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De l'époque numide aux temps modernes.
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Re: Documents/Images/Vidéos [Révolution Algérienne 1954-1962

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draganov a écrit :Image
Lieutenant Tahar Amirouchen, né en 1929 à El Kseur
Avec Aissa Hamitouche (Aissa Boundaoui), ils représentent les espoirs du colonel Amirouche dans la wilaya III, avant qu'ils ne soient happés par la révolution. Tahar Amirouchen tombe au champ d'honneur en juin 1959 à Adrar Lafaa en wilaya I

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Section Hou Salah d'El Tarf (au centre)
Wilaya III, zone I

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Mokrane Semaoune de Sidi Aich
Wilaya III, zone 2.

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Hcene ou Chabi, commissaire politique, né à Sidi Aich, il connaitra une fin atroce puisqu'il sera jeté d'un hélicoptère au dessus de la foêt d'Akfadou
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es hommes de confiance du colonel Amirouche dans les Bibans.
Deuxi�me en partant de la droite, Capitaine Larbi Touati d'Akbou, Commandant Hmimi (Fadel Hmimi), Commandant Atmane de Bougaa posant la main sur l'�paule de son fr�re. Assis � droite, Mbarek Staifi.

allah yarham chouhada
http://www.bba34.com/bba/displayimage.p ... =136&pos=2
draganov a écrit :
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Re: Documents/Images/Vidéos [Révolution Algérienne 1954-1962

Message par l'adjudant/chef »

cesam a écrit :UNITE D'ARTILLERIE DE L'ARMEE ALGERIENNE DES FRONTIERES - Tunisie 1959

La participation des ces unités à la lutte de libération nationale se résumait à des duels d'artillerie avec l'armée française.

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Re: Documents/Images/Vidéos [Révolution Algérienne 1954-1962

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oreda99 a écrit :
Décès de Francis Jeanson, le fondateur du réseau des "porteurs de valises" durant la guerre de libération
PARIS - Le fondateur du réseau des "porteurs de valises" durant la guerre de libération, Francis Jeanson, est décédé samedi à Paris à l'âge de 87 ans suite à une longue maladie, a-t-on appris dimanche de ses proches. Philosophe français, Francis Jeanson est né en 1922. Fuyant d'Espagne en 1943, il rejoint l'armée française de la Libération pendant la Seconde Guerre Mondiale. Après la défaite du nazisme, son action et son militantisme se concentreront dans son engagement aux côtés des peuples colonisés et de la lutte de la classe ouvrière. Après le déclenchement de la guerre de libération nationale (1954-1962) et après la publication de "l'Algérie hors la loi", Jeanson afficha sa grande sympathie au Front de libération nationale (FLN) et fonda, en 1957, un réseau de soutien qui porta son nom le "Réseau Jeanson".
APS
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Re: Documents/Images/Vidéos [Révolution Algérienne 1954-1962

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Re: Documents/Images/Vidéos [Révolution Algérienne 1954-1962

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cesam a écrit :Algerie - Hymne National Complet (Chant + Texte)

Il s'agit d'une vidéo montrant plusieurs chouhadas dont Larbi Ben M'hidi ainsi que plusieurs héros de la guerre de libération nationale parmi lesquels les dirigeants algériens arrêtés aprés le détournement de leur avion; y figure également yacef saadi. Cependant je ne sais pas si cette vidéo a déjà été postée???

[flash(425,350)]http://www.youtube.com/v/mHGkAwl7UQY[/flash]
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Re: Documents/Images/Vidéos [Révolution Algérienne 1954-1962

Message par l'adjudant/chef »

LES RESEAUX RADIOS DE LA REVOLUTION ALGERIENNE DU 1er NOVEMBRE 1954:

Mohamed Debbah officier ALN/AN.MALG

Document AN.MALG Alger.

La lutte de libération nationale contre un ennemi ayant à sa disposition tous les moyens modernes pour le combat, nous a incité à mieux prédire ses intentions et la progression de son armée.
Le Colonel Si Abdelhafid Boussouf dit Si Mabrouk qui dirigeait la Wilaya V réfléchissait déjà aux divers moyens de transmissions en raison des distances importantes entre les wilayats, les zones, les régions et l’Etat Major où il était devenu très difficile pour le tissal (agent de liaison) d’assurer ses liaisons.
La question des communications était essentielle. Pourtant de nombreux problèmes étaient à surmonter : matériel, personnel à instruire, réseau à mettre en place et à animer dans un environnement hostile.
Le Colonel Abdelhafid Boussouf au cours des discussions sur les problèmes de la Wilaya V a fait part du projet d’implantation d’un Réseau des transmissions qui consisterait à recueillir des messages radios de l’ennemi puis à mettre en place des liaisons radio.

C’était en avril 1956, qu’il avait chargé Si Seddar son compagnon d’aller à Oujda et trouver un poste radio perfectionné pour commencer à écouter l’ennemi. Celui-ci a trouvé un poste à bande étalée sur des fréquences de chalutiers et cela tombait à la limite des bandes qu’utilisait la gendarmerie française aussi bien au Maroc qu’en Algérie.
Grace à ce poste au début, nous avons capté des messages de la gendarmerie coloniale de Ain Temouchent et de Tlemcen, c’était des messages fort intéressant diffusés en phonie.
Au fur et à mesure s’est constitué autour de Si Omar Telidji, ancien officier des transmissions dans l’armée française, une équipe ayant des idées très claires dans le domaine des transmissions.

Il fallait former des Moudjahidines pour capter et transmettre le morse. La grève des étudiants Mai 1956 a permis d’avoir un vivier de jeunes volontaires qui ont rejoint le Maquis pour libérer le pays.
C’est de ce vivier que sortaient les premiers Opérateurs Radio, dont la formation consistait à savoir manipuler et lire le morse, utiliser le matériel radio et le dépanner le cas échéant.
Il fallait aussi former des chiffreurs et une équipe pour la confection des cartes de chiffrement. L’opérateur radio lors de son affectation devait en plus de son matériel, recevoir une carte de chiffrement. Toutes nos correspondances radios étaient chiffrées. Des centres de chiffrement se sont développés pour la fabrication de différentes cartes de chiffrement pour l’Etat-major, les zones, les Wilayas, le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne), etc.

Si Seddar qui était chargé par Si Mabrouk d’organiser un centre d’écoute a choisi le local et les installations qui allaient servir pour l’écoute ennemie. Ce premier centre comportant une dizaine d’appareils était installé en pleine ville de telle sorte que l’on ne puisse pas détecter sa présence.
Le 8 Janvier 1957, le service d’écoute commença à travailler d’une manière rationnelle.
A l’instar du centre d’écoute de l’ouest, celui de l’est était mis en place pour intercepter le trafic des unités françaises à l’est du pays.
L’écoute de l’ennemie était une source d’information bien significative et importante autant à l’ouest qu’à l’est. Du côté est, l’écoute opérationnelle a été développée avec des postes situés en général dans des grottes creusées en face des postes frontaliers français.
Avec l’écoute VHF on pouvait suivre le trafic radio opérationnel des français, de véhicule à véhicule, de poste à poste, de fixe à mobile, de mobile à fixe, etc.

Les centres d’écoute aussi bien à l’ouest qu’à l’est avaient pour mission de capter l’ensemble des réseaux français : militaire et administratif, on les dénommaient « Service de Contrôle Radio » S.C.R..

Nos autorités bénéficiaient ainsi d’informations de première main : B.R.Q. (bulletin de renseignements quotidien) B.R.H. (Bulletin de renseignements hebdomadaire) B.R.M. (bulletin de renseignements mensuel).
Des petits centres d’écoute annexes étaient implantés dans des endroits très proche des frontières Ouest et Est. Cela permettait de suivre également des discussions en phonie entre militaires français lors d’accrochages avec les unités de l’ALN.

Les réseaux ennemis de la gendarmerie et des SAS étaient très opérationnels et méthodiques. Les gendarmes étaient les premiers à intervenir dans les villes, les campagnes ou agglomérations.

Ils étaient bien équipés, leurs effectifs étaient recrutés parmi les pieds noirs qui connaissaient et maîtrisaient aussi bien l’arabe que le kabyle. Ils recueillaient et donnaient les renseignements des actions de nos Moudjahidines et fidais à leurs chefs hiérarchiques. Ces derniers retransmettaient ces informations aux autorités civiles des chefs lieux, sous préfecture, préfectures et armée.

Dans nos centres d’écoute les récepteurs radios étaient allumés 24 heures sur 24heures pour suivre le trafic et l’importance des informations. On était absorbé par les ondes radio et on cherchait à capter le moindre signe, prendre le message, connaître son contenu afin de déterminer les intentions de l’ennemi.
La récolte de l’information était importante en qualité et en quantité car les informations que donnaient les français étaient considérables, elles consistaient en :
 Prévisions d’activités des différentes unités de l’armée ennemie, telles des opérations de ratissage et de fouille, déplacements de troupes, des interventions aériennes, etc., avec précision des lieux, dates et heures, ce qui permettait à l’Etat-major de communiquer par voie de radio-transmissions aux unités de l’A.L.N. concernées toutes ces prévisions ennemies par messages codés afin de prendre leurs dispositions et éventuellement déjouer et transformer certaines pour les rendre à notre profit.
 Informations utiles permettant à notre Etat-major de savoir parfois que l’ennemi était déjà au courant de certaines de nos prévisions, comme tentatives de passages de frontières à partir du territoire marocain ou tunisien à des lieux traduits par leurs coordonnées sur la carte et aux dates précises. Cela nous permettait de suspecter l’origine de l’information : soit l’existence de traitres au sein de l’A.L.N. soit le déchiffrement de nos messages par les services ennemis, ce qui devait donner lieu à l’annulation du passage de nos troupes ou changer le point et l’heure du passage. D’autres informations importantes notamment sur l’identité des informateurs étaient également données.
 Bilan des activités et opérations menées par les unités françaises. Chaque unité française devait envoyer en fin de journée à son poste de commandement son bulletin de renseignements quotidien (B.R.Q.).
 Analyses et synthèses transmises aux chefs de régions militaires ou aux différents préfets.
 Instructions et directives données à l’intention des différentes unités de l’armée ou des différents départements de l’administration.

Ceci nous permettait de rédiger un bulletin de guerre (B.G.) à l’intention de la radiodiffusion pour ses émissions quotidiens « ICI LA RADIO DE L’ALGERIE LIBRE ET COMBATTANTE. LA VOIX DU FRONT DE LIBERATION ET DE L’ARMEE DE LIBERATION NATIONALE VOUS PARLE D’ALGERIE », ainsi que pour le journal « EL MOUDJAHID » et par la suite l’agence de presse « ALGERIE PRESSE SERVICE » (A.P.S.).

L’importance du centre d’écoute en complémentarité avec le service de déchiffrement est évidente dans la mesure où les unités combattantes pouvaient être mises au courant des prévisions ennemies bien à l’avance et ce, au moyen des voies de communication par Radio assurées entre l’Etat-major et les différentes wilayas.

A partir de l’année 1957, il y avait une couverture progressive de Réseau Radio de l’Algérie, des pays arabes, certains pays africains limitrophes, d’autres pays amis. C’est grâce à ce Réseau que l’Etat-major ainsi que les unités de l’A.L.N. de l’intérieur étaient en contact permanent avec le GPRA.
Les français nous renseignaient sur notre propre armée, relataient les pertes amies et ennemies, ce qu’ils ont perdus en hommes, en matériel ou autre. Ils nous renseignaient également, sur les traîtres qui se rendaient à l’ennemi. Quant à la France elle disposait d’un grand centre d’interception Radio à Ben Aknoun (Alger) appelé Groupement de Contrôle Radio G.C.A. équipé de récepteurs modernes avec un grand nombre de personnel. Ce centre utilisait des machines pour le chiffrement de ses communications et pour le déchiffrement des messages codés de l’A.L.N. interceptés par le G.C.R.. En outre, il était en possession de véhicules tout terrain, d’avions et d’un navire, le tout utilisé comme « oreilles mobiles » pour la réception des communications et les moyens goniométriques pour localiser avec précision la radio de l’ALN..
Les opérateurs radio au Maquis étaient harcelés par les avions français équipés de radio goniométrie capables de déterminer avec précision l’endroit exact d’une transmission radio. Cela posait beaucoup de problèmes aux opérateurs radio qui étaient obligés, au moindre vrombissement d’avions, soit de suspendre l’émission des messages soit de se déplacer plus loin pour pouvoir transmettre.
Parfois cette radio goniométrie devenait une arme à double tranchant. Dans les Aurès, région très montagneuse l’opérateur radio Rahali, sur ordre du Colonel Commandant de la Wilaya 1, continua à transmettre ses messages faisant fi de l’avion nord 2501 guidé par son radio goniomètre et qui décrivait des cercles de plus en plus petit.

Il tournoyait, comme enragé, ne pouvant tomber sur sa proie, et réduisait son altitude au fur et à mesure pour déterminer le lieu précis d’où provenaient les ondes hertziennes, quand soudain une explosion et un éclair ébranlèrent le voisinage. L’avion venait de s’écraser non loin de la station radio de l’A.L.N.. Tous les occupants périront (11 personnes) outre le fils de Léon Delbec, le Colonel Guizard, adjoint du Commandant de la cinquième région aérienne, les Capitaines Bosch et Helari, le Lieutenant Hulin, Sergent Chef Watrin, les Sergents Limaire, Gueznec, Bernard, Gouvrit et Nathe.
Autre fait digne d’être connu : ainsi près de l’endroit dénommé « Bec de Canard » non loin d’Ouchtata à l’est du pays, au cours d’un appel émanant d’un officier français qui s’adressait à son collègue de la manière suivante : « Ici Eglantier, allo Glaïeul », l’opérateur de l’A.L.N. répond immédiatement : «Eglantier, ici Glaïeul parlez »- « Glaïeul, est-ce que les Fellouzes portent des casques? » – « Bandes d’idiots, bien sûr que les Fellouzes portent des casques ! »- « Je vais demander un tir d’aviation sur la position TR-ZK. ». L’ordre a été aussitôt exécuté. Le tir Air-Sol a ainsi causé la mort de plusieurs soldats français.
C’était la guerre des ondes.
Les services spéciaux français aussi se démenaient pour porter des coups aux transmissions de l’A.L.N..
Ayant interdit la vente des piles sur le marché, ils ont rendu la vie difficile aux opérateurs radio de l’A.L.N. qui, sans la pile BA48, ne pouvaient plus faire fonctionner la partie « Réception » de leurs appareils émetteurs-récepteurs A.N.G.R.C.9. Dans le but de faire détruire la station-radio de la wilaya 3, ils « abandonnèrent » une pile du type BA48 à l’issue d’un bivouac installé dans l’Akfadou. Celle-ci a été trouvée par des membres du F.L.N. puis remise à l’A.L.N. le 9 Décembre 1958 à Agoussim, près d’Aïn El Hammam où se trouvaient deux chefs de station radio, Ladjali Mohammed Lahbib et Aït Hammi Tayeb et le dépanneur-radio Omar. Profitant de cette aubaine, Tayeb et Omar se sont mis immédiatement au travail et au moment du branchement de la pile au poste-radio, une forte explosion se fit entendre, pulvérisant l’émetteur-récepteur, déchiquetant les deux transmetteurs et le dépanneur. La pile « oubliée » et récupérée par les membres du F.L.N. était confectionnée au moyen d’un explosif très puissant et munie d’un dispositif électrique de mise à feu.
Autre fait parmi tant d’autres des services français mérite d’être connu ; à la frontière de l’Ouest, une maisonnette abritant une station radio à Boudnib en territoire marocain faisant face à la ville algérienne de Béchar, a été aussi la cible d’un commando spécial français basé à Méchéria qui est rentré au Maroc pour poser dans la nuit du 9 au 10 Avril 1960 des charges d’explosifs aux quatre coins du bâtiment, programmées pour exploser à quelques minutes d’intervalle. Le chiffreur Medouakh, en sortant du bâtiment pour prendre l’air, a déclenché le système de mise à feu du dispositif installé, ce qui a provoqué deux déflagrations faisant la mort de ce chiffreur et de quatre autres djounoud et blessant l’opérateur-radio Mahfoud Megherbi. Les deux autres charges ont été localisées et désamorcées.

Lorsque l’armée française s’est aperçue que nous écoutions ses messages militaires et administratifs à travers la réaction de nos unités ou la diffusion de notre Radio de Diffusion Algérienne (RDA). Elle ne transmettait plus en clair, tous les messages furent codés.
A partir de ce moment Il a fallu créer un service de décryptage dans notre centre d’écoute. Nous devions trouver les moyens de chiffrement utilisé par l’ennemi afin de mettre en clair le trafic capté par les opérateurs radio. Cette tâche était ardue dans la mesure où on ignorait totalement les systèmes de chiffrement utilisés par l’ennemi.
Le code français utilisé en 1957 avait pour nom : Charlie-Emile-Oscar (C.E.O.) lequel a été reconstitué par notre service du chiffre.
La mise en clair des messages chiffrés de l’armée coloniale au moyen de ce code était facilitée par le fait que le réseau de la gendarmerie française communiquait les clefs de chiffrement une fois par semaine à l’intention de ses unités.
Cependant une information d’un média étranger en 1958 a dévoilé l’existence d’un centre d’écoute des « rebelles » ce qui a entraîné les français à changer ce moyen de chiffrement considéré peu sûr et à mettre en circulation un nouveau code plus hermétique appelé « Slidex ».
Le non respect par les opérateurs radio français de la discipline imposé dans le réseau des transmissions, (aborder des sujets confidentiels, tenir des discussions susceptibles de permettre la reconstitution d’un organigramme ou d’une organisation, etc.) nous a aidé à la reconstitution des codes et des clefs.
En 1959, le travail consistait à reconstituer les cartes de chiffrement français appelé « SLIDEX ».
Une fois les cartes mises à jour, il fallait s’atteler à découvrir les clefs que nous consignions sur un registre, car les clefs pouvaient être répétées quelques temps après.

Dès les premières années de la Révolution Algérienne en août 1956, des jeunes révolutionnaires avaient créé le service d’écoute afin de connaître les intentions de l’ennemi et la progression de son armée.

C’était l’épopée de ces jeunes étudiants lycéens qui ont abandonné leurs études et rejoint le maquis pour libérer le pays. Ils sont devenus des combattants spécialisés dans le renseignement. L’Algérie indépendante a trouvé à sa disposition des cadres formés, prêts pour la construction du pays.

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scorpion-rouge35 a écrit :
Il a été traqué par le capitaine Léger à Azazga
Rouget, le chef commando invaincu


Quand Rouget sera éliminé et qu’on n’aura plus de désertions, alors, là, votre secteur sera vraiment pacifié. Je suis venu ici pour vous aider à réaliser ce plan. C’est notre affaire, car il ne s’agit plus d’opérations de troupes de secteur mais de guerre psychologique ». Celui qui parlait ainsi était le capitaine Léger, spécialiste de l’action psychologique, s’adressant, en 1960, à l’officier français en poste à Azazga.


Capitaine Léger, du bureau d’études et de liaison (BEL), connu pour avoir mené la diabolique opération Bleuïte qui empoisonna le maquis, a été dépêché par le commandement militaire colonial d’Alger pour pacifier la région d’Azazga. Face à cette éminence grise de la guerre psychologique, se trouvait Rouget, avec son commando d’une vingtaine d’éléments, mettant sur la défensive depuis des années les positions militaires de l’armée française. « Plus vite ce problème sera réglé, plus vite je repartirai pour Alger. Qu’avez-vous comme renseignements sur ce Rouget ? », lançait le redoutable capitaine, devant le colonel qui n’avouait pas son impuissance devant le commando rebelle d’Azazga. Les péripéties de cette traque vouée à l’échec ont été rapportées par Yves Courrière dans son livre « Les feux du désespoir ». Des collaborateurs locaux avaient été mis à contribution pour neutraliser Rouget, dont un fonctionnaire à la sous-préfecture d’Azazga.

« Menaces à l’appui, un émissaire de Rouget avait chargé le fonctionnaire de trois missions : informer, d’après les tuyaux qu’il pouvait recueillir à la sous-préfecture, voler et transmettre des documents, et enfin des munitions ». Informé, Léger dira : « On va donner satisfaction à ce Rouget. Il aura des renseignements, des documents et des munitions ». L’officier français pensait mener cette opération avec la même facilité avec laquelle il avait répandu le poison de la Bleuïte. Rouget survivra à tous les stratagèmes et traquenards. Il reconnaîtra les munitions piégées, en se rendant compte de la lourdeur inhabituelle des cartouches. Il ne les jettera pas. Il les recycle en recalibrant la charge, avant de les utiliser. Il ne châtiera pas le fonctionnaire de la sous-préfecture. Au contraire, Rouget redemandera de nouvelles munitions. Léger regagnera Alger sans avoir mis la main sur ce chef rebelle de 25 ans qui ignorait superbement le lourd dispositif militaire et psychologique mis en place par les Français.

Un an après le déclenchement de la guerre, Benkaci Mohand Saïd avait une vingtaine d’années. Il était berger et coupait du bois tranquillement dans la région d’Azazga. Une activité au grand jour qui ne durera pas longtemps. Rouget n’échappera pas à son destin révolutionnaire. Il aura très vite maille à partir avec les gardes-champêtres qui n’arrivaient pas à intimider ce jeune homme au tempérament de feu. Signalé à la caserne militaire, le jeune berger entrera dans une colère noire. Cette dénonciation aux autorités militaires sera fatale au garde-champêtre, qui fera du berger d’Azazga un volcan de colère et de révolte. Rouget prend le maquis et entrera dans une guerre personnelle contre l’occupant. Il croisera un jour la route d’une section de l’armée de libration nationale. N’ayant pas accepté qu’il intègre leurs rangs, les maquisards seront vertement pris à partie par le jeune homme. Ils rendront compte au chef lorsqu’ils regagneront leur base. « Un jeune homme voulait intégrer notre groupe. On a refusé et il nous a mal répondu », diront-ils au responsable, qui répondra : « S’il n’a pas peur de vous, il n’aura pas peur des Français.

Repartez tout de suite pour le ramener. Il sera des nôtres ». Ainsi commence l’action de Rouget dans les rangs de l’ALN. Son tempérament de révolté intraitable fit que son commando restera autonome et mènera une guerre sans relâche contre les bases miliaires coloniales. Salah Mékacher, ancien secrétaire du PC de la wilaya III, écrira dans son livre témoignage : « Azazga était structurée en secteur autonome, coiffé et animé par un commando qui développa une activité sous les ordres de Benkaci, dit Rouget. Ce commando donna du fil à retordre à l’ennemi et a excellé dans les harcèlements ». Le groupe de Rouget s’interdisait toute cache ou casemate. Seule stratégie : feu sur la première cible militaire. Dans des circonstances paroxystiques, comme l’interpellation de son père à un point de contrôle militaire, Rouget prenait congé de son propre groupe pour mener des actions de représailles en solitaire. La légende raconte que l’officier français de la localité finira dans un asile psychiatrique. Rouget survivra au feu de la guerre d’indépendance, et mènera d’autres, à l’étranger, auxquelles participera l’Algérie indépendante. Il sortira des rangs de l’ANP en 1981 avec le grade de capitaine. Mis à part quelques livres et des témoignages d’anciens combattants, le parcours de Rouget et d’autres héros de la guerre d’indépendance reste encore méconnu.


Par Djaffar Tamani


Les 55 ans de la Révolution algérienne
Armée française : « Des hommes » dans une guerre perdue


Le roman Des hommes, publié par les éditions de Minuit, a été écrit par un écrivain qui, vu son âge, ne pouvait être partie prenante dans cette période de 1954 à 1962. Laurent Mauvignier nous donne pourtant un livre juste et crédible dont on n’en sort qu’avec beaucoup d’émotion.


En France, chaque année, les anciens d’Algérie, dont la fédération la plus importante est la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie (Fnca), se retrouvent. Il ne s’agit jamais pour eux de parler de la guerre, dont beaucoup n’ont jamais dit un mot depuis la « quille » mais de faire semblant, lors de méchouis, de voyages ou de dépôts de gerbe de décompter chaque année les disparus. Pourtant aujourd’hui, beaucoup ont envie de s’exprimer, de dire les ravages que ce conflit a causés en eux, et aussi, fait nouveau, au peuple algérien.

Le roman de Mauviginer s’inscrit dans cette appropriation de la parole qui se multiplie ces derniers temps en France chez les anciens combattants et quelques auteurs qui osent enfin dire la guerre telle qu’elle a été : « Parfois, il suffit de presque rien, d’une journée d’anniversaire en hiver, d’un cadeau qui tient dans la poche, pour que quarante ans après, le passé fasse irruption dans la vie de ceux qui ont cru pouvoir le nier ». Avoir eu vingt ans dans la démence d’une guerre dont personne ne voulait et qui n’était pas, d’ailleurs, présentée comme telle. Un prétendu maintien de l’ordre où des jeunes hommes perdront jusqu’à leur dignité : « Et toujours du dehors, on entend les pleurs des bébés, un autre chien qui aboie, les plaintes des femmes, et puis cette odeur de brûlé qui se répand, les pleurs des femmes et des lamentations sur la place qui planent aussi dans l’odeur âcre de la fumée noire, l’odeur, la fumée qui s’infiltre et pique bientôt les narines et les yeux ». L’auteur ne laisse rien dans l’ombre de ces virées nocturnes, de ces massacres éhontés, de ces viols, de cette violence qui rend fous ces appelés perdus dans cette guerre qui les dépasse et les anéantit.

Le personnage central du livre, un paysan, arraché à sa terre pour cette horreur sans nom, se projette humainement, simplement humainement. Et on a le passage-clé du livre, celui qui donne le titre à l’ouvrage : « Plus le temps passe, plus il se répète, sans pouvoir se raisonner, que lui, s’il était Algérien, sans doute il serait fellaga. Il ne sait pas pourquoi il a cette idée, qu’il veut chasser très vite, quand il pense au corps du médecin dans la poussière. Quels sont ces hommes qui font ça. Pas des hommes qui font ça. Et pourtant. Des hommes. Il se dit pourtant, parfois, que lui serait un fellaga. Parce que les paysans qui ne peuvent pas travailler leur terre. Parce que la pauvreté. Même s’ils disent qu’on est là pour eux. On vient donner la paix et la civilisation. Mais il pense à sa mère et aux vaches (…) Il pense à ce qu’on lui a dit de l’occupation, il a beau faire, il ne peut s’empêcher d’y penser, de se dire qu’ici on est comme les Allemands chez nous, et qu’on ne vaut pas mieux. (…) ». Alors bien sûr le personnage se dit quand même que la France c’est l’Algérie, ou vice-versa, et qu’il serait, peut-être, un harki pour la défendre, mais il se dit aussi que cela n’est peut-être que mensonge et que seule compte l’aimée qui attend son retour. Et, lorsque la guerre finit, comment ne pas se dire que rien n’a servi à rien et que cette peine était trop douloureuse pour s’effacer. A en être aigri jusqu’à la fin de ses jours.

- Des hommes, Laurent Mauvignier, éditions de Minuit, Paris 2009, 17,50 .


Par Walid Mebarek
Commémoration du 1er novembre 1954 : La douleur des familles de Chouhada

Mais que sont devenus, 55 ans après le déclenchement de la guerre de Libération nationale, ces femmes de martyrs et leurs enfants que le pays a le devoir de protéger et d’aider ?


Terreau où s’est constituée la conscience nationale de nombreux militants de la cause nationale, bastion des révolutionnaires pendant la guerre de Libération nationale et lieu de passage des grands hommes de la lutte pour la liberté et l’indépendance du pays, Biskra, de par son statut de zone urbaine dotée d’une gare, proche des Aurès et porte du désert, a payé un lourd tribut en hommes et femmes valeureux tombés au champ d’honneur. Quelle meilleure occasion que la fête du 1er Novembre pour honorer les moudjahidine et la mémoire des martyrs de la Révolution algérienne, dont la lutte et le sacrifice ont engendré l’Algérie libre ? Mais que sont devenus, 55 ans après le déclenchement de la guerre de Libération nationale, ces femmes de chouhada et leurs enfants que le pays a le devoir de protéger et d’aider ? Les mesures prises en leur faveur ont-elles été appliquées et sont-elles suffisantes eu égard aux souffrances endurées ? Que pensent-ils de l’Algérie d’aujourd’hui ? Nous avons donné la parole à Fatiha, ancienne institutrice à la retraite, fille aînée du chahid Lakhdar Behaz dit Abid, dont le nom est au fronton d’une école du centre-ville de Biskra.

Elle apporte un témoignage poignant où s’imbriquent éléments de la vie quotidienne des Biskris pendant la Révolution, bouts de vie d’individus appelés à des destins héroïques et dramatiques et événements historiques majeurs. Son père, Lakhdar Behaz, était conducteur de train. Dès 1955, il s’engage dans la lutte clandestine en collectant vêtements, médicaments et armes pour les djounoud. En 1956, il est averti que les frères Tounsi, membres du réseau clandestin, ont été arrêtés à Touggourt. Il abandonne son vélo et sa machine, avec la chaudière en marche, et rejoint les rangs des moudjahidine après s’être caché à El Hadjeb durant des jours. Sa disparition déclenche une vague d’arrestations et de répressions sans pareil sur ses proches et sa famille. Ses compagnons d’armes disent que Lakhdar était un combattant sans égal.

A la célèbre bataille de Chaâbet Terki, où les forces coloniales avaient engagé plusieurs bataillons soutenus par des avions, il ne lâchera pas sa mitrailleuse jusqu’à ce que celle-ci s’enraye. Gravement blessé au visage et au bras, il est transporté en Tunisie pour y être soigné. Quelques semaines plus tard, il revient dans les Aurès. En 1960, il tombe au champ d’honneur avec plusieurs de ses compagnons, près de Oued Sersou, sous les bombardements d’un avion. « Quand il s’engage dans la lutte armée, il laisse ma sœur Rachida, notre petit frère Salah, moi et ma mère Zohra, enceinte de ma sœur Sakina », se rappelle notre interlocutrice qui raconte, les yeux embués et la voix serrée, ses souvenirs, son enfance et ses espoirs pour le pays. Décrivant avec détails les événements qui ont mené son père, « compagnon d’armes des Kantar Mohamed Rouina, Saïd Bacha, Abdallah Guesmia, Amar Remadhna et de bien d’autres illustres noms de la Révolution algérienne », dira-t-elle, à rejoindre les rang des moudjahidine, elle exprime d’emblée sa fierté d’être de la trempe et de l’engeance des héros.

« Notre père nous a légué l’amour du pays. Aucune compensation financière ne peut suppléer à l’absence d’un père », ajoutera-t-elle avant d’énoncer ce que beaucoup de veuves et d’enfants de chouhada pensent et qui est : « Nos droits sont bafoués comme la mémoire de nos pères. » En dépit des pensions, des avantages professionnels et des menus privilèges octroyés aux moudjahidine et aux ayants -droit, Fatiha se dit « horripilée par ceux qui remettent en cause la justesse de la Révolution à cause des difficultés d’aujourd’hui. » Et de préciser : « Les martyrs ne sont pas que des noms d’écoles, de bâtisses publiques ou de rues. » Mesurant pleinement les souffrances endurées par sa mère pendant la Révolution, et notamment à la « Zerda de M’Doukel », organisée après le cessez-le-feu où on lui apprendra que son époux, le moudjahid Abid, était tombé au champ d’honneur, notre narratrice se rappelle du long youyou de douleur et de fierté lancé par sa mère. Elle reviendra sur l’arrestation des frères Saouli et de Fatima Lebsaïra, qui mourra sous la torture pour avoir caché des manifestants dans sa maison du quartier Dhalaâ, près du hammam du Palmier.

Elle s’attardera aussi sur le cas de sa mère que tout le monde appelait Khalti Zohra. « S’usant les yeux et l’échine à coudre des vêtements et des drapeaux algériens, notre mère était une femme d’acier qui nous a inculqué le sens du travail et du courage. Elle a affronté, seule, la vie et le veuvage comme de nombreuses femmes de chouhada. » Poursuivant son récit, elle ajoutera : « J’ai eu mon BEG avec 14 de moyenne, mais je n’ai pas pu aller à Constantine, au lycée El Houria, et je suis devenue institutrice en 1968 pour subvenir aux besoins de ma famille. Notre mère est décédée des années après l’Indépendance sans jamais avoir revu son époux, le cœur brisé par trop de souffrance. En tant que fille de chahid, j’ai bénéficié d’un lot de terrain, comme tout le monde, et de la défalcation de 7 ans de travail pour le calcul de la retraite. Ce qui n’est pas le cas de mes sœurs lésées dans leurs droits. A chaque fois, ce sont les moudjahidine qui raflent tout et des voix s’élèvent pour crier que les enfants des martyrs prennent tout alors que ce n’est pas vrai.

Nous n’avons que des promesses et des lois non appliquées. » au-delà des manifestations et commémorations ponctuelles, telles que les recueillements aux carrés des martyrs pendant les occasions solennelles, la levée des couleurs au son de l’hymne national…, les enfants de chouhada portent chacun et chacune en leur for intérieur une indicible douleur. Il est, à ce titre, judicieux de rendre leur hommage et de les aider, de toutes les manières possibles, même s’ils disent qu’ils « refusent l’aumône mais demandent juste un peu plus de considération, de soutien et de mesures efficientes ».


Par H. Moussaoui
Célébration du 1er novembre 1954
Une nouvelle statue pour le martyr Ahmed Zabana

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Les festivités se sont poursuivies dimanche pour l’inauguration d’une nouvelle statue du martyr Ahmed Zabana sur le rond-point marquant la jonction entre le boulevard Front de mer et la route des Falaises.


Les manifestations commémoratives marquant la célébration du 55ème anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954 ont donné lieu, dimanche, à des cérémonies de recueillement à la mémoire des martyrs au cimetière de Aïn Beïda. La veille, les autorités civiles et militaires ont été invitées au siège de l’ONM pour assister à une conférence sur la guerre de libération nationale et les faits historiques ayant marqué la période du mouvement national. A minuit, le cortège a regagné la place du 1er Novembre pour participer à la cérémonie de lever des couleurs alors que la clique de l’ANP entonnait l’hymne national. Les festivités se sont poursuivies dimanche pour l’inauguration d’une nouvelle statue du martyr Ahmed Zabana sur le rond-point marquant la jonction entre le boulevard Front de mer et la route des Falaises. Cette statue en bronze a remplacé une précédente réalisée en fonte.

Pour l’histoire, le chahid Ahmed Zabana est le premier martyr à être guillotiné le 19 juin 1956 à la prison de Serkadji (ex-Barberousse) à Alger, après avoir été condamné à la peine capitale par le Tribunal des forces armées siégeant à Oran. D’autres cérémonies ont permis aux autorités locales de procéder à la débaptisation d’établissements scolaires au nom des martyrs de la guerre de libération nationale, notamment à Haï Bouamama. Enfin, le siège la kasma 2 a abrité, en fin de matinée, une cérémonie de remise des prix aux vainqueurs du concours de pétanque organisé dans le cadre du « Mémorial Hachemi Mammeri » au boulodrome des Castors par le secteur urbain El-Makkari et l’association sportive de ce quartier. Notons que la célébration de cette journée historique a été clôturée par une série de manifestations culturelles et artistiques dont la pièce théâtrale « Malhmat Ech Chahid » qui a été présentée au théâtre régional « Abdelkader Alloula », samedi soir. Parallèlement à cela, d’autres activités traitant de l’histoire d’Algérie ont été organisées par la direction de la Culture qui avait entamé les festivités le 25 octobre que la salle de la cinémathèque avait abritées durant les six derniers jours d’octobre.


Par A. Belkedrouci, Abdallah Bendenia

http://www.elwatan.com/Une-nouvelle-sta ... -le-martyr
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Re: Documents/Images/Vidéos [Révolution Algérienne 1954-1962

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numidia a écrit :déjà posté ?

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Message par l'adjudant/chef »

numidia a écrit :petit extrait sur les vidéos, documents tournés pendant la Guerre d'indépendance Image

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Re: Documents/Images/Vidéos [Révolution Algérienne 1954-1962

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draganov a écrit :Image
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mig 17 a écrit :Image
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