Aero India 2013: plus de 400 participants attendus
Plus de 400 sociétés de 26 pays, dont la Russie, prendront part au salon aéronautique international Aero India 2013, rapporte mercredi le Service fédéral pour la coopération militaire et technique de Russie (FSVTS).
"En 2013, le salon réunira plus de 400 participants de 26 pays, dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Allemagne, la France et l'Inde. Le groupe russe d'acrobatie aérienne Russkie Vitiazi (Preux russes) se produira dans le cadre du programme de démonstration du salon", a fait savoir le FSVTS dans un communiqué de presse.
Organisé par le département de l'industrie militaire du ministère indien de la Défense, le salon Aero India 2013 se déroulera du 6 au 10 février 2013 à Bangalore. Le stand russe sera conçu par le groupe public des hautes technologies Rostekh (ancien Rostekhnologuii).
"L'exposition russe couvrira une superficie de 857 mètres carrés. Au total, 37 organisations russes participeront au salon", lit-on dans le communiqué.
Selon le FSVTS, la Russie présentera notamment les avions Su-30MK, Su-32, Su-35, MiG-29M2, MiG-29KUB, MiG-29SMT, MiG-35, Yak-130, Il-76MD-90A, MS-21, SSJ-100, Be-200, ainsi que les hélicoptères Mi-35, Mi-171, Ka-50, Ka-52, Ka-226.
Le Salon aéronautique international Aero India a lieu tous les deux ans depuis 1996. Selon le FSVTS, la superficie totale de l'exposition dépassera 44.000 mètres carrés en 2013.
The ninth edition of Aero India will be held Feb 6-10 at Bangalore with over 53 civil and military aircraft from leading manufacturers across the globe expected to participate in the event, an official said Monday.
"I hope it will be bigger show compared to earlier editions... We are getting support from various stakeholders. Hope it will turn out to be very good show," Secretary (Defence Production) R.K. Mathur told reporters here.
Mathur said China has been invited but no had been received confirmation as yet.
He said the aero show provides an ideal window of opportunity to companies to not only network with Indian industries but also benefit from the sharing of expertise in research and development and product support with other global players.
"The show has its own merits for development of defence industry in the country," Mathur said.
Aerobatic teams from India, Russia and the Czeh Republic will take part in the event.
He said leading engineering colleges from the country would display designs of their students.
Mathur said that so far participation of 53 aircraft in the event has been confirmed. However, he said more confirmations were expected. "We expect the number to be higher than the last year." Aero India-2011 had featured 63 aircraft.
The official said of the aircraft participating, 55 percent were civilian.
Mathur said business done due to Aero India shows had led "to offsets of Rs.19,000 crore". He said business opportunities of Rs.14,000 crore have already been generated for the private sector. Since 2006, all defence deals above Rs.300 crore require the vendors to reinvest 30 percent in India's defence industry.
Aero India is a biennial air show held at Yelahanka Air Force Station in Bangalore and aims to bring under one roof exhibitors from around the globe to showcase the best in aviation.
India is projected to become the third largest defence spender after the US and China. The total defence capital budget in 12th Five Year Plan is estimated to be Rs.4,45,500 crore with capital acquisition budget ranging up to 85 percent on average.
Il n'y a donc pas eu d'annonce sur le contrat Rafale en Inde au premier jour d'Aero India 2013. Le chasseur de Dassault est pourtant sur toutes les lèvres au salon de Bangalore.
La matinée du 6 février a ainsi été rythmée par la visite du ministre de la Défense indien, A.K. Antony. Si celui-ci est passé devant le stand du GIE Rafale International, il n'y est resté que le temps d'adresser une poignée de main furtive à Eric Trappier, pdg de Dassault Aviation.
Lors de la conférence de presse qui a suivi, « l'honorable ministre » a néanmoins précisé que les coupes budgétaires qui frappent les forces indiennes n'affecteraient pas le contrat Rafale : ni report, ni réduction.
Si « les discussions progressent toujours », le contrat ne sera vraisemblablement pas signé avant quelques mois. La rumeur d'une signature la semaine prochaine, lors de la venue du président de la République François Hollande, a par ailleurs été démentie par Paris.
La conclusion du marché du siècle devait intervenir avant le 31 mars, mais elle pourrait glisser jusqu'à cet été, confirmant ainsi nos informations du 18 janvier.
Parmi les points de blocage, on évoque en coulisses les doutes de Dassault concernant la capacité de HAL (Hindustan Aeronautics Limited) à remplir pleinement son rôle de maître d’œuvre pour les appareils produits en Inde.
Eric Trappier a par ailleurs confirmé des discussions sur la vente de 63 appareils supplémentaires à l'Inde. Une information « lâchée » le mois dernier par Salman Khurshid, ministre indien des Affaires étrangères, lors de sa visite à Paris.
Il a précisé qu'aucune décision n'avait été prise quant à la nature de ce nouveau contrat : des appareils intégrés directement au sein la première commande ferme de 126 Rafale, des options ajoutées à cette même commande, ou encore un contrat entièrement séparé.
En attendant, la démonstration en vol du Rafale de l'armée de l'Air, avec le capitaine Cédric « Rut » Ruet aux commandes, a attiré les foules sur le tarmac de la base de l'armée de l'Air indienne de Yelahanka, près de Bangalore, où se déroule le salon Aero India.
Comme pour tous les salons, Aero India est l'occasion de découvrir un certain nombre de programmes locaux. Outre ceux menés par l'industriel public Hindustan Aeronautics Limited, qui présentait notamment son hélicoptère léger de combat (LCH) en cours de développement et son Rudra (version armé du Dhruv), qui entrera en service dans l'armée indienne ce vendredi 8 février, les nouveautés sont venues du Defence Research and Development Organisation (DRDO).
Equivalent pour la Défense indienne du Darpa américain, le DRDO exposait dans son pavillon de nombreux projets. Parmi eux la maquette d'un avion de combat de 5e génération : le Advanced medium combat aircraft (AMCA). Voulu furtif, le concept reprend les caractéristiques de ses compères américains (F-22 et F-35) et indo-russe (T-50). A savoir un armement en soute, la supercroisière, un radar à antenne électronique active (AESA).
Si le AMCA avait déjà été présenté lors de l'édition 2011 d'Aero India, la configuration aérodynamique est désormais gelée. Celle-ci a été définie par la branche aéronautique du DRDO : l'Aeronautical Development Establishment. Bimoteur, il possède deux dérives inclinées d'une vingtaine de degrés, des entrées en losanges, et une voilure en diamant proche de celle du F-22.
Avion de « taille moyenne », il est de la classe des 20 tonnes en charge. En terme de dimension, il serait proche d'un F-18E /F Super Hornet. Le AMCA sera propulsé par deux moteurs développant une poussée de l'ordre de 10 tonnes chacun. Il pourra s'agir d'une évolution du Kaveri en cours de mise au point pour l'avion de combat léger Tejas de HAL.
Le premier vol est attendu avant 2020, pour une entrée en service en 2025. La version dotée de Kaveri ne serait elle pas disponible avant 2022.Autre projet du DRDO, présenté lui pour la première fois, le Rustom-II (photo ci-dessus). Drone de surveillance MALE (moyenne altitude, longue endurance), il vise un plafond opérationnel de 30 000 pieds maximum et une autonomie de 35 heures. Il pourra emporter une charge utile allant jusqu'à 350 kg. Le Rustom-II doit voler pour la première fois au premier trimestre 2014, pour une entrée en service en 2016.
Comme l'ensemble des projets du DRDO, l'AMCA et le Rustom-II ont été développés à la demande de forces armées indiennes, respectivement l'Indian Air Force et l'Indian Army. Ils nécessitent par contre des partenaires industriels, indiens ou étrangers, pour leur production.
A l'occasion d'Aero India 2013, Cassidian a exposé son drone Tanan 300. Doté d'une voilure tournante de 5 m de diamètre, long de 4,3 m et large de 1,2 m, il entre dans la catégorie des 300kg. C'est seulement la deuxième fois que la filiale militaire d'EADS le présente dans le cadre d'un salon, après Euronaval en octobre 2012. Il a effectué son premier vol en 2011 dans la discrétion. Il était alors doté d'un moteur essence. Il est désormais équipé d'un diesel, avec lequel il a volé pour la première fois fin 2012. L'identité du motoriste n'a pas encore été dévoilée.
Le Tanan 300 est capable d'emporter une charge utile de 50 kg, ce qui le place entre ses concurrents Skeldar et Fire Scout. Il peut ainsi mettre en œuvre des équipements tels une boule optronique ou une Wescam à la demande des clients potentiels. Ceux-ci ont sont notamment intéressés pour des missions de surveillance optronique, de guerre élétronique et patrouille maritime..
Cassidian développé le Tanan 300 sur fonds propres, comme remplaçant de l'Orca, plus lourd et jugé plus cher. Il dispose d'une version navalisée, dans laquelle il met en œuvre un système d'appontage automatique développé par Astrium, autre filiale d'EADS.
La France, l'Inde, le Brésil ainsi que d'autres pays du Moyen-Orient et d'Asie ont d'ores et déjà fait preuve de leur intérêt pour le Tanan 300. L'armée de Terre débutera d'ailleurs des essais en vol dans deux mois. Une campagne dans la Marine nationale suivra.
Aero India : Airbus Military prêt pour remplacer les Avro indiens
Serpent de mer depuis plusieurs années, le remplacement de la flotte d'Avro HS 748 de l'Indian Air Force pourrait bientôt être relancé. New Delhi doit en effet lancer un nouvel (et énième) appel d'offre (RFP) cette année pour désigner un successeur à son antique avion de transport léger.
Selon les bruits de salon, celui-ci pourrait tomber d'ici trois mois. Il porterait sur un besoin de 56 appareils. Ce remplacement apparaît urgent pour l'Indian Air Force : les HS 748, avion conçu à la fin des années 1950, présentent de nombreux signes de faiblesse.
Une éventualité à laquelle Airbus Military est déjà prêt. Le constructeur européen compte proposer son Casa C-295. Il a pour cela déjà pris des contacts avec plusieurs industriels indiens, tous privés à la demande du gouvernement indien – même s'il sait que cette donnée peut changer dans l'appel d'offre final. Ses choix de partenaires ainsi que d'offsets réalisables en Inde n'ont néanmoins pas encore été arrêtés.
L'Inde impose en effet des compensations aux industriels étrangers sur tous les contrats militaires, à hauteur de 30 % de sa valeur totale. Ces offsets peuvent se faire sous différentes formes (production, service, maintenance...) du temps qu'ils sont réalisés dans le domaine militaire.
Par ailleurs, une partie de l'assemblage des avions sera réalisée en Inde, quel que soit le vainqueur : les 12 premiers appareils seront assemblés dans leur pays d'origine, le 12 suivants le seront à 30 % en Inde et les 24 derniers à 60 %. Une donnée déjà maîtrisée par Airbus Military, une chaîne de C-295 et une de Cn-235 ayant déjà été installées respectivement en Indonésie et en Turquie, pour de précédents contrats.
Ces 56 appareils peuvent en appeler d'autres. Mais avant de se projeter plus en avant, Airbus Military devra d'abord remporter l'appel d'offre face à des concurrents comme Iliouchine, Antonov ou Alenia.
AgustaWestland a retenu Thales pour équiper en sonars trempés compacts des hélicoptères légers de type Lynx vendus à l’export.
Dernier-né de la gamme FLASH (Folding Light Acoustic System for Helicopters), le sonar FLASH Compact est destiné à des hélicoptères plus petits et plus légers que ceux déjà équipés du FLASH. Le sonar FLASH Compact bénéficie d’une architecture optimisée et légère et d’un treuil à motorisation entièrement électrique.
Ainsi, des hélicoptères de plus petit format pourront à leur tour bénéficier d’un système sonar de premier ordre, alliant compacité et performances, pour remplir leurs missions de lutte anti-sous-marine.
En ajoutant au FLASH Compact une capacité de traitement de bouées, les hélicoptères de taille plus modeste peuvent ainsi bénéficier d’une suite sonar complète et très performante.
En développant la gamme FLASH, Thales capitalise sur le succès de ce sonar trempé qui équipe notamment les marines française (NH90 NFH), anglaise (Merlin EH101), norvégienne (NH90), américaine (MH60-R), suédoise (NH90) et émiratie (Cougar). Ce contrat conforte le groupe français dans sa position de leader en matière de lutte anti-sous-marine.
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