réorganisation du port d’Alger afin d’assurer à cette infrastructure une meilleure sécurité et une gestion moderne et économique.
"Des mesures urgentes doivent être prises pour assainir et réorganiser ce port, qui connaît actuellement une grande anarchie", a déclaré M. Ghoul lors d’une visite d’inspection à cette infrastructure portuaire.
"Plusieurs arrêtés et décrets devraient être élaborés prochainement afin de consolider ses actions et assurer son développement", a-t-il ajouté.
Le ministre a mis l’accent sur la sécurité, soulignant la nécessité d’installer des caméras de surveillance à l’intérieur et à l’extérieur du port ainsi que sur la délimitation des zones.
"Il faut travailler avec un système de zoning adéquat, un système informatisé et un personnel formé pour toutes ces tâches en vue d’une meilleure maîtrise de la circulation des personnes, des véhicules et des marchandises", a expliqué M. Ghoul.
Des instructions ont été données, a-t-il poursuivi, pour libérer tous les espaces possibles, à travers la démolition de certains magasins afin de contribuer à la réorganisation et décongestion de cette infrastructure maritime.
Assurer la fluidité du trafic portuaire et l’évacuation rapide des marchandises avec des équipements modernes constituent également une priorité pour le ministre qui a affirmé qu’une "réglementation sévère" sera appliquée concernant les délais de déchargement, de stockage et d’évacuation des marchandises vers les pôles logistiques, les ports secs et les destinations finales.
"La marchandise devrait sortir du port dans les délais fixés pour décongestionner le port et permettre de traiter les bateaux en rade. Autrement, des augmentations de taxes et des sanctions financières et administratives pouvant aller jusqu’à la radiation définitive de l’activité seront appliquées", a-t-il avertit.
Raccorder les ports aux chemins de fer pour transporter les marchandises vers les pôles logistiques et remplacer les camions, dont le nombre a atteint 600 camions par jour est l’une des mesures préconisées pour minimiser le temps et le coût du transport et aussi pour décongestionner les routes de la capitale.
Parmi les mesures organisationnelles évoquées par le ministre, figure aussi l’instauration du guichet unique électronique dont le contrat entre l’entreprise portuaire d’Alger (EPAL) et DP World (Emirats) sera signé la semaine prochaine, d’après M. Ghoul.
L’instauration de ce guichet permettra une meilleure circulation de l’information nécessaire aux opérateurs économiques et d’assurer la traçabilité de la marchandise.
L’extension de la gare maritime, dont les travaux ont débuté ce lundi, devrait permettre l’augmentation des capacités de traitement des navires, a noté M. Ghoul qui a souligné la nécessité d’assurer une accessibilité directe aux passagers vers le centre de la ville d’Alger via différents moyens de transports publics.
Le ministre a rappelé qu’un nouveau port sera construit près d’Alger, sans en préciser l’endroit exact. L’étude de faisabilité a "très bien avancé", a-t-il assuré.
Le ministre des transports a, en outre, admis que le port sec de Rouïba était trop exigu et a donné instruction pour trouver un autre site pouvant accueillir un port supplémentaire.
"Toutes ses mesures doivent être appliquées dans le cadre d’une coordination avec tous les acteurs du secteur", a conclu M. Ghoul.

http://www.aps.dz/Nouvelles-mesures-d-a ... ement.html

[AAF 2020]

L’Entreprise portuaire de Skikda investit plus de 13 milliard DA pour développer le port


SKIKDA - L’Entreprise portuaire de Skikda (EPS) a investi, durant l’exercice 2012 -2013, pour développer le port, plus de 13 milliards de dinars, dont 5,6 milliards sur fonds propres, a indiqué mercredi à l’APS la directrice des études, du marketing et de l’information au sein de cette entreprise, Fadila Kismoune.
Selon cette responsable, ce programme d’investissement est axé sur plusieurs volets, le premier d’un montant de plus de 8 milliard de dinars est consacré aux travaux de développement de l’infrastructure portuaire dont la réhabilitation des postes pétroliers de l’ancien et du nouveau port, la réalisation d’un abri de pêche à Oued Z’hor (148 unités de pêche) et le renforcement des quais du port de servitude du nouveau port et l’extension des capacités du poste pétrolier P3.
Le programme de développement des infrastructures portuaires d’un montant de 8 milliards de dinars, sera réalisé par la direction des travaux publics avec une participation du groupe Sonatrach à hauteur de 2 milliards de dinars.
Le second volet de cet investissement (3,433 milliards de dinars) a trait à l’acquisition "d’équipements performants" pour la manutention et la navigation.
Il permettra à l’EPS de disposer d’un nouveau remorqueur, de 3 grues à treillis (60 à 120 tonnes), 4 grues sur pneus (60 à 80 tonnes) et 4 reach-stackers (engins pour la manutention des containers) de 45 tonnes et 19 chariots élévateurs de 1,5 à 28 tonnes.
Un montant de 2,2 milliards de dinars a également été réservé à la réhabilitation de l’infrastructure, dont le revêtement en béton bitumineux des ports de commerce, de pêche et des plates-formes logistiques et la rénovation des voies ferrées du port, selon la même source.
Le dernier volet, d’un montant de 200 millions de dinars est consacré, notamment, aux études techniques d’un port de plaisance à Filfila (est de Skikda), de l’extension et de la protection contre l’ensablement de l’abri de pèche d’El Marsa, et la faisabilité d’extension du port de pêche de Collo pour la pêche hauturière et le commerce.
Ces investissements permettront, selon Mme Kismoune, d’améliorer durablement le trafic de marchandises et d’hydrocarbures au port de Skikda qui n’a cessée d’accomplir des progrès durant les 20 dernières années.
"L’année en cours devra servir de tremplin pour la concrétisation des ambitions de développements du port afin de faire de l’EPS un leader dans son segment d’activité et un outil au service de l’économie nationale", a ajouté la même responsable.
En 2013, l’Entreprise portuaire de Skikda a consolidé ses performances par une amélioration du trafic portuaire, en particulier des marchandises générales et du trafic de containers, en hausse, respectivement, de 16 et de 20 % par rapport a 2012, a-t-elle encore indiqué.

http://www.aps.dz/L-Entreprise-portuaire-de-Skikda.html

[Fencer]

Source : Facebook

[tchpako]

ce navire (M/F ARIADNE) est affrété par l'armateur Hellenic Seaways
plus d'info: http://www.ferry-site.dk/ferry.php?id=9135262

[sadral]

Terminal à conteneurs du port de Djendjen: Le projet lancé prochainement



Les travaux de réalisation du terminal à conteneurs du port de Djendjen, dans la wilaya de Jijel seront lancé prochainement, affirme aujourd’hui à l’APS, le directeur du secteur des transports de la wilaya.


Selon ce responsable, le projet est d’un montant de plus de 18 milliards de dinars et sera réalisé dans un délai de (30) mois. Confié au sud-coréenne Daewoo Engineering and Construction, ce terminal à conteneurs est destiné à la réception de navires porte-conteneurs allant jusqu’à 14.000 EVP (équivalent vingt pieds) de capacité. Selon la même source, les travaux consistent en la réalisation d’ouvrages d’accostage, à savoir trois (3) quais dont la longueur varie entre 240 et 950 ml, des travaux de dragage pour un volume de 4,5 millions de m3, et la réalisation d’un terre-plein sur une superficie de 55 ha, soit un volume de remblai estimé à 2,5 millions de m3.

Pour rappel, les travaux d’un autre terminal à conteneurs ont été lancés récemment par le ministre des Transport, M. Amar Ghoul au niveau du Port d’Alger. «Cet investissement de 3 milliards de dinars permettra à l’Algérie de disposer de son premier véritable terminal à conteneurs», avait estimé Abdelaziz Guerrah, directeur général du port d’Alger, dans une interview à paraitre dans le prochain numéro de L’Eco.

Par ailleurs, les travaux de protection du port de Djendjen, en cours de réalisation par une entreprise étrangère, ont atteint un taux d’avancement de 74 %, a souligné le directeur de wilaya des Transports. Selon lui, ce projet dont le coût est près de 11 milliards de dinars et un délai de réalisation de 41 mois, porte sur le prolongement de la jetée Nord sur 400 mètres linéaires et la jetée Est sur 250 ml, la réalisation d’un épi de 100 ml sur la jetée Nord, la réalisation d’une plage absorbante protégée par des enrochements ainsi qu’une nouvelle signalisation maritime.

Il a précisé que l’objectif des travaux engagés actuellement, est de réduire les effets d’agitation du bassin portuaire et le développement du trafic conteneurisé. Le port de Djendjen traite actuellement les marchandises générales, les produits alimentaires, les céréales et les véhicules, sachant qu’il est conçu, à l’origine, pour traiter les produits sidérurgiques.

Les travaux en cours de réalisation permettront la création de 600 postes d’emploi durant la phase de construction et de 1.500 postes directs lors de l’exploitation et des milliers d’emplois indirects (logistique, services et soutien). Il est attendu également l’intégration de ce port algérien dans les réseaux mondiaux de conteneurs, notamment pour ce qui est des transbordements.

http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 02_294.php

[AAF 2020]

Consignation du terminal à pétrole du port de Bejaia


BEJAIA- Le terminal à hydrocarbures du port de Bejaia, siège récemment d’une fuite, a été placé sous consignation, en attendant le résultat des expertises, diligentées pour en déterminer les causes, a indiqué jeudi à l’APS le directeur général de l’entreprise portuaire de Bejaia, Djelloul Achour.
"Le chargement des navires n’est pas pour autant arrêté", a-t-il tenu à préciser indiquant que cette prestation est assurée, à titre temporaire, à partir du sea-line, une bouée de chargement se trouvant en rade, et destinée habituellement à avitailler les tankers de plus de 150.000 tonnes.
La fuite a été déplorée le 29 décembre dernier au niveau d’une lyre de chargement, (un raccord entre les installations du port et le bateau). Elle s’était matérialisée par la formation au niveau du plan d’eau d’une nappe d’hydrocarbures de 1.000 m2, d’un volume de l’ordre de 5 m3, a-t-on expliqué.
Immédiatement après sa découverte, intervenue à la fin du chargement d’un navire, le "Benbatuta", battant pavillon maltais, il a été procédé à l’interruption de l’opération, la mise en place d’un barrage flottant, le confinement de la nappe et son pompage, ainsi que la mise en rade du bateau, a-t-il encore ajouté.
"Ni les infrastructures, ni les installations, ni leur maintenance ne sont en cause", a observé, M.Achour, qui en a attribué, a priori, les raisons, à une "dilatation de la lyre".
Des experts du laboratoire des Etudes maritimes (LEM) et de la compagnie "Sonatrach" sont à pied d’œuvre pour en déterminer les causes exactes, a-t-il encore indiqué, soulignant que la levée de la consignation du terminal interviendra, "dès la fin des investigations qui ne saurait dépasser quelques jours".

http://www.aps.dz/Consignation-du-termi ... trole.html

[AAF 2020]

Port de plaisance d’El-Aouana : Cinq ans de travaux, et ce n’est pas fini !


Lancé en 2008 pour une enveloppe de 400 millions de DA, ce port tarde à voir le jour alors que sa réception était prévue en décembre 2011.

Aussi étrange que cela puisse paraître, les travaux du port de pêche et de plaisance d’El-Aouana sont à l’arrêt depuis plusieurs mois, avons-nous constaté sur place. Ce petit joyau de plaisance, tant attendu par les habitants de Jijel et particulièrement ceux d’El Aouana, a enregistré un retard invraisemblable. Les travaux ont été lancés en 2008 pour ce port devant être réalisé par la direction des travaux publics (DTP) en partenariat avec deux entreprises étrangères, l'une brésilienne (Andrade Gutierez) et l'autre portugaise(Zagope) pour un montant estimé à 400 millions de dinars.
Ce port devait voir le jour en décembre 2011, comme l’a affirmé le directeur de l’entreprise Andrade chargée de la réalisation, M. Antonio Leitao, lors d’un entretien avec Liberté il y a trois ans de cela, mais des problèmes d’ordre financier et bureaucratique ont apparemment retardé la livraison. Dans le même sillage, les deux entreprises étrangères ont achevé leur tâche et ont déjà quitté le chantier comme cela fut constaté.
Le retard de ce projet en souffrance a été, depuis son lancement, camouflé par des excuses oiseuses lors des visites d’inspection des responsables locaux, telles que le manque de financement de l’administration, le manque d’enrochement et de ciment et même le problème du vent et des vagues ! Faudra-t-il peut- être réaliser un port sur la terre ferme !
Le retard enregistré dans la réalisation de ce “petit projet” n’a laissé personne indifférent.
En effet, toute la population rêve de le voir livré à brève échéance et se pose en même temps des questions en voyant les travaux à l’arrêt et la célèbre plage ex-Cavalo ravagée par les séquelles du chantier. Un espace vert qui réunissait autrefois les familles jijeliennes du côté du quartier dit la SAS a été transformé en champ de ciment et de caissons de béton. El-Aouana, qui était il y a quelques années une destination incontournable de nombreux estivants, est devenue aujourd’hui boudée.
En réponse à une question concernant cet arrêt inexpliqué des travaux, le wali de Jijel nous fait savoir qu’une “réévaluation de 80 milliards de centimes s’avère nécessaire pour poursuivre les travaux, nous venons de l’obtenir (…) Les procédures sont en cours et l’entreprise reprendra bientôt les travaux”, dira M. Bedrici. Après la reprise des travaux, il faudra penser à l’achèvement définitif de ce port puis l’équiper d’une manière à attirer de nouveau les estivants et les touristes. Quand ? On ne le sait pas encore !

http://www.liberte-algerie.com/algerie- ... ana-213322

[AAF 2020]

Hausse de 7,43% du trafic de marchandises au port d’Alger en novembre 2013 (EPAL)


ALGER - Le volume total des marchandises traitées au port d’Alger a atteint 1,090 million de tonnes (MT) en novembre 2013 contre 1,014 (MT) au même mois de l’année 2012, soit une hausse de 7,43%, indique un bilan de l’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL) transmis à l’APS.
Les marchandises débarquées au premier port commercial de l’Algérie ont connu en novembre 2013 une hausse de 17% à 971.152 tonnes contre 830.473 tonnes durant le 11ème mois de 2012, précise l’entreprise portuaire.
En revanche, les marchandises embarquées ont diminué de 35,38% en novembre 2013 à 119.135 tonnes contre 184.365 tonnes durant le même mois de l’année précédente, ajoute la même source.
En tête des produits traités en novembre 2013, les produits divers avec un volume de 476.832 tonnes, suivi des produits pétroliers 464.678 tonnes, des produits métallurgiques 6.593 tonnes, des matériaux de construction 8.711 et enfin les engrais et produits chimiques avec 1.352 tonnes.
Par ailleurs, le mouvement de la navigation opéré en novembre 2013 a connu une hausse de 4% pour les navires commerciaux en comparaison avec le même mois de l’année 2012.
Cette évolution a concerné la plupart des navires tels que les ro/ro, les cargos, les bitumiers et les porte-conteneurs qui ont enregistré en novembre dernier des taux respectifs de 15%, de 4%, de 25%, et de 6% par rapport à la même période de 2012.
Par contre, les navires car-ferries et pétroliers ont affiché pour la même comparaison des baisses respectives de 18% et de 16%.
Quant au trafic de passagers, il a connu une baisse de 25% s’établissant à 7.732 passagers en novembre 2013 contre 10.298 durant la même période de l’année précédente.
La part du pavillon algérien dans le trafic passagers a atteint 1.208 à l’entrée du port et 2.446 à la sortie.
Le trafic global de marchandises au port d’Alger avait enregistré une augmentation de 7% durant les neuf premiers mois de l’année 2013 à 10,09 millions de tonnes (MT) contre 9,39 MT durant la même période de l’année 2012.

http://www.aps.dz/Hausse-de-7-43-du-trafic-de.html

[AAF 2020]

Ouverture des plis des offres pour l’acquisition d’un navire de transport de voyageurs

ALGER- L’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV) a procédé, dimanche à Alger, à l’ouverture des plis des offres techniques et financières pour l’acquisition d’un navire neuf de transport de voyageurs dans le cadre d’un processus de renouvellement de sa flotte.
Cinq offres de constructeurs de navires espagnols, croate et allemand ont été retenues par l’ENTMV suite à l’appel d’offres international restreint, lancé récemment, pour l’acquisition d’un navire d’une capacité de 2.000 passagers avec un parking de 700 véhicules, soit 3.080 mètres linéaires.
Le constructeur Chibyard Barriras (Espagne) a proposé une offre de 13,549 milliards de DA pour une durée de construction de 26 mois, Navatia (Espagne) 183,5 millions d’euros pour un délais de 28 mois, alors que le constructeur Armon (Espagne) a proposé un montant de 171 millions d’euros et un délai de 882 jours pour réaliser ce bateau.
De son côté, l’Allemand Meyer Werft a estimé le coût de ce moyen de transport à 247 millions d’euros (900 jours) alors que le constructeur Brodogrodevna Industria Split (Croatie) a proposé une offre de 14,91 milliards de DA pour un délai de 24 mois.
Une autre séance d’ouverture des plis des offres techniques et financières pour l’acquisition d’un autre navire de transport de voyageurs d’occasion (moins de cinq an) est prévue mercredi 15 janvier.
D’une capacité de 2.000 passagers et de 700 véhicules, ce futur bateau devrait remplir les mêmes caractéristiques du premier navire, a affirmé le DG de l’ENTMV, Ahcene Grairia lors d’un point de presse.
Cette acquisition s’inscrit dans le cadre du plan de développement de l’ENTMV qui consiste, entre autres, à renouveler et à remplacer la flotte actuelle de la société notamment le bateau Tariq, a expliqué M. Grairia.
"Ce bateau doit s’adapter à la nouvelle réglementation maritime internationale avant le 21 octobre 2015, c’est pourquoi il devrait soit subir des transformations soit être cédé si cette transformation coûtera cher", a expliqué ce responsable.
L’entreprise prévoit également d’organiser certaines "opérations" ponctuelles ou d’urgence, notamment durant la saison d’El hadj et la saison estivale, a-t-il ajouté. Le ministre des transports, Amar Ghoul avait annoncé lors des assises nationales des Transports, tenues décembre dernier, l’acquisition d’au moins 27 nouveaux navires dont deux pour le transport des voyageurs.

http://www.aps.dz/Ouverture-des-plis-de ... -pour.html

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Terminal à conteneurs du port de Djendjen: Le projet lancé prochainement

[AAF 2020]

ls annoncent des actions de protestation : Les marins d’IBC réclament leur réintégration à CNAN Group


Une trentaine de marins d’International Bulk Carrier (IBC) ont exprimé leur colère face à ce qu’ils appellent une «fuite en avant» des responsables du secteur.
En tenant hier un sit-in devant la Maison de la presse à Alger, les représentants des travailleurs ont annoncé l’organisation de plusieurs actions de protestation, dont des sit-in devant le ministère des Transports, refusant ainsi «d’être sacrifiés dans une affaire sombre qui n’a pas encore tout révélé». Les travailleurs d’IBC réclament «une clarification officielle de leur statut». Après avoir été poussés à intégrer les rangs d’IBC en 2006, une entreprise dont CNAN Group détient 49% des actions, aujourd’hui «aucun responsable ne veut assumer quoi que ce soit après qu’IBC nous ait abandonnés». Le personnel d’IBC réclame sa réintégration dans le groupe CNAN «comme avant l’affectation à IBC». En chômage technique depuis plusieurs mois, les salariés d’IBC ne touchent plus leurs salaires.
«Pourtant, la relation de travail n’a jamais cessé avec le groupe CNAN. Un des articles de la convention collective stipule que le personnel détaché du groupe CNAN sur les navires d’IBC garde toujours le statut de permanent de CNAN Group», précise M. Youtichène, secrétaire général du syndicat d’IBC, qui ajoute que les responsables de ce groupe «n’ont jamais assumé leurs responsabilités envers les marins détachés qui se trouvent aujourd’hui dans une situation critique et d’extrême pauvreté». Seules quelques mesures «sociales» ont été prises en faveur de certains marins.
«Une partie a été redéployée sur certains navires, mais avec des contrats de courte durée, et la majorité a perdu les avantages de l’ancienneté et le statut permanent. Certains d’entre nous travaillent trois mois par an, d’autres n’ont jamais été rappelés. Leur situation est des plus critiques», déclarent les marins. Ces derniers dénoncent aussi la situation anarchique au sein d’IBC. La boîte n’est pas dissoute, mais les sept navires ont été retapés par CNAN Group à coups de milliards avant d’être cédés par IBC qui a eu gain de cause après la saisine en justice introduite par CNAN Group à propos des navires. «IBC a revendu tous ses navires sans se soucier du sort du personnel navigant», explique M. Youtichène.
«Les 30 marins, qui étaient à bord du navire MV El Hadjar, de novembre 2012 à juin 2013, ont été rapatriés. Ils sont rentrés de la Malaisie par avion, mais le navire était resté bloqué.» Le syndicat a soumis une plateforme de revendications au ministère des Transports, portant sur la réintégration du personnel navigant à la société mère, CNAN Group, la régularisation des arriérés de salaire conformément au contrat de cession d’action d’IBC, ainsi que la régularisation de la situation des travailleurs partant en retraite et le paiement des indemnités en suspens. Malgré les assurances de la tutelle, la situation des marins d’IBC reste difficile. «Nous réclamons nos droits légitimes en tant qu’employés de CNAN Group. Nous ne voulons pas de mesures de solidarité. Nous refusons d’être sacrifiés pour payer les frais d’une mauvaise gestion», clament les marins qui promettent de faire entendre leur voix.

http://www.elwatan.com/actualite/les-ma ... 44_109.php

[sadral]

Enfin un port algérien digne de ce nom

Visite de l’Ambassadeur à Jijel: Le port de Djendjen convoité par l’Indonésie



A la lumière des capacités dont il dispose, le port de Djendjen ambitionne à devenir une plateforme importante pour le commerce extérieur. Dans ce sens, un mémorandum d’entente sera prochainement signé entre l’Indonésie et l’Algérie, selon l’ambassadeur de ce pays en visite dans ville.



Cet accord vise à permettre aux navires indonésiens de faire escale au port de Jijel. Cette annonce a été faite, ce matin, par l’ambassadeur de l’Indonésie en Algérie, suite à la visite de prospection qu’il effectue dans cette ville portuaire.

Durant son escale, Ahmed Naâm Salim a visité ce port de Djendjen commercial qui a suscité une attention particulière auprès du diplomate qui a déclaré son admiration et sa satisfaction de découvrir cette importante infrastructure portuaire, disposant de grandes surfaces et surtout d’un tirant d’eau en mesure d’accueillir de grands navires. Dans la foulée, il a ajouté qu’un « supertanker indonésien mouillera le mois prochain dans ce port ».

Au cours d’une rencontre avec les opérateurs économiques de la région, le chef de la mission diplomatique indonésienne en Algérie a fait part de « l’intérêt » de son pays pour certains produits tels que le liège pour l’isolation phonique et acoustique.

Dans son intervention devant les présents, Ahmed Naâm Salim a reconnu, sans donner de chiffres, que les échanges hors hydrocarbures, entre les deux pays, restent encore faibles et « gagneraient à être à la hauteur de l’excellence des relations politiques entre les deux pays ».

Profitant de sa présence dans cette ville à vocation commerciale, l’ambassadeur a également visité le port de pêche et de plaisance Boudis, l’unité de production de liège agglomérée et expansée ainsi que des sites touristiques. Devant les capacités qui distinguent cette ville, l’hôte de cette wilaya a plaidé en faveur d’un jumelage de la ville de Jijel avec la capitale Jakarta pour favoriser les échanges touristiques et culturels entre les deux pays.

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